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Apolline de Malherbe reçoit Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale et députée des Yvelines, dans "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 20 avril 2023.

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Transcription
00:00 Non mais l'apaisement, ce n'est pas l'isolement.
00:01 Et donc le président de la République, c'est normal qu'il aille au contact des Français.
00:04 Et je pense qu'il s'attendait à ce que ce soit difficile.
00:07 Mais c'est aussi pour ça qu'il y va, parce qu'il est le président des Français,
00:10 de tous les Français, c'est-à-dire aussi de ceux qui sont en désaccord avec nous
00:14 sur la réforme des retraites.
00:15 Mais il ne peut pas donner le sentiment qu'il refuserait d'aller au contact.
00:18 Donc il le fait.
00:19 Il continue aujourd'hui dans les rôles et il doit évidemment, il va continuer à le faire.
00:22 Mais ça va être très long.
00:23 Il reste quatre ans.
00:24 Il reste quatre ans, mais il reste quatre ans sur lesquels on peut agir.
00:27 C'est ça notre enjeu. Il est président de la République depuis six ans.
00:30 Il a été renouvelé, reconduit.
00:32 Donc il y a eu un choix majoritaire clair et net des Français.
00:35 Il y a une réforme qui a été conduite dont on sait qu'elle était difficile,
00:39 qu'elle est difficile pour un certain nombre de Français
00:41 parce qu'elle demande des efforts, mais qu'elle était nécessaire.
00:44 Maintenant, notre responsabilité commune, c'est comment on fait
00:48 maintenant que cette réforme est définitivement promulguée,
00:50 qu'elle s'appliquera au 1er septembre pour arriver à porter d'autres sujets.
00:55 Cette réforme, encore une fois, ce n'est pas la grande réforme,
00:58 mais c'est celle qui permet que les autres soient possibles sur la santé,
01:01 sur l'école dont il va parler aujourd'hui.
01:02 Et je crois que c'est ça qui intéresse les Français.

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