Le Flash de 15 Heures de RTI 1 du 22 avril 2023

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Transcript

00:00 L'usage de la drogue est un phénomène qui retient l'attention. Un problème social

00:07 qui suscite davantage l'intervention des pouvoirs publics, en vue d'apporter des solutions.

00:16 Une des difficultés à laquelle les autorités se heurtent très souvent est la solution

00:22 pour y remédier. Pour le Conseil économique, social, environnemental et culturel SESEC,

00:30 la question doit être traitée urgemment. Le ministre de la Santé fait l'état d'être

00:35 lieu de l'impact de ces stupéfiants sur la jeunesse en Côte d'Ivoire.

00:39 La drogue, la jeunesse, c'est d'abord la dépendance. Lorsque vous commencez, vous

00:44 ne savez plus où vous arrêter. Et vous allez donc passer des drogues douces à des drogues

00:49 beaucoup plus difficiles avec des impacts sur votre santé, des dérèglements au niveau

00:56 psychologique. Et puis, écoutez, ça exclut pratiquement ces personnes-là de la société.

01:02 Elles ne peuvent pas participer, ces personnes ne peuvent pas participer aux activités économiques

01:06 parce qu'elles sont vraiment dépendantes. La prise en charge existe, mais elle est longue.

01:12 Et donc ce que nous sommes en train de faire, c'est de mettre en place plusieurs centres

01:16 aussi bien à l'intérieur qu'à l'intérieur pour accueillir toutes ces personnes victimes

01:20 de la drogue.

01:21 Des conséquences néfastes sont connues de l'utilisation de la drogue. Le ministre

01:26 de la Santé fait un plaidoyer à l'endroit du CESEC pour son appui et son accompagnement

01:32 dans la politique de guerre contre la drogue.

01:35 Je pense qu'aujourd'hui, qu'on implique tous les acteurs, que la sensibilisation soit

01:40 répondérante dans nos activités. Tous les actes de santé qu'on veut vraiment promouvoir,

01:47 il faut payer. Quand c'est des médias publics, je pense que ça pose un petit problème.

01:54 Nous voyons comment la possibilité soit donnée, suite à ces questions essentielles, que la

02:00 sensibilisation soit gratuite. Il faut peut-être faire des montants profitaires pour nous permettre

02:05 d'être plus efficaces.

02:06 À l'entame de cette rencontre, le président du CESEC, Eugène Akaawele, a relevé l'importance

02:12 du sujet sur la drogue pour mieux orienter les réflexions en commission.

02:17 Il est nécessaire de relever que le CESEC, dans son rapport sur jeunesse et drogue, a

02:23 souligné l'urgence d'aller au-delà du dispositif de lutte contre le trafic de drogue,

02:28 pour apprécier les causes et l'intérêt que les jeunes portent à la drogue, les aspects

02:34 relatifs à la production, à l'importation, à la circulation et bien entendu à la consommation

02:41 de ces substances, sans perdre de vue la question centrale de la prise en charge de toxicomanie.

02:47 Cette conférence a permis de mettre en lumière les enjeux majeurs et les défis à relever

02:53 en Côte d'Ivoire sur la problématique de l'impact de la drogue sur la jeunesse.

02:58 Le CESEC, en tant que chambre consultative, s'est dit mieux outillé pour émettre des

03:04 avis pertinents et trouver des réponses adéquates et durables.

03:09 Le CESEC, en tant que chambre consultative, s'est dit mieux outillé pour émettre des

03:14 avis pertinents et durables.

03:16 Ils sont impliqués dans des accidents de la circulation entre 2020 et le premier trimestre

03:23 2023. Certains de ces accidents ont occasionné la mort et causé de nombreux blessés. Les

03:29 mises en cause sont auditionnées, devant la commission de retrait et de suspension

03:34 de permis de conduire. Les circonstances des accidents sont passées au peigne-fin pour

03:39 situer les responsabilités des automobilistes selon leur niveau d'implication et la gravité

03:45 au nom des cas.

03:46 J'ai vu une voiture sur ma voie, à la lune, je ne pouvais rien faire. On est venu se croiser,

03:51 il y a eu un accident. Il y a une famille. Donc je regrette. Comme l'accident est venu,

03:57 on n'y peut rien. Je regrette. Je pourrais rester à l'incident. La loi, c'est la loi.

04:02 Moi, je n'y peux rien. C'est pour ça que je suis venu. Ils peuvent me rejeter mon

04:06 permis ou ils peuvent condamner mon permis. Je ne sais pas ce qu'ils vont dire d'abord.

04:10 Ils m'ont déjà posé des questions, je me suis expliqué.

04:12 Je suis sorti d'une situation difficile. D'abord, moralement, ça m'a affecté parce

04:16 que quelqu'un meurt à partir de ma voiture. C'est vrai que le constat m'a favorisé,

04:21 mais il faut que les dieux me pardonnent aussi et que l'État aussi me pardonne.

04:26 Alors, je vais rouler prudemment.

04:29 Sur 46 dossiers traités à cette session, 9 concernent des accidents motels, 16 accidents

04:35 corporels, 13 accidents matériels et 8 autres infractions.

04:39 Sur 183 dossiers analysés, nous avons malheureusement une forte proportion de cas de décès.

04:49 Et cela est régrettable. Nous avons eu des cas de conduite en état d'ivresse.

04:54 Et comme ces cas sont des sanctions prévues dans le cadre du permis à point, nous allons

05:00 les reverser au Centre de gestion intégrée de la mobilité urbaine pour que ceux qui

05:05 étaient dans cette situation de conduite en état d'ivresse voient leur permis retiré,

05:11 six points retirés sur leur capital de permis.

05:14 Au premier trimestre 2023, la Commission a délibéré 183 accidents et suspendu de manière

05:21 ferme 135 permis de conduite pour une période allant des mois à plus de 10 ans. 26 autres

05:27 permis sont suspendus avec sursis et 4 autres ont été restitués.

05:34 [Musique]

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