TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 Il y a des commerçants aujourd'hui qui sont directement touchés par la guerre en Ukraine.
00:05 On en reçoit ici tous les jours.
00:07 On en est où la France de la mobilisation ?
00:10 Et les rapports entre la Russie et la France, c'est quoi ?
00:12 – Les rapports entre la Russie et la France ne sont pas très très bons.
00:15 Mais je crois qu'il faut voir les situations économiques de chaque côté, n'est-ce pas ?
00:20 Quelle est la situation économique en Russie ?
00:22 Quelle est la situation économique en France ?
00:24 Le taux d'inflation actuel à Moscou est trois fois celui que nous avons ici.
00:30 – Mais ça n'a rien à voir.
00:31 La Russie s'est décidée de rentrer en guerre,
00:33 nous on avait rien à voir dans l'histoire.
00:35 – Non mais la Russie souffre infiniment plus.
00:37 – Mais c'est normal.
00:38 – C'est normal, mais encore faut-il le dire.
00:40 – C'est normal, c'est eux qui ont voulu faire la guerre à l'Ukraine.
00:44 Donc c'est normal qu'ils soient directement impactés.
00:46 Lorsque se disent les Français qui nous regardent ce soir,
00:48 c'est pourquoi eux ils sont impactés, pourquoi aujourd'hui des boulons…
00:51 parce qu'on se dit une connerie, mais voilà,
00:53 les victimes collatérales directement de ce conflit, c'est les boulangers par exemple,
00:57 qui sont aujourd'hui en train de fermer tous les jours,
00:59 les petits artisans boulangers, parce que l'électricité ce n'est plus possible.
01:01 Quand votre partie d'électricité elle passe de 1 à 5,
01:04 à un moment vous ne pouvez plus.
01:05 Donc la Russie qui soit dans des difficultés économiques, c'est normal,
01:09 c'est un pays en guerre.
01:10 Nous, la France, on n'est pas en guerre.
01:13 – Ça doit se réserver puisque avant d'entrer sur ce plateau,
01:16 j'ai regardé le cours du pétrole, c'est un grand indicateur.
01:19 Le cours du pétrole est à 72 dollars aujourd'hui ce soir.
01:23 – Donc pour le téléspectateur.
01:24 – Donc ça veut dire qu'il est un peu plus faible qu'il n'était avant la guerre.
01:28 Donc les choses sont en train de se tasser.
01:30 – Pourquoi l'électricité ne baisse pas encore à cause de vous ?
01:32 – Parce que l'électricité, bon, elle relève d'un autre marché,
01:34 d'un autre système effectivement, européen, international.
01:37 – Tant qu'il y aura la guerre, en Ukraine, en Russie,
01:43 l'électricité va rester…
01:45 – Non, elle a commencé déjà à baisser, on le voit sur nos notes personnelles.
01:49 – Et l'essence, ça va baisser quand l'essence ?
01:52 Parce que là, le pétrole, il baisse tous les jours,
01:54 mais l'essence, c'est quelques centimes.
01:56 On est content, on est à 1,80, on est content.
01:59 – Vous avez le gazole à 1,60.
02:00 – Oui, mais il était à 1,40 quand le pétrole était à 78 dollars.
02:02 Pourquoi il est à 1,78 maintenant ?
02:04 1,66, vous me donnez la station Jibert, c'est 1,78, 1,80.
02:07 – Dans le…
02:08 – Dans le Loiretcher, oui, mais moche, à Paris.
02:10 – Non, dans le Val d'Oise.
02:11 Vous n'aimez pas le Val d'Oise ?
02:12 – Si, j'adore, je suis dans le Val d'Oise.
02:13 – Dommage, je vois que vous n'aimez pas le Val d'Oise.
02:15 – J'habite dans le Val d'Oise.
02:17 – Oui, c'est pour ça que vous ne l'aimez pas.
02:19 Pour Elias, ce n'est pas un conflit avec le Val d'Oise, c'est ça le problème.
02:22 – Guillaume, on en parle souvent ici, et moi j'entends de plus en plus de Français dire,
02:27 il faut le dire, voilà, qui viennent me voir et qui me disent
02:29 "Cyril, cette guerre en Ukraine, ça nous a foutus dans la merde".
02:32 – C'est ce que le président Macron a appelé le prix de la liberté.
02:35 Il faut payer le prix de la liberté.
02:37 En réalité, qu'on donne des armes à l'Ukraine pour se défendre,
02:42 après tout c'est un pays souverain qui a été attaqué, ça peut s'entendre.
02:45 Mais la question des sanctions qu'on a prises contre la Russie était absurde.
02:49 Les sanctions n'ont jamais fonctionné, n'ont jamais fait plier un pays.
02:52 La Russie ne s'est pas écroulée économiquement,
02:54 souvenez-vous des fanfaronnats de Bruno Le Maire,
02:56 "on va mettre à bout l'économie russe", l'économie russe n'est pas du tout à genoux.
02:59 – Guillaume, tu as raison, c'est bien que tu le dises ce soir,
03:02 parce qu'il faut dire les choses, il est 21h06, on est en direct,
03:04 il y en a beaucoup qui nous rejoignent actuellement.
03:07 Les Français, ils nous ont dit plein de choses,
03:11 vous avez dit "à genoux l'économie russe,
03:13 on va prendre des sanctions drastiques qui vont faire que la Russie
03:16 va devoir déposer les armes et arrêter la guerre très vite".
03:20 – Et ce qu'on voit c'est que ça n'a pas marché.
03:22 – Et par contre, on a des Français, en revanche,
03:24 qui se retrouvent, et de plus en plus de Français,
03:26 qui se retrouvent dans la merde à cause de la guerre en Ukraine.
03:29 Donc qu'est-ce qu'on leur dit à ces Français ?
03:32 – Je pense que c'est vraiment une guerre qui n'est pas la nôtre.
03:35 – C'est ça.
03:36 – Très important à comprendre, c'est que moi, ce qui me frappe dans cette guerre,
03:39 c'est qu'on ne peut pas ne pas choisir son camp.
03:42 On est sommé, en quelque sorte, par les États-Unis.
03:44 Aujourd'hui, il y a eu des auditions très intéressantes
03:46 à l'Assemblée nationale sur les ingérences étrangères.
03:48 – Et par la Pologne, et par l'Allemagne, et par l'Ombudsman.
03:51 – Là, on parle de la France.
03:52 Il y a eu François Fillon et Jean-Pierre Chevènement.
03:55 On voulait montrer qu'il y avait des ingérences russes en France.
03:58 François Fillon a dit "moi, je n'ai pas touché à un COPEC de la Russie".
04:00 Il a démissionné de ses mandats, d'ailleurs, avant l'invasion.
04:03 Et Jean-Pierre Chevènement a dit "mais attendez, moi, j'ai été…
04:05 c'est le gouvernement français qui m'a demandé
04:07 de représenter les intérêts français auprès de la Russie".
04:10 C'était très intéressant ces auditions, on n'en a pas parlé.
04:12 Mais Jean-Pierre Chevènement a expliqué en 2008, en 2009, en 2010,
04:16 non-stop jusqu'à 2014, l'invasion de la Crimée,
04:19 les alertes rouges de Poutine.
04:21 "Ne touchez pas à l'Ukraine, n'avancez pas, ça va mal se passer.
04:25 Une fois, deux fois, quatre fois, dix fois. Et on a joué avec ça.
04:29 - On ne peut pas dire que c'est de la Russie.
04:31 - Je n'ai pas dit ça. Je n'ai jamais dit ça.
04:33 Je dis simplement que le conflit pouvait être évité.
04:36 évités.
04:37 [Musique]