Le replay de l'avant course du 14 avril - Cyclisme sur route - Ça va frotter

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Retrouvez le replay de l'avant course de Ça va frotter du 14/04/2023.
Transcript
00:00 C'est le grand jour pour Thibaut Pinot et pour tout le peloton qui s'élance pour la
00:13 classique Grand Besançon d'Août.
00:15 Aujourd'hui, il y aura le Tour du Jura à suivre également demain à partir de 11h.
00:20 Et oui, Thibaut Pinot est en Franche-Comté, il est chez lui avec de l'ambition, il a
00:24 tenu à participer à ces courses aujourd'hui.
00:26 Il n'y a pas que lui, vous apercevez Ben O'Connor, notamment 4ème du Tour de France
00:30 il y a deux ans, qui est également présent aujourd'hui.
00:31 Et puis regardez cette magnifique vue derrière le plateau de Savas-Frotté aujourd'hui,
00:35 vous allez en prendre plein les yeux, plein les oreilles également, puisqu'on a un super
00:39 dispositif que je vais vous présenter tout de suite.
00:41 Le temps quand même de vous préciser que vous savez qu'on attend énormément la conf
00:45 de Christophe Galtier.
00:46 Elle est à suivre en ce moment sur le site L'Equipe, sur l'appli également L'Equipe
00:50 Live, donc pour avoir la conférence de Christophe Galtier en direct.
00:55 Super plateau, je vous l'ai dit, regardez, ils attendent juste que je leur donne la parole
00:59 à côté.
01:00 Pour l'instant, ils n'osent pas encore la prendre tout seul, mais ça va venir.
01:02 Bonjour Christophe !
01:03 En respect quand même.
01:04 Bonjour Claire, bonjour à tous !
01:05 Bonjour Pierre !
01:06 Bonjour, bonjour à tous !
01:07 On a amené le soleil en Franche-Comté, c'est pas mal ?
01:09 C'est magnifique ! D'ailleurs, ça pique un peu les yeux presque, un petit nuage là
01:13 pour...
01:14 Toujours en train de se plaindre évidemment.
01:16 Le beau trophée qui est à côté de moi et qu'on remettra tout à l'heure au vainqueur,
01:20 ici c'est Ressou Serada qui s'était imposé l'an dernier.
01:23 On fait aussi un petit coucou à Thomas Vecler qui est sur la moto en ce moment.
01:27 Thomas qu'on prendra plaisir à retrouver également.
01:30 Toujours très prêt, toujours très pro, Thomas, qu'on va avoir tout à l'heure au plus proche
01:35 du peloton pour nous donner toutes les informations.
01:37 Et puis Patrick Chassé également qui est encore avec moi niveau chemise.
01:40 Patrick, on s'est dit...
01:41 Je viens de me changer.
01:42 Le carreau, c'est ça non ?
01:43 Pas mal ! Bravo Patrick Chassé !
01:46 On va vite accueillir aussi dans quelques instants Fabien Doubet, le coureur de la Total
01:51 Energy qui sera avec nous, qui nous donnera des nouvelles de sa santé mais qui parlera
01:55 aussi du parcours puisqu'il avait fait avec nous la reconnaissance l'an dernier.
01:59 Il connaît parfaitement ses routes.
02:01 Voilà pour ce qui vous attend tout de suite avec nous.
02:03 Il y aura le tour de Sicile à suivre dans la foulée aussi de cette classique "Grand
02:07 Besançon d'Ou".
02:08 Voilà pour ce qui se passera aux alentours de 16h10.
02:11 On prendra le temps aussi de rouvrir le plateau également.
02:15 Et puis l'équipe de Greg à 17h15, l'équipe du soir à 19h45 pour la première partie,
02:19 la deuxième partie à 22h55.
02:20 Et l'Euroleague, un match entre Istanbul et Monaco, la Roca Team qui sera présente
02:25 également 20h55 pour tous les grands rendez-vous.
02:29 On l'écoute Thibaut Pinot à domicile sur l'ambiance très chaude ce matin au départ.
02:33 Il n'y en avait que pour lui au micro de Charles-Antoine Norat et Patrick Chassé.
02:36 Il y a beaucoup de monde et puis en plus on a un beau circuit final avec de la malade.
02:41 Donc forcément pour le public c'est une très bonne chose d'avoir deux fois cette
02:45 montée.
02:46 Il y a un soleil qui est là aujourd'hui.
02:48 J'espère qu'on va le garder jusqu'à dimanche mais il faut profiter aujourd'hui
02:52 du soleil.
02:53 J'en profite pour vous dire moi qu'il va y avoir des choses à gagner aujourd'hui
02:58 sur le compte Twitter de SavasFrotté.
02:59 Tout à l'heure on va le mettre juste après la précourse ou pendant une petite coupure.
03:04 Hop il y a trop de vent c'est terrible ça se voit pas du tout mais on l'avait déjà
03:06 présenté c'est le drapeau.
03:08 Mais n'aidez pas surtout les garçons.
03:10 Un drapeau.
03:11 Allez Thibaut qui sera présent sur tous les bords de la route tout à l'heure.
03:15 Donc vous pourrez gagner également l'initiative du sponsor.
03:17 Et puis aussi ce magnifique maillot.
03:19 Je l'enfile Christophe ? Et puis vous lisez ce qu'il y a dans le dos ?
03:22 Ça vous va ?
03:23 C'est une citation de Marc Madiot au sommet du Tourmalet il me semble.
03:28 Quand il dit "Grand t'es très grand t'es grand" c'est ça exactement.
03:32 Montre-moi Claire.
03:33 Tourne-toi voilà.
03:34 T'es grand t'es très grand t'es très très très grand.
03:37 Citation de Marc Madiot sur Thibaut Thibault.
03:39 Il est un tout petit peu plus fort quand même.
03:41 Il est un petit peu plus énergique.
03:43 On n'y est pas vraiment dans ça.
03:46 En tout cas bravo pour la lecture.
03:48 Bref ça aussi c'est à gagner.
03:49 Moi je vais l'enlever le t-shirt.
03:50 C'était juste pour vous montrer que c'était à gagner en même temps aujourd'hui.
03:53 Mais ce qu'on va faire c'est qu'on va revoir ce qui s'est passé l'an dernier.
03:56 Parce qu'il s'est passé de sacrées choses ici au sommet de la Malatte à Montfaucon.
03:59 Attention il y aura un super final tout à l'heure.
04:02 On se replonge dans ce qui s'est passé.
04:04 Ça a frotté.
04:05 Allez c'est Meyer qui est à gauche.
04:07 Et bien la voici cette attaque.
04:08 La voici cette attaque que vous vouliez.
04:10 Et bien voilà parce qu'Alexis Villermo connaît parfaitement cette montée.
04:14 Alors est-ce qu'il va pouvoir lâcher Victor Laffey ?
04:16 Qui s'accroche ?
04:17 Je rappelle que Victor Laffey avait été victime d'un incident tout à l'heure.
04:20 Et qu'il est revenu dans la descente.
04:22 Il a fait un gros effort avant d'accompagner ses coureurs dans l'ascension de la Malatte.
04:27 Et il est toujours là en deuxième position.
04:29 Non Alexis Villermo en accélérant ici dans ce passage pentu.
04:33 Le dernier d'ailleurs de cette ascension n'a pas réussi à lâcher ses adversaires.
04:38 C'est Rada qui est parti.
04:40 Et Rada est parti.
04:42 Et Alexis Villermo n'a pas pu suivre.
04:44 Alexis Villermo et Steph Kras n'ont pas pu suivre.
04:47 Et le coureur de l'équipe Cofidis est en train de s'envoler vers la victoire.
04:51 Rezou Serada le favori de Cyril Guimard est en train d'aller conquérir
04:56 cette deuxième édition de la classique Grand Besançon ici dans le département du Doubs.
05:02 Il se retourne mais l'écart est déjà fait.
05:04 Rezou Serada va donc apporter un nouveau succès à la formation.
05:09 Cofidis magnifique victoire de l'Espagnol ici à Montfaucon pour cette deuxième édition.
05:17 Et la deuxième doublet qui arrive.
05:19 Oh là là ! Avec Victor Laffey deuxième effectivement au passage sur la ligne.
05:24 Quel doublet et quelle victoire de Rezou Serada.
05:28 Oui oui c'était magnifique ce final évidemment.
05:31 Hier on a rencontré Victor Laffey messieurs qui avait fait le doublet avec Rezou Serada.
05:35 Deuxième pour l'équipe Cofidis donc le doublet.
05:37 Deuxième Victor Laffey.
05:39 On lui a demandé un peu ce qui s'était passé justement au moment de l'attaque de Rezou Serada.
05:43 C'est lui qui recommande tout ça grâce au montage de Théo Barbé du Kiel.
05:46 Oui c'est ici que j'en mets une.
05:49 Avec je crois c'est Steph Kras dans la roue qui maintenant il est chez Total.
05:54 Là ça n'allait pas trop mal on a fait un petit écart.
05:56 Le problème c'est que du coup Steph il n'a pas voulu relayer.
06:00 Derrière c'est rentré, c'est qui ? C'est Vu Hermoz.
06:03 Je pense que Rezou Serada dans la roue.
06:05 Là on ne voit pas les images mais au 500 mètres pile, là il y a Rezou qui en met une et personne n'y va.
06:12 Je regarde et je lui dis que si personne n'y va c'est gagné.
06:17 Il y avait quand même le vent de face sur la dernière ligne droite.
06:20 Je me suis dit que si il part là, si personne ne réagit, Rezou il était fort et là on le voit il va pouvoir célébrer facilement.
06:28 Mais c'est vrai que le surnombre, le fait qu'on soit deux, ils se sont dit que si on y va Victor va contrer.
06:32 Vraiment c'était assez chouette.
06:35 On voit qu'il a pris une belle avance car derrière on s'est vraiment regardé.
06:39 Si je me souviens bien, juste avant le virage, j'attaque pour aller chercher la deuxième place.
06:44 On réalise un doublé qui était assez sympa.
06:48 En plus une arrivée qui est quand même très belle avec une belle montée finale.
06:54 C'était chouette de faire ce doublé.
06:57 Il avait levé les bras comme s'il avait gagné.
06:59 Victor Laffey, c'est toujours sympa de faire des doublés comme ça.
07:02 On attend autant la Cofidis aujourd'hui Christophe ?
07:05 Oui, on les attend clairement.
07:07 Ils sont bien armés aujourd'hui.
07:09 Guillaume Martin, Victor Laffey, Rezou Serrada.
07:12 On peut aussi citer Rémi Rochard qui monte aussi très bien.
07:15 Ils sont les vainqueurs sortants, on vient de le voir.
07:18 Ils ont vraiment une belle équipe au départ.
07:20 Une belle équipe de grimpeurs, de punchers.
07:22 Et c'est complètement les caractéristiques qu'il faut pour s'imposer aussi bien aujourd'hui que demain.
07:27 Est-ce qu'il y en a un qu'on attend plus aujourd'hui, qu'on attend plus demain ?
07:31 Aujourd'hui il y a cette montée de la Malatte.
07:33 Demain ce ne sera pas facile non plus avec le Mont Poupée que vous allez découvrir qui est fantastique.
07:37 En termes des coureurs, aujourd'hui on est quand même plus sur un type puncher.
07:42 Ça reste très dur, c'est assez long.
07:44 Mais on est vraiment entre les deux, entre le grimpeur et le puncher.
07:47 Pour la Cofidis on attend Victor par exemple ?
07:49 Oui, Victor, Rézou Serrada qui peut aller sur les deux terrains.
07:54 Il l'a prouvé la saison passée.
07:56 Et Guillaume Martin, je pense que la course de demain avec les 2000 mètres de dénivelé dans les 70 derniers kilomètres,
08:03 ça représente beaucoup de dénivelé.
08:05 Je pense que Guillaume sera plus à son avantage demain.
08:07 On va écouter Guillaume Martin qui parle de ses adversaires sur cette course.
08:11 Au micro toujours de Charles-Antoine Nora et Patrick Chassé.
08:14 Ils sont connus, il y a Thibaut qui n'est pas très loin,
08:17 il y a le jeune Lenny Martinez aussi qu'il ne faudra pas més estimer.
08:21 Après on a Ben O'Connor de AG2R.
08:24 Ce sont les noms qui ressortent le plus facilement.
08:28 On sait que ça reste ouvert, il peut y avoir d'autres coureurs.
08:30 Et on a une belle équipe chez nous.
08:32 Regardez toujours ce magnifique paysage.
08:35 Il y en a un qui va pouvoir nous décrire presque toutes les maisons de cette ville de Besançon.
08:39 Tous les massifs également qui connaissent très bien la région.
08:42 C'est Fabien Doubet qu'on va accueillir sur notre plateau.
08:45 Fabien, merci beaucoup d'être avec nous.
08:47 Pierre Roland vous donne le micro.
08:49 On est content de vous avoir avec nous.
08:51 Comment ça va Fabien ?
08:52 Ça fait super plaisir de vous voir ici.
08:54 Bien sûr j'aurais préféré être sur le vélo aujourd'hui.
08:56 Mais franchement on a un super beau cadre ici pour accueillir les coureurs aujourd'hui.
09:00 Merci en tout cas de m'avoir convié à votre émission.
09:04 Ça me fait super plaisir.
09:05 Avec plaisir qu'on va écouter votre expertise également.
09:08 Fabien on vous gardera pour savoir qui est le favori aujourd'hui.
09:11 Attention !
09:12 Mais on va déjà parler un petit peu de vous.
09:14 C'est compliqué depuis quelques mois, quelques semaines, voire même plus.
09:18 C'est un genou qui est récalcitrant.
09:20 Récalcitrant, récalcitrant. C'est dur à dire.
09:22 Oui également c'est ça.
09:24 C'est ce genou là qui m'embête depuis les premières courses de la saison.
09:28 Depuis le Tour du Haut-Var notamment.
09:30 Du coup ça m'empêche de vraiment exploiter mes sensations à l'entraînement.
09:36 C'est compliqué.
09:37 Mais bon maintenant je pense avoir trouvé le problème d'où il venait.
09:40 Donc ça prend du temps.
09:41 C'est des pathologies longues.
09:42 Donc maintenant je me concentre sur cette blessure.
09:46 Et ensuite on pourra se reprojeter sur un calendrier de course dans la suite de la saison.
09:50 Je me souviens que Pierre a dit à Axel Mario la semaine dernière
09:53 "Patience, du temps et surtout pas aller trop vite".
09:57 Oui c'est ça.
09:58 Quand on est blessé on veut toujours aller vite.
09:59 Nous les coureurs on veut toujours reprendre, aller le plus vite possible.
10:02 Et des fois on veut gagner une semaine et derrière ça nous fait perdre plusieurs mois.
10:06 Donc il faut vraiment être patient.
10:08 De l'expérience que j'ai eue, à vouloir reprendre trop vite parfois, ça peut coûter très cher.
10:13 Surtout les problèmes de genoux.
10:15 Oui c'est sûr.
10:16 En tout cas c'est pas mal de coureurs dans l'équipe, d'anciens.
10:21 Des personnes que Pierre connaît très bien m'ont dit la même chose.
10:25 Et c'est sûr qu'on écoute énormément ces personnes-là.
10:29 Parce qu'elles ont déjà connu ces pathologies-là.
10:31 Et c'est souvent plus dur à réaliser qu'à entendre.
10:35 Et si tu as trouvé ça indiscret de nous dire pourquoi ?
10:39 Non, du coup c'est une tendinite qui est sortie au niveau du genou.
10:42 Un TFL, syndrome de l'essie-glace pour la plupart des gens qui le connaissent.
10:47 Il est survenu suite à une différence d'écart de longueur de jambe.
10:52 C'est quelque chose que je suis depuis mes jeunes années.
10:55 Ça date des années cadet.
10:56 J'ai des compensations à la fois dans la semelle et des spacers.
10:59 C'est une cale qu'on met entre la semelle et notre cale de vélo.
11:02 Et il a fallu que j'augmente tout ça pour que mon genou travaille dans l'axe.
11:06 Merci en tout cas pour ces nouvelles.
11:08 On vous souhaite vite d'aller mieux, de ne plus avoir de gêne.
11:12 On a une rubrique qui s'appelle "Ça va frotter, passe au scanner".
11:15 Ça veut dire que c'est nous qui passons à votre scanner.
11:18 Je vais vous donner des infos qui vous concernent.
11:20 Et vous me dites si ça vous va, si ça ne vous va pas.
11:22 On va même réagir un petit peu dessus.
11:24 Vous imaginez bien qu'on ne va pas parler que de cyclisme sur route.
11:27 Évidemment, Fabien Doubet, si vous me connaissez bien.
11:29 Alors, vous êtes franc-comptoir. Sur ça, on est bon ?
11:31 Exactement.
11:32 On est plutôt pas mal. Originaire de l'Enya ?
11:34 Originaire de l'Enya, tout à fait.
11:35 On est pas mal. Est-ce que vous êtes baroudeur ?
11:37 Vous vous considérez comme baroudeur ou pas ?
11:39 Je me considère comme baroudeur, exactement.
11:40 Toujours ?
11:41 Toujours.
11:42 Ça veut dire quoi, baroudeur ?
11:43 Baroudeur, c'est du feeling. On sent qu'on a une opportunité.
11:48 Ça ne s'explique pas forcément. C'est du ressenti à l'instant T sur le vélo.
11:53 Très bien. C'est une super explication.
11:55 Vous êtes venu au cyclisme via votre frère jumeau. C'est possible, ça ?
12:00 Non.
12:01 Ah ! Il fallait bien un moment qu'il y en ait un faux !
12:04 Non, c'est l'inverse. La personne qui m'a fait venir sur le vélo, je lui passe le bonjour, c'est M. David Bonhomme, alias Goodman Cycle.
12:12 Il m'a fait venir sur le vélo en cyclocrosse.
12:15 Ensuite, je me suis inscrit au club d'Araintau, à côté de chez moi.
12:19 C'est mon frère qui est venu me rejoindre.
12:21 Je ne vais pas donner toutes les lignes du cyclocrosse. Vous avez été champion de France d'espoir, bien sûr.
12:26 On vous a encore vu cette saison être vice-champion de France élite, notamment faire aussi de magnifiques compétitions internationales.
12:33 Y compris la manche de Besançon. Qu'est-ce qui s'est passé sur la manche de Besançon ? Ça ne va pas du tout à domicile, non ?
12:37 Non, non, non. Besançon, je savais que je partais loin dans les lignes par rapport à mon ranking UCI.
12:42 J'avais misé exactement à l'endroit où Mathieu Van Der Poel a satagisé tout le monde.
12:47 J'avais misé sur cet endroit-là pour remonter au premier tour.
12:50 Je me suis malheureusement accroché avec quelqu'un. Je n'ai pas pu l'éviter, du moins.
12:54 Du coup, tous mes espoirs de remonte-tada au premier tour n'ont pas pu se faire.
13:00 Ensuite, c'était très dur jusqu'à la fin, sachant que c'était très, très roulant.
13:04 Ça ne pardonne pas en cyclocrosse. On le sait bien même au premier tour.
13:07 J'ai encore juste une question. Votre victoire sur le Tour du Jura en 2016, sur une victoire d'étape, c'était quoi ?
13:12 C'est un super bon souvenir. C'est vrai que c'était à moins rang en montagne. C'était le déluge, clairement.
13:19 C'est vrai que ça fait plaisir de voir le Tour du Jura maintenant dans les rangs professionnels.
13:25 Au final, j'ai vu grandir l'épreuve en même temps que moi par rapport à ma carrière.
13:29 C'est vrai que c'est top pour que nous ayons la chance d'avoir les collectivités aussi qui suivent.
13:35 C'est génial. Je trouve que ça permet d'avoir des souvenirs d'avant et de pouvoir pratiquer le vélo dans des endroits où on a commencé.
13:44 Ça fait chaud au cœur.
13:45 Pierre, je vous laisse la dernière passe. Ça va frotter, passe au scanner.
13:49 Moi, j'ai une petite info sur Fabien Doubet. On l'appelle dans l'équipe Total Direct Energie, le "Waze" de l'équipe.
13:56 Il étudie tous les parcours sur chaque course. Il lit très bien la course, la météo, le sens du vent, il sait où placer ses roues, etc.
14:05 Et quand il est en course, le directeur sportif est au chômage technique.
14:09 J'ai une petite question. Est-ce que plus tard dans ta deuxième vie, le directeur sportif serait quelque chose qui pourrait t'intéresser et te plaire ?
14:17 C'est sûr que c'est quelque chose qui m'intéresse. Après, il ne faut pas le dire parce que ma femme ne le sait pas.
14:25 Il vaut mieux la prévenir avant de commencer à travailler.
14:29 C'est rigolo.
14:30 On a coupé l'antenne du coup.
14:32 Non, ce sont des conversations qu'on a déjà eues. Au fond de moi, ça me plaît. C'est quelque chose qui m'intéresse.
14:38 Pour revenir là-dessus de tout étudier, avant d'être directeur, j'aimerais pouvoir profiter d'une année sans orillette.
14:45 C'est quelque chose que je sais que Pierre, tu...
14:48 Oui, j'ai milité pour.
14:49 J'aimerais connaître une année sans orillette. C'est aussi ça le métier de coureur. Ce n'est pas uniquement d'être "robotisé", à pédaler.
14:58 C'est quelque chose qui se travaille, d'étudier les terrains, d'étudier le vent, l'effet de surprise.
15:03 Ce sera d'autant plus impressionnant. On peut voir qu'il y a certains coureurs qui ne travaillent pas forcément.
15:10 C'est aussi là où je ne suis pas un talent pur, où je peux faire la différence par rapport à certains.
15:15 C'est quelque chose qui serait hyper intéressant à connaître.
15:18 C'est sympa d'avoir votre avis là-dessus.
15:20 Ça valoriserait les coureurs qui ont une intelligence de course et une stratégie collective.
15:25 Ils ne dépendraient pas que des informations à l'arrière. Ce ne seraient pas des robots.
15:29 Je trouve que ça serait très intéressant d'enlever les orillettes.
15:32 C'est comme ça que j'ai connu la route. C'est comme ça que j'ai aimé la route.
15:36 C'est grâce à Gégé, La Douce, au CCI Tup.
15:39 Je venais du cyclo-cross, du VTT, je roulais pour moi.
15:42 Au final, le fait de parler en course avec les équipiers, c'est ça l'adrénaline du vélo.
15:48 Franchement, ça serait bien de pouvoir connaître tout ça chez les pros.
15:52 Bravo pour votre positionnement Fabien Doubet.
15:55 Merci de nous avoir partagé votre avis.
15:57 On a un débat aussi sur les freins à disque.
15:59 Il est chaud, on va voir ce qu'on peut lui lancer.
16:03 Patrick, on fait le parcours en même temps de cette magnifique classique Grand Besançon de Zou avec vous.
16:08 Oui, effectivement. Un parcours aujourd'hui que Fabien Doubet connaît parfaitement.
16:12 Avec un départ qui a été donné à 11h30 de Besançon.
16:15 Et tout de suite après la fin du départ fictif, sortie de la ville, sur la route de Marchot,
16:20 l'échappée, vous n'allez pas voir les images tout de suite, c'est le parcours qu'on voit,
16:24 mais je peux vous dire qu'il y a déjà eu une échappée de 6 coureurs.
16:26 Qui est devant avec notamment le champion d'Irlande Rory Towsend.
16:29 Qui est passé en tête d'ailleurs au sommet de la côte de Marchot.
16:32 Et qui est passé en tête un peu plus loin à Emmanie, lieu du premier sprint intermédiaire.
16:37 Donc une première boucle qui est à faire aux confins de la Haute Saône, puis du Jura, vous le voyez ici.
16:43 Avec le deuxième sprint qui sera jugé à Plage de Sel avant la montée d'Épeunier.
16:48 Épeunier, un village qui sera traversé.
16:50 Et ensuite on rejoindra Besançon pour la première ascension de la Malatte.
16:56 Avant d'aller ensuite faire une deuxième boucle.
17:00 Alors sur cette deuxième boucle, vous ne voyez pas de côte répertoriée, juste le sprint à Saône.
17:04 Mais ce n'est pas tout plat quand même cette deuxième boucle.
17:07 Avant de revenir et d'affronter à nouveau la côte de la Malatte.
17:11 Mais cette fois jusqu'au belvédère, c'est-à-dire jusqu'au réel sommet.
17:15 Où nous nous trouvons actuellement et où on a un magnifique point de vue.
17:18 Voilà c'est ça le parcours aujourd'hui qui est proposé la veille du tour du Jura.
17:22 Déjà un parcours extrêmement sélectif.
17:24 Et oui c'est ça, on va se régaler pendant deux jours.
17:26 Magnifique, regardez le soleil qui est là encore aujourd'hui.
17:29 Et cette vue tout derrière.
17:31 On va écouter l'organisateur adjoint Didier Moroland sur le parcours.
17:36 Justement aujourd'hui sur ses réflexions qu'ils ont eues.
17:39 Sur notamment cette montée qu'il fallait absolument remettre.
17:43 Bien sûr après le succès de l'an dernier.
17:45 Alors la Cassis Grand Besançon-Doux, c'est une grande boucle de 170 km.
17:50 L'idée c'était vraiment de marquer le territoire du Grand Besançon.
17:54 Mais également d'aller chercher quelques petites pépites du département du Doux.
17:59 Donc voilà un parcours plutôt construit sur une première partie assez facile.
18:05 Et que les difficultés seront vraiment concentrées sur le final.
18:09 On verra tout à l'heure la reconnaissance par Thibaut Pinot.
18:12 C'est Thibaut Pinot qui a pris le temps de venir fin mars revoir cette montée finale.
18:16 Ce sera aussi le cas du Mont Poupée demain.
18:18 Et on vous réserve ça dans quelques instants dans "Ça va frotter".
18:21 Le temps d'ouvrir ce que je viens de vous teaser un petit peu.
18:24 Ce débat sur les freins à disque.
18:26 C'était important de revenir pour vous dessus Christophe et Pierre.
18:29 Parce qu'il y a une actualité, c'est vrai, vraiment pas drôle.
18:32 Qui s'est passé ce week-end sur Paris-Roubaix, femme.
18:35 Avec cet incident pour Sanne Cant, qu'on connaît bien en plus en cyclocross.
18:39 Multiple championne du monde, Sanne Cant.
18:41 Ça a été terrible, on a frôlé la catastrophe Christophe.
18:44 On n'était pas loin, c'est même dramatique.
18:47 J'estime que c'est dramatique.
18:49 Elle est tombée sur un secteur pavé.
18:51 Elle a ratéré sur un disque au niveau du visage.
18:54 Elle a à peu près, de ce qu'on en sait comme info, 60 points de suture au visage.
18:59 C'était clairement des images extrêmement choquantes.
19:02 On voulait mettre juste un accent, un focus sur les disques.
19:06 Moi je pense qu'il y a quand même un souci.
19:08 C'est extrêmement dangereux.
19:09 On a déjà eu plusieurs accidents par le passé.
19:12 On va en avoir encore malheureusement.
19:14 Il n'y a pas de protection autour.
19:15 On sait que ça a été un peu imposé par les manufacturiers.
19:17 L'UCI n'a pas réagi certainement trop tard.
19:20 Je ne sais même pas d'ailleurs si on peut dire qu'elle a réagi.
19:23 Je pense qu'il faut quand même en parler.
19:26 Je pense qu'il ne faut pas laisser ça comme ça.
19:28 En tout cas, Sannekant et d'autres qui ont eu des soucis avec méritent qu'on en parle.
19:33 On espère que ça va aller beaucoup mieux pour elle.
19:35 Je ne sais pas quoi, je n'ai pas la solution.
19:39 Mais il faut absolument réagir et faire quelque chose.
19:42 On ne peut pas laisser comme ça.
19:43 C'est une vraie lame de rasoir un disque.
19:46 Même si on sait qu'ils ont fait des efforts.
19:48 Aujourd'hui, les bords sont un peu plus arrondis.
19:51 Ça coupe un peu moins.
19:52 Mais quand on tombe à 40-50 km/h sur un disque,
19:55 en plus souvent, ça vient juste de freiner.
19:57 Donc le disque est chaud.
19:58 C'est une vraie lame de rasoir.
20:00 Oui, je n'ai pas grand-chose à rajouter.
20:02 Je pense que Christophe a dit l'essentiel.
20:04 Des exemples, on en a plein.
20:05 Je pense notamment à Hugo Hofstetter sur la dernière étape du circuit de la Sartre l'an passé.
20:09 35 points de souture à l'oreille.
20:12 Des exemples, on en a plein.
20:14 Il n'y a rien qui a été mis en place en termes de protection, de carénage.
20:18 On en parle, on en parle.
20:19 Mais moi, ce qui me gêne dans l'affaire Saint-Niquant, c'est qu'on n'en parle pas.
20:22 Il y a peu de monde qui est au courant.
20:24 On essaye un peu de…
20:25 Il y a une omerta sur…
20:27 Pour moi, ça reste un souci.
20:29 Quand on roule 200 coureurs à 70 km/h dans une descente,
20:32 et qu'on tombe, et qu'il y a des disques,
20:34 c'est des lames de rasoir.
20:36 Je pense qu'il y a un vrai sujet à lever.
20:40 Je pense que c'est pour ça qu'on voulait en parler avec Christophe.
20:44 C'est sûr que…
20:46 J'entends ce que disent Christophe et Pierre.
20:49 Pour moi, le disque, de ce côté-là, c'est hyper dangereux.
20:52 D'un autre côté, je suis content d'avoir les disques,
20:54 par exemple, dans une descente de col sous la pluie.
20:57 Je suis sûr au moins de m'arrêter.
20:59 Il y a des choses sécuritaires.
21:01 Après, il y a des endroits où les disques, les chutes massives,
21:04 c'est vrai que de plus en plus, on voit sur le vélo, le vélo moderne,
21:07 ça tombe de plus en plus.
21:08 Pourquoi ça tombe de plus en plus ?
21:09 Parce que tout le monde est tendu de plus en plus.
21:11 Tout le monde donne, encore une fois, les mêmes infos à l'oreillette.
21:14 Je savais qu'il allait revenir dessus !
21:16 On revient encore une fois à tout ça.
21:19 Moi, la vie, c'est que d'un point de vue,
21:22 si je suis tout seul sur mon vélo, je me sens en sécurité avec mes disques.
21:25 Et c'est vrai que je peux me sentir en insécurité dans un peloton avec des disques.
21:28 Et encore une fois, à voir ce que ça donnerait sans oreillette.
21:32 C'est important d'avoir votre point de vue,
21:34 qui aide encore dans le peloton professionnel.
21:37 Non pas que Pierre l'ait quitté depuis longtemps non plus.
21:39 Mais c'est vrai que c'est important.
21:41 Patrick, vous vouliez ajouter quelque chose ?
21:43 Oui, je voudrais rebondir sur ce que vient de dire Fabien.
21:45 C'est quand même assez paradoxal qu'un accessoire
21:51 qui est fait en réalité pour donner davantage de sécurité,
21:54 donne, offre ou provoque effectivement de telles conséquences
21:59 et finalement mette en danger un certain nombre de coureurs.
22:03 Et j'ai quand même l'impression que si des dispositions étaient prises,
22:07 elles sont pour le moins inefficaces.
22:09 Il n'y a pas moins d'incidents qu'il y avait auparavant
22:11 lorsqu'on parlait des freins à disques.
22:14 Aujourd'hui, effectivement, on n'en parle plus.
22:16 Et je tiens quand même aussi à souligner le silence des représentants des coureurs,
22:20 le CPA, l'UNCP, qui font leur boulot sur un tas de sujets.
22:24 Et sur celui-là, bizarrement, reste quand même très discret.
22:27 J'ai quand même une question.
22:29 Est-ce que ce serait arrivé chez les hommes,
22:31 le même accident que Sainte-Écompe à un coureur masculin,
22:35 est-ce que ça aurait fait plus de bruit ?
22:37 Je pense que oui.
22:39 Je pense que le cyclisme féminin n'est pas assez mis en lumière
22:44 et du coup cet accident n'a pas fait assez de bruit.
22:48 Et le pouvoir de l'image, juste une chose,
22:51 c'est souvent une image marquante qui fait bouger les choses.
22:55 Et dans le cas de Sainte-Écompe, peut-être par pudeur, je ne sais pas,
22:58 on n'a pas vu d'image aussi spectaculaire circuler,
23:01 en tout cas sur les réseaux sociaux ou sur les différents médias.
23:04 Merci en tout cas à tous pour votre avis également,
23:08 pour avoir voulu parler de ça aussi.
23:10 C'est important de souligner tout ça, de mettre tout ça.
23:12 J'essaie de me recoiffer en même temps.
23:13 On se doit d'en parler, c'est notre rôle.
23:14 Oui, c'est très important de le faire et on est ravis
23:16 de pouvoir aborder ce type de sujet aussi dans "Ça va frotter" bien sûr.
23:21 On revient sur la classique "Grand Besançon de Doux" qui nous attend.
23:24 On va à nouveau écouter Didier Monrolin,
23:26 l'organisateur adjoint sur la malade.
23:29 Mais qu'est-ce que c'est la malade ?
23:30 Si vous ne l'avez pas vu l'an dernier, il faudra être là tout à l'heure.
23:33 C'est vrai que cette malade, c'est vraiment la côte emblématique du côté de Besançon.
23:37 Tous les cyclistes connaissent cette ascension.
23:40 Donc là, cette année, comme l'année dernière, on la fera deux fois
23:43 avec un premier passage qui fait environ 3,5 km,
23:47 presque 10% de moyenne.
23:49 On a des passages à 17-18%, donc c'est vraiment difficile.
23:52 Et puis dans le final, on la remontera pour l'arrivée,
23:54 avec vraiment l'arrivée au sommet du Belvédère
23:56 où l'année dernière, Ressoussirada s'était imposée.
23:58 Et là, j'espère qu'à nouveau, ça sera un grimpeur qui sera vainqueur au sommet.
24:02 Hier, en duplex, en direct, dans l'équipe de Greg,
24:05 Thibaut Pinot nous a dit que personne ne pourrait mentir,
24:07 tout simplement, aujourd'hui, au sommet de la malade.
24:09 On vous propose de suivre, justement, cette reconnaissance qu'il a faite
24:12 parce qu'il est ambassadeur de ces courses.
24:14 Des trois courses, il y aura aussi le tour du dos
24:16 qui s'ajoute à ce triptyque.
24:18 Ça veut dire trois arrivées en montée pour pouvoir se préparer.
24:20 Il avait tenu à être ici présent, Thibaut Pinot, sur ces courses.
24:23 Et bien, il a fait la reconnaissance également.
24:26 Et vous allez voir qu'il vous parle absolument de tout,
24:28 de ses sensations, de la difficulté, et même de la franche frontée.
24:30 Ça n'étonnera personne.
24:32 D'entrée, on quitte la route qui n'est pas non plus une route très large.
24:36 Et là, on arrive direct dans une petite route.
24:38 Ça monte à plus de 10 %, donc direct dans le vif du sujet.
24:41 Je vais vous montrer que je connais très bien.
24:57 J'étais licencié à l'Asie-Byzantine.
24:59 Donc forcément, les entraînements, on venait souvent ici.
25:02 Après, je suis venu habiter un an à Benançon aussi.
25:05 Donc c'était un peu notre boss test ici.
25:08 On s'est déjà fait mal une paire de fois.
25:10 Petit repli à 10 %,
25:23 donc c'est sûr par rapport à la pente qu'on a eue tout à l'heure,
25:26 c'était à 13-14 %, là on est quand même sur du 9-10 %,
25:29 donc on a l'impression que ça se rapplique ici,
25:31 mais pas tant que ça en final.
25:33 C'est la partie forêt la plus compliquée.
25:38 Mais une fois qu'on aura quitté la forêt,
25:40 et qu'on arrivera vraiment au village des Mofocons,
25:43 on aura des pentes plus douces et plus irrégulières.
25:48 Donc on aura fini avec la partie très dure.
25:52 Là c'est la dernière rampe difficile de la monter,
25:56 et après on rentre dans le village,
25:59 et là il y a un bon petit repli qui fait du bien.
26:04 Là il doit rester moins de 2 km,
26:08 on commence à remettre le gros plateau.
26:11 On va dire que c'est une montée plus pour puncher,
26:15 mais vu qu'on la monte quand même deux fois,
26:18 ça permet vraiment aussi aux grappeurs de s'exprimer,
26:21 c'est un effort qui est violent quand même,
26:24 entre 10 et une petite dizaine de minutes,
26:27 donc c'est quand même un effort particulier.
26:30 C'est la dernière partie raide de la course,
26:32 et je pense que c'est là que les meilleurs vont se départager.
26:36 Là on est au bout, dernière épingle,
26:47 et après il reste 200 mètres,
26:49 moins de 200 mètres pour l'arrivée,
26:52 donc il n'y aura pas grand monde pour le sprint,
26:55 mais c'est bien de l'aborder en tête.
26:58 Une belle vue sur Blézanson,
27:00 une des plus belles de la région,
27:03 parce qu'on n'est pas dans les Vosges chaunoises,
27:06 mais une des belles vues de la région.
27:08 C'est une montée qui est très agréable,
27:10 et qui est très connue dans le milieu du vélo.
27:17 Le trophée qui sera remis tout à l'heure,
27:20 avec la malade inscrit dessus, le vainqueur,
27:22 celui qui l'aura domptée,
27:24 cette malade sera présente sur le podium, évidemment.
27:26 Alors messieurs, on a pensé quoi de cette reco ?
27:29 Thibaut en parle magnifiquement bien,
27:32 on l'a vu l'année dernière,
27:34 moi j'étais sur la moto l'année dernière,
27:36 donc j'ai bien vu la difficulté derrière les courants,
27:38 notamment derrière Pierre,
27:40 je n'étais pas très loin derrière lui à l'arrivée,
27:42 sur la moto, mais de toute façon,
27:44 ils en parleront beaucoup mieux que moi,
27:46 et le pied aussi, il est très irrégulier.
27:48 - On a vu le profil, c'est ça.
27:50 - Le replat à 10%, il faut le noter.
27:52 - Là on a un grimpeur qui parle !
27:54 - C'est très très raide,
27:56 le pied on arrive directement dans le vif du sujet,
27:58 pendant 1 km il y a 13%,
28:00 et après il y a un replat,
28:02 c'est tellement raide, il reste de la pente,
28:04 il n'y a pas un moment pour respirer dans cette ascension.
28:06 - Il y a la traversée de Montfaucon aussi,
28:08 qui est très étroite, très raide aussi,
28:10 et puis le placement au pied, Thibaut l'a dit,
28:12 c'est très étroit, alors au deuxième passage,
28:14 ou au premier passage, il va falloir faire attention,
28:16 il n'y aura pas de la place pour tout le monde.
28:18 - Très bien.
28:20 - Comme vous dites, il y a aussi une petite nouveauté,
28:22 c'est la traversée du village de Montfaucon,
28:24 on n'a plus ce replat qui permet
28:26 de prendre un dernier souffle
28:28 avant le dernier kilomètre,
28:30 et je pense que ça va vraiment changer la donne,
28:32 où les opportunistes vont peut-être pouvoir déclencher un peu plus tôt,
28:34 et la traversée de Montfaucon est très étroite,
28:36 et pour la petite anecdote,
28:38 on parlait juste de la traversée de Montfaucon,
28:40 et on a parlé de la traversée de Montfaucon,
28:42 et pour la petite anecdote, on parle juste devant,
28:44 on parlait tout à l'heure des filles,
28:46 on parle à ce devant, chez Juliette Labousse,
28:48 et on lui fait un petit coucou.
28:50 - Et devant, chez Clément Barthez,
28:52 évidemment, vous êtes parfait,
28:54 parce que j'allais lancer l'interview de Clément Barthez,
28:56 également Juliette Labousse qui était au départ,
28:58 et qu'on adore suivre également,
29:00 et Clément Barthez qui est donc déjà sur la course,
29:02 qu'on a écouté ce matin avec Charles-Antoine Norat
29:04 et Patrick Chassé, justement sur cette montée difficile.
29:06 - Vu le final, c'est quand même la jambe
29:08 qui va faire la décision,
29:10 c'est sûr que sur la journée, c'est un avantage
29:12 de bien connaître les routes,
29:14 et voilà, je connais des routes que je prends
29:16 tous les jours à l'entraînement,
29:18 donc c'est sûr que je connais les moindres recoins,
29:20 je sais à quel endroit on peut remonter,
29:22 donc ça peut toujours servir,
29:24 mais l'arrivée était très difficile,
29:26 la malade, c'est la bosse mythique du coin,
29:28 et je pense que ça va se faire à la jambe quand même.
29:30 - Ça va se faire à la jambe, ça, c'est une certitude.
29:32 Alors, il y a des favoris, on va vous en nommer
29:34 quatre notamment, Thibaut Pinot, Guillaume Martin,
29:36 on l'a dit, Ben O'Connor et Pierre Latour,
29:38 qui est le favori parmi ces trois-là,
29:40 enfin ces quatre-là, et surtout messieurs,
29:42 moi je vais vous tourner la question autrement,
29:44 qui n'a pas le droit de se manquer
29:46 aujourd'hui ? Pierre.
29:48 - Ah, bien joué !
29:50 - Non, qui n'a pas le droit de se manquer ?
29:52 - Je parle de la préparation, je parle de tout ça évidemment.
29:54 - Oui, oui, bien sûr, c'est vrai qu'on est
29:56 chez Thibaut, donc forcément,
29:58 il a un facteur motivant,
30:00 motivation supplémentaire,
30:02 mais il a aussi une pression quand on est
30:04 chez soi, quand on est ultra motivé,
30:06 c'est très difficile de mettre au fond,
30:08 de l'emporter.
30:10 - Je lui ai posé la question hier en duplex,
30:12 justement, et il a répondu "j'ai connu pire
30:14 sur le tour, parce que j'étais carrément à la maison
30:16 à Mélisée, c'est vrai que cette ambiance
30:18 je l'ai beaucoup, donc maintenant je profite
30:20 et j'essaie d'en faire quelque chose de positif".
30:22 - Oui, oui, c'est sûr, mais c'est pas évident.
30:24 Quand on est chez soi, toute sa famille est là,
30:26 son public, ses supporters,
30:28 on se met une petite pression en nous
30:30 qui n'est pas forcément une pression très positive.
30:32 Donc voilà, j'espère qu'il sera
30:34 détendu et qu'il pourra s'exprimer pleinement.
30:36 - On l'écoute ! Allez, on l'écoute à nouveau,
30:38 toujours interrogé par Charles-Antoine et Patrick.
30:40 - J'espère
30:42 être bien,
30:44 je rentre de stage de Ténérif,
30:46 j'étais en recherche d'autostation
30:48 ces dernières semaines, donc j'espère être bien
30:50 aujourd'hui.
30:52 Je sais que ça va être une journée compliquée,
30:54 parce que je sais que j'aurai
30:56 beaucoup de monde dans la roue, et j'espère que
30:58 Lenny va en profiter.
31:00 Je pense que notre carte
31:02 aujourd'hui, je pense que Lenny peut être
31:04 très bien aujourd'hui.
31:06 - Et oui, regardez ce qu'elle inscrit dans ses
31:08 200 derniers mètres de la Malatte,
31:10 le nom de Thibaut Pinot,
31:12 quasiment jusqu'à la ligne,
31:14 mais pas totalement jusqu'à la ligne quand même.
31:16 Fabien, parmi ce débat,
31:18 qui est favori ?
31:20 - Moi, mon favori, ça sera
31:22 Pierre Latour. - C'est étonnant, tiens. Vous avez le même
31:24 maillot, non ? - Exactement.
31:26 - Jean René vient de lui envoyer un message.
31:28 - Non mais en tout cas,
31:30 ce sont vraiment de belles courses qui peuvent lui convenir.
31:32 - Oui, c'est ça. En fait, on est dans une montée
31:34 très raide, pas forcément super longue,
31:36 mais très raide. C'est quelque chose qu'il a l'habitude de côtoyer
31:38 dans les coteaux de la Drôme.
31:40 Donc, je pense
31:42 qu'il peut tirer son épingle du jeu sur une arrivée
31:44 comme celle-ci. - On l'écoute également,
31:46 Pierre Latour. En tout cas, on l'aperçoit
31:48 au départ. Là, c'était sur le
31:50 podium. On va l'écouter. Et puis ensuite, Christophe,
31:52 préparez-vous, parce que c'est pour vous également cette
31:54 question ultime.
31:56 - Oui, oui, ça avait bien
31:58 commencé. Après, là, j'ai une petite période
32:00 un peu de creux. Et du coup,
32:02 on verra bien. Je pense que le Pays basque,
32:04 après, même si là-bas, c'était pas top, ça peut m'avoir
32:06 fait du bien. Donc, on verra.
32:08 On a une bonne équipe avec Alain, qui était très fort
32:10 au Pays basque. Et...
32:12 On verra ce que
32:14 ça donne, quoi. Ça s'articule en
32:16 essayant d'aller dans les coups s'il y a des gros coups.
32:18 Et puis après, essayer d'arriver
32:20 dans les meilleures dispositions
32:22 au pied à chaque fois des arrivées
32:24 et faire le mieux possible.
32:26 - Et vous voyez cette vue qu'on aura tout au long
32:28 du plateau aussi tout à l'heure.
32:30 Et vous aurez le temps d'admirer. Attention, ça va être
32:32 vraiment très très beau aujourd'hui.
32:34 Christophe, vous avez le droit de prendre le même. On n'est pas sur les
32:36 pronos. Est-ce qu'il y en a un qui n'a pas le droit de se manquer
32:38 parmi tous ceux qu'on a cités ? - Bah, ouais.
32:40 Je veux dire, comme Pierre, Thibaut, clairement.
32:42 Parce qu'il est chez lui.
32:44 Parce qu'il y a une... Pour montrer l'attente qu'il y a
32:46 autour de Thibaut Pignon, on lui a donné le dossard
32:48 numéro 1. Alors que le vainqueur de l'année
32:50 dernière, Rézou Serrada, est là. Et normalement, on le donne
32:52 au vainqueur de l'année précédente ou du moins
32:54 à l'équipe qu'il a gagnée l'année précédente.
32:56 - Il est ambassadeur de ces courses également.
32:58 - Il est bien sûr ambassadeur.
33:00 Voilà, ouais.
33:02 - Il y a le Giro qui va arriver.
33:04 - Il y a la préparation pour le Giro.
33:06 Il n'a pas couru depuis Tireno, il me semble.
33:08 Si j'ai bien noté. Donc voilà.
33:10 Il est clairement dans sa phase
33:12 de préparation. Il n'a pas le droit de se louper
33:14 pour ce week-end-là. Parce qu'il y a
33:16 une attente pour lui. Mais il n'a surtout pas le droit de se louper
33:18 pour la suite. Parce que ça marquera.
33:20 Et ça fait partie de sa
33:22 phase de progression.
33:24 Et ça voudra dire que Thibaut est dans des bons rails
33:26 pour le Giro. - On précise qu'il ne fera pas le Tour des Alpes
33:28 qui sera à suivre dès lundi sur la chaîne
33:30 L'Équipe. Mais le Tour de Romandie qui sera aussi à suivre sur la chaîne
33:32 L'Équipe le mardi de la semaine suivante. Patrick ?
33:34 - Oui, il y en a un quand même qu'il faut
33:36 citer et qui n'a pas le droit de se rater, si je
33:38 peux me permettre. C'est Ben O'Connor.
33:40 Ben O'Connor dans la scène dynamique d'ailleurs
33:42 de son équipe. L'équipe AG2R Citroën.
33:44 Ça l'aidera peut-être avec la victoire
33:46 de Dorian Godon sur la flèche Brabantson.
33:48 Mais il n'a aucun résultat depuis
33:50 le début de la saison. Alors que d'habitude en début de saison
33:52 il avait toujours l'habitude de faire des places dans des courses
33:54 du World Tour. Donc là il a un petit peu
33:56 la pression malgré tout. Même si
33:58 on se souvient l'année dernière il avait remporté le Tour
34:00 du Jura et non pas la classique Grand Besançon.
34:02 Pourtant cette classique lui convient parfaitement.
34:04 - Et oui, on le surveillera évidemment Ben O'Connor.
34:06 On va l'écouter Patrick puisque vous
34:08 étiez à côté de lui ce matin
34:10 toujours avec Charles-Antoine Laurat.
34:12 - C'était pas facile. J'étais un peu malade
34:14 avec Torino en Catalogne.
34:16 Mais voilà, c'est la vie.
34:18 Donc je suis vraiment prêt.
34:20 J'étais vraiment, vraiment, vraiment
34:22 motivé pour ici et pour
34:24 la prochaine semaine pour Liège.
34:26 Donc oui, voilà.
34:28 J'espère pour le bonjour encore
34:30 comme l'année passée.
34:32 Un essai pour la victoire.
34:34 - Ben O'Connor qu'on va suivre tout à l'heure.
34:36 Il y aura donc le Tour du Jura également à suivre
34:38 puisqu'il est le tenant du titre. Ce sera demain
34:40 à 11h avec un savas frotté également
34:42 qui sera bien en place. Vous suivrez à nouveau la reconnaissance
34:44 de Thibaut Pinot pour le Mont Poupée
34:46 bien suivi et monté pour le sujet par
34:48 Charles-Antoine Laurat. Voilà pour ce qui nous attend
34:50 demain. En attendant, on va vivre cette magnifique course
34:52 juste avant le Tour de Sicile.
34:54 Êtes-vous prêts pour les pronos messieurs ?
34:56 Patrick, vous êtes prêt aussi ?
34:58 - Oui, oui. - Ah, vous êtes parfaitement
35:00 prêt. Très bien. Bien évidemment que le premier
35:02 que je vais interroger c'est Fabien Doubet.
35:04 Aujourd'hui je sais très bien qui vous allez dire.
35:06 - Je vais rester sur ma position
35:08 avec Pierre Latour. - Pierre Rolland.
35:10 - Léni Martinez. - Ah, donc
35:12 l'autre groupe à main, FDJ.
35:14 - Et Thibaut Pourdemain. - Et Thibaut Pourdemain.
35:16 Il a déjà mis son pronom
35:18 Pourdemain, il est terrible. Vous serez
35:20 interrogés en dernier demain Pierre. Christophe ?
35:22 - Euh, ben moi Victor Laffey.
35:24 - Victor Laffey. Patrick ? - Ben je vais
35:26 prendre un risque. Ben O'Connor, puisque c'est le seul
35:28 de tout cela, je crois à faire l'idée. - C'est pas un gros risque hein Patrick.
35:30 - Ah quand même ! - C'est une cote
35:32 pas terrible quand même. - Allez-y
35:34 les gars. - Ben laissez-le commenter tout seul tout à l'heure
35:36 alors peut-être. En tout cas, ils ont l'air
35:38 un peu chafouins aujourd'hui Patrick
35:40 avec vous. Allez, on va se retrouver tout de suite
35:42 pour suivre cette magnifique course
35:44 en direct. Regardez, le départ a été donné
35:46 tout à l'heure de Besançon.
35:48 On attend ici au sommet de la Malatte.
35:50 Et oui,
35:52 on vit la grosse ambiance avec Guillaume Martin
35:54 notamment qu'on aperçoit, et sous Erada
35:56 également Ben O'Connor qui était derrière et donc Thibaut
35:58 Pinault également qui est présent dans ce
36:00 peloton. Je vous laisse repartir Pierre et
36:02 Christophe, merci beaucoup Fabien Doubet d'avoir été
36:04 avec nous. C'était un grand plaisir.
36:06 - Un classique grand Besançon doux, c'est maintenant
36:08 pour la version 2023.
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