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Retrouvez le replay de l'après course de Ça va frotter du 11/04/2023.

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🥇
Sport
Transcription
00:00 *Musique*
00:07 -Euh... Albanese.
00:11 -Nicolas.
00:13 -Ulyssi.
00:14 -Pierre.
00:15 -Walter Calzoni. Je parle pas de votre pizza, Claire.
00:18 -Yohann.
00:20 -Non mais j'allais dire Ulyssi, mais on a pas le droit de dire pareil.
00:23 -Toujours en mettre 2-3 de côté.
00:25 -Et Albanese non plus, tu l'as dit.
00:27 -Mince, bah du coup... Je vais dire Dimoro.
00:30 -Bah voilà.
00:31 -Ça valait la peine de chercher autant, Yohann Offredo, en victoire de Fischer Black.
00:36 Aujourd'hui, Finn Fischer Black, regardez, c'est ça, de remporter sa première course chez les professionnels.
00:41 Aujourd'hui, c'est ce qu'il vient de faire, Finn Fischer Black.
00:43 En tout cas, avec l'équipe UAE, magnifique succès.
00:46 On va revoir cette attaque.
00:47 Était-ce une attaque ? Était-ce pas une attaque ?
00:49 Est-ce calculé du côté de l'équipe UAE ?
00:51 Là, il y a un vrai coup tactique qui a été joué.
00:53 On va revoir ça, bien sûr, tous ensemble.
00:55 Quel scénario final, Nicolas, quand même.
00:58 Vous attendiez à ça.
00:59 J'ai l'impression qu'il y a eu un moment de stupéfaction.
01:02 Grand point d'interrogation.
01:03 On s'est dit "mais qu'est-ce qui est en train de se passer ?"
01:05 -Bah, bizarrement, oui, je m'y attendais un petit peu.
01:08 Parce que ce que j'ai regretté de ne pas avoir dit tout à l'heure, lors du premier plateau,
01:13 c'est que sur ce genre d'épreuve, vous avez toujours des cartes qui peuvent parfois être inversées.
01:19 Comme pour pas mal de coureurs comme Alvaro Hodge, Diego Ulissi,
01:25 tous ces coureurs sont en préparation pour les grands tours.
01:28 Ça laisse parfois de la place à des jeunes coureurs d'espoir.
01:31 Et là, ils ont totalement brouillé les cartes pour permettre à ce jeune coureur d'espoir de 21 ans
01:36 d'aller s'imposer dans cette première étape.
01:37 -Pas sûr du tout.
01:38 -J'ai envie de vous donner le point, pardon, Johan, mais j'ai envie de vous donner le point des pronos.
01:41 Parce que tout à l'heure, on a dit "il y aura trois leaders chez UAE".
01:44 Vous avez dit "non, quatre".
01:45 Il y a aussi Fin, Fischer, Black.
01:46 C'est quand même le meilleur de la semaine, Johan.
01:48 -Vous n'allez pas me piquer ?
01:50 -Non.
01:51 -Non ?
01:52 -Vous lui donnez des points pour ça ?
01:54 -Pour être deuxième, j'ai des points ?
01:56 -Non.
01:57 -Johan.
01:58 -Non, moi, je pense que ce n'était pas du tout...
02:00 -Je ne dis pas que c'était calculé.
02:02 -Non, je suis d'accord avec Nicolas.
02:05 Mais je pense que ce n'était pas du tout prémédité, cette attaque de Fin, Fischer, Black.
02:09 On a vu cette formation qui a travaillé toute la journée.
02:12 Le profil de Diego Ulissi correspondait parfaitement à ce type d'arrivée.
02:16 Il faisait du travail.
02:17 Il ne s'est pas retourné.
02:18 Il y a eu un petit moment de flottement.
02:20 Je pense que Mashka était complètement à bloc.
02:22 Il a dû lui dire.
02:23 Et au moment où il se retourne, moment de flockement.
02:26 Caruso qui n'y va pas.
02:27 Et puis, Georges Bennett, il se tente.
02:30 Il se dit "est-ce que j'y vais ? Est-ce que je n'y vais pas pour amener Diego Ulissi ?"
02:34 Et finalement, ça profite aux jeunes courants néo-zélandais.
02:37 Belle victoire.
02:38 -Eh oui, belle victoire.
02:39 On a vu les images après la ligne d'arrivée.
02:40 -C'est vrai.
02:41 Moi, je suis tout à fait d'accord.
02:42 Il roule en tête.
02:43 Il est dans la roue.
02:44 Ça fait un peu trop mal aux jambes.
02:45 On se relève.
02:46 On se regarde.
02:47 On laisse partir.
02:48 Point.
02:49 -Cyril, on va regarder ça quand on regardera l'image à nouveau.
02:52 Justement, vous nous pointerez vraiment comment ça se passe.
02:55 Parce que c'est important d'expliquer.
02:56 Ce sera Johan qui le fait.
02:57 Mais c'est important d'expliquer ce qui se passe juste après.
03:00 En attendant, voilà.
03:01 C'est le premier podium quand même.
03:02 Ça s'applaudit, un podium comme ça.
03:03 Quand on vient gagner pour la première fois en World Tour.
03:06 -Aller défoncer.
03:07 -Avec une équipe World Tour comme ça sur une compétition.
03:10 C'est quand même important.
03:11 C'est quelque chose qui ne le quittera jamais.
03:13 Mais c'est aussi un coureur, Nicolas, Pierre,
03:15 vous allez vous séparer un petit peu le rôle.
03:17 Mais c'est un coureur qu'on a vu monter déjà dans les catégories d'avant.
03:21 C'est aussi, et là c'est moi qui vais le préciser, le frère de Niamh.
03:25 -Fischer Black est donc championne du monde chez les juniors en 2022 sur l'équipe.
03:29 -C'était la première d'ailleurs de la catégorie.
03:31 Puisque la catégorie avait été créée exprès cette année-là.
03:34 Donc elle essuie les plates de l'histoire.
03:36 Il vient de la même région que son coéquipier actuel, George Bennett,
03:41 d'un endroit qui s'appelle Nelsons en Nouvelle-Zélande.
03:43 Il se trouve qu'il y a un vélodrome.
03:44 Ça tombe bien, à l'âge de 7 ans, il s'est entraîné à la piste.
03:47 Il a longtemps fait partie de l'équipe nationale sur piste.
03:49 Est-ce qu'il a un gabarit de poursuiteur ? Pas trop, trop.
03:52 Mais il est grand quand même en taille.
03:54 -Ah quand même, 1m96.
03:56 -Et puis bon, il est passé à la route.
03:57 Et comme George Bennett, il est allé chez Jumbo.
04:00 Eh oui, dans la réserve de l'équipe Jumbo.
04:02 Et quand Bennett est ensuite parti au team UAE Emirates, il l'a suivi.
04:07 Et c'est drôle de penser quand même que les 2 grandes équipes rivales
04:11 ont pu aller se piquer un coureur comme ça dans la filière des jeunes.
04:13 -D'autant que ça s'est joué en juillet.
04:15 Et qu'à partir du moment où la signature a été faite,
04:17 on n'a pas attendu l'année d'après, par exemple,
04:19 pour faire un contrat ou quoi que ce soit.
04:21 Ça s'est vraiment fait.
04:22 Il est passé directement dans l'équipe pour le tour en juillet.
04:24 Ce n'est pas toujours quelque chose qu'on voit souvent dans l'historisme.
04:27 -Mais on le verra, je pense, de plus en plus, Claire.
04:29 C'est un peu comme dans le foot.
04:31 Je pense que le vélo est maintenant mur pour des marchés relativement dérégulés.
04:35 -Et puis quel gabarit !
04:36 Parce que là, il gagne cette étape pour puncher.
04:38 Mais c'est un coureur qui avait terminé 2e d'une étape de la ronde de l'ISAR
04:42 à Axe 3 Domaine, derrière Valentin Parépeintre,
04:45 qui est le petit frère d'Aurélien.
04:47 Voilà, un type qui termine 2e à Axe 3 Domaine.
04:53 -Au sommet, c'est ça ?
04:54 -Au sommet d'Axe 3 Domaine.
04:56 On risque de le voir pas mal dans l'étape de l'ETA aussi.
05:01 -Justement, on va peut-être faire le point sur le classement général
05:03 pour voir quels sont ses écarts à l'arrivée.
05:06 On va le regarder avec vous, Nicolas,
05:07 et puis on s'intéressera après sur le collectif de cette équipe UAE.
05:12 Est-ce que c'est déjà fait pour UAE ?
05:13 On va directement poser la question.
05:15 -Le classement général avec Finn Fischer-Black
05:18 qui devient le premier leader,
05:19 devant Vincenzo Albanese et Diego Ulissi.
05:23 Et puis derrière, on a Kobi Goussens qui complète le top 10.
05:27 -On est sur le classement de l'étape.
05:28 -C'est pour ça que je voyais qu'il y avait 8 secondes.
05:29 Ils n'ont pas rajouté encore les 10 secondes de bonif.
05:32 Le classement de l'étape du jour,
05:34 le classement général va être un peu, sans doute même, identique
05:38 avec ces 10 secondes de plus,
05:40 10 secondes de bonification à l'arrivée,
05:42 10 secondes pour le premier, 6 secondes pour le deuxième
05:45 et 4 secondes pour le troisième.
05:47 -En tout cas, on aperçoit également George Bennett derrière
05:50 qui est aussi là dans le top 10
05:52 pour le coéquipier de Finn Fischer-Black.
05:55 On va l'écouter, Finn Fischer-Black.
05:57 Première réaction, certainement beaucoup d'émotion au micro.
06:00 Et puis juste après, on fera un point sur le classement général
06:03 et puis on reviendra sur cette attaque.
06:05 Si vous l'avez loupée, il y aura des choses à décrypter.
06:07 N'est-ce pas Cyril ?
06:09 -Et on va l'écouter, Finn Fischer-Black.
06:12 -Tout le monde attendait que Diego Urisi gagne aujourd'hui
06:15 et que vous obteniez votre premier pro-gagneur.
06:17 C'était ce que vous aviez prévu ?
06:19 -Pas du tout.
06:20 Non, j'attendais également que Diego ait un bon finissage.
06:24 Et en fait, tout ce que je voulais faire,
06:27 c'était juste de grimper au bas du monté
06:30 et aller au plus loin que je pouvais.
06:32 Je me suis regardé à un moment,
06:35 et personne n'était là.
06:37 Et le DS de la radio m'a dit qu'il allait y aller.
06:41 Donc je me suis regardé et je suis resté à l'avant.
06:44 Mais ce n'était pas le plan.
06:46 J'étais un peu choqué.
06:48 -A quel moment avez-vous réalisé que vous alliez gagner ?
06:51 -Je ne sais pas.
06:53 Je les avais vus juste derrière moi,
06:56 et je me suis regardé en arrière.
06:58 Je me suis dit que normalement,
07:00 ils ont pris tellement de place dans les derniers kilomètres.
07:03 Mais je me suis dit que je fais ce que je peux.
07:07 C'était tout ce que j'avais.
07:09 Et j'espère que je pourrais y revenir.
07:11 Peut-être qu'ils reviendront sur moi.
07:13 Mais ils ne se sont pas parvenus.
07:15 Et c'est dans les 500 derniers mètres
07:17 que j'ai commencé à réaliser que j'allais gagner.
07:19 -C'est votre première victoire professionnelle ?
07:21 -Oui.
07:22 C'est très important pour moi.
07:24 L'année dernière a été très difficile.
07:27 J'ai brisé la jambe au début de l'année dernière.
07:30 C'était très difficile de revenir après ça.
07:33 Ça récompense tout mon travail.
07:36 -Vous arrivez avec de l'écart, avec les bonifications ?
07:39 Est-ce que vous allez couvrir le général ?
07:42 -C'est dur à dire maintenant.
07:44 Le dernier jour est vraiment dur.
07:47 Je vais peut-être essayer.
07:49 Mais là, je veux juste profiter de cette victoire.
07:52 -Vous avez fait un bon travail.
07:54 Vous avez fait un bon travail.
07:56 Vous avez fait un bon travail.
07:58 -C'est vraiment une très grande victoire pour moi.
08:01 -Il fracture du fémur lors des boucles de la Mayenne
08:04 pour Finn Fischer Black l'an dernier.
08:07 Nicolas, on peut revenir sur sa première réponse.
08:10 On n'a pas à mercier à Théopar Bédoukine pour la traduction.
08:13 -Soit il bluffe, soit c'est un très bon comédien.
08:16 Ou alors, effectivement, ce n'était pas du tout prémédité.
08:19 En tout cas, c'est ce qu'il disait
08:21 dans le début de sa première vidéo.
08:24 Il disait qu'il avait un peu de mal à l'écart.
08:27 C'est ce qu'il disait dans sa première réponse.
08:30 C'est vrai que sur les images, et surtout sur l'image
08:33 qu'on voit à l'arrivée où il se tient la tête
08:36 et il n'en revient pas d'avoir gagné, on peut...
08:39 -Sauf qu'il lâche entre une et deux secondes.
08:42 -Ah oui, oui.
08:44 -Il se relève un peu avant de passer à l'ennemi.
08:47 -Et tu prends deux secondes de plus.
08:50 -C'est pour ça que je dis qu'il devait être
08:53 sans doute très surpris de ce qu'il avait fait.
08:56 Il devait être très surpris d'avoir gagné aujourd'hui.
08:59 Donc, ce n'était pas de prémédité.
09:02 -On aperçoit Alvaro Odege qui est en direct
09:05 sur les images de Charlie Ford-Boursereau
09:08 en plein débriefing.
09:10 Si vous lisez sur l'élève, vous pouvez nous expliquer
09:13 ce qui se passe.
09:15 Mais évidemment, beaucoup de sourire dans l'équipe UAE.
09:18 On fait le point sur le classement général
09:21 et on regarde si ces secondes pourraient être fatales
09:24 ou si on peut se dire que c'est un peu trop tard.
09:27 -On a aussi le premier candidat,
09:29 qui est pour l'instant en tête devant Vincenzo Albanese.
09:32 Et au jeu des bonifications, il en récupère quatre de plus
09:35 par rapport à Vincenzo Albanese,
09:38 qui vient terminer deuxième.
09:41 Malgré le fait d'avoir une seule course dans les pattes
09:44 et pour l'instant sur le podium,
09:47 Diego Ulissi est troisième.
09:50 Et puis derrière, on retrouve Alexey Lutschenko
09:53 qui est le premier candidat.
09:56 -Oubliez de dire que c'était aux...
09:59 Quelles éditions déjà ?
10:02 -Et le prix qu'on ne connaît pas.
10:05 -Du coup, on va partir directement sur place
10:08 à l'arrivée avec Charlie Ford-Boursereau
10:11 qui était avec le directeur sportif de cette équipe UAE,
10:14 Team Emirates, Manoé Leymaurie.
10:17 -Manoé, expliquez-nous ce final
10:20 que vous avez eu avec Fischer Black qui gagne finalement.
10:23 -C'était une situation parfaite pour l'équipe.
10:26 La tactique, c'était de partir au pied à fond pour Diego,
10:29 parce qu'on sait qu'il y avait de bons coureurs derrière.
10:32 Finn est l'élément le plus jeune
10:35 et c'est lui qui devait rouler le premier.
10:38 Mais il est très bon dans les montées aussi.
10:41 Mais il a fait vraiment une performance exceptionnelle
10:44 parce que c'est un élément qui a été très bien joué.
10:47 Il a commencé à rouler au pied
10:50 et à un moment, Diego a fait le point
10:53 et il a vu qu'il y avait ce petit écart
10:56 et il a dit à Finn d'y aller.
10:59 Il a réussi à prendre 10 secondes
11:02 et après, la situation était parfaite pour l'équipe
11:05 parce qu'elle a pu contrôler derrière.
11:08 -Comme le soulignait Pierre Carré tout à l'heure,
11:11 c'est un coureur très polyvalent.
11:14 Il fait de la piste
11:17 mais il est aussi à l'aise dans les arrivées pour sprinter.
11:20 Il sait tout faire.
11:23 -Il avait même fait du cyclocross, mais c'est pour l'info.
11:26 Johan, on va regarder cette attaque.
11:29 Le moment où ça se dessine.
11:32 Derrière, il y a aussi une histoire de cassure.
11:35 -On voit Finn Fischer-Black qui impose un...
11:38 -Vous le voyez ? -Toujours en avance.
11:41 -On va le regarder.
11:44 -Alexis, c'était une première étape sous le soleil
11:47 avec cette belle montée finale.
11:50 Comment vous vous êtes senti ?
11:53 -Ca allait plutôt bien avant la montée finale.
11:56 Dans la montée finale, j'ai eu une petite chute
11:59 et j'ai tordu mon disque à l'avant.
12:02 Ça m'a compliqué mon final.
12:05 Mais on a un coureur de chez nous qui était aussi protégé
12:08 et qui a été touché.
12:11 On va récupérer et on verra les prochains jours.
12:14 -Pas eu de bobos particuliers ?
12:17 -Non, ça frottait beaucoup.
12:20 Mon disque a tapé le cadre d'un coureur en devant
12:23 et ça m'a complètement tordu le disque à l'avant.
12:26 Une fois tordu, c'est compliqué.
12:29 -Il y aura un autre Français à suivre sur cette course.
12:32 Charles Planet.
12:35 -Ce moment clé, le moment où tout s'est dessiné
12:38 sur l'arrivée avec vous.
12:41 -Oui.
12:44 On disait que c'était Fin Fischer Black qui était au commande.
12:47 On est à 1 km sans de l'arrivée.
12:50 Il y a un moment de latence.
12:53 On voit Raphaël Machquin qui tire la langue.
12:56 Diego Ulissi, le leader de cette équipe, n'y va pas.
12:59 George Bennett se demande ce qu'il fait.
13:02 Fin Fischer Black passe la flamme rouge.
13:05 Il se retourne.
13:08 Il suppose qu'il y a des coureurs qui sont capables
13:11 de boucher le trône, notamment Damiano Caruso.
13:14 Pourtant, personne n'a les capacités de combler l'écart.
13:17 -Vous dites qu'Ulissi tire la langue.
13:20 -Non, c'est Raphaël Machquin qui tire la langue.
13:23 Diego Ulissi est en position de leader de cette équipe.
13:26 Il est en 3e position.
13:29 Il y a un moment où on ne sait pas trop ce qui se passe.
13:32 Fin Fischer Black appuie tellement sur les pédales
13:35 qu'il met ses coéquipiers dans une position délicate.
13:38 Diego Ulissi fait la cassure.
13:41 George Bennett est sur la gauche.
13:44 Il se demande ce qu'il fait.
13:47 Machquin lui dit qu'il ne va pas.
13:50 Il laisse l'opportunité à Fin Fischer Black de s'imposer.
13:53 -On le voit très peu de temps.
13:56 -Il a la tête qui part à droite et la tête qui part à gauche.
13:59 C'est clair.
14:02 Il demande à Ulissi de venir.
14:05 Ulissi n'y va pas.
14:08 Il est parti.
14:11 -On n'arrête pas de parler de faire la cassure.
14:14 Est-ce qu'on peut expliquer à ceux qui ne sauraient pas
14:17 ce que c'est que faire la cassure en tête de peloton ?
14:20 -Vous êtes dans la roue d'un coureur qui roule.
14:23 Vous vous ralentissez progressivement.
14:26 De plus en plus vite.
14:29 Pour que le coureur qui vous précède prenne le plus de temps.
14:32 -Pour obliger les coureurs qui sont derrière à un effort supplémentaire ?
14:35 -Il faut y aller.
14:38 -Ce qui est classe de la part de Diego Ulissi,
14:41 c'est de le laisser partir.
14:44 Il y a forcément de l'ego dans tout ça.
14:47 Diego Ulissi part avec la casquette de leader
14:50 au départ de cette première étape.
14:53 Il ne fait pas la cassure pour un jeune coureur de 21 ans.
14:56 -Tu ne peux pas aller rouler sur un de tes coéquipiers.
14:59 C'est juste impossible.
15:02 -Il aurait pu rester collé dans la roue de Fischer-Black.
15:05 -Il a tout de suite pris la distance.
15:08 On le voit à l'image après la ligne.
15:11 Diego Ulissi n'est pas hyper content
15:14 pour le jeune coureur néo-zélandais.
15:17 -Il a l'air de se faire défoncer.
15:20 -Il a l'air de se faire défoncer.
15:23 -Il a l'air de se faire défoncer.
15:26 -Il a l'air de se faire défoncer.
15:29 -Il a l'air de se faire défoncer.
15:32 -Il a l'air de se faire défoncer.
15:35 -Il a l'air de se faire défoncer.
15:38 -Il a l'air de se faire défoncer.
15:41 -Il a l'air de se faire défoncer.
15:44 -Il a l'air de se faire défoncer.
15:47 -Il a l'air de se faire défoncer.
15:50 -Il a l'air de se faire défoncer.
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16:02 -Il a l'air de se faire défoncer.
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16:20 -Il a l'air de se faire défoncer.
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18:23 -Il a l'air de se faire défoncer.
18:26 -Il a l'air de se faire défoncer.
18:29 -Il a l'air de se faire défoncer.
18:32 -Il a l'air de se faire défoncer.
18:35 -Il a l'air de se faire défoncer.
18:38 -Il a l'air de se faire défoncer.
18:41 -Il a l'air de se faire défoncer.
18:44 -Il a l'air de se faire défoncer.
18:47 -Il a l'air de se faire défoncer.
18:50 -Il a l'air de se faire défoncer.
18:53 -Les leaders sont dans ce premier groupe.
18:56 -Il y a trois coureurs de la formation UAE Team Emirates.
18:59 -Avec Georges Bennett dans les 10 premiers,
19:02 -Avec Diego Ulissi et avec Fischer-Black.
19:05 -Il va falloir jouer sur une seule carte.
19:08 -Faut-il absolument jouer la carte de la concurrence
19:11 -sur une course comme le Tour de Sicile
19:14 -à quelques semaines du Tour d'Italie ?
19:17 -Est-ce qu'il faut trancher ?
19:20 -Imagine que tu condamnes Fischer-Black
19:23 -en disant que c'est Ulissi qui gagne.
19:26 -Tu fous le brin dans l'équipe.
19:29 -Je ne vais pas vous demander d'expliquer cette expression.
19:32 -Je pense qu'on l'a tous compris.
19:35 -On fera le profil de l'étape de demain ensemble, Nicolas.
19:38 -Avant, on voulait ouvrir un radioploton.
19:41 -On a plutôt prolongé le radioploton de tout à l'heure
19:44 -qu'on a ouvert en avant-course
19:47 -quand vous nous avez sorti le nom de Fischer-Black
19:50 -comme par magie.
19:53 -On avait commencé à parler du sacre de Mathieu Van Der Poel
19:56 -sur Paris-Roubaix.
19:59 -On voulait vous poser une autre question.
20:02 -On voulait parler de Wood Van Aert
20:05 -sur Paris-Roubaix
20:08 -mais aussi sur tout ce qu'il a fait
20:11 -depuis le début de la saison
20:14 -et de tous ces duels qui ont été un peu manqués.
20:17 -Voilà pour le petit résumé.
20:20 -3e de Paris-Roubaix, 4e du Tour des Flandres, 3e de Grand Wavel Game
20:23 -avec Christophe Laporte, on s'en souvient
20:26 -vainqueur du Grand Prix 3 et 3e de Milan-San Remo.
20:29 -Certes, sa pire place sur ces courses d'un jour, c'est 4e
20:32 -donc il y en a plein qui aimeraient être à sa place
20:35 -sauf que...
20:38 -on commence à être dans un moment
20:41 -pas critique mais difficile pour Wood Van Aert.
20:44 -Qu'avez-vous pensé de cette période
20:47 -j'allais dire période belge
20:50 -mais pas seulement parce que Milan-San Remo compte aussi.
20:53 -En tout cas, je me demande comment il doit être mentalement
20:56 -en ce moment Wood Van Aert. Vous pensez que c'est simple Cyril ?
20:59 -Non, ce n'est pas simple
21:02 -mais il y a 400 coureurs professionnels
21:05 -qui voudraient son palmarès.
21:08 -Il est tombé un jour sur Van Der Poel
21:11 -qui était au-dessus, un autre jour sur Pogacar
21:14 -Il est tombé aussi sur le Tour des Flandres
21:17 -Il fait un vol par terre
21:20 -Il a crevé à Paris-Roubaix
21:23 -Qu'est-ce qu'on peut lui reprocher ?
21:26 -Alors que c'est l'équipe qui dominait de la tête et des épaules
21:29 -depuis le début de saison
21:32 -on disait "ah, il y a Yumbo, c'est la plus belle équipe
21:35 -qui n'a jamais existé
21:38 -elle domine sur tous les terrains
21:41 -la Couistepe est en chute libre
21:44 -ça faisait le buzz tous les jours
21:47 -mais il y a un moment, la roue a tourné dans l'autre sens
21:50 -et puis c'est Alpecin qui est arrivé
21:53 -et Yumbo qui n'a plus de réussite
21:56 -depuis après Ganvil Velguem
21:59 -Ce qui se passe dans un peloton
22:02 -c'est une superbe métaphore de ce qui peut se passer dans la vie
22:05 -entre Mathieu Van Der Poel et Wood Van Aert
22:08 -il y a eu une lutte psychologique
22:11 -qui est connue depuis leurs jeunes années
22:14 -et il y a cette pression qui est toujours là
22:17 -à faire mieux que l'autre en cyclocross, sur route
22:20 -on est sur les mêmes cours, sur les mêmes prédispositions
22:23 -sur des coureurs qui sont à peu près taillés pareil
22:26 -on a vu Wood Van Aert qui est capable
22:29 -de se mettre en équipier sur les routes du Tour de France
22:32 -mais il faut rappeler que le sport cycliste
22:35 -c'est un sport qui se joue dans la tête
22:38 -et à ce jeu là, je pense que Mathieu Van Der Poel
22:41 -en a un tout petit peu plus que Wood Van Aert
22:44 -On avait fait sur ce plateau avant cette campagne
22:47 -un comparatif entre les deux sur les grandes victoires
22:50 -on se disait que ça ne se jouait pas à grand chose
22:53 -mais qu'il y avait 3 monuments pour l'un
22:56 -et qu'il y avait encore passé à quelque chose
22:59 -le fossé s'est creusé cet hiver, Pierre ?
23:02 -oui, parce que le problème ce n'est pas seulement les courses
23:05 -que vous gagnez, c'est aussi celles que vous perdez
23:08 -et Van Aert en perd beaucoup, il a notamment perdu des Mondiaux
23:11 -c'est embêtant, Van Aert à l'heure qu'il est devrait avoir
23:14 -au moins un ou deux maillots blancs avec les liserées arc-en-ciel
23:17 -sur le torse, et en fait il passe beaucoup à côté
23:20 -Van Der Poel s'il n'a pas sa fringale, c'est pas
23:23 -oui, c'est vrai, alors il est étonnant Van Aert
23:26 -parce que c'est aussi celui qui peut gagner avec la double ascension du Ventoux
23:29 -peut-être nous gratifiera-t-il d'une victoire au sommet du Puy de Dôme cet été
23:32 -en fait il est capable de tout faire, mais sur les grands rendez-vous
23:35 -lorsqu'il a affaire à cet homme Mathieu Van Der Poel
23:38 -il tombe sur un os, et je trouve que le sprint
23:41 -des championnats du monde, l'arrivée des championnats du monde de cyclocross
23:44 -était terrible, il y a eu quelque chose
23:47 -il s'est écroulé, il a penché la tête
23:50 -il est toujours en position très inférieure quand il croise Van Der Poel
23:53 -on le voit dans le regard, on le voit
23:56 -de soumission, oui c'est ça
23:59 -il a le regard noir, très noir, on comprend, on serait déçu à moins
24:02 -mais il perd, et je me demande maintenant
24:05 -ça doit être tellement dur d'être tout le temps sur le podium
24:08 -est-ce qu'il peut faire autre chose que perdre maintenant, comment on inverse
24:11 -moi je ne sais pas ça
24:14 -en juillet il peut inverser la tendance, Nicolas je vous laisse finir
24:17 -on va pas avoir oublié tout ce qu'on est en train de dire ?
24:20 -non je ne pense pas, la saison est longue et elle se joue aussi sur les grandes classiques
24:23 -mais ce qui est intéressant c'est que Mathieu Van Der Poel
24:26 -c'est le petit-fils de Raymond Poulidor, l'éternel second
24:29 -et on a l'impression que dans la hiérarchie aujourd'hui, dans l'histoire
24:32 -les choses s'inversent, vous avez Mathieu Van Der Poel
24:35 -qui incarne un peu la classe, celui que tout le monde aime
24:38 -et puis vous avez vous devant Nart
24:41 -l'éternel second pour l'instant
24:44 -quand il y a toujours ce duel avec Mathieu Van Der Poel
24:47 -moi je trouve ça magique et je trouve ça super intéressant
24:50 -Alexandre Horos, journaliste de la chaîne L'Equipe
24:53 -très bon journaliste de la chaîne L'Equipe
24:56 -a eu des mots exactement comme les tiens Nicolas
24:59 -en disant que Mathieu Van Der Poel est en train de faire de Boudewand Nart
25:02 -son Poulidor
25:05 -parce que son Poulidor c'est désormais un terme qui est rentré dans le langage courant
25:08 -et faire être Poulidor de quelqu'un c'est être le deuxième de quelqu'un
25:11 -d'autre et c'était des mots que j'ai trouvé très beaux
25:14 -Alexandre Horos du journal L'Equipe
25:17 -en effet mais oui c'est ça totalement
25:20 -en tout cas c'est vraiment toute cette histoire
25:23 -c'est vrai que souvent on a de l'habitude, même nous journalistes
25:26 -d'écrire des choses, d'embellir les choses
25:29 -de vraiment écrire avec des mots etc
25:32 -là il y a une réalité réelle si on peut dire
25:35 -ils se connaissent depuis plus de 10 ans, ils croisent le fer
25:38 -alors attention qu'on n'ait pas une distorsion de perception
25:41 -en France Van Der Poel tient la cote parce qu'il est un peu français
25:44 -il parle très bien français pour des raisons qu'on connait
25:47 -la maman qui elle par contre parle de plus en plus belge
25:50 -et bon voilà
25:53 -mais en Belgique il y a quand même un tout petit tout petit
25:56 -quand même avantage encore pour Van Nart
25:59 -vous savez au départ de Paris-Houbay à Compiègne la foule n'était pas plus pour Van Der Poel que pour Van Nart
26:02 -j'avais même l'impression en termes de son qu'on était presque
26:05 -parfois un peu plus du côté de Wout Van Nart
26:08 -oui mais c'est normal, Compiègne c'est en France
26:11 -oui mais Paris-Houbay est-ce que c'est encore une course française
26:14 -c'est un peu une course belge
26:17 -non je veux dire que le public était crié presque plus pour Van Nart que pour Van Der Poel
26:20 -ah oui à Compiègne
26:23 -ah mais parce que c'était tous les belges
26:26 -mais on suivait sinon ou ça voulait dire qu'ils nous donnaient les clés
26:29 -après c'est très subjectif, c'est vrai que moi mon ressenti c'est que Mathieu Van Der Poel a plus de popularité
26:32 -que vous de Van Nart mais ça dépend de chacun
26:35 -bien sûr ça dépend de l'endroit etc.
26:38 -mais c'est vrai que moi je ne sens pas trop cette domination de Van Der Poel
26:41 -en tout cas en termes de popularité
26:44 -à Roubaix au Vélodrome quand il y a une attaque de Van Nart ou une attaque de Van Der Poel
26:47 -c'est Van Nart qui bouge le plus
26:50 -parce qu'il a plus à perdre ?
26:53 -le public bouge plus
26:56 -ah le public bouge plus oui pardon
26:59 -mais on est aussi en train d'inverser ça quand finalement
27:02 -c'est pas qu'on aime les perdants mais il y a toujours cette idée
27:05 -d'aimer les gens qui dominent moins Pierre
27:08 -mais oui mais peut-être que Van Der Poel va finir par lasser tout le monde
27:11 -on a oublié que dans les grands noms du passé, Merckx a supporté le public
27:14 -Hinault a supporté le public, Coppi, Anctil
27:17 -Binda s'est fait siffler en Italie
27:20 -il faut en fait être vainqueur mais jusqu'à un certain point
27:23 -et c'est pas que les français, ça c'est une bêtise, en Italie c'est pareil, c'est partout pareil
27:26 -si on veut gagner ça casse un truc
27:29 -on va pas lui demander de freiner à Van Der Poel
27:32 -mais il faut voir, Pogacar a beaucoup gagné dans sa défaite l'an dernier sur le Tour de France
27:35 -on parle de ce duel, en plus il y a Pogacar par dessus
27:38 -il y a un coureur qui est dans l'ombre, Pitko, qu'est-ce qui va revenir
27:41 -enfin il y a une affiche quand même dans le vélo aujourd'hui qui est assez étonnante
27:44 -et dans le cyclocross, n'oubliez pas de nous suivre tous les hivers
27:47 -évidemment pour voir ce magnifique duel se prolonger
27:50 -on file voir quelqu'un qu'on avait déjà entendu en avant-course
27:53 -et on va reprendre de ces nouvelles après cette étape du Tour de Sicile
27:56 -parce qu'on vous rappelle la victoire de Finn Fischer-Black, le néo-zélandais
27:59 -il est suisse, il s'appelle Sébastien Reichenbach
28:02 -Sébastien, résumez-nous votre journée sous ce beau soleil
28:08 -première étape avec cette montée finale et puis le groupe des favoris qui est dans le même temps
28:12 -une journée finalement assez nerveuse, pas mal de chutes
28:17 -il faut être vraiment vigilant pour arriver dans une bonne position
28:23 -et sans trop de pépins au pied de cette dernière ascension
28:28 -où finalement tout s'est joué comme on l'attendait
28:31 -vous aviez un équipier devant, c'était le plan d'envoyer quelqu'un
28:35 -et vous d'essayer de ne pas tomber à la faute, d'aller à la faute
28:39 -de ne pas perdre de temps sur vos principaux concurrents
28:42 -oui, on savait qu'il y avait un fort vent de dos toute la journée
28:46 -donc on ne sait jamais jusqu'où l'échapper peut aller
28:49 -mais voilà, Astana a très vite pris les commandes de la course
28:54 -donc voilà, ils ont contrôlé
28:56 -mais sinon pour nous c'était une bonne étape finalement
29:00 -et on savait qu'on n'allait certainement pas jouer la gagne sur le sommet
29:05 -parce qu'on n'avait pas non plus les qualités pour un sprint aussi difficile
29:08 -mais voilà, c'est une bonne entrée en matière pour cette première étape ici
29:13 -maintenant on se projette sur demain avec une étape normalement prévue pour les sprinters ?
29:18 -demain on aura une longue étape, pas simple sur le papier je pense
29:22 -c'est quand même un peu usant, mais qui devrait quand même se terminer avec un sprint
29:26 -donc voilà, on bascule sur demain et sur les jours prochains
29:30 -merci Sébastien
29:31 -avec plaisir
29:32 -et sur vendredi évidemment, on attendra aussi les grimpeurs
29:35 -on va refaire un point sur le classement général
29:37 -pour que vous puissiez bien nous suivre demain à partir de 13h35
29:40 -pour cette étape du Tour de Sicile, et puis ensuite on va regarder le profil de cette deuxième étape
29:45 -le classement général avec Finn Fischer-Black qui possède plus de 10 secondes d'avance du coup
29:51 -au jeu des bonifications, 12 secondes d'avance sur notamment...
29:55 -non, ce n'est pas le classement général, c'est Vincenzo Albanès qui est deuxième pour l'instant
30:00 -non ?
30:01 -oui voilà, c'est ça, Vincenzo Albanès devant Diego Ullissi et Damiano Caruso
30:05 -Alexey Lutschenko est cinquième
30:07 -on a deux coureurs de l'équipe UAE dans le top 10 avec George Bennett et Finn Fischer-Black
30:13 -et quelques coureurs qui vont jouer le classement général se rapprochent avec Alexey Lutschenko
30:19 -pour l'instant, cinquième, ça promet de belles choses pour la suite
30:23 -attention aux bonifications qui pourraient vraiment compter sur ce Tour de Sicile
30:27 -on s'attarde sur l'étape de demain, place peut-être au Sprinter
30:31 -et on a vu Marc Cavendish est présent, Elia Viviani également
30:35 -oui, demain c'est la part belle au Sprinter, Canicati Vittoria à 193 km
30:41 -sur des routes sinueuses lors de la première partie
30:44 -puis ensuite, 20 km pour les Sprinter, où justement les trains des Sprinter vont pouvoir s'organiser
30:52 -on va voir si on va laisser un bond de sortie comme on dit chez les cyclistes pour une belle échappée
30:59 -puisqu'on a peu d'équipes World Tour au départ, mais on a tout de même Alvaro Hodge, Marc Cavendish
31:06 -et d'autres Sprinter comme Filippo Fiorelli ou encore Elia Viviani
31:10 -donc tout est possible dans cette deuxième étape
31:13 -ça veut dire que QAE demain contrôle pour Ogier, Johan ?
31:16 -C'est sa reprise, ça fait 17 mois qu'il est absent des pelotons
31:21 -parce qu'il avait eu une grave chute à l'entraînement percutée par un automobiliste
31:29 -mais en tout cas, on a plusieurs cartes dans cette équipe, on peut faire coup double pour le général, pour l'étape
31:35 -et puis certainement pour Ulysse qui a toujours dans un coin de sa tête, à mon avis, le classement général du Tour de Sicile
31:40 -Viviani, on y croit demain, Pierre ? Pardon, Cyril
31:43 -C'est possible, c'est bien accroché, je crois, c'est possible aujourd'hui
31:48 -et si vous regardez bien le parcours, il n'y a pas un mètre de plat
31:51 -et on se balade toujours entre 350 m et 800 m
31:54 -donc je ne suis pas sûr que tous les Sprinter passent
31:57 -et puis il y a eu des chutes aujourd'hui, les routes sont nerveuses, attention, il va falloir faire attention demain
32:02 -c'est beaucoup moins rectiligne qu'aujourd'hui et mine de rien sur des étapes qui sont parfois courantes
32:06 -on est à l'intérieur des terres, donc ça monte et ça descend, et quand on regarde le graphique
32:11 -et puis 160 coureurs, ça fait forcément, on l'a vu, pendant l'étape aujourd'hui, ça fait le serpent
32:18 -et on peut assister à des belles manoeuvres et je pense qu'il y a des Sprinter qui dominent mais pas tant que ça
32:25 -et il y a beaucoup de petites équipes qui ont forcément des idées derrière la tête dans le final avec des routes tortueuses
32:31 -2100 m de dénivelé positif demain
32:33 -Et bien voilà, vous êtes au complet pour toutes ces informations
32:36 -il y aura aussi la Flèche Brabantson à suivre demain également
32:40 -ce qu'on fait c'est qu'on se quitte un petit peu et puis on revient juste après, on vous expliquera en deux mots d'ailleurs
32:45 -ce que vous pouvez attendre de cette magnifique Flèche Brabantson, on vous rappelle en tout cas la victoire de Finn Fischer-Black
32:51 -et demain ce sera 13h35 pour le Tour du Sicile, à tout de suite
32:54 [Musique]
33:12 -Allez on vous l'a dit, on est partis pour une magnifique semaine de cyclisme sur la chaîne L'Equipe
33:15 -ça a commencé par le Tour du Sicile aujourd'hui, la victoire de Finn Fischer-Black ce sera jusqu'à vendredi
33:19 -notez bien, prenez vos calepins, je vais tout vous expliquer
33:21 -demain il y aura aussi la Flèche Brabantson à suivre juste après l'étape du Tour de Sicile
33:26 -et on va se concentrer dessus dans quelques instants
33:28 -je vous rappelle également que vendredi et samedi il y aura la classique Grand Besançon
33:33 -d'où vendredi à 13h pour la prise d'antenne et samedi ce sera beaucoup plus tôt pour le Tour du Jura
33:39 -ce sera à 11h, soyez avec nous pour vivre ça en même temps en direct en plus de la Franche-Comté
33:44 -ce qu'on va faire c'est qu'on va regarder ce qui s'est passé sur la Flèche Brabantson l'année dernière
33:48 -parce que les franchis se sont notamment illustrés pas que
33:52 -et puis juste après on en reparle de cette édition 2023 que vous suivrez demain sur la chaîne L'Equipe
33:57 -attention là aussi les français pourraient avoir de grosse ambition
34:00 -regardez surtout le braquet qu'il emmène chez Finn par rapport aux autres coureurs
34:08 -on tourne pas beaucoup les jambes mais c'est efficace, ça fait mal, c'est d'une puissance incroyable
34:14 -et à la pédale, certes Tim Wellens l'a suivi mais derrière il y a une cassure avec Kostneufroy et Evenepoel
34:20 -qui arrivent maintenant au sommet, les deux autres coéquipiers
34:23 -là pour Benoît c'est maintenant, il l'a compris Benoît Kostneufroy il faut relancer de suite
34:27 -et pour Warren ça risque d'être compliqué maintenant
34:30 -compliqué là, si devant ça continue d'insister comme ça c'est compliqué de rentrer
34:33 -allez Benoît qui est en train de faire l'effort là pour ramener sur Wellens, sur Sheffield
34:40 -ça va rentrer
34:41 -il fait des séances de 30/30, il en fait des sprints
34:46 -ah bah non vous pouvez pas dire ça sans expliquer, des séances de 30/30 c'est quoi ? 30 secondes d'effort maximum
34:52 -30 secondes de récupération et re 30 secondes, ça 5 fois consécutif c'est pour travailler ce genre d'effort
34:58 -c'est ce qu'on appelle l'effort lactique, c'est aller loin dans l'effort pour se préparer à la compétition
35:04 -à faire ce que doit faire Benoît au sommet de ce mont, c'est à dire être très haut en intensité déjà
35:09 -et aller encore un peu plus loin pour boucher des trous ou attaquer, puisque c'était le cas tout à l'heure
35:15 -Trentin s'est fait distancer du groupe de poursuivant
35:17 -ouais Trentin il a payé ses nombreux efforts
35:21 -ça a attaqué devant Sheffield encore
35:23 -Sheffield qui est tout seul
35:26 -on aperçoit Warren Barguil au fond là bas, ça risque d'être compliqué maintenant pour Warren
35:32 -sauf si ça se regarde un peu sur la partie plate
35:34 -ça risque d'être compliqué maintenant de se distancer les uns des autres, ils ne l'ont pas fait dans Moskostrat
35:41 -on sait que le prochain mont n'est pas pavé, est-ce que les plus grosses difficultés ne sont pas derrière ?
35:46 -est-ce qu'on n'est pas en train de s'acheminer vers un sprint entre ces coureurs qui animent cette échappée depuis maintenant une bonne quarantaine de kilomètres ?
35:53 -le but de l'équipe Ineos c'est d'en isoler un devant et de faire travailler les autres
35:58 -et dès que la jonction est faite en remettre une
36:01 -ça va être très tactique, si un des coureurs arrive seul, c'est qu'ils ont réussi à jouer tactique du côté d'Ineos
36:08 -maintenant il semble que Benoît Kosnefra et Evenepoel soient très costauds
36:13 -ce sont deux monts asphaltés, on peut avoir des attaques dans les deux prochains monts
36:18 -on se souvient que l'année dernière, Tom Pitcock qui est encore présent s'était imposé, pas devant n'importe qui
36:25 -l'un des principaux absents aujourd'hui de cette belle semi-classique qu'on vous propose sur la chaîne d'équipe
36:30 -Waren va rentrer, je parle de Wout van Aert qui n'est pas là, Pitcock l'avait battu au sprint
36:36 -c'est le favori en cas d'arriver au sprint dans ce groupe
36:40 -il y a Benoît Kosnefra qui vient vite aussi
36:42 -rappelons-nous du sprint qu'il a fait dimanche à l'hamstel, lancé de très très loin
36:48 -qu'est-ce qui s'est passé là ?
36:50 -à nouveau une chute
36:52 -C'est Kroon qui est allé au sol
36:54 -dans le groupe de poursuivant
36:55 -Andreas Kroon
36:57 -on revient sur le groupe de tête
37:00 -là on y est, dans l'avant-dernière difficulté, asphaltée celle-ci, pas de pavé, est-ce qu'il va y avoir du mouvement ?
37:07 -Pitcock ne laisse pas sa part, il prend son relais et ce n'est pas une moitié de relais
37:16 -on est dans Allstate, il va faire le tempo, avec dans son sillage, deux de ses principaux adversaires
37:23 -Benoit Kosnefra et Remco Evenepoel
37:27 -Tim Wellens en quatrième position
37:29 -Quel braquet emmène chez Fild encore, en danseuse raide, comme un piqué sur ses pédales
37:35 -ça écrabouille sévère
37:37 -sont-ils seulement capables d'attaquer ?
37:48 -Pour l'instant, on n'a pas le sentiment qu'un coureur est vraiment capable de faire la différence
37:53 -Tom Pitcock, quand vous voyez son visage, il n'a pas l'air trop marqué par rapport au coureur qu'il a derrière lui
38:01 -Par contre, il roule en tête comme ça, avec un bon tempo, mais il est peut-être sûr de sa force pour le sprint
38:10 -Ou alors on joue une autre carte, chez Fild, chez Neos
38:15 -Logiquement, si c'est tout pour Pitcock, c'est chez Fild qu'il aurait dû faire ce tempo
38:22 -Dans ce trio, Dylan Tuntz fait encore forte impression, il a été le malheureux du jour, avec sa crevaison
38:42 -Dylan Tuntz qui était tout à l'heure devant, et qui peut regretter de cette maudite crevaison qu'il a écartée
38:50 -D'une véritable chance de victoire dans ce groupe où ils ne sont plus désormais que 7
38:55 -Et Warren Barguil qui ferme la marche une fois de plus
38:58 -Warren Barguil sera prêt pour les classiques ardennaises, où il a de nombreuses places d'honneur
39:05 -Vous enlevez les pavés, vous mettez les classiques ardennaises, vous mettez Liege, Bastogne, Liege, il y a un peu de pavés mais pas beaucoup
39:12 -Et puis ils sont bien loin de l'arrivée, et bien vous avez peut-être l'un des outsiders en la personne du breton Warren Barguil
39:21 -Qui avait découvert avec bonheur d'ailleurs ses routes tourmentées de la Belgique, notamment lors d'un Tour des Flandres
39:30 -Et ça lui avait donné le goût de ces classiques si difficiles
39:36 -Allez Barguil en tête, qui va maintenant laisser le relais à Tom Pitcock
39:41 -On signale que, et c'est Pierre Esquerre qui nous donne cette information, notre envoyé spécial, que Julien Alaphilippe vient de rentrer dans le bus de la formation Quick-Step Alpha Vinyl
39:53 -Après la chute dont il a été victime tout à l'heure sur la ligne d'arrivée à un tour de l'arrivée
40:01 -Provoqué en partie par la voiture de son directeur sportif qui était en train de doubler le groupe de poursuivants
40:09 -La partie piégeuse Patrick sur le parcours ça va être la partie en bas sur le plat à l'approche de la dernière difficulté
40:17 -Où peut-être que Ineos va pouvoir jouer de son surnombre en essayant d'attaquer sur le plat
40:23 -Peut-être pas attendre cette dernière difficulté mais lancer les velléités sur le plat
40:30 -Et là pour les adversaires des équipes Ineos on doit s'allier pour ne laisser partir personne
40:35 -Parce qu'une fois que Warren Barguil dans ce virage...
40:38 -Oui qui est très large et ça fait une cassure, ça fait une petite frayeur là
40:42 -Warren
40:44 -Cassure que va combler Tim Wellens
40:52 -Pour rester au contact des coureurs devant et notamment Remco Evenepoel
41:00 -Et vous êtes directeur sportif, vous avez 3 coureurs de votre équipe devant, vous les laissez faire ?
41:11 -Vous pensez qu'il y a un directeur sportif pour leur donner des consignes à ce moment là ?
41:16 -L'essentiel c'est que l'équipe remporte la course donc il va falloir mettre en place une tactique
41:21 -Et leur donner les bonnes consignes et moi directeur sportif de l'équipe Ineos, Ben Turner
41:26 -Qui a priori montre les plus gros signes de faiblesse, je le fais attaquer sur la partie de plat
41:31 -Pour essayer de faire souffler les deux autres qui semblent plus frais et notamment Pitcock
41:35 -Qui est le plus rapide au sprint, pour faire travailler les autres et finir de les essorer sur cette partie de transition
41:46 -Parce qu'on a quand même, c'est assez remarquable, les 3 coureurs Ineos, ce sont 3 jeunes coureurs
41:52 -Entre 20 et 22 ans, j'ai pas vérifié, Thomas Pitcock c'est sûr il a 22 ans, Ben Turner est tout jeune
41:58 -Bref, je dis pas qu'ils ne savent pas courir, ce sont de jeunes coureurs et c'est assez inédit pour eux de se retrouver à 3 dans un groupe
42:08 -Turner a 22 ans également, c'est vraiment la classe biberon de l'équipe Ineos puisque Sheffield, ce jeune américain néo pro n'a que 19 ans
42:24 -Alors qu'on a eu une petite tentative de Wellens, pas une vraie attaque, pas franche, mais essayer de sortir un peu en facteur
42:32 -Comme on dit, se mettre de l'autre côté de la route, si personne ne suit, j'y vais, rester vigilant, toujours bien groupé
42:40 -Mais pour l'instant, c'est sur cette partie là que tu évoquais tout ce largeuron, c'est quelque chose à tenter pour indécouvrir l'équipe Ineos
42:47 -Commencer un peu à tester les adversaires, à les fatiguer
42:50 -Ca me semble étonnant de les voir tourner comme ça, ils ont vraiment une totale confiance en Tom Pitcock
42:56 -Avec Mathews derrière qui emmène le groupe de poursuivant qui ne va pas rentrer a priori mais qui a réduit l'écart, tout à l'heure il y avait quand même 40 secondes
43:05 -Et on a maintenant moins de 30 secondes, donc on a réduit une partie du retard, le problème pour eux c'est qu'on est déjà en ce qui concerne la tête de la course à 4 km de l'arrivée
43:14 -Je saisis pas la tactique Ineos là
43:22 -Cheffield encore, Wellens qui n'a pas voulu prendre la roue et du coup c'est Cheffield qui se retrouve à y aller tout seul, ça se regarde entre Wellens et Benoît Cosnefroy
43:31 -Oui exactement, évidemment ce ne sont pas les deux Ineos qui vont rouler
43:35 -Et là il faut réagir vite, je sais que c'est toujours ennuyant de faire les efforts pour les autres
43:39 -Eh bien c'est Warren, Warren Barguil qui va faire l'effort pour revenir, et Ben Turner qui parle à l'oreillette, qui encourage Cheffield, on voit aussi Pitcock qui a pris l'oreillette là
43:48 -Voilà Cheffield il vient de comprendre, il a baissé le centre de gravité de 10 cm, il s'est mis en position, c'est parti mon pitié
43:55 -Il n'a pas que de s'être télescopique pour faire ça
43:58 -Non non mais écoute télescopique
44:03 -Et là c'est Evanpool qui a pris un relais puissant, parce que là, je ne sais pas si c'est une attaque dont on va reparler mais il est parti, si vous voulez la définition du démarrage en facteur, c'est vraiment l'exemple typique
44:16 -Il n'y a pas eu de démarrage
44:18 -Benoit qui contrôle l'attaque d'Evanpool
44:20 -Attention et tout de suite Ben Turner qui doit légèrement écarter bien sûr Remco Evenepoel pour faire l'effort et revenir, parce que c'est son rôle bien sûr de contrôler toutes les tentatives de contre-attaque derrière son coéquipier
44:31 -On annihile toutes ces tentatives
44:34 -Il est parti là M.Sheffield
44:36 -Oui là il est bien parti
44:39 -Alors là si effectivement ce jeune coureur de 19 ans, Magnus Sheffield, américain de son état, inscrit son nom au palmarès de la flèche Brabanson, et bien on va en parler outre qu'Evra quand même
44:55 -Vu son âge Patrick qui a été un spécialiste des statistiques, il va rentrer dans les plus jeunes vainqueurs de l'histoire de la flèche Brabanson
45:02 -Ca s'arrête derrière, Sheffield a joué le bon coup
45:06 -C'est bien parti là, Sheffield a bien aidé par ses deux coéquipiers derrière
45:10 -Ca va être Sheffield malgré lui, s'il gagne parce qu'il est parti vraiment, je pense pas qu'il a même attaqué, il a pris un gros relais
45:24 -Oui il a pris un gros relais, on l'a pas suivi
45:26 -Bon depuis tout à l'heure on le voit, à chaque fois qu'il met un relais il prend 10 mètres, mais là je pense que les 6 autres coureurs se sont fait piéger
45:34 -Oh là là ouais, et puis on le voit bien qu'il coince pas, un braquet énorme, ça roule vite, et puis il a fait le trou par rapport à là, regardez derrière, c'est mort, derrière on se regarde, c'est terminé
45:51 -C'est terminé, on va jouer la place de 2
45:53 -Il y a le retour de l'autre groupe derrière, attention ils sont plus qu'à une 25 secondes de ce groupe là, le groupe Matthews-Towns
46:00 -C'est ce qu'il demande la Warren, il cherche des informations
46:04 -Il faudrait que la voiture passe je pense
46:06 -C'est cuit hein, pour la victoire c'est cuit
46:09 -Et bien les Ineos sont très bien joués puisqu'on s'attendait à ce qu'ils mènent une guerre de harcèlement vis-à-vis de leurs adversaires étant donné qu'ils étaient en large supériorité numérique
46:20 -Finalement une seule attaque, si l'on peut parler d'attaque, une seule accélération aura été la bonne, celle de Magnus Scheffield qui devrait pas prendre autant de risques dans ce final
46:29 -Parce qu'il a quand même creusé l'écart maintenant, 15 secondes, la moto, il faudrait peut-être, voilà monsieur, vous faites votre photo mais n'emmenez peut-être pas le coureur vers la victoire
46:35 -Il en a pas besoin, il a le talent pour ça, il place, maintenant il passe sous la flamme rouge, encore 1 km pour Magnus Scheffield
46:42 -Et derrière une attaque de Tim Wellens en contre, mais on ne le laisse pas partir
46:47 -C'est là où on voit l'avantage de transition en nombre à l'avant, clairement, là c'est un cas d'école ce qu'on voit à l'image, Scheffield qui profite complètement du marquage derrière de ses deux coéquipiers sur tous les autres coureurs
46:59 -Il est parti vers la victoire là, Scheffield, je vois pas comment on peut revenir sur lui maintenant, vu le rythme, la cadence de pédalage, vu le rythme qu'il imprime, et derrière ça se regarde
47:10 -Il a plus de 30 secondes, il a largement plus de 30 secondes sous la flamme rouge maintenant par rapport à ses poursuivants, 39 secondes exactement
47:19 -Ils vont peut-être même se faire reprendre par le groupe de contre avec Matthew Stuntz
47:24 -Ah bah perdu pour perdu, c'est vrai qu'il y en a certains de toute façon qui ne vont pas forcément chercher à courir pour faire deuxième, mais je pense quand même à Remco Evenpoel hyper gros dans cet issue
47:37 -Ils sont en train de rentrer, ils sont juste là, regardez Patrick, hop !
47:41 -Effectivement avec Dylan Tuntz, Michael Matthews et le coureur de la formation Alpecin qui est présent également dans ce groupe de poursuivants, il s'agit de Sandro Norris
47:51 -Pour aller chercher la deuxième place, on a vu tout de suite un Ben Turner qui sautait dans sa roue, allez Scheffield qui est encore en train de tout donner, tu peux te retourner, il y a plus personne derrière, tu les as tous oubliés
48:04 -Incroyable, incroyable le final, le final de ce jeune coureur néo-professionnel, imaginez c'est sa première saison sous le maillot de l'équipe Ineos, c'est sa première saison chez les professionnels, il vient des Etats-Unis et il est tout simplement en train de s'imposer en solitaire
48:20 -Pour la première fois, un Américain remporte la flèche Brabantson, ce n'est pas le plus jeune mais finalement 60 ans après la victoire de Ludo Jansens qui avait lui aussi 19 ans et c'était seulement lors de la deuxième édition de la flèche Brabantson
48:33 -Et bien jamais, jamais un jeune n'avait réussi à s'imposer dans cette classique aussi rude, il a réussi grâce à la supériorité numérique à surprendre ses adversaires et il redéfinit d'une certaine façon l'expression "partir en facteur" qu'il a mise à profit pour aller s'imposer en solitaire
48:50 -Derrière on va se battre pour la deuxième place, attention ! Repcoevecou l'a failli tomber
48:55 -C'est vraiment pas bien ce qu'a fait Tim Welles
48:58 -Bien oui Tim Wellens a emmené bien sûr Benoît Costefroy qui va quand même aller chercher la deuxième place, il n'a rien à se reprocher Benoît sur cette action, Benoît Costefroy deuxième, Tim Wellens troisième, on verra ce que disent les commissaires
49:10 -Quatrième Warren Barguil, deux français dans les quatre premiers mais une fois de plus, une fois de plus Benoît Costefroy doit se contenter du premier accès, c'est cette deuxième place, trois jours après avoir terminé deuxième battue d'un seul boyau par déjà un coureur de l'équipe Ineos puisque dimanche c'était cette même image que nous avions mais avec comme vainqueur le polonais Michal Gwiatkowski
49:35 -Allez je vous précise que Wellens avait bien été déclassé, Warren Barguil avait terminé troisième de cette course le podium donc avec deux français, juste je vous donne les derniers vainqueurs puisque vous allez voir qu'il faut être absolument devant la télé demain
49:47 Magnus Scheffield vous l'avez compris, Thomas Pitkock l'année précédente, Julien Alaphilippe en 2020, Mathieu Van Der Poel en 2019, Tim Wellens en 2018 et puis ensuite on peut remonter il y a aussi du Sagan, il y a du Veucler, il y a du Gilbert, il y a du Anthony G, il y a du Sylvain Chavanel, enfin bref
50:01 quand même pas mal de noms très intéressants au palmarès de cette course, à suivre donc demain en direct chez nous, qui est-ce qu'on suit parmi les coureurs, le peloton, Johan ?
50:11 -Eh ben je dis souvent eh ben pardon, je me rends compte que je dis souvent ça
50:16 -Au coup !
50:17 -Fait attention aux imitateurs qui pourraient se cacher sur ce plateau
50:22 -Plus sérieusement je pense que cette course là elle a d'intérêt pour préparer les courses suivantes, il y a un beau plateau, peut-être un peu moins que les autres années, un coureur comme Dylan Tenths qui est capable de s'imposer sur la flèche Wallonne, demain c'est la flèche Brabanson
50:38 comme le Grand Prix de l'ESCO qui sert de préparation à certains coureurs pour le Paris-Roubaix, je pense que cette course demain va pouvoir servir de prépa pour un coureur comme Dylan Tenths notamment, il va falloir voir les conditions météo, côté français on a aussi des belles cartes, Warren Barguil peut-être aussi
50:55 -Nicolas ?
50:56 -Côté français oui évidemment Warren Barguil, Benoît Cosnefroy et puis côté transalpin moi je pense à Metteo Trentin qui vient de faire top 20 sur Paris-Roubaix, on change évidemment de profil mais je pense que ceux qui vont surfer sur leurs bons résultats, qui vont réaliser de bons résultats sur la campagne flandrienne vont pouvoir surfer sur leurs bons résultats pour réaliser une belle chose, de belles choses sur les Ardennes
51:22 -Et Arnaud Dely est là demain
51:23 -En tout cas sur la première
51:26 -Metteo Trentin je pense qu'il est un petit peu usé, il est au charbon tout le temps, je pense qu'il manque un peu de fraîcheur mais il faut revenir sur le problème des classements UCI, c'est les courses où les équipes qui sont en difficulté peuvent aller chercher un maximum de points et pour Dely et son équipe c'est très important
51:45 -Puisqu'il y a l'opération reconquête qui est entamée par la Loto, la Loto qui sera sur ses terres, la Loto Desti, grande équipe belge dirigée cette année par un français Stéphane Lowe et Dely a disputé lui aussi Paris-Roubaix sans gants figurez-vous, il a terminé je crois avec les doigts un peu hummm mais 3 jours plus tard il s'aligne au départ et le parcours certes est pas complètement plat mais pourrait peut-être convenir à ce sprinter
52:09 -15h35 donc demain pour la Flèche Wallonne, 13h35 pour la deuxième étape du Tour de Sicile et puis ce soir à 21h ce sera le handball sur la chaîne L'Equipe, un match amical entre la France et la Belgique, ça non plus ça ne se manque pas, bref on est parti pour, qu'est-ce que j'ai dit ?
52:26 -La Belgique
52:27 -Ah France, c'est parce qu'on parlait d'Arnaud Dely, France Brésil ce soir et France Belgique demain sur la chaîne L'Equipe, sur la Flèche Wallonne, allez je rends l'antenne, en attendant Greg, c'est maintenant Greg Achar ce sera juste après, merci de m'avoir sauvé la main, Ioanne Offredo, je serais ravie de vous retrouver tous demain à 13h35
52:44 -Demain
52:45 [Musique]

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