LE BAR DES SUPPORTERS : Le Bar des Supporters 02 05 23

  • l’année dernière
Le BDS du lundi au vendredi à 17h30 sur Maritima Radio #Marseille 107.2 FM #EtangdeBerre 93.6 / 87.9 FM #AixenProvence 93.8 FM ...

Vidéo publiée le : 02/05/2023 à 18:30:00

Lien vers l'émission Maritima TV sur Maritima.info :
http://www.maritima.info/tv/programmes/le-bar-des-supporters/15955/le-bar-des-supporters-02-05-23.html

Category

📺
TV
Transcription
00:00 Le Barley supporter sur Maritima, excellent début de semaine à toutes et à tous.
00:13 J'espère que vous avez passé un super week-end à rallonge.
00:16 L'Olympique de Marseille également a passé un très très bon week-end avec cette victoire
00:20 2 buts à 1 face à l'Aji Oxer.
00:23 Un but de Djeng Izunder et un but de Del Nino Maraviglia.
00:27 Alexi Sanchez, Steph Martins et Jacques Bale sont avec moi aujourd'hui.
00:32 Salut Jacquo ! Bonjour les gars !
00:33 Salut mon Steph ! Salut les amis !
00:34 On a vécu encore une fois une très très belle soirée au Vélodrome.
00:38 Quelque chose de magnifique, du suspense, des tifos magnifiques et surtout la victoire
00:43 au bout, Jacques ! Chaque fois que je dis la même chose, le
00:46 tifo, je me demande comment c'est possible.
00:49 C'est de plus en plus beau, de plus en plus grand et celui de gagner avec les anneaux
00:53 olympiques, on se demandait ce que c'était.
00:55 Et quand on a vu apparaître ces anneaux olympiques, cette flamme, c'est exceptionnel, c'est gigantesque.
01:00 Je dis chaque fois à Steph, il ne se rend pas compte parce que eux, ils ont dû voir
01:04 gagner mais ce qu'ils ont réalisé eux aussi, c'est toujours très très émouvant et quand
01:08 on fait des vidéos, c'est magnifique.
01:10 On le disait la semaine dernière, les matchs ne seront pas simples dans ce sprint final.
01:16 La preuve, c'est Oxer qui menait à la mi-temps.
01:18 C'est ça, mais comme souvent malheureusement à domicile où on se rend le match difficile,
01:22 compliqué parce que sinon dans la maîtrise du jeu, tu as les occasions, mais devant,
01:27 tu ne mets pas au fond, donc tu n'es pas à l'abri d'un but exceptionnel parce que
01:30 le but est vraiment fantastique.
01:32 Mais comme ça a été le cas, rappelez-vous, face à Strasbourg, la frappe de 25 mètres
01:35 plein Lucarne, c'est vrai que nous, dès que les mecs tentent des trucs improbables,
01:39 ça finit au fond.
01:40 Mais bon, à toi de faire le travail quand tu as les occasions.
01:42 Oxer qui menait quand même à la mi-temps contre le cours du jeu, vu la domination,
01:47 je crois que c'était 75% de possession de balle.
01:50 C'est abusé de pouvoir prendre un but dans les conditions où on les a tués, on les
01:56 a massacrés, on a eu je ne sais pas combien de corners, d'occasion, de situation.
01:59 Et eux, ils ont un coup de pied arrêté, une relance de Paul Hoppins, ça atterrit,
02:03 je ne sais pas où, et l'autre, il arrive, il met un plat du pied qui s'amamoure.
02:06 Par contre, il le fait 500 fois, il le manque 500 fois, mais pas 499 fois.
02:13 C'est impossible.
02:14 Eh bien, ça nous arrive à nous.
02:15 Et en plus, il est imparable.
02:17 C'est impossible, le ballon, il vient mourir comme ça.
02:19 Ce qui devait arriver, mais bon, ça nous a fait vivre une belle soirée quand même.
02:23 Alors, pas de Léo Ballerdi, pas de Tavares, pas de Matteo Ghendouzi, pas de Ruslan Malinovski
02:28 au coup d'envoi, Vitigna titulaire.
02:30 Est-ce qu'elle vous plaît cette formule ? Est-ce qu'elle vous plaisait au coup d'envoi ?
02:33 Bien sûr qu'elle m'a plu.
02:34 J'étais content de voir Caboret, parce que même s'il le fait sortir à la mi-temps,
02:39 il a fait pour moi une bonne première mi-temps, il n'a pas été catastrophique.
02:41 Mais Vitigna, comme je l'ai dit dans le débrief, j'ai très bien aimé son implication.
02:48 Devant, c'est un taureau, ses appels de balles sont tranchants.
02:51 Par contre, la finition, il va falloir qu'il travaille un peu.
02:54 Après, il vient d'arriver, on n'a pas de soucis.
02:55 Je fais confiance à JPP, il va falloir qu'il apprend en aparté, qu'il dise avec lui,
03:00 tu vas rester deux heures après chaque entraînement.
03:02 Si on se rappelle, il y a un jour, dans le débrief, qu'il rappelait que dans les statistiques
03:07 de JPP, les premiers mois, c'était pas terrible.
03:11 C'est Hirosame, c'est le même genre, c'est le même profil de joueur.
03:14 Ça tente sans arrêt.
03:16 Après, il fatigue les défenseurs.
03:18 Quand tu as Vitigna sur le dos, ça part à droite, ça part à gauche, ça tente d'un
03:23 côté, ça tente de l'autre.
03:24 Il faut de la vigilance tout le temps.
03:26 Oui, il y a de la maladresse.
03:27 Mais quand même, c'est un garçon qui se bat et il est à l'identité de l'OM.
03:31 Vous considérez qu'il avait un danger pendant le match ?
03:34 Si il est un peu plus efficace, il doit sortir avec un doublé.
03:40 Mais franchement, au niveau de l'implication, au niveau de l'abnégation qu'il met, il
03:47 ne baisse pas les bras, il continue.
03:49 Après, quand tu donnes énormément d'énergie comme ça, malheureusement, ça crée du déchet.
03:53 À lui de travailler ça, il est encore jeune, on ne va pas commencer à lui tomber dessus
03:56 quand même.
03:57 Il est encore jeune, donc à lui et à son staff de travailler là-dessus.
04:00 Parce que s'il garde cette implication, cette détermination, s'il trouve l'efficacité,
04:04 ça peut faire mal.
04:05 Avec des Marseillais qui avaient choisi de mettre de l'intensité dès le début du
04:08 match, quand on a vu le coup d'envoi, on a dit que ça devrait aller.
04:13 Qui a fait un gros match côté Marseillais dimanche soir ?
04:16 Au niveau de l'intensité, je vais vous raconter une anecdote.
04:18 Je suis avec Mbaingang qui descend du quart, je le fais appeler, on discute ensemble dans
04:25 l'après-match.
04:26 Il me dit "Mais Jacob, Gigo, comment ça se fait ?".
04:30 C'est impressionnant.
04:31 Il m'est rentré dedans tout le match.
04:34 C'est impressionnant, c'est hallucinant.
04:36 Il me dit "Ah oui, Samuel Gigo, il ne donne rien, Colasinac, il ne donne rien, Mbemba,
04:40 il ne te donne même pas un euro si tu lui demandes".
04:42 Derrière, ça rentre dedans les gars, c'est très très difficile.
04:46 Donc c'est un match d'hommes.
04:47 Après, Rongier, Veretout.
04:49 Dans cette équipe, il n'y a pas de trichure.
04:52 Ça rentre, il y a eu de l'intensité partout.
04:54 Et les Océrois, ils ont quand même souffert de tout ça.
04:57 Tout le monde a été au rendez-vous où certains Marseillais n'ont pas été à la hauteur
05:01 de leurs petits camarades.
05:02 Il y a Veretout que j'ai trouvé un peu en deçà.
05:04 Il y a eu beaucoup de pertes de balles en première mi-temps.
05:06 Clos a eu du mieux en deuxième mi-temps.
05:10 Mais pareil, comme on le disait dans le débrief, il fait tout bien.
05:13 Malheureusement, la chose la plus importante où il doit s'appliquer, lever la tête,
05:17 c'est parce qu'il fait les appels, il fait les dédoublements, les débordements.
05:20 Ça va bien, il dribble le joueur et au moment de centrer, c'est catastrophique.
05:24 C'est au poteau de corner, ou c'est trop en force, ou c'est trop en retrait.
05:28 Donc c'est cette justesse-là qui lui manque parce que tout le reste, c'est bon.
05:31 Mais maintenant, comme je le dis souvent, dans les deux surfaces, il faut être vraiment
05:35 chirurgical.
05:36 Et on l'a vu encore dimanche, on a un danger dans la même occasion.
05:39 Comment c'est possible de rater autant de centres que ce que fait Jonathan Clos ?
05:45 Parce que comme dit Steph, effectivement, il se met dans de bonnes dispositions, il
05:50 crée le danger.
05:51 Et à l'arrivée, tu n'as pas l'impression que c'est un joueur de l'Olympique de Marseille.
05:56 Personnellement, je ne me prends pas pour un professeur loin d'Allah.
05:59 Je dis juste que ce que j'ai remarqué à mon petit niveau, c'est qu'il ne prend
06:03 pas l'information quand il centre.
06:04 C'est-à-dire que quand il centre, normalement, il faudrait qu'il lève la tête, l'information
06:08 pour savoir où sont les joueurs.
06:09 Le problème, il centre tête basse.
06:11 Et quand tu centres tête basse, le ballon, il va où il veut.
06:14 Donc je pense qu'il a besoin.
06:16 Parce qu'en plus, il centre au bon endroit, Marc.
06:18 Quand tu vas à la ligne de corner et que tu fais ce fameux centre à retrait, il peut
06:22 être tueur.
06:23 Mais chaque fois, ça va dans le pied des adversaires.
06:25 Il doit progresser à ce niveau-là.
06:27 Parce que l'intensité qu'il met dans les courses, sans arrêt sur ce couloir, ça
06:31 récupère, ça court.
06:32 Mais chaque fois, ça s'avorte.
06:33 Il va falloir qu'il progresse à ce niveau-là.
06:35 Alors qu'auparavant, il savait le faire.
06:37 Mais cette année, c'est très difficile.
06:39 Et il s'agace et il nous agace.
06:42 Jaco a insisté dans le débrief et même dans ses petites vidéos sur le très bon
06:46 match d'Igor Thudor.
06:48 On a vu un bon coaching, un coaching payant.
06:51 On va parler effectivement de la séquence rentrée de Dimitri Payet et Matteo Ghendouzi.
06:56 Super coaching, très bon match.
06:59 On a pu dire ici, autour de la table, qu'il y avait certaines prestations qu'on n'avait
07:04 pas jugées à la hauteur.
07:06 Là, très bon match d'Igor Thudor.
07:07 Oui, très bon match de lui et du staff.
07:10 Il a fait les changements au bon moment.
07:12 Ces changements ont apporté un renouveau à l'équipe.
07:15 L'entrée de Payet et Ghendouzi fait en sorte que tu arrives à égaliser et à mener au
07:19 score derrière.
07:20 Et on voit sur le deuxième but la rage de Payet quand il va prendre dans les bras Alexis
07:26 Koubara.
07:27 Pour ceux qui disent qu'il n'est pas concerné, il est toujours là.
07:29 Et le premier ballon qu'il touche, ce petit râteau-là, il t'a fait lever le stade.
07:33 Il n'y a que ce joueur qui peut faire ça.
07:35 Donc oui, quand il est dans cet état-là, il te fait lever le vélodrome.
07:40 Maintenant, je pense qu'il mérite pour moi un peu plus qu'un quart d'heure, 20 minutes
07:43 de jeu.
07:44 Après, à voir s'il a, je pense que oui, quand même, il doit avoir au moins un minima
07:48 illimitant.
07:49 Donc, le faire jouer une demi-heure ou quoi, ça peut t'apporter quelque chose et notamment
07:54 à domicile.
07:55 Est-ce que je suis le seul à avoir vu, peut-être que vous au stade, à moins de revoir les
08:00 images, est-ce que vous avez pu voir les yeux humides de Dimitri Payet quand il fait le
08:07 tour du stade comme si c'était pas la dernière, on n'espère pas, mais une des dernières
08:13 occasions de communier justement avec le vélodrome ?
08:16 Non, il y a aussi peut-être beaucoup d'émotion parce qu'il est rentré, il a apporté et
08:19 quand le stade s'est levé, quelque part, excusez-moi de croire que ça a dû l'émouvoir
08:24 énormément ce garçon.
08:25 Tu es sur le banc, tu te chauffes, tu te chauffes, puis tu rentres, puis le stade se lève pour
08:29 toi et en plus tu fais une belle prestation, quand tu t'es fini, tu lâches un peu et
08:33 tu as de l'émotion qui déborde.
08:35 Ce n'est pas des robots les mecs, ce n'est pas des robots.
08:37 Moi, j'entends souvent les gens me dire "donne-moi 400 000 euros par mois, tu vas voir".
08:41 Mais tu penses quoi ? Que même si je te donne 20 millions d'euros, tu vas faire quelque
08:45 chose de différent que les joueurs ? Ce sont des êtres humains, ce sont des athlètes
08:49 et Dimitri Payet, il avait de l'émotion qui l'a débordé.
08:51 Est-ce qu'on peut parler de cette séquence d'adrénaline au moment où Matteo Ghendouzi
08:57 et Payet rentrent sur la pelouse ? Ça a été énorme, ça devait être formidable.
09:03 Moi, je vous en parle, j'ai vu le match à la télé.
09:05 Je peux te dire que du stade, ça a gueulé, ça a vraiment gueulé, belle ovation.
09:11 Et c'est ce qui fait aussi que, comme il le dit, tu entends ce stade-là, le joueur
09:16 commence à sortir, il te tape dans le mien, le stade se lève, je te garantis que tu rentres,
09:19 tu te mets les dents, elle te raye la pelouse et tout ce qui draine en dessous.
09:23 C'est ce qui fait aussi la force de ce 12e homme-là, de faire en sorte que les joueurs
09:31 soient à 110, 120, 130 %, et c'est ce qui fait que tu arrives à les faire se dépasser
09:35 avec l'appui qu'il y a derrière.
09:37 Il ne faut pas oublier de le dire, même à 1-0 pour Roxer, je peux te dire que ça poussait.
09:41 Ça lâche rien.
09:43 Guichet fermé sur guichet fermé, record de supporters absolus sur une saison de plus
09:49 de 2 millions de supporters, donc voilà, que dire à part bravo et chapeau.
09:53 Ambiance et atmosphère, c'est ça qui est terrible.
09:55 C'est-à-dire que tu peux avoir 65 000, mais là tu es mené et les mecs ils sont là, ça
10:00 pousse.
10:01 Il y a une atmosphère dans ce stade et quand il y a eu ces changements, nous à l'antenne,
10:08 Karim a dit "on se tient, on écoute, on écoute ce qui est en train de se passer parce que
10:12 les deux qui rentrent, Payet mais aussi Guendouzi qui rentre avec ses cheveux, il aurait pu lui
10:17 aussi, il aurait pu manger à la pelouse et ça parce que les deux qui sont sortis, ils
10:21 avaient une fatigue mentale, c'est-à-dire qu'à force de manquer, ils se sont agacés,
10:25 ils se sont usés.
10:26 Et là tu rentres deux soldats supplémentaires, ils ont changé le cours du match.
10:29 Donc quand tu me parles d'Igor Tudor qui a fait des bons changements et surtout les
10:34 bons hommes au bon moment, ça c'est important.
10:36 Il suffirait que tu le fasses 10 minutes plus tard, c'est mort.
10:40 Donc c'est pour ça que quelque part, on le dit Marc dans la barre de supporters, on
10:44 n'est pas en train de le critiquer, on donne notre avis humblement mais quelquefois il
10:48 se trompe sur le… c'est trop tardif quand il le fait.
10:51 Et Dimitri Payet, je pense qu'Igor Tudor a dû se rendre compte qu'il peut être
10:54 très utile dans la qualité de passe, dans la qualité de remise.
10:58 Il te fallait un mec comme ça.
11:00 Donc bravo, bravo à Igor Tudor.
11:01 - Steph, toi aussi tu as jugé cette séquence-là comme déterminante pour le score final ?
11:08 - Oui, parce que tu vois que dès qu'il rentre, ça pousse, tu sens qu'il y a de
11:11 l'espoir qui est mis entre les pieds de ces deux joueurs.
11:15 Et derrière, c'est décisif.
11:17 Dimitri par sa qualité de passe et Genndouzi par sa passe décisive.
11:21 Donc c'est gagnant-gagnant, comme j'aime dire.
11:25 Et tu as fait la très très bonne opération du week-end.
11:28 Parce qu'il ne faut pas oublier, tu relègues Monaco à 9 points.
11:31 - Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai pas vu.
11:32 - De l'humilité, j'avoue.
11:33 De l'humilité parce que si ça nous arrive…
11:34 - Non, non, mais je n'ai pas vu.
11:35 - Je suis injustice sur les prochains.
11:38 - Tu sais que c'est un pays…
11:39 - J'ai porté le méga à ma mère, je n'ai pas vu ce qui s'est passé.
11:41 - Donc déjà, je pense que tu as sécurisé le podium, à minima.
11:45 Et maintenant, il y a encore quelque chose de grand à aller chercher, à condition de
11:51 faire un same-faute et d'espérer quelque chose de plus haut.
11:54 Mais déjà, à minima, de te dire que tu as sécurisé le podium, c'est à minima
11:58 l'objectif qui a été prévu par le club.
12:00 - Alors, procédons par étapes.
12:01 - Oui.
12:02 - Le Paris Saint-Germain, on a fait une très belle opération comptable avec Monaco qui
12:06 s'est fait trier à domicile.
12:07 Le Paris Saint-Germain qui se fait surprendre par Lorient.
12:10 Il y a un match très important ce soir avec un certain Toulouse-Lens.
12:15 Comme dit Steph, tu as sécurisé le podium ?
12:19 - Oui.
12:20 Tu as sécurisé le podium et tu es dans un état d'esprit, tu es dans la patte ascendante.
12:24 Et quand tu peux viser la première place, il faut la viser.
12:28 Peut-être que tu ne l'as tellement pas, mais ça te permet d'avoir des ambitions qui
12:32 te disent qu'il faut aller là-haut.
12:34 Et donc ça te tire vers le haut.
12:36 Je pense qu'il faut y penser à ça.
12:38 Se dire pourquoi pas.
12:39 Ça arrive, c'est très très bien.
12:41 Si ça n'arrive pas, ce n'est pas grave.
12:42 Mais ça va te pousser.
12:43 À force de regarder derrière, il ne faut pas regarder derrière.
12:46 On ne veut plus regarder derrière.
12:47 Mais ce soir, les gars, on ne sait jamais.
12:49 Imagine-toi que tu es match nul.
12:51 - Je le vois bien ce match nul ce soir.
12:54 - Et que nous, parce que nous là-bas, je te le dis, ça va être dur à nous manoeuvrer.
12:58 On n'est pas les onze monégasques, on est les onze pitres.
13:01 - Mais Marco, tu en prends le double.
13:03 - Oui, j'en prends le douze.
13:05 - Moi, je me fais peur avec ces déclarations.
13:08 - Si tu as peur, tu es heureux.
13:09 - Mais il est content, il est content.
13:11 - Si tu as peur, tu es heureux.
13:12 Je te dis qu'à Monaco, tu avais onze pintres.
13:14 C'était des mecs qui étaient fatigués.
13:16 Il y a eu un virus à Monaco.
13:18 Je ne sais pas si ça nous a remis, parce que pour se prendre quatre...
13:20 Et ça va très très mal actuellement à Monaco.
13:22 Donc je veux dire par là que l'Olympique de Marseille, je n'ai pas dit qu'on allait gagner.
13:27 Je te dis que ce sera plus difficile pour Lens de battre l'OM.
13:30 - Pour Monaco, la séance est terminée ?
13:33 - Franchement, neuf points de retard pour l'instant.
13:36 - Plus de gol à virage, ça te fait pratiquement dix.
13:38 Il reste cinq matchs.
13:40 Il faudrait qu'ils te prennent pratiquement deux points par match.
13:42 C'est énorme.
13:43 - Ils peuvent revenir, ils peuvent revenir pour t'aider.
13:46 - Oui, tant que match, c'est faisable.
13:49 - Moi, je ne veux pas.
13:50 - Tant que match, c'est faisable.
13:51 Comme il te dit, d'un côté, ça te pousse aussi à te dire "attention".
13:55 Oui, d'accord.
13:56 Mais après, l'objectif qui est devant, certes, comme il a dit, toute raison gardée, on ne
14:01 s'en bat pas, les gars.
14:02 - Non, ce n'est pas de loup en plus.
14:04 - Mathématiquement, c'est faisable.
14:05 - Ce n'est pas de loup.
14:06 - Ça serait pour moi une erreur de Tudor de ne pas dire aux joueurs "les gars, il faut
14:12 cinq victoires".
14:13 - On peut le faire.
14:14 - On peut le faire.
14:15 Maintenant, je ne dis pas que ça va arriver.
14:16 Moi, le premier, je me dis quand je vois qu'on est à cinq points, je me dis "putain, comment
14:19 c'est possible en ayant perdu 20 points à domicile ? Regarde où on en est aujourd'hui.
14:24 Imagine-toi ne serait-ce que si tu n'avais perdu que 10, tu serais devant avec cinq points
14:27 d'avance".
14:28 Mais avec 6, je refais beaucoup de choses.
14:30 Non, mais tu vois ce que je veux dire ? Je suis plus, aujourd'hui, déçu du parcours
14:34 à domicile quand je vois que Paris se fracasse la gueule.
14:37 Ils sont à neuf défaites.
14:38 Je crois que c'est le plus faible Paris Saint-Germain depuis qu'il y a le QSI, le Qatar.
14:43 Et tu te dis que toi, tu ne peux pas jouer le titre avec eux.
14:46 Ça tient de quoi avoir des regrets.
14:49 Après, bon, on ne va pas rester cent ans sur les regrets.
14:51 Maintenant, à nous de faire le travail, de finir en trombe et on verra ce qui se passera.
14:55 Est-ce que vous êtes d'accord avec l'ami Éric Dibieco qui disait ce week-end, l'Olympique
15:00 de Marseille ne pourra pas défier le Paris Saint-Germain pour le titre.
15:05 Par contre, les Parisiens peuvent se mettre dans la nasse eux-mêmes et donner le titre
15:10 au Marseillais.
15:11 Je ne suis pas d'accord avec Éric parce qu'on peut les défier si on gagne les matchs.
15:13 On peut les défier, on peut leur mettre la pression.
15:15 Mais eux, ils sont en train de se mettre la pression aussi parce qu'à chaque fois,
15:18 de l'entrée des vestiaires avec tous ces gens avec les béquilles et l'état d'esprit
15:22 qui s'en bat en Arabie Saoudite, qui revient, qui s'en bat l'entraînement.
15:27 C'est la catastrophe.
15:28 C'est chaud quand même.
15:29 C'est bouillant.
15:30 Il n'y a plus de commandant sur le navire.
15:33 C'est exactement ce qui se passe.
15:35 Et le navire, en plus, il est dans la tempête.
15:37 Et donc là, franchement, ça peut aller vite sur les rochers parce que c'est une catastrophe
15:41 ce qui se passe.
15:42 Il n'avait pas le charisme nécessaire.
15:44 Et il a tout perdu, les joueurs.
15:47 Donc nous, on peut s'engouffrer.
15:49 C'est possible parce que là, le prochain match, ils se mettent en danger.
15:52 Ils se font un match nul et que toi, tu arrives derrière, tu te fais une victoire.
15:56 Ça peut mettre vite la pression.
15:58 Tu parles de Christophe Galtier.
15:59 Est-ce qu'on va faire juste une petite incise parisienne ?
16:03 Je te le dis, c'est bon.
16:06 Parle-moi de l'OM.
16:07 Je fais comme je veux avec mes chevaux.
16:10 Petite incise parisienne parce que là, on parle régulièrement de Christophe Galtier
16:14 qui cristallise un peu les soucis quand tu vois des entraîneurs comme Laurent Blanc,
16:18 comme Ancelotti, comme Tourelle, comme Pochettino.
16:21 Et tu te dis que le problème, il venait systématiquement de l'entraîneur quand tu les vois en plus
16:27 réussir dans notre club.
16:28 Ou est-ce que tu te dis que c'est la manière de vivre dans ce club, la manière dont il
16:34 a été construit ?
16:35 Il n'y a pas d'institution.
16:37 Comme il a dit, il n'y a personne aux manettes, il n'y a personne au navire.
16:41 Comme je dis souvent, seule l'institution compte.
16:44 Tu peux être Messi, tu peux être Ronaldo, tu peux être qui tu veux à l'OM, personne
16:50 ne sera au-dessus de l'institution parce que si le président ou les dirigeants ne disent
16:54 rien, ne t'inquiète pas que les supporters seront poussés et haussés la voix pour faire
16:58 comprendre qu'ici, tu ne joues pas avec le blason.
17:01 Point final.
17:02 Après là-haut, ce qui se passe là-haut, c'est une supercherie.
17:04 C'est une foire, une fête foraine.
17:07 C'est une supercherie avec des méga-stars du football.
17:09 Mais tu ne le vois pas, tous les grands stars du monde du football qui sont allés là-bas,
17:14 ils ont floppé.
17:15 Les entraîneurs, comme tu l'as dit, Ancelotti, Tourelle, Emery, dès qu'ils sont partis,
17:20 ils ont gagné des trophées.
17:21 Là-bas, ils y vont, c'était à l'époque la Chine mais de l'Europe.
17:25 Tu vas, tu te prends 3-4 bâtons par mois, tu joues à la Ligue des champions et qui
17:29 va bien, on va sans.
17:30 Mais les mecs, ils s'en tamponnent au complet, c'est l'argent.
17:33 On va revenir sur ce sprint final.
17:37 5 matchs encore à disputer.
17:40 Les énergies sont plus que belles actuellement.
17:43 Comment un staff gère cette période-là très sensible mais en même temps très excitante
17:50 à vivre ?
17:51 Alors déjà, la priorité des priorités, c'est de connaître les besoins de chacun
17:54 au niveau du repos.
17:55 J'insiste là-dessus les gars.
17:57 C'est essentiel.
17:58 L'organisme a besoin de se reposer, surtout après des événements comme ça.
18:03 Le match qu'il y a eu à Lyon, ça a été un événement parce que tu as fait un exploit.
18:09 Derrière, tu fais ce match-là, imagine-toi que le scénario, tu gagnes 2-0, 3-0, ce n'est
18:14 pas la même tension nerveuse.
18:16 Là, tu ne dors pas jusqu'à 5h du matin ou 6h du matin.
18:19 Donc, il faut être vigilant sur les organismes, il faut être vigilant sur la communauté,
18:23 vivre ensemble ce qu'arrive à faire quand tu dors parce que là-dessus, je l'admire
18:28 parce qu'arriver à mettre Dimitri Payet sur la touche et qu'il ait autant d'énergie,
18:32 autant d'envie, autant d'ambition, les défenseurs centraux qui sont remplacés chaque fois qu'il
18:37 rentre, il n'y a personne qui boude, tout le monde est solidaire de chacun, là, je
18:41 vais te dire bravo.
18:43 Et donc, je pense qu'il va continuer.
18:45 Après les gars, il faut surtout, on dit "tu dors, tu dors", mais tu dors et son staff
18:49 parce que j'insiste là-dessus, il n'est pas seul le mec.
18:51 Ils sont 8 ou 10 personnes, aller dans le même sens et de préparer tous ces joueurs-là.
18:56 Donc, il faut continuer la même chose.
18:58 Toulouse-Lens, ce soir, tout peut arriver après une victoire en Coupe de France.
19:04 Ils peuvent être sur un scénario idyllique, ils peuvent marcher sur l'eau pendant encore
19:10 un match ou deux et s'imposer devant Lens, les Toulousains, comme ils peuvent passer
19:14 à côté en ayant peut-être fait un peu trop la fête et célébré un peu trop le titre
19:19 de Coupe de France.
19:20 Tu as bien présenté ce rencontre-là.
19:22 Après, je pense que sincèrement, ils vont arriver, ils vont présenter la Coupe au stade
19:27 et ils vont jouer avec beaucoup moins de pression, même si mathématiquement, ils ne sont pas
19:32 sauvés.
19:33 Ils ont 41 points, je crois que le premier relégable est à 32.
19:35 Donc, il y a de fortes chances pour qu'ils se maintiennent, mais ils ont un match à
19:38 sortir.
19:39 Moi, je ne les vois pas se faire bouger énormément par Lens ce soir.
19:43 Comme on l'a dit tout à l'heure, moi, je vois bien un match nul.
19:45 Oui, attention, parce que quand tu joues sans pression, tu joues bien, tu joues tranquille,
19:48 tu joues libéré.
19:49 Et comme il y a des joueurs talentueux techniquement, ça peut être quelque chose d'intéressant
19:53 pour nous.
19:54 Les ondes sont positives à l'Olympique de Marseille.
19:56 On espère qu'elles le seront aussi le week-end prochain.
19:59 Un petit mot, s'il vous plaît, avant de finir.
20:01 Oui, j'accorde.
20:02 On a rencontré des gens d'Angers qui regardent le bar des supporters, qui nous ont demandé
20:06 de vous embrasser à tous parce que tous les soirs, ils regardent le bar des supporters
20:09 et ce sont des fidèles auditeurs.
20:11 J'en avais promis qu'on leur ferait un bisou.
20:13 Donc, on leur fait un bisou.
20:14 Tu as les prénoms ou pas du tout ?
20:16 Non, c'est une famille d'Angers qu'on a rencontré.
20:18 Ce sont des restaurateurs.
20:19 Et voilà, ça me fait plaisir d'avoir cette fidélité.
20:22 Tous les soirs, regardez, il m'a dit bonjour à Steph, bonjour à Marc.
20:25 Nous, on est avec Karim.
20:26 Donc voilà, on les embrasse à tous.
20:27 Alors, en voilà bonjour.
20:28 On leur fait une grosse bise aux enjeuvins, même si on va leur dire qu'il n'y aura pas
20:33 d'arrangements.
20:34 Et à tous nos auditeurs.
20:35 Avec la réception de l'Olympique de Marseille dans quelques jours.
20:38 C'est tout pour ce soir.
20:39 Merci les copains.
20:40 Merci Steph.
20:41 Merci à vous.
20:42 Merci Jaco.
20:43 Merci les gars.
20:44 Belle fin d'après-midi sur Maritima.
20:45 Et à demain, 17h30.
20:46 [musique]

Recommandations