• l’année dernière
Thomas Portes, député LFI de Seine-Saint-Denis, réagit sur BFMTV à l'accès qui lui aurait été refusé par la police à un groupe de jeunes manifestants retenus suite à un cortège sauvage qui s'est formé après le verdict du Conseil constitutionnel sur le projet de loi de réforme des retraites.

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Transcription
00:00 Moi j'ai pas d'élément pour savoir pourquoi ces gens sont nassés.
00:02 Y'a pas de sortie.
00:04 Ils refusent de me dire pourquoi ils sont nassés.
00:06 Donc écoutez, si ils me laissent pas entrer dans la nasse pour aller les voir,
00:09 je vais appeler directement le préfet de police de Paris pour qu'il fasse valoir mon droit
00:12 pour pouvoir circuler librement et aller voir juste simplement ces gens.
00:15 Moi je veux juste aller discuter avec eux, voir ce qu'on leur reproche, tout simplement.
00:18 Vous n'avez pas eu l'occasion d'échanger avec eux, on vous a pas laissé ?
00:20 Non, non, j'ai pas eu l'occasion d'échanger avec eux
00:22 puisque les policiers m'ont de suite dit qu'il fallait sortir du dispositif.
00:25 Donc je vais voir avec le responsable et tout ça va sûrement entrer dans l'ordre.
00:30 Thomas Porte au micro des équipes de BFM TV sur place qui cherche le dossier des informations.
00:35 Oui, là on est au cœur du 11ème, effectivement le rassemblement en hôtel de ville s'est déroulé
00:39 dans le plus grand calme avec beaucoup de prises de parole.
00:42 Et à la fin de ce rassemblement, il y a eu plusieurs petits groupes qui sont partis,
00:46 qui se sont dispersés dans le centre de Paris.
00:48 Là on est rue Hamelot au cœur du 11ème.
00:50 Sur la gauche de votre écran, on est boulevard Beaumarchais, vers la place de la République
00:54 et après nos reporters sur le terrain, il y a beaucoup de forces de l'ordre qui se dirigent.
00:58 On a vu des petits groupes partir dans différentes directions.
01:00 Eux-mêmes n'étaient pas forcément organisés, ne savaient pas forcément où ils allaient.
01:04 On nous dit toujours de sources policières qu'il y a eu beaucoup de dégradations,
01:07 de feux de poubelle, de mobilier urbain et que les forces de l'ordre,
01:10 comme on le voit ici à gauche et à droite de l'écran, sont présentes pour ramener l'ordre.
01:15 Effectivement la situation rue Hamelot semble quelque peu confuse
01:18 quand on voit ce groupe d'une dizaine ou vingtaine de jeunes
01:21 qui ne sont pas interpellés mais qui sont effectivement nassés.
01:26 Et qu'on a vu se faire matraquer tout à l'heure, très clairement sur l'antenne de BFMTV.
01:30 On me dit que Thomas Porte est passé des paroles au geste.
01:33 Il est en train d'appeler le préfet.
01:34 Il est au téléphone avec Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
01:37 Il faut un cadre légal.
01:38 Quand on interpelle des personnes, il faut un cadre légal.
01:40 On ne peut pas attraper trente personnes parce que des poubelles sont tombées,
01:43 en disant que dans ces trente personnes, il y en a qui ont fait tomber des poubelles.
01:46 Il faut attraper la personne qui a fait tomber la poubelle.
01:48 Ça veut dire qu'on prive de liberté des personnes.
01:51 Vous étiez en ligne avec qui et qu'est-ce qu'elle vous a répondu cette personne ?
01:54 J'étais en ligne avec le préfet de police Laurent Nunez,
01:58 où je lui ai dit qu'on m'avait empêché d'aller parler à ces personnes-là.
02:01 Et donc il va faire passer le message pour que je puisse aller les voir et discuter avec elles.
02:05 Tout simplement, puisque c'est mon droit de parlementaire
02:07 de pouvoir aller discuter avec ces personnes-là,
02:09 tout simplement pour savoir, ceux qu'on leur reproche, pourquoi elles sont aujourd'hui nassées.

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