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Notre journaliste Cemil Sanli était à la manifestation parisienne du 1er mai. Il a pu interviewer Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale.
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00:00 Salut c'est Djemil et je suis aujourd'hui pour Le Média à Paris
00:03 pour la double manifestation de ce 1er mai 2023.
00:05 Double parce que la Journée internationale des droits des travailleurs et travailleuses
00:09 rencontre, hasard du calendrier aujourd'hui,
00:11 la 13ème journée de mobilisation nationale syndicale
00:15 contre la réforme des retraites d'Emmanuel Macron.
00:17 Et elle commence fort cette manifestation parisienne
00:19 puisque à peine débutait-elle,
00:21 que des heures éclataient déjà entre manifestants et forces de l'ordre en tête de cortège.
00:25 Une chose est certaine, la mobilisation ici est très forte,
00:28 mais aussi partout en France.
00:29 Un record de nombre de participants à un 1er mai est en passe d'être battu.
00:33 Et en attendant de découvrir demain soir sur Le Média mon reportage
00:36 sur cette journée de mobilisation,
00:37 je vous propose dès à présent de nous entretenir avec Mathilde Pannot,
00:40 présidente du groupe "Et les filles du PES" à l'Assemblée.
00:43 La pluie n'arrête personne.
00:50 Ben non, la preuve.
00:51 Je pense qu'on a...
00:52 Alors je sais pas combien on va être partout dans le pays, mais...
00:55 des millions de personnes vont défiler encore aujourd'hui
00:58 pour faire une démonstration de force et en même temps,
01:00 rappeler à Emmanuel Macron que nous ne sommes pas sur un baroud d'honneur,
01:03 que nos vies ne sont pas une page qu'on peut tourner comme ça
01:06 et que nous n'arrêterons pas sur le demande que cette loi ne soit jamais appliquée,
01:11 qu'elle soit retirée.
01:13 Parce que c'est une loi qui touche les gens dans leur chair.
01:16 Et puis à force d'avoir voulu jouer l'empoisonnement, le pourrissement,
01:19 c'est-à-dire d'avoir laissé les choses en se disant
01:21 "Bon, les gens ils arriveront pas à faire grave longtemps,
01:23 ils tiendront pas longtemps avec l'inflation",
01:25 c'est plus seulement les retraites aujourd'hui le 1er mai,
01:27 c'est l'ensemble de la Macronie que les gens rejettent,
01:30 et l'ensemble du monde qu'ils représentent...
01:32 d'où le fait qu'ils poursuivent un peu partout,
01:35 que ce soit les députés, les ministres ou le président de la République,
01:38 avec... tout ce qu'ils ont pour se faire entendre,
01:40 des cipelets, des casseroles, et qu'ils continueront jusqu'au retrait.
01:43 Des casseroles qui seront à faire la cuisine pour reprendre le président de la République,
01:45 qui souhaite, vous l'avez sans doute entendu,
01:47 miser sur la France silencieuse, qui serait plus majoritaire que vous,
01:51 et qui serait peut-être plus prompte à l'écouter.
01:52 Vous lui répondez quoi, au président ?
01:54 Ah, ça c'est la stratégie qu'ils ont depuis le début.
01:56 Rappelez-vous, en janvier, on les expliquait que eux faisaient des choses pour
02:00 la France qui se lève tôt, celles et ceux qui travaillent.
02:03 Eh bien pas de chance, ceux qui manifestent,
02:05 ceux qui expriment par tous les moyens possibles leur colère,
02:08 sont ceux qui se lèvent tôt. C'est 9 actifs sur 10
02:10 qui sont contre cette réforme des retraites.
02:13 Donc je pense qu'on a un bon rapport de force,
02:15 et qu'ils ne savent plus quoi inventer pour pouvoir essayer de continuer
02:18 d'être dans un monde nouveau, qui renouverait des choses.
02:21 Ils n'y arriveront pas. Et, vous comprenez, quand...
02:24 il y avait juste un an que Emmanuel Macron a été réélu,
02:28 tout le monde comprend que durer encore quatre ans comme ça,
02:30 ça va être difficile, hein.
02:31 Et pourtant, va falloir. Là on voit que le président
02:34 n'a pas l'air de vouloir reculer.
02:36 Peut-être un point sur le dernier point médiatique,
02:39 c'est-à-dire samedi, au Stade de France,
02:41 le président et ses partisans souhaitent voir ça comme un raté de l'inter-syndical,
02:45 et même des partisans de la NUPES,
02:46 et ils ont paradé dimanche toute la journée, vous avez suivi,
02:49 en disant voilà, y a une France qui est derrière nous,
02:52 qui est sédentieuse, et c'est un raté au Stade de France.
02:55 Vous répondez quoi au président ?
02:56 Ils avaient un pouvoir tellement isolé, tellement aux abois,
02:59 qu'ils considèrent qu'un président qui n'a pas pu aller sur le terrain
03:03 comme il le fait d'habitude, un président dont les images,
03:05 lorsqu'il était dans les vestiaires en train de saluer les joueurs,
03:08 n'ont pas été diffusées sur grand écran
03:10 parce qu'ils avaient trop peur que les gens les eût.
03:11 Et qui a organisé les choses pour être le plus isolé possible
03:15 du reste du peuple, dans un moment qui est normalement
03:17 un grand moment de fête populaire.
03:19 Moi je trouve pas que c'est tout à fait un raté de l'inter-syndical,
03:22 d'autant plus quand on voit les quelques sifflets,
03:24 comme disent les médias détenus par des milliardaires,
03:27 qui étaient en fait un sifflet extrêmement fort
03:28 et des huées extrêmement fortes qu'on entendait à la 49e minute
03:32 pour faire référence au 49.3.
03:33 Écoutez, quand vous avez un pouvoir qui commence à interdire des casseroles,
03:36 des sifflets, des cartons rouges,
03:38 vous comprenez que... ils ont sacrément peur pour devoir faire ça.
03:41 Donc on continue, et on continue plus que jamais.
03:43 Et aujourd'hui c'est intéressant parce qu'il y a des délégations
03:45 de 60 pays différents qui sont là, des syndicalistes,
03:48 et qui montrent que ce 1er mai il est historique,
03:51 bon, parce qu'il est... s'inscrit dans un mouvement social
03:53 qui est inédit depuis 50 ans.
03:54 Mais il est historique aussi pour tous les peuples du monde,
03:57 parce qu'on comprend bien que si on emporte cette victoire ici,
03:59 ça aidera... le peuple de France pour en emporter d'autres.
04:02 Mais surtout, une victoire ici, ça préfigure aussi des victoires ailleurs.
04:06 Et ça va donner de la force à plein de gens qui trouvent que c'est assez inspirant
04:09 ce qui se passe en France et la créativité avec laquelle les gens l'expriment.
04:12 On a-- Alors j'ai échangé avec beaucoup de personnes,
04:15 j'imagine que vous aussi, tous les jours.
04:17 Vous avez quand même 13, 13 journées de mobilisation nationale,
04:20 et rien n'est trop gagné, tout est un peu perdu, la loi est promulguée, etc.
04:23 Quelle serait pour vous l'étape supplémentaire
04:25 pour vous faire entendre le gouvernement, pour qu'il plie ?
04:27 Est-ce qu'il peut plier, encore ?
04:28 Bah bien sûr qu'il peut plier, sinon-- sinon euh...
04:31 sinon ça-- ça sert à rien de continuer de lutter.
04:34 Mais, vous avez... en fait vous avez un président qui a utilisé--
04:37 C'est bien génial, je partage pas ça avec vous.
04:38 Vous avez un président, ouais, enfin l'intersyndicale,
04:41 on nous explique depuis quatre mois qu'elle va casser, elle a pas cassé, hein.
04:43 De même que la NUPES, on nous dit la même chose.
04:45 Donc moi je trouve que ceux qui sont à bout de souffle aujourd'hui,
04:49 extrêmement divisés, c'est plutôt le camp Macron-- le Macronisme,
04:51 qui ne sait plus où il va, qui ne sait plus quoi faire.
04:53 Et surtout, la Ve République, dont tout le monde comprend que
04:56 on arrive au bout d'un système qui permet à un homme
04:59 d'avoir raison contre tout un peuple, mais ça n'existe pas.
05:01 Ça n'existe pas. Donc euh...
05:05 Vous nous demandez comment nous on va continuer pour monter d'un cran,
05:07 c'est une question que se posent des tonnes de Français.
05:09 Alors euh, l'intersyndicale va poser des dates,
05:12 nous on continue à l'Assemblée, on a euh...
05:14 par exemple le ju-- 8 juin, la-- la niche du groupe Lyot,
05:18 où on va présenter-- ils vont présenter le texte que nous avons co-signé
05:21 pour abroger la réforme.
05:24 Bon, on va utiliser tous les moyens.
05:26 Alors euh, en tout cas ce qu'il faut-- ce qu'il faut noter dans la période,
05:29 c'est que plus que jamais,
05:30 on doit être les partisans de la VIème République.
05:32 Et là on est dans la phase destituante des révolutions citoyennes.
05:35 Si on pouvait arriver jusqu'à la phase constituante, ça serait magnifique,
05:38 parce que c'est ce qui permettrait au peuple
05:40 de se réapproprier véritablement son destin.
05:42 Donc de continuer avec un débouché politique aussi,
05:45 qui est cette VIème République qu'on appelle de nos voeux.
05:47 Ça c'est le... on sait l'objectif principal de-- de votre formation politique.
05:50 Et en parlant de formation politique, et on a parlé d'intersyndicales,
05:52 on a entendu Jean-Luc Mélenchon dire il y a quelques semaines encore
05:55 la volonté d'un rapprochement, je sais pas comment ça pourrait avoir lieu,
05:58 entre les syndicats, les politiques, pour pouvoir augmenter le rapport de force.
06:02 Est-ce que ça a encore euh... à l'ordre du jour,
06:04 et comment ça pourrait prendre forme ?
06:05 Ben ça fait euh... plusieurs années même qu'on appelle à...
06:09 une sorte de front populaire élargi, qui pourrait aller euh...
06:11 euh des syndicats euh... aux associations,
06:14 comme Attac, à la LH et beaucoup d'autres, jusque...
06:16 aux partis politiques.
06:18 Et j'pense que quand on arrive dans une situation de blocage aussi fort,
06:21 provoquée par un seul homme,
06:22 qui euh... met à bas absolument tous les fondements démocratiques,
06:26 qui euh... s'en prend euh... à la LDH comme il s'en est pris euh...
06:29 encore il y a peu euh... avec euh... Darmanin,
06:31 alors que la seule fois où la LDH était attaquée euh...
06:34 c'était euh... sous le régime de Vichy, donc qui franchit...
06:36 des lignes les unes après les autres,
06:38 et qui n'a que le mot de la répression et les actes de répression à opposer euh...
06:41 euh à un peuple en colère,
06:43 elle se pose cette question-là pour savoir comment est-ce que euh...
06:46 on peut à un moment l'emporter euh...
06:48 dans... dans différentes échéances,
06:50 qui permettent aux gens de... de retrouver un horizon
06:52 qui n'est pas l'horizon morne qu'on nous propose.
06:54 Donc oui, nous on essaye euh... toujours de...
06:56 de continuer à contribuer à ça.
06:58 — Est-ce que le front pourrait aller jusqu'à Bernard Cazeneuve,
07:00 et cette gauche-là, on a vu Clémentine Autain lui parler, est-ce que...
07:03 — L'affronter.
07:04 Ah non mais parce que... l'affronter...
07:06 — L'affronter et le considérer !
07:07 — Ben regardez, là, on vous parlait d'un monde qui est mort.
07:10 'Fin vous parlez euh... d'un ministre de l'Intérieur
07:13 qui était ministre de l'Intérieur quand Rémi Fraisse euh...
07:16 est mort... avec un silence total de sa part à ce moment-là.
07:20 Vous parlez... — Mais ce qu'elle est allée le voir,
07:21 c'est qu'elle le considère, c'est que votre groupe considère cette personne
07:24 et ce qu'il représente comme encore une part importante...
07:26 — Non, pas négligeable. — ... et non négligeable.
07:27 — Mais d'ailleurs, on l'appelle même pas la gauche, donc c'est vous dire.
07:30 Donc non, nous euh, l'élargissement pour nous euh...
07:33 ce que nous on appelle l'acte II de la NUPES,
07:35 c'est... c'est pas avec les débris d'un vieux monde,
07:37 c'est absolument pas.
07:38 Et... voilà, je pense qu'en tout cas faut continuer, nous,
07:42 là c'est sûr qu'on avance,
07:44 et de continuer à essayer de discuter avec les syndicats,
07:46 de continuer à faire des initiatives...
07:48 avec euh... Attac qui a appelé à des casserolades lundi dernier
07:51 devant toutes les mairies et qui appelle tous les lundis
07:53 à continuer les casserolades.
07:54 En tout cas, à créer des liens autour d'un objectif
07:58 qui nous est toutes et tous commun, c'est-à-dire le retrait de cette réforme.
08:00 Et puis euh, de tourner la page des macronistes,
08:03 parce qu'en fait c'est à ça qu'ils sont arrivés à la fin.
08:05 Enfin, rendez-vous compte. — Y a encore quatre ans.
08:06 Est-ce qu'il y a encore un terrain d'encontre avec le--
08:08 avec le gouvernement qui-- — On sait pas.
08:10 — On a vu Mme Borne-- — Mais tout le monde--
08:11 Vous voyez bien qu'on est dans un moment politique
08:13 un peu mouvant sur plein de choses.
08:14 Donc on ne sait pas s'il reste encore quatre ans.
08:16 Théoriquement, si tout se passait normalement,
08:18 il reste encore quatre ans. — Qu'est-ce qui peut se passer, dans ce cas, alors ?
08:20 Ben plein de choses. Un moment il peut y avoir une dissolution,
08:22 un moment-- Il peut se passer plein de choses !
08:24 Vous savez...
08:25 Quand un pays est rentré dans une phase de révolution citoyenne,
08:28 nous on a beaucoup étudié les différentes phases euh...
08:30 les différents processus qu'il y a dans-- dans-- eu dans plein de pays.
08:34 Les casseroles, par exemple.
08:36 Alors qu'il y a un... un outil comme un autre, de-- de-- pour se faire entendre.
08:40 Vieux comme la Révolution. — Exactement.
08:42 Et qu'on a toujours utilisé contre les monarques depuis très très longtemps.
08:45 Bon ben les casseroles ont été utilisées dans plein de révolutions !
08:47 Dont certaines qui ont mené à des constituantes. Donc c'est intéressant.
08:51 Là-- Si la question c'est
08:53 « est-ce qu'on a une recette magique pour arriver à sortir de cette situation ? »
08:56 Non, nous on construit euh...
08:57 une alternative qui est une alternative politique.
09:00 Et on dit que, comme partout ailleurs, ben le peuple de France
09:03 est en train d'inventer un futur.
09:05 Et que ça prend euh... voilà !
09:08 Plein de voies euh... qu'on va regarder avec attention
09:10 et participer avec attention à tout cela.
09:12 Et pour finir, un p'tit point sur la sécurité.
09:14 Parce qu'en attendant, ben on est dans ce système-là,
09:16 un système qui a vu le 20 avril le décret, le fameux décret,
09:20 donc du coup qui autorise la police à utiliser des nouvelles technologies,
09:22 notamment les drones.
09:23 C'est un scandale ! Alors j'ai vu qu'il y avait un recours
09:25 qui avait été fait euh... devant la justice, donc...
09:27 j'ai pas vu si le tribunal-- — Il l'a validé, il l'a validé.
09:29 Il l'a validé, parce que... ça fait quand même plusieurs fois
09:31 que le tribunal revient sur un certain nombre de mesures liberticides...
09:34 — Mais là non. — ... qu'à ce gouvernement.
09:35 Bon, là il l'a validé, nous on est évidemment absolument contre
09:38 euh... ce type de technologies de surveillance de masse
09:41 pour des gens qui utilisent juste leurs droits constitutionnels à manifester.
09:44 'Fin, faut quand même rappeler euh... ce que c'est.
09:46 On va... Nous on a, on a mercredi un débat qui a été demandé
09:51 à l'Assemblée nationale, d-- où on parlera justement de ces choses-là,
09:54 de contrôle d'action du gouvernement sur la question de la répression
09:56 du mouvement euh... social.
09:58 On a vu ce que c'était passé à Saint-Sauline.
10:00 'Fin là on est sur des franchissements de seuil,
10:02 au point que l'ONU s'est exprimé plusieurs fois sur cette question,
10:05 le Conseil de l'Europe s'est inquiété euh... de la répression
10:08 extrêmement disproportionnée qu'utilisait la France.
10:10 Bref, on revoit revenir les spectres des Gilets jaunes.
10:13 Et ça, c'est extrêmement dangereux pour un pays.
10:16 Et quelle est l'idée de tout ça ? C'est euh... de diffuser la peur.
10:19 Et que les gens, finalement, ne viennent plus en manifestation
10:22 avec, comme on l'avait voyé au début, les poussettes, les gamins,
10:24 bref, une manifestation joyeuse, déterminée, nombreuse.
10:27 Donc euh, la seule solution que nous avons face à ça,
10:30 c'est à la fois évidemment euh... utiliser tous les moyens juridiques,
10:34 nous on a invité euh, par exemple le rapporteur social aux libertés de l'ONU
10:37 à venir faire un rapport sur la France pour euh... parce que Macron euh...
10:40 nous fait honte à l'international.
10:42 Et puis euh, de faire nombre.
10:44 Parce que faire nombre, c'est la seule manière justement euh...
10:47 de pouvoir faire en sorte que cette répression ne puisse pas s'abattre comme cela.
10:50 Est-ce qu'à l'heure où Pôle emploi risque de s'appeler euh... France Travail,
10:54 est-ce qu'en France on pourra peut-être demain plus parler de...
10:56 « Journée internationale des droits des travailleurs » plutôt que de...
10:59 « Journée du travail » ?
11:01 Euh, c'est déjà pas une journée du travail.
11:03 C'est... Renaissance notamment appelle ça « la fête du travail » ?
11:06 Non non, ce n'est pas la fête du travail.
11:08 C'est la journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs et des travailleuses.
11:12 Et quand on a un gouvernement qui a supprimé les CHSCT,
11:15 qui a cassé le droit du travail,
11:16 euh et qui maintenant demande aux gens de travailler deux ans de plus,
11:19 je pense que c'est normal qu'ils ne comprennent pas ce pourquoi nous luttons.
11:23 Et la... la force de la combativité des gens,
11:27 parce que tout simplement ils ne savent pas ce que vivent...
11:31 à la fois le grand nombre ni les conditions de travail du grand nombre.
11:34 Et donc euh, on va faire tâche de leur rappeler que non,
11:37 ce n'est pas une fête du travail, c'est la fête des travailleurs et de leurs droits.
11:40 Même s'ils renomment « Bol en plan » en France Travail ?
11:42 Bah ça aussi on b-- on s'battra contre ça, hein.
11:44 Parce que... nous essayer de nous vendre une loi derrière pour nous dire
11:48 « Regardez, tout va bien en fait ! On va faire... des mini-choses,
11:50 on va encore radier des gens pour ensuite pouvoir se féliciter
11:53 des chiffres du chômage qui sont en train de baisser. »
11:56 On connaît par cœur leurs méthodes...
11:58 bon, qui sont les derniers sous-breceaux d'un... d'un gouvernement qui n'a
12:02 aujourd'hui plus aucune légitimité, et que plus personne n'écoute.
12:05 — Ah voilà, bah ça termine. Bah merci beaucoup, Maritza, merci beaucoup. — Bon courage !
12:09 [Bruit de bouche]
12:11 [Bruit de bouche]
12:13 [Bruit de bouche]
12:15 [Bruit de bouche]
12:17 [Bruit de bouche]
12:19 [SILENCE]