À Marseille, deux gangs s'affrontent dans une guerre sanglante qui font des victimes collatérales, comme le retraité de 63 ans qui a été tué dans la nuit du 24 au 25 avril à côté d'un point de deal. Pour Hassan Hammou, fondateur du collectif "Trop jeune pour mourir", "les habitants sont les grands pris en otage" de cette guérilla urbaine.
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00:00 C'est pas forcément le sujet de discussion, je pense que dramatiquement, une partie de cette jeunesse le vit comme une banalité.
00:07 Finalement, que vaut la vie pour une partie d'entre elles, sachant très bien ce qui se passe ?
00:12 Je pense qu'une partie de la jeunesse est consciente d'en quoi est-ce qu'ils s'engagent et pourquoi est-ce qu'ils font.
00:17 Ce qui est dramatique en réalité au milieu, c'est que l'issue peut en être fatale,
00:22 et au milieu de ça, vous avez des habitants, des innocents, on l'a encore vu avec le décès de ce monsieur de 63 ans,
00:28 qui périssent alors qu'ils n'ont rien à voir avec ce trafic.
00:32 Et les habitants finalement, ce sont les grandes prises en otage de ce trafic,
00:38 et de cette crise des armes à feu dans nos quartiers,
00:42 cette crise sans fin finalement, qu'on n'arrive pas à régler durablement.