Avec le retour de l’inflation et un marché de l’immobilier au plus haut, il est de plus en plus difficile pour les primo-accédants d’obtenir un prêt immobilier. Les taux oscillent désormais autour de la barre des 3 %.
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00:00 Grande terrasse, toute carlée, avec un beau jardin tout clos.
00:04 Audrey et Aurélien, dans la maison de leurs rêves.
00:07 Quand on rentre et qu'on est sur la grande pièce à vivre,
00:10 les meubles étaient déjà imaginés, c'est vrai qu'on avait déjà la projection
00:14 par rapport à ce qu'on va recevoir du monde.
00:16 On part quand même loin, mais c'est vraiment le coup de cœur qui est tombé sur ça.
00:19 Le jeune couple veut devenir propriétaire pour la première fois.
00:22 Un investissement conséquent, pour ce bien, il faut compter environ 280 000 euros.
00:28 À 27 ans, l'emprunt bancaire est leur seule solution.
00:32 La banque leur a autorisé un prêt à un taux de 3%,
00:35 mais au dernier moment, elle refuse la transaction et demande un apport.
00:40 Il y avait toujours des choses à rajouter en fait.
00:42 On est passé de 5 000 à 10 000 d'apport, à 15 000, à 20 000,
00:45 et encore sans être sûr et d'avoir la garantie d'avoir la maison.
00:49 Donc là, au dernier an, on était à 20 000 euros d'apport
00:52 et puis des mensualités à plus de 1 400, 1 500 euros par mois.
00:55 Depuis l'inflation, les banques réduisent drastiquement le nombre de crédits immobiliers.
01:00 En un an, ils ont diminué de 40%.
01:03 Les primo-accédants sont les plus touchés.
01:06 Ce phénomène bloque le marché immobilier et pénalise aussi les propriétaires.
01:11 Parce qu'on signe un compromis de vente, il y a des délais pour obtenir les emprunts bancaires.
01:17 Et forcément, quand les acquers ont des difficultés,
01:20 ça peut les freiner pour s'engager ailleurs, trouver une location ou racheter derrière.
01:25 Donc forcément, on est tous dans le même bateau.
01:27 En moyenne, les banques exigent 10% d'apport personnel pour attribuer un prix immobilier.