"Il ne va pas être accueilli avec des bouquets de fleurs. La politique qu’il mène est contre le peuple français. Il impose des lois dont les Français, majoritairement, ne veulent pas", commente Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National, député du Nord.
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00:00 – Et notre invité politique ce matin c'est Sébastien Chenu, bonjour.
00:03 – Bonjour.
00:04 – Merci d'être avec nous, député du Nord, vice-président du Rassemblement National.
00:08 On est ensemble pendant 20 minutes pour une interview en partenariat
00:11 avec la presse régionale, représentée par la presse du Nord, la Voix du Nord.
00:14 Bonjour Julien Lécuyer.
00:15 – Bonjour Yann Malchini, comment allez-vous ?
00:17 – Ça va et vous ?
00:18 – Bonjour Monsieur.
00:19 – On va parler d'Emmanuel Macron, Sébastien Chenu, Emmanuel Macron,
00:23 qui va faire plusieurs déplacements à travers le pays dans les jours et les semaines à venir.
00:27 Il sera cet après-midi en Alsace, il sera jeudi dans les Roses.
00:31 Hier il était à Saint-Denis pour un déplacement privé,
00:33 mais il a été chahuté, accueilli par plusieurs manifestants.
00:36 Est-ce que vous cautionnez ce chahut à l'encontre du président ?
00:40 – Moi je ne cautionne pas les chahuts, je cautionne ni les chahuts ni les violences,
00:43 je trouve que ce n'est pas acceptable.
00:46 Mais Emmanuel Macron doit se rendre à l'évidence.
00:49 Les Français ne peuvent plus le voir en peinture.
00:51 Il devait venir d'ailleurs à Denain, moi je l'invite à venir dans ma circonscription de Denain,
00:56 là où les Français les premiers lui ont dit qu'ils étaient hostiles à la réforme des retraites.
01:01 Je l'invite à venir voir ce que les Français ont envie de lui dire.
01:04 Il ne va pas être accueilli avec des bouquets de fleurs Emmanuel Macron.
01:07 La politique qu'il mène, elle est contre le peuple français.
01:11 Il impose au peuple français des lois dont les Français,
01:15 ultra majoritairement, ne veulent pas.
01:18 Donc ensuite, qu'il soit mal accueilli, qu'il soit chahuté,
01:22 ben oui, oui, effectivement, ça fait partie des choses,
01:24 parce qu'en plus, il a cherché à baïonner l'utilisation du 49-3,
01:29 l'utilisation d'un certain nombre d'argues-ci parlementaires et juridiques,
01:33 font qu'il a cherché à baïonner, à limiter les débats,
01:37 et les Français lui en veulent terriblement.
01:39 Il y a beaucoup de ressentiment dans le pays.
01:40 – Sébastien Chenu, l'homme à la main de l'adresse d'Emmanuel Macron,
01:43 lundi, vous avez réagi en jugeant que sa principale faute, je vous cite,
01:46 "avait été de dire qu'il allait continuer comme si de rien n'était".
01:48 Mais qu'est-ce que vous espérez qu'il dise ?
01:50 Qu'il s'excuse, qu'il retire sa réforme,
01:53 sachant que s'il faisait ça, il pouvait tout aussi bien démissionner ?
01:56 – Mais vous venez de dire quelque chose ?
01:57 D'abord, s'il avait présenté des excuses aux Français
01:59 pour la façon dont il a plongé le pays dans un chaos
02:02 et une impasse sociale, politique, démocratique,
02:05 ça aurait pu être accueilli avec beaucoup d'attention.
02:08 – Qu'est-ce qu'il avait promis à l'élection présidentielle ?
02:11 Pour vous, ce n'est pas un engagement ?
02:12 – Mais Emmanuel Macron a eu un discours totalement incantatoire,
02:17 lundi soir, avec des vœux pieux, avec des choses totalement irréalistes.
02:22 J'ai rencontré des professionnels de santé dernièrement,
02:24 et il nous dit qu'en 30 jours, il va régler le problème des urgences françaises.
02:29 – Non, d'ici fin 2024.
02:33 – Enfin, en un an, disons, le problème des urgences françaises.
02:36 Mais enfin, est-ce qu'il a bien en tête ce que cela veut dire ?
02:40 Non, je pense que le président de la République se moque des Français,
02:44 je pense que c'est un exercice de communication,
02:46 mais surtout dans lequel il y a un vide sidéral qui m'est apparu,
02:50 au-delà du fait qu'il ait parlé de trois minutes des retraites,
02:52 c'est qu'il n'a pas du tout, par exemple, parlé de l'inflation,
02:54 pas du tout parlé du pouvoir d'achat.
02:57 – Il a parlé de la vie chère quand même, du prix des courses.
02:59 – Aujourd'hui, le principal…
03:01 – Vous attendiez à des mesures concrètes, c'est ça ?
03:03 – Ben oui, et nous, on en a fait des propositions,
03:05 sur le pouvoir d'achat, sur la vie chère.
03:09 On a demandé qu'on passe, comme dans d'autres pays,
03:11 la TVA à 0% sur un panier sans produits de première nécessité.
03:15 – Oui, vous citez souvent cette mesure en Espagne,
03:19 on regardait l'indice des prix…
03:21 – Portugal aussi vient de le faire.
03:23 – En Espagne, le prix alimentaire moyen a bondi de 14% en janvier,
03:28 et de 16% en mars, ce qui montre que la mesure a été contrecarrée
03:34 par une hausse brutale des prix.
03:36 Ça ne vous fait pas peur, lorsque vous comptez appliquer en France ?
03:38 – Non, parce que moi je pense que dans ces dispositions que nous proposons,
03:42 mais c'est aussi la baisse de la TVA sur les énergies, à 5,5%.
03:45 – Mais ça, l'Union Européenne ne le permet pas.
03:48 – Non, pas du tout.
03:49 – Elle n'accepte pas la baisse de TVA sur les produits polluants.
03:54 – Non, il y a plusieurs choses.
03:55 La sortie du marché européen de l'électricité est tout à fait possible,
03:59 techniquement, certains pays l'ont fait, l'Espagne d'ailleurs aussi,
04:02 je crois, de façon momentanée, entre momentanée ou durable.
04:06 Je me rappelle de Bruno Le Maire nous racontant qu'il allait étudier ça,
04:10 qu'il allait regarder ça, c'était il y a 6 mois déjà, devant le Parlement.
04:14 Rien n'est pas arrivé, il n'y a pas eu de débat.
04:17 Rien, il ne se passe rien.
04:19 En réalité, ils n'ont fait aucun geste.
04:21 – Le trimestre anti-inflation, pour vous, c'est…
04:23 – Non, ça c'est de la com', on met des affichettes, c'est tout.
04:28 Mais ils n'ont pris aucune mesure durable et pérenne
04:31 concernant le pouvoir d'achat des Français.
04:33 D'ailleurs, on le voit bien, la politique d'échec,
04:36 qui entre nous est quand même surprenante,
04:39 donner des chèques pour payer des taxes,
04:41 c'est un non-sens économique absolu,
04:44 n'est pas satisfaisante, ne trouve pas de satisfaction,
04:48 elle n'est pas pérenne, elle n'est pas durable.
04:50 Ce gouvernement ne fait rien concernant le pouvoir d'achat des Français.
04:53 – Tout autant, il y a eu aussi une annonce d'un pacte de la vie au travail,
04:57 c'est comme ça qu'Emmanuel Macron l'appelle.
05:00 Il a accueilli hier, faute d'avoir l'intersyndical à sa table,
05:04 les organisations patronales.
05:06 Est-ce que vous vous dites quand même qu'il va falloir
05:08 que tout ce monde se retrouve autour d'une table pour renégocier
05:12 et pour reconstruire les conditions de travail ?
05:15 – Mais pour renégocier quoi ?
05:16 À partir du moment où le sujet numéro un,
05:19 c'est le rejet de cette réforme des retraites,
05:21 et qu'Emmanuel Macron refuse d'aborder ce sujet de la réforme des retraites,
05:24 c'est très difficile de remettre les gens autour d'une table
05:27 avec des manœuvres qui visent à changer, à ouvrir une nouvelle séquence.
05:32 – Donc vous dites au syndicat, il ne faut pas y aller ?
05:35 – Non mais ce n'est pas ce que je dis,
05:37 je dis qu'à un moment il y a des sujets à prendre,
05:39 effectivement la souffrance au travail, etc. sont des sujets importants,
05:44 mais il y a comme un éléphant au milieu de la pièce,
05:46 la réforme des retraites dont personne ne veut,
05:48 Emmanuel Macron est braqué sur ça.
05:51 Tant qu'il y a cette réforme des retraites,
05:52 évidemment ça va bloquer les dialogues entre les partenaires sociaux,
05:56 les dialogues dans le monde politique, le dialogue avec les Français,
06:00 et je pense qu'Emmanuel Macron sous-estime l'impasse
06:04 dans laquelle il a plongé durablement le pays.
06:08 – Un mot sur les coalitions Julien ?
06:09 – Oui parce que justement Emmanuel Macron, entre autres annonces,
06:12 a demandé à ce qu'on relance, on met des coalitions et alliances nouvelles,
06:16 il a demandé à Elisabeth Borne d'y travailler,
06:18 sur les bases solides du Conseil National de la Raffondation.
06:21 Est-ce que c'est quelque chose sur lequel vous pourriez vous associer ?
06:25 – Je ne vois pas tellement en quoi,
06:26 ça veut dire sur quels objectifs on fait une coalition,
06:29 quels sont les objectifs sur lesquels Emmanuel Macron…
06:31 – Ça peut être un projet, ça peut être un projet sur certains thématiques.
06:34 – D'abord Elisabeth Borne… – Immigration par exemple.
06:36 – Elisabeth Borne nous a démontré l'étendue de son incompétence
06:40 à créer une majorité sur la réforme des retraites, elle a menti aux Français.
06:43 Elle avait dit "j'ai une majorité dans cette assemblée sur la réforme des retraites",
06:45 évidemment elle ne l'avait pas, raison pour laquelle ils ont déclenché le 49-3.
06:50 – C'est la faute d'Elisabeth Borne,
06:51 ce n'est pas la faute des divisions de la République.
06:52 – Elisabeth Borne est totalement grillée,
06:54 elle est incapable de construire des majorités,
06:56 elle a même indiqué à Marine Le Pen lorsqu'elle l'a reçue,
06:58 il va y avoir un ralentissement de l'activité parlementaire
07:01 parce qu'on n'arrive pas à créer des majorités…
07:03 – Elle aurait dû partir, elle aurait dû partir là.
07:05 – Avec la réforme des retraites, c'était un package,
07:07 il fallait faire un package Elisabeth Borne plus la réforme des retraites.
07:09 – Voir même le Président de la République.
07:11 – C'est autre chose le Président de la République.
07:12 – C'est quand même, Marine Le Pen a parlé d'une démission de la part du Président de la République.
07:16 – Le Président de la République a plusieurs leviers,
07:18 je pense, pour sortir d'une impasse politique,
07:20 il a la dissolution, il a le retrait de la réforme,
07:24 il a le référendum, il a la démission, il a plusieurs leviers,
07:29 à lui de voir lequel est le plus adapté, le problème c'est qu'il n'en utilise aucun.
07:32 – Prochaine étape institutionnelle pour la réforme des retraites,
07:34 c'est le 3 mai, où le Conseil constitutionnel doit décider
07:37 s'il valide ou non le deuxième rive, vous souhaitez qu'il soit validé ?
07:40 – Oui, mais moi tout ce qui peut aller dans le sens d'une consultation des Français,
07:44 je le souhaite, maintenant ce référendum…
07:46 – C'est pas parce que le Conseil constitutionnel le valide que ça aboutira à un référendum.
07:49 – Exactement, c'est ce que j'allais vous dire,
07:50 maintenant ce référendum, c'est pas pour ça qu'il va aboutir,
07:53 c'est une formule très compliquée, qui à la fin revient devant les assemblées,
07:58 donc moi je ne veux pas non plus qu'on donne de faux espoirs aux Français.
08:00 – Vous feriez campagne ?
08:02 – Moi j'ai pas de problème à le faire.
08:04 – Vous pensez qu'il ne verra jamais de jour ?
08:06 – C'est un peu ça en fait, je pense qu'il y a toujours une bonne raison
08:09 pour qu'à la fin on n'aille pas, d'ailleurs cet outil c'était un outil
08:12 de régulation des colères qu'avait inventé Nicolas Sarkozy,
08:16 il n'a pas été utilisé et je pense qu'il est très compliqué à mettre en œuvre.
08:19 Nous on a déposé une motion référendaire à l'Assemblée nationale,
08:23 on a apporté sur un plateau à nos collègues de tous les bancs
08:26 la possibilité d'aller au référendum, ils l'ont refusé,
08:29 la gauche en tête, ils l'ont refusé.
08:31 Donc aujourd'hui entretenir des espoirs au niveau des Français
08:37 sur la possibilité d'aller sur un référendum qui nous paraît très hypothétique,
08:41 je pense que ce n'est pas très sain non plus, il faut faire attention,
08:44 on ne va pas faire croire aux Français que tout ça va se régler
08:46 par un coup de baguette magique, il y avait des choses possibles,
08:49 la gauche les a bloqués, comme ils ont bloqué la possibilité
08:52 qu'on vote à l'Assemblée nationale, ils ont même une lourde part
08:54 de responsabilité, la gauche dans cet échec et cette bordélisation
08:59 du débat parlementaire.
09:00 – Monsieur Chenu, la gauche vous a fait faux bond sur la motion référendaire,
09:02 vous l'avez rappelé.
09:03 – Enfin, elle a fait faux bond sur beaucoup de choses.
09:05 – Mais si la NUPES et l'Iliote par exemple déposent une motion de censure
09:08 comme ils ont l'intention, est-ce que vous la voterez ?
09:12 – Oui parce que nous, 1, nous ne sommes pas des gens sectaires,
09:14 nous considérons que nous devons utiliser tous les moyens démocratiques
09:18 qui permettent de mettre en échec cette réforme des retraites
09:22 et que sans le Rassemblement national, toute motion est impossible,
09:26 il est impossible de la passer, il est impossible d'avoir une majorité.
09:29 – Et vous pensez qu'elle a plus de chance que la précédente
09:31 qui a été rejetée pour 9 voix ?
09:33 – Oui probablement parce qu'il y a peut-être quelques élus républicains
09:36 qui vont se sentir pousser des ailes, qui vont sentir avoir un peu de courage,
09:40 vous me direz, il faudra ouvrir le champagne à ce moment-là,
09:43 mais il y en aura peut-être plus que la dernière fois.
09:46 Si les républicains trouvent le chemin du courage,
09:49 ce sera déjà ça de pris vous me direz.
09:51 Mais si c'est possible, il faut le faire, évidemment qu'il faut le faire.
09:54 Cette réforme des retraites n'est pas acceptable, n'est pas juste,
09:57 elle est rejetée dans le pays, il faut sortir de cette impasse.
10:00 Les Français savent qu'ils peuvent compter sur nous pour ça.
10:02 – Les socialistes vont déposer une proposition de loi
10:06 pour abroger la retraite à 64 ans, vous la voterez ?
10:08 – Tout ce qui peut faire échec à cette réforme des retraites, nous la voterons.
10:13 Nous l'avons démontré, on a utilisé tout ce qui était en notre pouvoir,
10:17 motion référendaire, motion de censure, amendement, on a fait vivre le débat.
10:22 À chaque fois qu'on a pu avancer pour mettre en échec cette réforme des retraites,
10:26 là où nous étions, c'est-à-dire à l'Assemblée nationale,
10:29 là où les électeurs nous ont désignés, nous l'avons fait.
10:31 Donc nous continuons à le faire parce qu'on n'est pas des gens sectaires
10:34 et aussi parce que sans nous, rien n'est possible.
10:37 – Là où vous êtes un petit peu moins, c'est dans la rue,
10:39 mais aussi il faut bien dire que l'intersyndicale ne vous demande pas à leur côté.
10:43 La CGT a annoncé de nouveaux mouvements,
10:46 de demain chez Cheminot, le 28 avril avant la manifestation du 1er mai.
10:51 Est-ce que vous soutenez cette mobilisation ?
10:53 Est-ce que vous pensez qu'il faut trouver d'autres moyens d'action ?
10:55 Parce que ça risque d'épuiser les troupes.
10:57 – Bien sûr que l'épuisement des troupes,
10:59 le coût financier que peut avoir le fait de faire grève,
11:02 les heures qui peuvent effrayer les gens,
11:05 sont des éléments qui peuvent dévitaliser à un moment ou à un autre
11:08 les mobilisations sociales.
11:10 Nous, on n'est pas un organe syndical,
11:11 ce n'est pas nous qui donnons la bénédiction
11:13 pour savoir si on est d'accord ou pas avec les manifs,
11:15 mais nous sommes favorables à continuer le débat
11:20 et donc une certaine forme de mobilisation contre les retraites.
11:23 – Vous girez le débat, les faits.
11:24 – Mais vous savez, moi je suis passé à la manif la semaine dernière à Paris,
11:28 j'y suis passé, je n'ai pas fait la manif, j'y suis passé,
11:31 je n'ai pas été mal accueilli d'ailleurs,
11:32 j'y suis passé, c'était à Châtelet.
11:36 Le 1er mai, nous, nous avons une grande convention nationale
11:40 comme à chaque année sur le 1er mai
11:42 dans laquelle le travail sera le centre de nos préoccupations.
11:45 Nous, on se veut le parti politique du travail,
11:49 la force politique du travail, du monde du travail,
11:51 de la France qui travaille, de la France qui a travaillé,
11:54 de la France qui voudrait travailler.
11:56 C'est nous qui incarnons le mieux cette valeur-là
11:58 et nous allons continuer à la défendre.
11:59 – Au moins de… un mot sur les JO, allez-y.
12:02 – Oui, parce que parmi les modes d'action,
12:04 on a vu fleurir sur les réseaux sociaux un mot-clé,
12:07 pas de retrait, pas de JO.
12:09 Les Jeux Olympiques qui deviennent un moyen de pression,
12:11 est-ce que ça vous interpelle ?
12:14 – Moi je ne crois pas qu'il faut tout mélanger,
12:16 les JO c'est autre chose,
12:17 moi je serais plutôt fier que mon pays accueille dignement les Jeux Olympiques.
12:22 Je pense qu'il y a des questions sur la table, des questions de sécurité,
12:26 dans tous les sens du terme, qui se posent.
12:28 Je pense que… je ne suis pas sûr que le pays soit totalement prêt.
12:32 – Et donc perturber les JO, pour vous c'est une mauvaise idée.
12:35 – Les JO ne me semblent pas donner de notre pays une image à l'international
12:39 et qu'il soit au niveau de ce qu'on peut attendre.
12:41 – On va parler de la fraude fiscale et sociale,
12:43 puisque c'est un des objectifs du Président.
12:44 Un plan sera présenté au mois de mai.
12:46 Gabriel Attah dit avoir proposé à l'ensemble des groupes parlementaires
12:48 de participer à l'élaboration de ce plan.
12:50 Vous allez y participer ?
12:52 – Oui, mais bien sûr, mais ils découvrent la poudre ou quoi ?
12:54 Enfin je veux dire, ils sont comme des poules devant un couteau
12:56 en découvrant qu'il y a de la fraude dans notre pays.
12:57 Je rappelle, fraude à la TVA, 15 milliards.
13:00 Fraude sociale, 3 milliards. Fraude fiscale, 80 milliards.
13:05 Donc la fraude sociale, elle est importante.
13:07 Et encore une fois, nous avons démontré par les propositions
13:10 qu'on a faites depuis longtemps, notamment au moment des élections présidentielles.
13:13 Marine Le Pen proposait plusieurs choses.
13:15 La création d'un grand ministère de lutte contre la fraude,
13:17 bon, il n'a jamais existé avec cette majorité qui est en place depuis 6 ans.
13:20 Mais surtout, les cartes vitales biométriques,
13:23 de façon à ce que les données soient conservées sur la carte vitale.
13:26 Ils n'ont jamais avancé sur ça.
13:28 Donc je le rappelle, il y a la fraude à la TVA, la fraude sociale, la fraude fiscale.
13:32 C'est sur les 3 types de fraude qu'il faut agir.
13:34 Pas uniquement sur la fraude sociale dont parle Bruno Le Maire.
13:38 – Alors, on va revenir à Bruno Le Maire.
13:40 Gabriel Attarli, il parle des deux.
13:41 Lui, il dit qu'il faut agir sur la fraude sociale.
13:42 Sur la fraude fiscale, le gouvernement souhaite supprimer
13:45 le versement des allocations sur des comptes bancaires étrangers.
13:47 Bercy veut mieux surveiller le versement des allocations
13:49 pour lesquelles il y a une condition de résidence
13:51 en travaillant avec les compagnies aériennes pour tracer les allées et venues
13:54 des personnes concernées. Vous soutenez ça ?
13:56 – Oui, d'accord, mais ça fait 6 ans qu'ils sont là,
13:58 ça fait des années qu'on en parle.
13:59 – Mais là, vous allez les soutenir.
14:00 – D'accord, on soutiendra tout ce qui peut permettre
14:02 de rendre leur argent aux Français.
14:04 On sait très bien qu'il y a 15% des soignants qui ne résident pas en France.
14:07 On sait très bien qu'il y a 2,5 millions de cartes de CMU qui sont à l'étranger.
14:10 Mais enfin, on ne l'a pas découvert hier.
14:12 Bruno Le Maire ne l'a pas découvert hier.
14:13 On sait ce qui se passe.
14:14 Ils cherchent de l'argent partout.
14:16 Les agences de notation vont rendre leur verdict bientôt.
14:20 Ils sont à l'os.
14:21 Ils ont fait n'importe quoi avec les finances publiques.
14:24 Ils sont totalement incompétents.
14:26 Ce que nous proposions hier, ils nous accusaient de démagogie.
14:29 Moi, je me souviens quand on disait, quand Marine Le Pen portait ce message
14:32 de lutte contre la fraude, au niveau auquel il doit être porté,
14:35 en disant qu'il y aura un grand ministère de lutte contre la fraude,
14:37 contre les fraudes.
14:38 Ils nous accusaient de démagogie pour aujourd'hui, piteusement,
14:41 venir dire "ah bah oui, effectivement, il y a de la fraude".
14:44 On le dit depuis des années.
14:45 On a fait des propositions parce qu'on a réfléchi, nous, là-dessus,
14:48 depuis des années.
14:49 Je vous ai parlé de la carte biométrique.
14:51 On a réfléchi depuis des années avec des professionnels,
14:54 avec des magistrats, avec des services financiers.
14:57 Et aujourd'hui, ils ont l'impression de découvrir comment
15:00 retrouver un peu de moyens.
15:02 Ces gens ne sont pas sérieux.
15:04 – Sébastien Chenier, en tout cas, vous nous dites qu'il y a possibilité
15:06 pour vous de représenter vos propositions et de les travailler
15:09 avec le gouvernement ?
15:11 – Qu'ils viennent sur nos propositions.
15:12 Que le gouvernement vienne soutenir nos propositions.
15:14 Vous savez, on sera capable d'en faire des dizaines et des dizaines.
15:17 Je vous donne un exemple.
15:19 Quand l'État veut se mobiliser et quand les politiques
15:21 veulent se mobiliser, on purise.
15:23 Moi, quand j'ai été élu député de Denain,
15:24 il y avait une fraude sociale très visible dans la ville
15:28 liée à des populations roms.
15:29 J'ai, le moins qu'on puisse dire, harcelé le sous-préfet
15:32 qui a mis en place un code F, qui a réuni les structures
15:36 des services sociaux, des services fiscaux, etc.
15:39 Et on a démantelé des centaines de dossiers de fraude sociale.
15:45 Les gens, à partir du moment où le robinet a été fermé, sont partis.
15:48 Ces populations sont parties.
15:50 Donc il y avait bien matière, ça a duré depuis des années.
15:52 Il a fallu, évidemment, l'arrivée d'un député du Rassemblement national
15:55 pour que ça bouge un peu.
15:56 C'est pareil au niveau de l'État.
15:58 Il faut l'arrivée du Rassemblement national pour que tout ça bouge.
16:00 – Autre sur… – Sur Bruno Le Maire.
16:02 – Pardon ? – Sur Bruno Le Maire.
16:03 – Oui, c'est ce qu'on me disait, puisque Bruno Le Maire
16:06 a évoqué le ras-le-bol des Français contre les personnes
16:08 qui envoient leur aide au Maghreb et ailleurs, alors qu'ils n'y ont pas droit.
16:12 Il a raison de pointer ces dérives plus particulièrement,
16:14 puisqu'on sait que ça a fait beaucoup réagir à gauche.
16:18 Est-ce qu'il faut pointer du doigt les populations ?
16:20 – Non, mais il faut dire les choses telles qu'elles sont.
16:22 Moi, je vous ai expliqué… – Mais là, il les a dit telles qu'elles sont ou pas ?
16:24 – Il n'en dit qu'une partie.
16:25 La fraude sociale, c'est 3 milliards d'euros.
16:28 La TVA, c'est 15 milliards.
16:29 La fraude fiscale, c'est 80 milliards.
16:31 Donc il faut dire la fraude sociale, ce qu'elle pèse, là où elle va…
16:35 – Vous dites "c'est trop tard", on a compris,
16:36 mais là, vous dites "ça va dans le bon sens" ou pas ?
16:39 – Oui, d'accord, mais bien sûr que ça va dans le bon sens,
16:41 mais ça fait des années qu'on le dit.
16:42 Alors, si ces gens sont d'accord avec nous,
16:44 qu'ils nous laissent gérer les affaires du pays,
16:46 parce que je pense qu'on fera mieux qu'eux,
16:47 parce que je pense que ce sont des incapables,
16:49 parce que quand, pendant des années, on tourne les yeux,
16:51 on tourne le regard et qu'on ne veut pas voir ça en face
16:54 et qu'on fait semblant de le découvrir,
16:55 le jour où il n'y a plus un rond dans les caisses,
16:57 c'est qu'on est incapables et irresponsables.
17:00 – Autre sujet sur lequel vous pourriez trouver peut-être
17:02 un terrain d'entente avec le gouvernement,
17:04 c'est sur l'immigration.
17:06 Emmanuel Macron a revitalisé, malgré tout,
17:09 le projet de loi "asile et immigration" qu'on croyait perdu.
17:14 Il dit vouloir renforcer le contrôle de l'immigration illégale
17:16 tout en intégrant mieux ceux qui rejoignent notre pays.
17:20 Vous l'appelez à accélérer sur cette question, avant l'été ?
17:23 – Non, je l'appelle à avoir une politique
17:25 qui limite les flux migratoires dans notre pays.
17:28 Ça suffit, on ne peut pas accueillir la terre entière.
17:31 Enfin, je vais regarder les chiffres, même 48% des gens de gauche
17:34 qui se définissent comme étant de gauche
17:35 pensent qu'il y a trop d'immigration dans notre pays.
17:37 – C'est une impression, mais les chiffres ne disent pas ça.
17:39 On est par rapport aux autres à la moyenne des pays européens.
17:42 – Alors continuons, alors continuons.
17:44 – Non mais je vous dis que simplement, on n'accueille pas la terre entière.
17:47 – Allons-y, continuons.
17:47 – On n'accueille pas la terre entière, on ne peut pas dire ça.
17:49 – On ne peut plus, on n'a plus d'argent dans les caisses,
17:52 ils ont creusé les déficits, ils ont mis l'État
17:54 dans la situation financière que vous connaissez,
17:56 c'était les Mozart de la finance, on voit ce qu'ils ont fait.
17:58 Et maintenant, ils voient l'immigration comme un projet pour le marché du travail.
18:03 Eh bien nous, nous la voyons comme un problème.
18:05 Nous pensons qu'avec le nombre de chômeurs que nous avons,
18:07 si on forme mieux les Français, si on les rémunère mieux
18:10 dans les professions en tension, eh bien on résout une partie
18:15 de ces problématiques économiques.
18:16 – Donc il n'y a aucun terrain d'entente avec le gouvernement sur ces questions ?
18:18 – Aucun terrain d'entente à partir du moment où ils veulent ouvrir
18:21 de nouvelles voies liées à l'immigration.
18:23 Maintenant, s'il y a quelques petits dispositifs,
18:26 disons qu'il faut mieux apprendre le français,
18:29 que les recours sur les OQTF seront moins nombreux.
18:33 Mais bien sûr, mais tout ça, c'est à la marge,
18:36 c'est minuscule par rapport à l'ampleur de ce qui nous attend.
18:39 Entendons encore ce que disait Gérald Darmanin il y a un an,
18:43 100% des OQTF seront réalisés, on en est où ?
18:47 Je fermerai tous les points de deal en France, on en est où ?
18:51 Allez demander à Lille, à Roubaix, à Denain, à Marseille, à Arles,
18:55 où il y a encore eu des tirs ces derniers jours,
18:58 si les points de deal sont fermés, oui.
19:01 Il y a un lien évidemment avec l'immigration,
19:03 et en particulier l'immigration irrégulière.
19:05 Oui, évidemment, cette insécurité endémique,
19:09 cette immigration non contrôlée, non maîtrisée dans notre pays
19:12 est insupportable pour les Français.
19:13 – C'est l'immigration zéro ?
19:15 – Il faut tendre vers l'immigration zéro.
19:18 Il y aura toujours des étudiants qui viendront étudier,
19:21 il faut les accueillir et savoir qu'ils repartiront ensuite
19:24 dans leur pays bien entendu.
19:26 Mais effectivement il faut tendre vers la fin
19:28 de politiques migratoires incontrôlées.
19:31 – Sur la polémique autour de l'attribution du fonds Marianne
19:33 créé par Malen Chapa après l'assassinat de Samuel Paty
19:35 pour riposter à la propagande séparatiste,
19:37 Claude Reynald, le président de la commission des finances du Sénat
19:40 a donné jusqu'à ce soir au gouvernement pour lui fournir
19:42 les documents sur l'attribution de ces fonds.
19:44 Vous avez déposé une demande de commission d'enquête ?
19:46 – On a déposé une résolution pour une commission d'enquête
19:51 avec le député Thomas Ménager, député du Loiret,
19:54 parce que nous considérons qu'il y a là visiblement un loup.
19:58 Madame Chapa a créé un fonds suite à l'assassinat de Samuel Paty,
20:06 les produits de ce fonds ne seraient évidemment pas dirigés
20:09 vers les bénéficiaires qu'on attend ou les bénéficiaires
20:11 n'en auraient pas fait l'usage attendu.
20:14 – Vous pensez qu'elle sera validée votre commission d'enquête ?
20:16 – Je l'espère, il s'agit de faire la transparence,
20:18 mais ça dit plusieurs choses, ça dit d'abord la désinvolture,
20:21 pour ne pas dire mieux, avec laquelle la Macronie gère l'argent public,
20:25 il se croit tout permis, ils font ce qu'ils veulent de l'argent public,
20:30 ils l'utilisent formal et visiblement en plus
20:33 ils pourraient commettre un certain nombre de délits
20:35 s'il s'avérait qu'effectivement tout ça était délictuel.
20:38 Donc on veut la lumière sur cette affaire, on ne lâchera pas,
20:41 Madame Chapa au lieu de poser dans Playboy,
20:42 il ferait mieux de répondre aux questions,
20:44 parce que pour l'instant on ne l'a pas beaucoup entendu,
20:45 au lieu d'insulter sa collègue ministre de l'égalité hommes-femmes,
20:49 de sac à main, comme on le voit dans le canard enchaîné d'aujourd'hui,
20:52 elle ferait mieux de se mettre à travailler
20:54 et surtout de donner des explications où est passé l'argent.
20:59 – Donc vous n'avez pas acheté Playboy visiblement ?
21:01 – Si, je l'ai acheté.
21:02 – Ah bon ?
21:02 – D'accord ?
21:03 – Oui parce que j'aime bien savoir de quoi je parle.
21:05 – Bon, très bien, vous aurez appris quelque chose j'imagine.
21:07 – C'est sûr.
21:09 Lundi, on apprenait, alors oui c'est moins…
21:14 – Je vous ai trompé.
21:16 – J'avais encore la ligne de Playboy dans la tête.
21:18 – Vous vous êtes un peu entrainé sur Internet.
21:19 – Exactement, lundi on apprenait par le Parisien
21:21 que plusieurs centaines d'élus de tous bords
21:23 auraient été inscrits à l'heure insu au Rassemblement National.
21:27 Votre parti a dénoncé une usurpation d'identité,
21:29 il devait déposer une plainte,
21:30 alors est-ce que cette plainte déjà elle a été déposée ?
21:32 Et deuxièmement, est-ce que vous avez des précisions
21:33 sur cette mauvaise plaisanterie ?
21:34 – Alors, il n'y a pas de piratage,
21:35 c'est effectivement une opération frauduleuse
21:37 avec une adresse IP qui a été construite
21:40 et qui fait qu'en prenant les dates de naissance des parlementaires
21:43 et leur adresse à l'Assemblée Nationale par exemple,
21:45 eh bien, ils ont reçu, je l'ai reçu moi-même,
21:48 un formulaire pré-rempli d'adhésion.
21:50 Donc il n'y a pas de… comment dire…
21:53 – De piratage.
21:53 – De piratage, mais c'est un remplissage automatique
21:57 de bulletins d'adhésion,
21:59 ce n'est pas un délit épouvantable en sorte que les gens…
22:02 – On ne prend pas de plainte ?
22:03 – Mais nous on a déposé une plainte,
22:04 si on a déposé une plainte, évidemment,
22:06 parce que c'est notre image qui est utilisée
22:08 et qu'on veut abîmer à travers ça.
22:10 – Un mot pour finir sur les sénatoriales,
22:11 au mois de septembre, vous avez investi,
22:13 vous venez d'investir l'un de vos proches
22:15 pour être candidat dans le Nord,
22:17 à l'heure actuelle, vous n'avez aucun sénateur,
22:20 quels sont vos objectifs ?
22:21 – Josphia Auchard.
22:22 – Oui, Josphia Auchard qui est conseiller municipal de Denain,
22:25 qui est élue communautaire, qui est à la fois un militant,
22:28 un professionnel et un élu qui connaît bien
22:31 le monde des collectivités locales,
22:33 qui je pense deviendra sénateur du Nord,
22:35 qui a 35 ans, et bien c'est d'entrer au Sénat notre objectif,
22:38 c'est d'entrer au Sénat au plus grand nombre.
22:40 Je pense qu'il y a objectivement 5 départements
22:42 qui pourraient nous amener potentiellement un sénateur,
22:45 et on s'était dit que si 5 étaient potentiels aujourd'hui
22:49 et 5 au renouvellement suivant,
22:50 ça nous permettrait de faire un groupe.
22:51 – Donc lesquels, le Nord ?
22:52 – Le Nord, le Pas-de-Calais, les Pyrénées-Orientales,
22:55 je ne les ai pas tous en tête, la Moselle,
22:56 je crois qu'il y a un département d'Outre-mer,
22:58 dans ces départements, on sait qu'il y a beaucoup de grands électeurs,
23:01 mais moi je le dis aussi aux grands électeurs,
23:03 c'est-à-dire aux maires, aux élus municipaux,
23:05 qui ne sont pas différents des Français,
23:07 ne votez pas pour des listes et pour des candidats
23:09 qui d'une façon ou d'une autre iront sauver la tête d'Emmanuel Macron.
23:12 Ça ne sert à rien de voter pour des sénateurs LR, UDI,
23:15 Horizon, que sais-je, socialistes, etc.
23:17 À la fin, ils sauvent la tête d'Emmanuel Macron.
23:20 Donc je leur dis, faites confiance aux candidats du RN,
23:24 à Josua Ochar dans le Nord et aux autres dans les départements dont je vous ai parlé.
23:27 – Donc 5 sénateurs, c'est un objectif, Léon Cousineau ?
23:28 – Oui, bien sûr.
23:30 – Merci Julien.
23:31 – Merci Aurélien.
23:32 – La une de la Voix du Nord ?
23:34 – Oui, sur la seconde, le nouveau filon.
23:36 – C'est à la une de la Voix du Nord.
23:38 Bonne vacances Julien.
23:39 – Merci Aurélien.
23:41 – Vous aussi.
23:42 – Je vous donne la chance.
23:43 – Merci beaucoup Sébastien Chenu.
23:45 – Bonne vacances Monsieur Dab.
23:46 – Merci d'avoir été notre invité.
23:48 Merci Sébastien Chenu.
23:49 On passe au Club des territoires.