L'interview en séries de Camille Chamoux

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L'interview en séries de Camille Chamoux à CANNESERIES
Transcript
00:00 Dun, dun, dun.
00:02 Non, je n'arrive pas du tout à le chanter.
00:05 Bon, c'est Succession, mais là, tel quel,
00:08 je n'arrive pas à le chanter.
00:10 C'est le meilleur épisode de la meilleure série au monde,
00:20 donc c'est l'épisode 3 de Succession.
00:22 Mais ce n'est pas le seul truc.
00:24 Récemment, j'ai aussi adoré Last of Us,
00:27 alors que je ne pensais pas que j'allais aimer,
00:29 parce que j'ai peur, moi.
00:30 Je suis tétanisée quand il se passe un truc et tout,
00:33 je crie toute seule devant mon ordi et tout.
00:34 Vraiment, c'est compliqué.
00:35 Je ne suis pas en AVC, je réfléchis.
00:42 Ben là, on y revient, c'est obligé.
00:45 Ben oui, pour le coup, c'est de Last of Us.
00:48 Tu as peur tout le temps, donc tu te serres perpétuellement.
00:51 En fait, c'est les séries où tu es obligé de te blottir en disant
00:53 "Je ne peux pas, c'est trop stressant".
00:55 Et Walking Dead, d'ailleurs.
00:58 J'ai déjà pécho sur Walking Dead.
01:00 Kiss, marry, kill ?
01:05 Kiss, marry, kill.
01:05 Et alors attends, c'est qui tes trois personnages ?
01:07 Alors, kill, Mark.
01:10 Mark !
01:11 Mary.
01:12 Chantal Héré, évidemment.
01:14 C'est la meilleure meuf.
01:15 Merde, il me reste kiss pour Patoche.
01:17 C'est vraiment dégueulasse.
01:19 Ben, kiss personne.
01:21 Succession.
01:27 Meuf qui répond Succession à toutes les questions.
01:29 Après, dans l'écriture implacable,
01:32 c'est Le Bureau des Légendes qui,
01:35 juste avant Succession, chronologiquement,
01:37 était ma série préférée.
01:39 Donc, elle reste dans mon panthéon.
01:40 Elle reste en numéro un, même, je crois.
01:42 Après, je suis aussi fascinée par les mécanismes.
01:45 Là, par exemple, je joue dans Tapis.
01:47 Je trouve que l'écriture de Olivier Demangel et Tristan Seguela
01:50 est hallucinante.
01:51 Je suis extrêmement admirative.
01:53 Et ça m'avait fait pareil sur Baron Noir,
01:56 où tu te dis, t'as la plongée dans le milieu et tout.
01:59 Il y a des moments de Baron Noir où t'es là,
02:02 mais mon Dieu, c'est une perfection, quoi,
02:05 d'écriture scénaristique, de dramaturgie pure.
02:08 Nous avons remis un prix à Sarah Michelle Gaylard.
02:15 Et Sarah Michelle Gaylard a la meilleure réplique ever.
02:25 Bah...
02:26 Daryl McCormack.
02:28 Je me suis arrangée pour danser avec lui hier, donc ça va.
02:31 Je crois même que je vais peut-être effectivement boire des coups.
02:34 C'est ça qui est bien avec une série.
02:35 Non, j'arrive pas du tout à le chanter.
02:45 Bon, c'est succession, mais là, tel quel,
02:48 j'arrive pas à le chanter.
02:50 Non, vous voyez pas ?
02:55 C'est le début de Friends,
02:56 mais vraiment, c'est bizarre que vous allez me repérer.
02:58 Quand j'ai rencontré mon mec,
03:04 on était en Guilty Pleasure des Mystères de l'Amour.
03:07 Sinon, bien sûr, il y a Amy Deney-Paris,
03:10 mais j'ai arrêté.
03:12 Ouais, Years and Years m'a énormément fait pleurer.
03:19 This is Us, moi, je...
03:24 Je suis une flaque.
03:25 Et plus récemment...
03:26 Ah ouais, j'ai vachement pleuré avec Normal People.
03:29 Et je rigole...
03:33 Alors, j'ai beaucoup rigolé en place.
03:35 Moi, j'aime beaucoup J.P.Zaddy.
03:37 Il me fait quand même énormément rire.
03:40 Better Things, Seinfeld.
03:41 Je ris systématiquement devant Seinfeld.
03:43 En fait, je peux me refaire de la première à la 43e saison.
03:47 Je ris toujours devant Seinfeld.
03:53 Tellement...
03:54 Pendant toute une époque, je n'avais pas vu les séries mythiques.
03:58 Donc, Le Soprano.
03:59 C'est tellement bien, Soprano.
04:02 Mais bien sûr, Soprano, ça vaut les meilleurs films de cinéma.
04:07 Il n'y en a plus, Soprano.
04:09 Tu sais pas ce que c'est ?
04:11 De toute façon, les trucs de mafia, je n'aime pas.
04:13 Je déteste ça.
04:14 Je déteste les gars qui ont des codes d'honneur
04:17 et qui sont un peu des malfrays, c'est cool.
04:18 Je suis là genre, non, c'est des connards, en fait.
04:20 On s'en fout de ces gens.
04:23 Pardon.
04:24 Sous-titrage ST' 501
04:26 [SILENCE]

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