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Business avec l’Afrique : l’heure du New Deal

Clôture et remerciements

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Transcription
00:00 [Musique]
00:07 Re-bonsoir après cette journée. Je vous demande encore trois minutes d'attention, pas plus, avant de vous dire au revoir.
00:13 Ça me ferait plaisir de partager avec vous un petit propos.
00:17 D'abord, j'ai été particulièrement heureux que la conclusion soit portée par une cheffe d'entreprise,
00:24 et jeune, et d'un groupe français.
00:27 C'est ça l'avenir, et ça fait plaisir de voir que ce groupe qui est dans l'immobilier et la promotion immobilière
00:32 investit tant en Afrique et y croit tant, alors qu'il pourrait aussi construire des immeubles à Paris et à la Défense.
00:39 Je pense que ça rapporterait aussi beaucoup d'argent.
00:41 Et ils l'ont pas fait, ils ont pris ce choix-là.
00:43 Donc simplement, regardons ce qu'un groupe français peut faire,
00:47 et que la génération, la deuxième génération de la famille, marche dans ces pas-là.
00:53 Alors, ce que je voudrais juste partager avec vous, c'est après cette journée,
00:57 je vous avais dit ce matin que je pensais que nous allions pouvoir évoquer un certain nombre de pistes
01:03 qui contre l'afro-pessimisme, qui quelquefois surnage un petit peu.
01:08 Eh bien moi, j'ai envie de dire que j'ai ressenti aujourd'hui, par le nombre des participants,
01:17 par la chaleur des contacts, par ce que l'on a pu me dire à moi, par ce que j'ai rencontré,
01:23 j'ai trouvé chez nos amis africains une envie de France.
01:30 Il y a en Afrique une envie de France.
01:33 Mais une envie de France dans l'égalité, dans le win-win, dans le partenariat.
01:39 C'est ça l'envie. C'est plus une envie de France telle qu'elle a peut-être pu être là il y a 50 ans.
01:45 Vous ne connaissez pas l'Afrique il y a 50 ans.
01:47 Donc une envie de France dans l'égalité. Et ça, elle existe.
01:51 Et donc, ce que je souhaite, c'est que nous autres, opérateurs français, nous ayons une envie d'Afrique.
01:58 Au même niveau qu'il y a l'envie de France. C'est ça le message.
02:02 Et quand je vois que nous avons des adversaires qui nous empêchent peut-être, les entreprises,
02:08 d'avoir cette envie d'Afrique, je le regrette. Je rage.
02:13 Nos adversaires, on les connaît. C'est une partie de l'opinion publique.
02:17 C'est une partie du monde politique qui voit d'un mauvais œil l'Afrique.
02:21 Parce qu'ils ne la connaissent pas. Parce qu'ils ont des jugements préconçus.
02:26 Et ils propagent des idées négatives qui effraient les opérateurs.
02:31 Ensuite, il y a la bien-pensance.
02:34 Quand vous travaillez en Afrique, vous avez des risques de réputation.
02:40 Vous avez des risques sur les réseaux sociaux. Mais qu'on nous laisse travailler ensemble.
02:44 On ne fait rien de mal. Mais par contre, ce genre de choses peut nuire aux investisseurs.
02:51 Et puis, la troisième chose, c'est les questions de réglementation,
02:57 de compliance, de conformité, de RSE, avec lesquelles nous sommes totalement d'accord.
03:01 On a beaucoup parlé d'économie vers de respect de la planète.
03:04 Mais nous sommes au premier rang là-dessus.
03:07 Mais qu'on nous laisse travailler parce qu'on essaie de le faire bien.
03:10 Et en tout cas, qu'on ne crée pas de la crainte pour les opérateurs français.
03:14 Parce qu'en attendant, qu'est-ce qui se passe ?
03:17 Tout opérateur français qui a un petit peu de crainte ou de frein,
03:22 c'est les Chinois, c'est les Turcs, c'est les entreprises du Proche ou du Moyen-Orient
03:27 qui y vont à notre place. Car quelqu'un va y aller. Ça c'est sûr.
03:31 Or, on vous a démontré tout à l'heure, qu'on peut faire des bonnes affaires en Afrique.
03:36 En gros, tout le monde gagne de l'argent. Il faut le partager avec les Africains,
03:40 gagner pareil. Et donc, c'est ça notre avenir.
03:43 Donc, c'est moi, c'est ce que je retiens de cette journée.
03:45 N'écoutons pas les mauvaises voix, écoutons-nous, nous.
03:50 Car l'ambiance qu'il y a eu dans cette journée, c'est ça la vraie relation entre la France et l'Afrique.
03:55 Donc, entreprise, allons-y. La récompense est à la fin de la journée.
04:00 C'est votre compte de résultat le 31 décembre. Il est là.
04:03 Mais c'est aussi l'amitié et le formidable élan que j'ai ressenti aujourd'hui,
04:06 parce que je l'ai ressenti au fond de moi-même.
04:08 C'est quand même quelque chose d'avoir 1750 inscrits, d'avoir près de 1000 personnes physiques ici.
04:13 Et vous avez bien vu l'ambiance qu'il y avait ici.
04:16 Eh bien, je pense qu'il n'y a pas beaucoup de bidômes Afrique, d'autres pays qui peuvent le faire ça.
04:21 Donc soyons fiers de nous et allons de l'avant, n'écoutons pas les mauvaises augures.
04:25 Donc c'est ça le message que je retiens de cette journée.
04:27 Et je voudrais évidemment, pour finir, dire encore deux choses.
04:30 C'est remercier toutes les équipes qui ont contribué à monter cet événement.
04:35 Bon, ça a l'air facile, c'est assez facile, il n'y a pas grand-chose à faire.
04:38 Mais il y a quand même un tout petit peu de travail pour réunir tout le monde et faire que ça marche.
04:42 Et donc, je ne cite personne, mais les équipes de l'Opinion et du Cian et les autres,
04:47 soyez tous remerciés pour ce que vous avez fait, vous avez fait un travail remarquable.
04:51 Et enfin, à vous tous, si vous avez aimé, revenez.
04:55 Donc l'année prochaine, vous revenez tous et on va recruter de nouveau.
04:59 Et ce n'est peut-être pas 1 700 qu'on aura, mais c'est 2 500 qu'on pensera prendre une autre salle.
05:03 Je vous souhaite une bonne soirée et vous dis à bientôt. Au revoir.
05:07 (Applaudissements)
05:11 (Musique)

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