Un choc des mondes à l'affiche aujourd'hui au cinéma, "Quand tu seras grand" traite du lien entre "les vieux" et les plus jeunes, on en parle avec les deux réalisateurs Andréa Bescond et Eric Métayer.
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00:00 On va parler d'un choc des mondes à l'affiche aujourd'hui au cinéma.
00:03 Des vieux avec des petits, des élèves de primaire qui se retrouvent dans un Ehpad
00:07 aux débeautés parce que leur cantine a été inondée.
00:10 Et si j'utilise le mot "les vieux" et pas "les aînés", c'est pour coller au temps
00:14 du film.
00:15 Quand tu seras grand, décapant et tendre avec une belle rencontre intergénérationnelle.
00:20 Ces deux co-réalisateurs sont donc avec nous et vous pouvez aussi dialoguer avec eux en
00:24 nous appelant au 01 45 24 7000.
00:27 Andrea Bescon et Eric Métailler, bonjour.
00:30 On vous avait laissé sur les chatouilles un film césarisé qui racontait votre histoire.
00:36 Andrea Bescon, celle d'une petite fille violée.
00:38 On vous retrouve encore une fois sur un sujet sur lequel on préfère détourner le regard,
00:43 la vieillesse.
00:44 Est-ce que c'est votre nouveau combat ?
00:46 Je crois que c'est un combat qui est large.
00:50 Je pense que c'est un même système à combattre, en tout cas à essayer de transformer.
00:54 Je pense que tout est lié, toutes ces violences-là sont liées.
00:56 Je crois que c'est très systémique.
00:59 Donc, en faire un nouveau combat, je ne sais pas.
01:02 Non, ce n'est pas ça.
01:03 Je pense que faire un film, c'est toujours porter une attention sur un sujet.
01:08 Là, en l'occurrence, le traitement de nos personnes âgées est quand même assez catastrophique,
01:13 même dans des pays comme les nôtres.
01:15 Ou même justement dans des pays comme les nôtres, en Occident, très fortement.
01:18 Il y a beaucoup d'abandon des personnes âgées.
01:20 On considère aussi que l'enfance est quand même assez abandonnée et qu'au centre, on
01:25 est une génération d'adultes qui se bataillent comme ils peuvent avec ce système, cette
01:33 pression de créer du lien.
01:35 Qui de vous deux a eu l'idée de cette rencontre ?
01:37 Eric Méteiller ?
01:38 L'idée est venue d'un moment de vie qu'on vivait nous, c'est-à-dire d'aller voir
01:46 en EHPAD une personne de la famille qui s'y trouvait et de voir, à chaque fois qu'on
01:51 arrivait avec les enfants, les yeux qui s'ouvrent et une demande de dialogue, une demande de
01:56 partage.
01:57 Donc tout d'un coup, c'est parti de là.
01:58 Après, on s'est rendu compte que ça existait.
02:00 Mais voilà, c'est parti d'un moment de vie.
02:05 Alors avant d'entrer dans l'histoire, un extrait de la bande-annonce.
02:09 La municipalité m'a demandé si c'est possible d'utiliser la cantine de l'EHPAD pour les
02:12 enfants.
02:13 Attends, c'est quoi ce film ? On va quand même pas bouffer ?
02:15 Ça vous dérange pas le bruit à midi ?
02:17 Non, non.
02:18 Ça pue les gosses.
02:20 Moi, je les protège les enfants.
02:25 Il y a des gens qui meurent pour de vrai ici.
02:27 C'est mes parents.
02:28 Ils s'en foutent de moi.
02:29 Nous, c'est vos enfants qui se foutent de nous.
02:32 Six résidents sur dix n'ont jamais de visite.
02:35 Ces enfants, c'est une chance de les avoir.
02:37 Alors c'est un film choral, comme on dit, avec entre autres Vincent Makeny en aide-soignant
02:42 débordée et Aïssa Maïga en animatrice scolaire non moins débordée.
02:46 Et tous les deux de bonne volonté.
02:49 Notre monde, racontez-nous, faites-nous le pitch comme on dit en bon français.
02:52 Andréa ?
02:53 Après, vous savez, c'est un prétexte.
02:55 Vous l'avez dit tout à l'heure, il y a un réfectoire qui est endommagé.
02:59 Donc des enfants se retrouvent à manger à l'heure de midi à l'EPAD du coin.
03:04 Sauf que cette animatrice, cette Hadsem, Aude, va voir à quel point il y a une énergie
03:11 qui se partage entre ces deux générations, les personnes âgées et les enfants.
03:16 Elle va mettre en place un atelier périscolaire, elle va pousser à ce que les enfants soient
03:21 beaucoup plus présents à l'EPAD.
03:22 Donc au début, avec la résistance de Yannick, qui lui voit aussi par son prisme d'aide-soignant
03:27 débordée, avec ses collègues auxiliaires de vie, Nelly, Elisa, qui revendiquent des
03:33 besoins qu'on ne leur accorde jamais.
03:35 Donc forcément au début, ils s'opposent.
03:38 Mais puis au final, ils vont quand même se rendre compte que la présence de ces enfants
03:42 crée énormément de liens, anime énormément les personnes âgées.
03:45 Et puis nous, c'était aussi une façon de parler du spectre de l'humain et de rendre
03:49 hommage à l'amitié et également à ce personnel soignant qui est toujours sous pression.
03:56 Alors vous avez soigné les répliques, on l'entendait tout à l'heure dans l'extrait
03:59 de l'abandonnement.
04:00 « Ça pue les gosses », dit un pensionnaire.
04:02 Ou encore l'aide-soignant qui dit à sa collègue « Arrête de tout broyer comme ça,
04:06 il y en a qui ont encore des dents ».
04:08 Oui, mais parce que c'est des vraies choses.
04:10 C'est-à-dire qu'ils sont tellement pressurisés qu'on préfère aller broyer la moitié des
04:16 repas en se disant « on va gagner du temps ».
04:18 Même si d'autres ont des dents, tant pis, ça va aller plus vite.
04:22 Comment avez-vous travaillé ? Est-ce que c'est au départ presque un travail de documentariste,
04:27 Eric Méthier ?
04:28 Oui, on s'est documenté comme… D'abord, on allait en EHPAD, donc on voyait un petit
04:32 peu comment ça fonctionnait.
04:33 On ne se rend pas forcément compte.
04:34 Non, mais après, on a écrit le film bien avant les fausses nouvelles.
04:39 Il y avait déjà ce cri existé.
04:43 Les fausses soyeurs ont été un porte-voix énorme.
04:45 Les fausses soyeurs, le livre de Victor Castaner.
04:48 Ça, oui, ça a été.
04:50 Mais il y avait déjà des livres avant qui criaient le mal-être, le manque de moyens.
04:57 Parce qu'au moment où le livre est sorti, j'imagine que le film était déjà très avancé.
05:01 Il était déjà fini, je crois.
05:02 On était en montage.
05:03 On était en montage, oui.
05:04 Mais après, le ton est largement différent.
05:06 C'est vrai que nous, évidemment, on parle de cette violence, mais institutionnelle.
05:10 On n'est pas… On est parti du principe que quand même l'être humain, notamment
05:14 dans ses métiers de soins, il a cette vocation.
05:17 On voit que des gens qui travaillent énormément, qui ont cette générosité, cette vocation.
05:22 Après, le fait qu'elle soit tout le temps pressurisée amène à une forme de maltraitance.
05:27 Ne plus avoir le temps de discuter avec des gens.
05:29 Comme vous disiez tout à l'heure, vous le soulignez, broyer la nourriture de manière
05:32 à aller plus vite.
05:33 Parce que vous comprenez, derrière, il va falloir coucher des personnes en sieste ou
05:36 en laver d'autres, etc.
05:37 Oui, ça c'est très bien rendu.
05:38 On la sent bien cette pression.
05:40 Mais non, on voulait parler de la générosité humaine et aussi de l'engagement.
05:44 Et c'est en ça que les personnes soignantes du film, tout comme l'Adsem et tout, sont
05:49 des personnes qui sont engagées pour le bien-être de l'humain.
05:52 Et c'est sûr que des fois, c'est compliqué qu'ils se plantent parce qu'on leur donne
05:56 pas les moyens.
05:57 Nous, c'est quand même notre point de vue.
05:59 Les enfants, c'était vraiment un fil rouge pour nous, ce rapport d'amitié.
06:05 Mais en réalité, on voulait parler d'un microcosme.
06:07 On l'a mis tout dedans.
06:08 Les oubliés de la jeunesse, les oubliés de l'autre bout qu'on a sorti du système.
06:12 Et au milieu, des gens qui essayent de surnager avec la problématique, à qui on explique
06:17 que c'est de votre faute.
06:19 Mais non, c'est un système qui les a broyés à ce point-là.
06:22 Ils se rendent même plus compte des difficultés.
06:25 Ils essaient de s'en sortir avec des douleurs.
06:27 Est-ce que vous avez tourné dans un vrai Ehpad ? Parce que ça paraît si juste.
06:32 Oui, alors c'était un Ehpad qui avait été abandonné pour une raison un peu cocasse.
06:37 Ils ont voulu construire une extension.
06:39 Cette extension était mal fabriquée.
06:41 Il y a eu un problème d'architecture.
06:43 Donc tout a été vidé.
06:44 Malheureusement.
06:45 C'est quelque chose qui a d'ailleurs coûté 800 000 euros, je crois, à la collectivité.
06:48 Enfin, un gaspillage monstre.
06:49 C'est trois centimètres de plafond qui n'étaient pas aux normes.
06:51 Donc, ils ont été obligés de lâcher le truc.
06:53 Les personnes âgées ont été replacées dans d'autres Ehpad aux alentours, dans la région, les départements, etc.
06:59 Et nous, on avait visité cet Ehpad alors qu'il avait déjà été abandonné.
07:02 Puis il y a eu aussi la crise du Covid.
07:04 Mais ce lieu nous a incroyablement enchantés.
07:09 On y voyait tous les mouvements.
07:11 Il y avait l'échelle humaine vraiment au point de vue réel.
07:13 On s'est dit c'est génial.
07:14 Donc on a tourné dans un vrai Ehpad, réhabilité par notre équipe d'Eco.
07:19 Eric Barbosa, big up.
07:20 Parce qu'il fallait le faire.
07:22 C'est assez immense.
07:23 On utilise un couloir qu'on met en deux étages avec des magies de lumière.
07:27 C'est la magie du cinéma.
07:28 Oui, c'est ça.
07:29 On n'a pas tellement envie de savoir.
07:31 On préfère que ça reste magique.
07:33 Et pour les pensionnaires ?
07:34 Oui, c'est des gens de l'Ehpad.
07:36 Ils sont formidables quand même.
07:37 On a des comédiens qui sont comme Émilie Striga, Christian Sinigère, j'en passe.
07:43 Qui sont vraiment des comédiens.
07:45 On voulait donner l'impression de plonger des comédiens comme Vincent et Aïssa dans un véritable Ehpad.
07:52 Mais on a des vrais comédiens qui ont des carrières extraordinaires.
07:55 Mais pas reconnaissables du grand public.
07:58 Et puis après on a eu des vrais résidents d'Ehpad qui sont venus nous soutenir pour faire la figuration.
08:04 Et dans lequel on s'est retrouvé avec des perles qui avaient envie de jouer.
08:08 Qui avaient envie de lâcher des mots.
08:10 Par exemple, Jeannine dans la bande-annonce qui dit "moi je suis gourmande, je ne suis plus une muscle".
08:14 Et qui a caché des marses dans sa chambre.
08:17 Voilà, Jeannine a improvisé cette réplique.
08:20 Donc on a eu des surprises formidables.
08:23 Très grande générosité.
08:25 Justement vous, Éric Métaillé, vous êtes quand même un maître de l'improvisation.
08:28 Là vous avez beaucoup travaillé en impro avec eux ?
08:31 Avec les pensionnaires ?
08:32 Non, c'est très écrit mais tout d'un coup, comme on disait là, on avait des perles.
08:36 Et tout d'un coup, alors il y a une scène, je ne vais pas révéler complètement le film,
08:39 mais il y a une scène d'une espèce de combat avec un objet que les vieux résidents peuvent avoir.
08:46 On se retrouvait, on a 20 minutes de rush.
08:49 Ah oui ?
08:50 Oui, parce que Vincent est parti en improvisation là-dedans.
08:53 Et la résidente qui était normalement simplement dans une forme de figuration,
08:57 est rentrée dans le jeu et était partie.
08:59 Je vous dis, c'est tout d'un coup, cette découverte qu'on essaye d'expliquer dans le film,
09:03 qui est mais il y a de la vie, il y a encore, arrêter de classifier les gens,
09:09 on s'en est rendu compte nous-mêmes.
09:10 C'était la preuve vivante, c'était que tout d'un coup, ils avaient envie d'être là,
09:13 ils avaient envie de donner.
09:14 Ils nous ont beaucoup donné.
09:16 Vous savez que dans la vraie vie, il existe une école qui a vraiment été installée dans un Ehpad.
09:20 Oui, ça commence à se développer, tant mieux, on est très heureux de ça.
09:23 Et bien justement, je salue Eric Batcave.
09:25 Bonjour monsieur.
09:26 Ah bah Eric, voilà.
09:27 Vous vous connaissez ?
09:28 Non, Eric.
09:29 Vous êtes directeur du pôle médico-social du groupe ANAC et à Barlin,
09:34 dans le Pas-de-Calais, tout près de Béthu, d'une école maternelle qui compte deux classes,
09:39 est installée depuis le mois de janvier dans l'Ehpad de la commune qui compte une soixantaine de lits.
09:44 Comment ça se passe ?
09:45 Bah écoutez, ça se passe vraiment très bien.
09:49 Donc c'est tout récent, puisque c'est que depuis janvier.
09:52 Il a fallu, il y a eu un petit moment d'appropriation des deux publics.
09:57 Et puis, petit à petit, on a levé les appréhensions.
10:00 Et puis là, toutes les équipes sont fidèles au poste.
10:03 Et puis on arrive à des choses et des rencontres intergénérationnelles
10:06 qui font du bien aux uns et aux autres.
10:08 Oui, bien sûr.
10:09 C'est-à-dire, comment ça se passe concrètement en fait ?
10:12 L'école est donc installée, il y a deux classes, il y a une trentaine d'élèves,
10:16 est donc installée, mais complètement dans l'Ehpad.
10:18 Mais il y a quand même l'intimité des uns et des autres, est quand même préservée.
10:22 Ah oui, bien sûr. C'est un projet qu'on a mené, on a répondu à un appel à projet
10:27 avec le maire de Barlin, qui est très investi dans sa commune, sur le bien-payir.
10:32 On a obtenu gain de cause auprès de l'ARS.
10:34 Donc on a construit dans une grande salle que nous avions une école.
10:38 C'est la réplique même d'une école avec deux classes, un petit dortoir, des toilettes
10:42 et une cour de récréation.
10:44 Et avec des possibilités, par quelques ouvertures de portes,
10:47 d'avoir des moments de rencontre avec les seniors.
10:49 A chacun et au bon moment. Ceux qui ne veulent pas ne sont pas du tout obligés,
10:53 d'un côté comme de l'autre. Mais dès qu'on crée des espaces et des moments,
10:57 dans une temporalité qui est un petit peu travaillée, avec à la fois les institutrices
11:01 que je salue parce qu'elles sont vraiment mobilisées sur le projet, c'est magnifique.
11:05 L'éducation nationale nous a rendu un vraiment fier service.
11:08 Et puis nous, de l'autre côté, tous nos animateurs, avec les personnels,
11:12 la directrice qui est sur place, ça fait des effets vraiment salutaires pour tous.
11:17 Et alors, quel genre d'activité partage-t-il ?
11:20 Pour s'approprier au début, parce qu'on a fait une inauguration le premier jour,
11:26 on avait invité les seniors. On a une résidence autonomie qui jouxte un EHPAD.
11:30 Donc on a des seniors qui sont dépendants et d'autres qui le sont moins.
11:34 Donc on avait invité les enfants, les parents d'élèves et les instits ainsi que les seniors
11:39 à pouvoir prendre un petit déjeuner ensemble. Là, c'était la première prise de contact.
11:43 Et puis ensuite, il faut laisser un petit peu le temps. Comme je le disais au départ,
11:47 lever un peu les appréhensions. Après, c'est des activités de type goûter
11:51 qui permet dans un premier temps de se rassembler. Après, il y a eu la cantine.
11:55 Il y a une dizaine d'enfants qui mangent à la cantine. Donc au départ, chacun chez soi.
11:59 Et puis ensuite, on a vu arriver plein, plein de seniors parce que c'est un espace qui est vitré,
12:04 qui venaient, qui regardaient, qui passaient leurs petites têtes, qui faisaient des petits saluts amicaux.
12:08 Et après, les enfants, c'est merveilleux parce que le regard porté sur la vieillesse est complètement différent.
12:14 Et c'est ça l'idée.
12:15 C'est complètement humanisant et c'est génial.
12:17 Et c'est ça l'idée.
12:18 Nous conforter.
12:19 Vous avez les félicitations de nos invités.
12:22 Moi, je les félicite aussi d'avoir le courage de travailler sur ces thématiques.
12:27 On veut à tout prix éviter que les EHPAD soient des ghettos.
12:31 Et vraiment, vous faites du bien de montrer un petit peu, tout en montrant, j'ai bien entendu,
12:35 le quotidien de notre réalité.
12:38 C'est vrai qu'il nous faut plus de moyens pour pouvoir s'occuper correctement d'autres aînés.
12:43 Mais d'un autre côté, c'est ce que j'ai là.
12:45 Ce sont quand même des projets qui font formidablement avancer les choses.
12:48 Merci beaucoup Eric Bettecave.
12:50 Je voudrais juste une question, Andréa Bescon, avant qu'on se quitte.
12:54 Vous êtes très engagée aussi dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
12:57 Ce matin, dans le magazine Elle, la jeune actrice Charlotte Arnoux,
13:01 qui a porté plainte contre Gérard Depardieu pour deux viols,
13:04 espère que d'autres feront comme elle.
13:06 Mediapart avait recueilli 13 témoignages.
13:09 Elle dénonce une omerta.
13:11 Bien sûr, je suis quand même heureuse que cette affaire sorte vraiment au grand jour,
13:17 qu'il y ait ces témoignages.
13:18 Maintenant, effectivement, il faut des plaintes.
13:20 On sait aussi qu'en France, à 80%, les plaintes sont classées sans suite.
13:24 Quand les femmes portent plainte contre des hommes, notamment des hommes célèbres,
13:28 il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de classements sans suite.
13:30 Là, il y a une mise en examen très, très claire de Gérard Depardieu
13:34 quant aux viols présumés de Charlotte Arnoux,
13:37 mais qui avait 48 ans de moins que lui au moment des faits,
13:41 qui pesait 32 kilos en situation d'anorexie.
13:43 On a quand même quelqu'un qui est présumé agresseur très, très sérieusement.
13:48 Tout le monde le sait depuis très longtemps dans le milieu du cinéma.
13:51 Bon, maintenant, il est temps que la justice s'en empare clairement
13:54 et qu'on arrête d'admirer Monsieur Depardieu comme on l'admire en France.
13:58 - Merci Andréa Bescon, merci. Quand tu seras grand, merci Eric Métaillé.
14:02 Votre film sort en salle aujourd'hui, on lui souhaite bonne chance.
14:05 Et allez-y aussi pour la scène d'ouverture.
14:08 Je ne vous en dis pas plus, mais c'est vraiment une scène rare.