• l’année dernière
Beaucoup de « premières », peu de ratés. Un mois après son élection surprise à la tête de la CGT, Sophie Binet ne compte pas beaucoup de détracteurs. Mais elle est attendue au tournant. Depuis son élection à la tête du syndicat le 31 mars, la secrétaire générale imprime déjà son style.

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Transcription
00:00 Qu'est-ce qui me distingue de Philippe Martinez ?
00:02 Je ne sais pas. Enfin, je pense que c'est pas trop le... J'ai pas de moustache.
00:05 Voilà, c'est tout, en fait, pour l'instant.
00:07 [Musique]
00:36 La première ministre nous a adressé une fin de non-recevoir
00:39 et choisit de nous renvoyer dans la rue.
00:41 Nous avons choisi de mettre fin à cette réunion inutile
00:44 dès lors que la première ministre nous a indiqué
00:46 qu'elle continuerait à gouverner contre le pays.
00:49 [Musique]
00:53 Elle va changer la donne parce qu'elle montre que...
00:56 Non, mais moi, je ne souhaite pas répondre à ces news.
00:58 Et pourquoi ?
00:59 Parce que, en fait, je ne vais pas sur vos plateaux.
01:02 Oui, mais là, c'est pour s'exprimer devant tous les Français.
01:04 Vous pouvez nous donner vos revendications ?
01:07 Euh, eh ben non. Voilà, donc moi...
01:10 Vous choisissez les médias à qui vous vous adressez ?
01:12 Je m'adresse à tous les médias qui garantissent
01:14 une liberté d'expression et une pluralité.
01:16 Qu'est-ce que vous répondez à Emmanuel Macron
01:17 qui veut vous recevoir, après la décision du Conseil constitutionnel,
01:20 dans la Concorde, dans un esprit de Concorde ?
01:23 J'avais envie de dire lol, en fait.
01:25 C'est-à-dire... Bon, on sait bien que, tout d'un coup,
01:28 il a envie de rencontrer les syndicats,
01:29 sachant que ça fait un mois qu'on lui a demandé un rendez-vous
01:31 et qu'il nous l'a refusé.
01:33 La question qu'on se pose, c'est sur quelle planète vit Emmanuel Macron.
01:36 Cette allocution aurait pu être faite par Chad G. Petit.
01:39 Il y avait un côté très désincarné.
01:41 Quand on entend notre président de la République,
01:43 on a l'impression qu'il a passé trois mois enfermé dans son falcon,
01:45 mais qu'il a toujours pas compris ce qui se passait dans la rue.
01:48 Je voulais dire une chose, enfin, deux choses d'ailleurs,
01:55 et même beaucoup de choses.
01:56 Par rapport à ce que vous disiez tout à l'heure sur la question...
01:58 Tu peux me tutoyer aussi.
01:59 Bon, ben, si tout le monde se tutoie, tant mieux, c'est la fête, on se tutoie.
02:01 Pourquoi est-ce que tous les jeunes se mobilisent aujourd'hui ?
02:03 C'est parce qu'on est dans une situation identique, on est tous précaires.
02:05 [Musique]
02:10 [Silence]
02:15 [SILENCE]

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