Savoir et comprendre avec Olivier Dauvers, journaliste et spécialiste de la grande distribution
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00:00 nos consommations, nos courses, le prix de ce que nous allons acheter notamment dans les grandes surfaces avec un homme qui connaît par coeur
00:06 ces questions là il s'appelle Olivier Dauvert, il est journaliste
00:09 spécialiste de la grande distribution. Olivier Dauvert bonjour !
00:13 - Bonjour Jean-Jacques !
00:14 - Merci Olivier d'être avec nous, ça me fait vraiment plaisir de vous retrouver parce que
00:18 s'il y a quelqu'un qui parle bien de la consommation c'est bien vous Olivier.
00:22 Olivier j'ai une première question,
00:24 on a dit, bon on a vu et on a tous constaté que les prix avaient fortement augmenté depuis maintenant plusieurs semaines,
00:30 ça va durer jusqu'à quand ? Certains disent jusqu'à la fin du printemps, jusqu'à la fin juin,
00:36 d'autres disent ça peut durer encore un peu plus.
00:39 - Bon je vais continuer à me livrer
00:41 au jeu des pronostics sur le sujet, je sais pas si vous le savez mais j'avais
00:46 anticipé cette notion de mars rouge qui a ensuite été très popularisée.
00:50 - C'est vrai que c'est vous qui l'avez, c'est vous, c'est vous qui avez le premier parlé de mars rouge.
00:54 - Oui, parce qu'il y avait une forme d'évidence, je veux dire, c'est pas parce que je suis plus intelligent que les autres,
00:59 c'est que j'avais posé le problème simplement, dès lors que les négociations entre les industriels
01:03 et les distributeurs étaient terminées, il y aurait une répercussion assez rapide,
01:07 c'est ce qu'on a vu, le mois de mars a été le plus inflationniste que l'on ait jamais connu en France pour les courses alimentaires.
01:14 Donc on a passé ce pic d'inflation mais l'inflation va encore continuer quelques mois, probablement jusqu'à l'été,
01:21 à un rythme moins élevé mais elle va continuer, donc ça c'est une mauvaise nouvelle en apparence.
01:26 La bonne nouvelle Jean-Jacques, c'est que on peut anticiper, ce que je vais maintenant rappeler pour faire vraiment très simple,
01:32 un septembre vert ou une rentrée verte, c'est que à partir de cet été, et probablement de manière très visible à la rentrée,
01:40 on va voir dans les prix de nos produits en supermarché les conséquences de la baisse des cours des matières premières que l'on voit.
01:47 Je vous prends un exemple concret, le blé aujourd'hui c'est environ 250 euros la tonne, il y a un an c'était 400 euros la tonne.
01:56 Donc factuellement le prix du blé a baissé, ça veut dire que les industriels qui font des biscuits, du pain, de la farine, ce que vous voulez,
02:03 des pâtes bien évidemment, ils vont petit à petit voir leur prix de production baisser, alors ça se fait pas du jour au lendemain parce qu'ils achètent pas leur farine,
02:12 tous les matins évidemment, mais ça veut dire de manière directe, si en septembre le prix des biscuits n'a pas baissé, c'est que les marques s'en sont mis plein les fouilles.
02:21 - Les marques ou les distributeurs ?
02:23 - Oui, ou les distributeurs, quand vous voyez la concurrence qui existe entre les distributeurs aujourd'hui,
02:28 je vous prie de croire qu'ils se tirent la bourre de manière phénoménale, c'est plutôt les marques, les grandes marques,
02:33 parce qu'elles considèrent qu'elles le valent bien, c'est toujours pareil, quand vous achetez des marques de biscuits, tout le monde en connaît,
02:39 Lu, Prince, Granolat, tout ce que vous voulez, c'est des marques qui se disent qu'elles peuvent justifier d'un prix plus élevé.
02:44 Mais là quand même il va falloir qu'elles revoient une partie de leur prix parce que leur matière première a baissé, voilà c'est un fait.
02:52 - Alors conséquence de l'inflation aussi Olivier, c'est aussi l'une des questions que je voulais vous poser ce matin,
02:57 conséquence de l'inflation, il y a des grands distributeurs qui voient leur chiffre d'affaires considérablement progresser depuis janvier,
03:07 je pense à Carrefour qui a déjà donné des chiffres.
03:10 - Oui, effectivement tous les distributeurs aujourd'hui sont en croissance de chiffre d'affaires,
03:15 mais c'est une croissance en trompe l'œil, je dirais pareil d'ailleurs pour les industriels,
03:19 parce que quand vous avez 10% d'inflation et que votre chiffre d'affaires c'est 10%, en réalité vous n'avez pas vendu un produit de plus.
03:27 Ça s'appelle de la mathématique en forme de primaire.
03:30 Donc oui bien sûr que les chiffres d'affaires sont en hausse, mais désormais ce qu'il faut regarder c'est non plus les euros,
03:36 mais les produits qui passent en caisse.
03:38 Et là malheureusement aujourd'hui on voit que les français sont dans une logique de déconsommation,
03:43 on achète plutôt moins qu'avant, tout simplement parce qu'on a le pied sur le frein.
03:48 Quand vous êtes une famille modeste, vous voyez les prix qui s'envolent,
03:51 il y a des moments où vous appréciez à mettre un produit dans le chariot, ben vous ne le mettez pas.
03:57 Et donc en réalité, vous voyez en nombre d'articles, les ventes elles baissent en hypermarché et en supermarché en ce moment.
04:02 - Bien. Olivier, on va demander à nos auditeurs de réagir d'ailleurs, 0826 300 300, vos courses, les prix,
04:09 vous surveillez ça de très très près, comment faites-vous d'ailleurs ?
04:13 Et à ce propos, j'ai vu l'enquête de Foodwatch concernant les produits vendus en lot.
04:18 Certains produits vendus en lot sont plus chers qu'à l'unité.
04:22 Ça ne vous surprend pas Olivier ?
04:24 - Ben ça arrive malheureusement, alors je vais être franc, c'est très très rarement une volonté,
04:30 parce que celui qui le ferait, il prend des risques en termes d'image terrible.
04:33 Et vous savez aujourd'hui qu'une marque, ce qu'elle a de plus précieux, ce sont l'image de marque.
04:37 Et s'il était prouvé que toutes les semaines, dans tous les magasins, une même enseigne ou une même marque,
04:43 elle vous volait, rappelons-nous ça, elle ne ferait pas long feu.
04:50 Donc là c'est simplement le fait que vous savez, dans un hypermarché, toutes les semaines,
04:54 il y a en moyenne 600 produits qui sont en promo, vous entendez bien Jean-Jacques ?
04:58 - 600 produits en promo ?
05:00 - Donc de fait, je mets en garde et les consommateurs et les associations,
05:05 vous en trouverez toujours des coquilles, bien évidemment.
05:08 Voilà, la question est de savoir si elles sont volontaires.
05:10 Celui qui le ferait de manière volontaire, je vous dis, mais alors le risque qu'il prend,
05:14 c'est un risque létal, c'est un risque de mort.
05:16 Vous imaginez à la une des journaux, si de même on dit que l'enseigne A ou l'enseigne B,
05:20 elle le fait par principe, franchement.
05:22 - Est-ce que les promos, franchement Olivier, vous aussi, vous avez réfléchi à la question,
05:28 est-ce que les promos sont de bonnes affaires pour le consommateur ?
05:34 - Allez, toutes non, mais dans la majorité des cas, oui.
05:37 C'est pour ça qu'à chaque fois que vous voyez un produit en rayon,
05:42 où on vous dit achetez-en deux, payez-en, achetez-en deux et repartez avec trois par exemple,
05:46 lorsqu'on vous en offre un, commencez juste par vérifier si le prix au kilo le vaut.
05:50 Parce que ça, ça ne trompe pas.
05:53 Donc non, on ne peut pas dire que toutes les promos sont des bonnes affaires,
05:56 mais il ne faut pas non plus prendre la posture inverse,
05:58 parce que quand vous voyez passer, je ne sais pas, des fraises à 1,49€ la barquette de 500g,
06:04 c'est une bonne affaire.
06:05 Quand vous voyez passer des kiwis à 50 centimes, c'est un bon prix.
06:08 Je pourrais vous les multiplier comme ça.
06:10 Heureusement, quand vous voyez des poissons comme du mackereau à moins de 5€ le kilo,
06:14 oui, c'est une bonne affaire.
06:15 Voilà, et donc, oui, il faut regarder tous les prix quand vous faites vos courses,
06:21 alors c'est un effort, mais aujourd'hui, ça vaut le coup,
06:24 parce qu'on n'a plus personne envie de se faire avoir.
06:26 - Est-ce qu'on a fait des études pour savoir s'il était plus cher d'acheter,
06:31 je parle des fruits et légumes par exemple,
06:32 plus cher d'acheter dans un supermarché ou d'acheter à proximité,
06:37 sur le marché ou chez un producteur voisin ?
06:40 - Chacun a la réponse qu'il veut, parce que personne ne regarde la même chose.
06:44 Et je vais vous dire pourquoi.
06:45 C'est très facile de vous dire qu'elle est enfin la moins chère sur le Nutella,
06:48 le Camembert Président ou la crème des ferbes à net,
06:50 parce que c'est le même produit d'un magasin à l'autre.
06:53 Sur les fruits et légumes, toute la difficulté, c'est que ce ne sont pas les mêmes produits.
06:57 Exactement, ils ne sont pas comparables.
06:59 Et donc, à cette réponse, en fait, je pourrais vous dire que les marchés sont moins chers
07:03 ou les hypermarchés sont moins chers.
07:05 Je trouverais un auditeur qui m'expliquera que non,
07:08 parce que lui, chez lui, c'est différent.
07:10 Et donc en fait, il n'y a malheureusement pas de réponse à ça.
07:12 - Bien, on va prendre Patrick ensemble.
07:14 Olivier, Patrick est à Narbonne, dans l'Aude. Bonjour Patrick.
07:18 - Oui, bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
07:22 - Donnez-moi un témoignage, Patrick. J'aime beaucoup ça, vous le savez. Allez-y.
07:26 - Alors, moi ce qui me surprend un peu,
07:28 moi je suis commercial et à un moment donné, pendant la période du Covid et autres,
07:30 je me suis intéressé à d'autres choses que mon activité principale.
07:33 Et je me suis intéressé à l'huile de tournesol.
07:35 L'huile de tournesol, on arrivait à la trouver beaucoup moins chère
07:39 que ce qui était vendu dans les supermarchés.
07:42 Et moi, avec mes petits moyens, je pouvais acheter une palette d'huile de tournesol,
07:46 voire aller à un camion d'huile de tournesol aux environs de 2 euros.
07:51 Et je l'ai vendu dans le litre.
07:53 C'est-à-dire que le magasin, il le vendait encore, je crois, dans les Lidl et autres,
07:57 qui n'étaient pas trop chers au niveau prix. On était à 3,59.
08:01 Alors je me dis, avec la force d'un Lidl, d'un Auchan, etc.,
08:04 je pense que ces gens-là, ils avaient l'huile largement en dessous d'un euro.
08:08 - Oui, mais Patrick, vous l'achetiez où ?
08:11 - J'ai acheté chez des grossistes, des gens qui sont à Marseille,
08:15 des gens qui sont dans la distribution,
08:18 et qui à un moment donné, ils avaient de l'huile,
08:20 soit qui vient d'Ukraine, qui vient de Roumanie ou des choses comme ça.
08:24 Et moi, ça me surprend que finalement, on voit beaucoup de gens qui viennent à la télé
08:27 en disant "on est là pour défendre le pouvoir d'achat",
08:30 alors qu'en réalité, finalement, ils ont peut-être l'huile à un euro du litre,
08:34 et vous le vendent à 3,59 dans une période où tout le monde est dans la difficulté,
08:38 alors qu'ils pourraient faire cet effort-là,
08:40 pour que justement, ils nous accompagnent.
08:43 - Alors, j'ai plusieurs auditeurs, Olivier, qui m'ont déjà interpellé comme ça,
08:47 en me disant "moi, nous, on est capable d'acheter
08:50 chez des grossistes ou ailleurs, à des prix vraiment qui sont beaucoup plus bas
08:53 que certains produits vendus en supermarché en grande surface".
08:58 Comment ça se fait ?
09:00 - Alors, si je prends l'exemple de l'huile,
09:02 parce qu'il va répondre à votre question d'une manière générale,
09:04 c'est que, bon, quand l'huile était vendue 3,50 chez Lidl,
09:07 chez Carrefour, chez Leclerc, elle était achetée 3 euros.
09:10 Ça, je peux vous le dire, j'ai vu assez de factures.
09:12 Et pourquoi elle est vendue 3,50 lorsqu'elle...
09:14 Mais attendez, laissez-moi parler.
09:16 - Laissez Olivier parler, Patrick.
09:18 - Je vais expliquer pourquoi, parce qu'il y a une raison.
09:20 Et ce que vous dites est vrai, et ce que je dis est aussi vrai, vous allez comprendre.
09:23 Déjà, pourquoi ça passait de 3 à 3,50 ou à 3,30 ?
09:27 Parce que la loi, elle les oblige à prendre 10% de marge.
09:30 C'est la loi, la loi dite "égalime".
09:31 - D'accord.
09:32 - Ensuite, vous avez, pendant cette crise,
09:35 il était effectivement possible de trouver des petits lots,
09:39 j'insiste sur le mot "des petits lots",
09:41 qui étaient vendus moins cher que le 3 euros.
09:43 Mais quand vous êtes Leclerc, que vous avez 600 hypermarchés,
09:46 quand vous êtes Lidl, que vous avez 1 800 magasins, vous entendez bien,
09:51 c'est pas des petits lots qu'il vous faut, c'est des très gros lots.
09:55 Et en fait, ceux qui reconstituaient ces très gros lots,
09:58 c'était des, on appelle ça des "traders internationaux",
10:01 ils prenaient leur marge aussi.
10:03 Voilà, donc moi je vous dis, et je l'affirme parce que je l'ai vu sur facture,
10:07 et qu'accessoirement je suis journaliste donc j'ai un peu de déontologie,
10:10 c'est que quand elle était vendue 3,50, alors maintenant elle a baissé,
10:13 mais elle était vraiment achetée 3 euros.
10:15 C'était malheureux pour les consommateurs, je vous le dis, je le reconnais,
10:18 mais voilà, et en fait, il y en a qui se sont mais engraissés comme des cochons sur Lidl, en jeu de mots.
10:24 - Bah Patrick, merci, alors Olivier Dauverge, j'ai une autre question aussi avant de vous laisser tranquille,
10:30 j'ai une autre question Olivier, c'est, il y a des, sur internet,
10:36 maintenant des sites où on cherche les bons prix,
10:42 et il paraît qu'on arrive à faire des économies, c'est vrai ou pas ?
10:47 - Oui, alors vous avez des sites de clients qui se partagent les bonnes affaires,
10:51 donc oui ça existe bien évidemment, vous avez par exemple des sites qui recensent tous les prospectus,
10:59 mais vous avez un truc aussi tout bête, vous avez des applications,
11:03 qui vous géolocalisent comme toute application, et vous montrent les prospectus qui sont autour de vous.
11:08 Il y en a une la plus connue qui s'appelle Bonial,
11:11 j'en fais de la publicité mais j'ai pas d'action dedans donc c'est totalement honnête,
11:14 et donc en gros c'est le Tinder de la promo, là je pense que ça va parler à beaucoup de gens,
11:19 en fonction de l'endroit où vous êtes, et bien vous avez les prospectus autour de vous,
11:23 et comme ça vous êtes certain d'avoir toutes les bonnes affaires autour de vous,
11:26 sans avoir à les chercher de manière fastidieuse.
11:28 - Voilà, et de faire des économies.
11:31 Bien, bah tiens encore Éric, un autre auditeur, vous savez que ça appelle beaucoup,
11:34 Olivier à la consommation évidemment, Éric qui est à Gourdon, dans le Lot, bonjour Éric.
11:40 - Bonjour ! - Ça va Éric ? Merci d'être avec nous.
11:44 - C'est moi qui vous remercie de me donner la parole.
11:46 - Allez-y Éric, qu'est-ce que vous vouliez dire ?
11:48 - Alors moi je voulais vous faire remonter une petite information, alors c'est très simple.
11:53 J'ai un aquarium, comme beaucoup de français,
11:56 et dans un aquarium il faut changer une partie d'eau et mettre de l'eau minérale,
11:59 donc je suis allé au supermarché du coin voir l'eau la moins chère,
12:02 évidemment on ne met pas une eau de très haute qualité dans l'aquarium,
12:05 et finalement je me suis aperçu que sur l'eau la moins chère,
12:08 il y avait un petit problème, à ce moment-là,
12:11 le litre d'eau ne correspondait pas au prix indiqué.
12:16 Alors dans un pack, c'est très simple, il y a ces bouteilles,
12:19 un litre cinq, et puis par-dessus ça fait neuf litres, et ça ne correspondait pas.
12:23 Donc je me suis dit qu'il y a un erreur de dictage,
12:26 le premier commerçant, enfin la caissière,
12:29 on renvoie vers le directeur qui lui me dit
12:32 "Ah, j'ai eu une erreur de dictage, il faut que je voile ça avec mon fournisseur",
12:35 ce qui pourrait être le cas,
12:36 je ne comprenais pas qu'est-ce que venait faire le fournisseur là.
12:39 Bon bref, et subtilement il me glisse un petit papier dans mon caddie en guise de remerciement,
12:43 il me dit "Tiens, ce monsieur est en train de m'acheter, je ne sais pas pourquoi,
12:46 je le laisse tomber trois semaines plus tard,
12:48 rebelote la même séance, les mêmes prix".
12:52 Je me dis là il y a un problème, je change le supermarché
12:54 puisque nous avons l'occasion, ou plutôt,
12:56 l'achat de supermarché chez nous,
12:58 et dans l'autre plus grande enseigne, exactement la même chose.
13:02 Et je me suis aperçu que c'était uniquement sur quatre grandes marques d'eau,
13:06 qu'on consomme tous les jours, tous les français consomment tous les jours.
13:10 Et j'ai interpellé le directeur du Magalin qui m'a dit "Ecoutez monsieur,
13:15 vous n'êtes pas content, c'est pareil".
13:17 Oh, alors là, il m'a fait apnoe,
13:19 j'ai envoyé un courrier aux douanes,
13:22 en expliquant exactement la situation.
13:25 Et c'était sur deux supermarchés,
13:26 et je me suis aperçu que c'était ailleurs partout.
13:29 Et là les douanes m'ont tout simplement répondu
13:31 "Monsieur, on n'a pas le temps de contrôler ce genre de choses".
13:33 - Bon, alors Olivier ?
13:38 - Olivier ?
13:39 Bah, Olivier n'est plus là.
13:40 On l'a perdu.
13:41 On l'a perdu.
13:42 Bon, Éric, je ne peux pas vous répondre parce qu'Olivier n'est plus là.
13:45 J'en suis absolument désolé, mais dans tous les cas,
13:47 votre témoignage est intéressant, encore une fois.
13:49 Bah là, moi je ne suis pas spécialiste de la question,
13:53 mais merci de nous avoir signalé tout cela.
13:56 Il est 10h49, je suis désolé Olivier Dauver, la ligne a coupé, ça arrive.
14:00 Bien, merci, il est 10h49, merci d'être sur l'antenne de Sud Radio.