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00:00 - 100 % catalan. - Rullo Leone. Periscope, le magazine 100 % catalan.
00:10 - Espacial Saint-Geordi, aujourd'hui, à El Periscopi.
00:14 Et nous avons reçu, nous recevons,
00:16 Jean-Louis Luiz. C'est un honneur.
00:18 Merci beaucoup de venir avec nous. - Bonne journée.
00:20 - Jean-Louis Luiz, un des acteurs les plus importants de la littérature catalane,
00:24 et c'est d'ici, de notre maison.
00:26 Jean-Louis Luiz, cette phrase est ta, "Pour moi, tuer une langue, c'est un crime."
00:31 Quel est l'état de notre langue, ici, à la maison, à la Catalogne ?
00:34 - C'est un état désastreux, terrible, catastrophique,
00:38 et oui, c'est un crime. Et donc, les états qui sont criminels
00:41 devraient aller à un tribunal spécial pour juger ceux qui tuent les langues,
00:46 mais ce tribunal n'existe pas.
00:47 Donc, l'état français ne va jamais y aller.
00:50 Mais si la langue catalane disparaît ici, c'est à cause de l'état français.
00:55 - Jean-Louis Luiz, tu es le Prémi Sant Jordi de l'année 2017.
00:59 Comment est-ce qu'il n'y a pas de Jean-Louis Luiz, le Prémi Sant Jordi, cette année ?
01:03 - Parce que l'on ne peut pas écrire chaque année une nouvelle.
01:06 Bien, il y a des gens qui peuvent le faire, mais moi non,
01:09 je dois avoir deux ou trois ans, et je pense que c'est bien.
01:12 Et de ce que je vois, les lecteurs, quand ils me demandent une nouveauté,
01:16 ils ne me la demandent pas chaque année, parce que peut-être ce serait excessif,
01:20 et avec un livre neuf, plus ou moins, une nouvelle, plus ou moins,
01:23 chaque deux ou trois ans, il me semble qu'il y a assez.
01:27 - Il me vient une question, il y a une nouveauté ?
01:30 - Je travaille, et ça, travailler, c'est ce qui coûte le moins,
01:33 c'est ce qui coûte le plus, mais c'est facile de dire,
01:36 parce que je ne peux pas démontrer, parce que je ne vais pas vous montrer ce que je fais,
01:38 et je dis que je travaille, et tout le monde dit "oh, c'est bien, c'est top".
01:42 - On ne vous en demanderait plus.
01:43 - Luiz Dagas.
01:44 - Vos livres s'adressent à de nombreux thèmes différents,
01:47 mais très souvent, nous trouvons un peu d'histoire, d'ethnographie,
01:50 et aussi un peu d'imaginaire, où vous vous endroitez ?
01:53 Où vous essayez de trouver l'inspiration, l'imagination ?
01:58 - Comme disait Woody Allen, l'inspiration est un pour cent du travail,
02:02 et la transpiration, c'est 99%.
02:05 Je vois un peu comment ça m'intéresse,
02:08 mes lectures, mes imaginations,
02:12 les soirées de soleil en regardant les étoiles,
02:14 et en me disant "maman, que d'art, que j'écrirai, que je n'ai aucune idée",
02:19 un peu de tout.
02:21 Je vais là où ça m'intéresse,
02:24 je ne peux pas écrire un livre si je m'abhorre,
02:26 il faut que je m'intéresse.
02:27 - Et vous avez déjà eu le syndrome de la page blanche ?
02:32 - Non, parce que ça n'existe pas, c'est une légende.
02:36 Parce que la page blanche, c'est de se poser devant une page blanche et dire
02:39 "maintenant que j'écris, il faut être très masochiste pour ça".
02:43 Quand tu commences à écrire, tu sais que tu vas écrire.
02:45 Ce qui peut se passer, c'est que tu ne sais pas ce que tu es en train d'écrire
02:48 et donc tu ne sens pas l'ordinateur,
02:50 et tu t'amuses à des choses plus amusantes,
02:52 comme lire ou dormir, ou ce que ce soit.
02:55 Mais la page blanche, non.
02:59 Non, non, je ne l'ai pas.
03:00 - La page blanche, c'est ceux qui ne sont pas écrivains.
03:03 - Ah, c'est ça.
03:04 - Non, personne n'est protégé, ça peut toujours se passer.
03:08 Mais les années qui passent, le service dit que ça coûte un peu plus de travailler,
03:12 mais on verra.
03:13 - Jean-Louis Vuys, tu travailles en collaboration avec la Casa de la Généralitat,
03:17 c'est ça, en faisant un atelier d'écriture.
03:19 Pour toi, quel est le futur de la littérature nord-catalane ?
03:23 - Bien, il faut qu'il y ait des gens qui écrivent.
03:25 C'est une condition comme très évidente, un peu la palissade, mais c'est ainsi.
03:29 Et actuellement, il n'y a pas de gens qui écrivent qui ont moins de 45 ans,
03:33 disons, en tout cas, je ne connais pas.
03:35 Peut-être qu'il y en a, sûrement il y en a, mais ils ne publient pas.
03:37 Et c'est très urgent qu'il y ait des gens de la Catalogne nord
03:40 qui s'intéressent à écrire en catalan.
03:42 S'ils ont passé par les écoles Bressol, Arelles, etc., ou non,
03:46 on les nécessite.
03:48 On les nécessite, il faut y aller.
03:50 Sous-titrage Société Radio-Canada
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