Raphaël Stainville estime que ce sont toujours une minorité d'étudiants qui prennent empêchent les autres de travailler.
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00:00 Oui, ça, c'est une possibilité.
00:01 Moi, d'abord, la première chose, c'est que je saluais
00:03 finalement le courage de ces étudiants qui, face à une minorité
00:09 agissante, bruyante, parfois intimidante.
00:14 Il faut se souvenir qu'il y a quelques jours, je crois que c'était à l'IEP
00:17 de Lille, ceux qui refusaient les blocages
00:20 avaient leur visage qui était placardé sur les murs
00:23 dans une sorte de nouveau mur des cons.
00:26 Il y a des étudiants qui sont par ailleurs opposés
00:29 à cette réforme de retraite, mais qui veulent trouver une voie
00:32 pour continuer à travailler, en finir avec les blocages.
00:35 Et en fait, c'est là où vous avez raison, c'est-à-dire qu'on connaît
00:38 ce phénomène dans les facs et ce n'est pas d'aujourd'hui,
00:41 ça fait des années, c'est pour se souvenir de mai 68,
00:44 et comment les facultés ont été motrices dans ces mouvements sociaux.
00:49 Mais c'est toujours la même chose, c'est toujours une minorité agissante,
00:54 intimidante, parfois violente, qui en vient finalement à prendre en otage
00:58 le reste de ses étudiants.
00:59 Et c'est très bien que ces autres étudiants
01:03 essaient de reprendre la main et de porter une voie alternative,
01:07 tout en ayant finalement des discours politiques assez proches
01:10 dans la critique de la réforme des retraites.
01:12 [Musique]
01:15 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]