Retrouvez le replay de l'après course de Ça va frotter du 13/04/2023.
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00:00 [Musique]
00:08 Donc ça va frotter, le plateau est un peu vide pour le moment.
00:13 Pierre Carré est là, les copains vont nous rejoindre d'ici un court instant.
00:17 Après avoir commenté cette course et ce vainqueur, Joel Sutter, impressionné, très impressionné,
00:23 nous disait Cyril Guimard il y a de ça quelques instants, il en faut pour impressionner le druide Cyril Guimard.
00:29 Pierre je vais prendre votre avis, entrez Yoann, il n'y a pas de souci.
00:33 Mais exactement, vous êtes chez vous, ce serait bien si vous pouviez vous mettre au même endroit tout à l'heure.
00:38 On ne change pas une équipe qui gagne.
00:40 Pierre ce final, il n'était pas nécessairement prévu de cette manière là, un homme seul.
00:43 Non, c'est super, il a gagné à une époque on disait un peu en poursuiteur, une longue poursuite 7 km.
00:50 C'est joli parce qu'on est aussi en train de voir cette génération de coureurs suisses qui sont des super rouleurs pour la plupart d'entre eux.
00:56 Et franchement cette équipe Tudor, on va certainement en reparler parce qu'on a des cours suisses sur la chaîne L'Équipe bientôt,
01:02 Tour de Romandie, Tour de Suisse.
01:04 Tu as bien raison.
01:05 Équipe nouvelle venue à ce niveau dans le peloton, l'équipe Tudor qui gagne une victoire de prestige quand même,
01:12 en tout cas quand on voit la manière, c'est important la manière aussi.
01:15 Et on voit un sacré potentiel de la part de ce coureur et de cette équipe.
01:20 Ioann Ofredo, Cyril, il se disait très impressionné il y a de cela quelques instants, c'est votre regard aussi ?
01:28 Je suis très impressionné par Joël Sutter, mais je connaissais ses qualités de spécialiste du contrôle à montres.
01:34 Mais je suis aussi impressionné par le collectif de cette formation suisse qui a très bien couru, c'est un cas d'école en fait qu'il faut souligner.
01:42 Ils ont complètement cassé tous les relais des équipes des grosses taux, des formations Bahrein Victorius, de la formation Astana,
01:53 de la formation Intermarché qui ont roulé toute la journée.
01:56 Il vient s'imposer de la meilleure des manières, il était l'élément moteur de cet échappé, il n'en a pas fait plus que les autres,
02:03 il a encore allégé les autres, il a profité de ses compagnons d'échappé.
02:07 Et au moment où il a senti qu'il n'y avait plus assez d'énergie au sein de ses collègues, il a placé une attaque,
02:15 il était posé sur sa machine d'une manière magistrale, il vient s'imposer de la meilleure des victoires.
02:21 Et c'est pour ça que j'aime le vélo, c'est pour ces retournements de situation et pour le fait que c'est jamais acquis d'avance
02:28 et qu'on peut avoir comme ça des coureurs qui s'imposent alors qu'on ne l'attendait pas forcément.
02:33 Cyril, vous avez entendu ce que viennent de dire Pierre et Ioann Offredo sur ce coup de force de la part des Joel Sutter.
02:42 Qu'est-ce qui vous a plu dans son initiative du jour ?
02:46 Déjà je suis d'accord sur leurs analyses.
02:51 Ça commence bien, merci Cyril. Je suis l'homme du consensus.
02:56 Non mais de temps en temps si on arrive de faire des compliments...
03:00 Ce qui est assez impressionnant, là je sors de ce cadre très précis, pour aller sur l'autre cas très précis,
03:10 c'est les déclarations du directeur sportif.
03:13 En fait ce qui s'est passé là c'est ce qu'ils nous expliquent depuis deux jours.
03:17 C'était leur intention de course, leur volonté de courir comme cela.
03:21 En allant dans les coups, et là ils ont mis le meilleur.
03:26 En mettant le meilleur pour un final comme ça, c'était extraordinaire.
03:30 Il fallait seulement que certaines circonstances viennent faire en sorte que...
03:34 Et derrière toute l'équipe a bien joué, ils étaient tous prêts à faire ça.
03:39 Ce qui est rigolo c'est que quand on a écouté l'interview de Sébastien Reisenbach,
03:43 qui est le grand frère de cette équipe Tudor,
03:48 on avait prévu au briefing de mettre un homme à l'avant,
03:51 et on avait surtout anticipé le fait qu'il y avait la possibilité que cette échappée allait au bout.
03:56 Donc c'est bien joué, c'est top, c'est bien.
03:58 C'est encore mieux joué de votre part Johan, parce que là c'est une paix décisive parfaite,
04:01 puisqu'on va écouter Sébastien Reisenbach au micro de Charlie Ford,
04:05 sa réaction je suppose à l'issue de la victoire de son coéquipier en écoute le coureur suisse.
04:11 Bon c'est mission accomplie aujourd'hui pour Tudor,
04:15 Joël qui est allé au bout, ça c'est pas joué à grand chose, mais incroyable victoire.
04:18 On le savait capable, mais c'est vrai que le final était très rapide,
04:23 on n'y croyait plus trop avec l'écart qui descendait vraiment très vite,
04:27 et il a montré qu'il avait de belles capacités de rouleur,
04:31 et il a cherché cette victoire, c'est vraiment une super journée, on est tous super contents.
04:35 Il lève les bras à peine quelques mètres devant les sprinteurs qui revenaient,
04:40 c'est le peloton qui a mis un peu trop de temps à bouger d'après vous ?
04:43 Oui oui tout à fait, entre les équipes ça s'est un peu regardé,
04:46 et Intermarché a mis en route un peu trop tard au sommet du long GPM,
04:51 et je pense que l'erreur est là, après vent de face c'était très difficile à aller chercher.
04:57 Félicitations à l'équipe, bonne récup.
04:59 Merci à Sébastien Reichenbach et Charlie Ford,
05:03 les écarts au classement en général restent inchangés, Fischer-Black toujours maillot de leader de ce tour de sissier après trois étapes.
05:10 Nicolas vous voulez ajouter quelque chose sur Sutter ce cours de 24 ans ?
05:14 Oui la question c'est pourquoi l'équipe UAE ne l'a pas gardé ?
05:17 Il avait un an de contrat je crois, il a eu des bons résultats l'année dernière,
05:21 et visiblement il n'a pas été gardé par le manager.
05:26 C'est peut-être un choix de sa part aussi, je ne sais pas,
05:28 quand on est dans une équipe comme UAE, honnêtement tu vois la start list,
05:33 tu es un porte-clé, malgré le fait que tu aies les capacités d'un rouleur comme lui,
05:40 et qu'il est champion de Suisse du contre la montre,
05:43 quand tu as Deshpogachar et toute la jeune génération derrière.
05:48 Pas mauvais Pogachar.
05:49 Non pas mauvais, on va entendre parler ces prochaines années je pense.
05:53 Un jeune qui débute.
05:54 Un jeune qui débute, non mais plus sérieusement, c'est un bon choix ce qu'il a fait.
05:57 La preuve, il aurait été dans cette équipe EU, il n'aurait pas forcément gagné,
06:00 Tudor c'est une jeune équipe, il va monter petit à petit, moi je pense que c'est un choix de sa part.
06:05 C'est une équipe fraîche, c'est une équipe intelligente, c'est une équipe qui se donne le temps,
06:09 c'est une équipe qui respecte les individualités,
06:11 cette année il faut savoir qu'ils avaient un bon pour pouvoir participer au Tour d'Italie,
06:16 ils sont d'ailleurs sponsors des épreuves organisées par les gens du Tour d'Italie,
06:21 Tudor, et en fait ils ont dit non non, non merci, on préfère se donner un an de plus,
06:26 on va se donner le temps, mais moi j'ai grade de les retrouver sur une course qui est le Tour de France,
06:31 parce que c'est vraiment une équipe qui peut mettre de l'entrain.
06:35 Et on vit d'ailleurs en ce moment le podium avec le champagne pour Joël Sutter de l'équipe Tudor,
06:42 dont on parle justement à l'instant.
06:44 Une équipe dirigée par Fabian Canceler.
06:47 C'est une équipe qui est non motorisée, c'est une équipe de vélo, d'accord.
06:50 Non mais les précisions sont parfois, rien à voir avec Igor Tudor,
06:54 parce que pour moi Tudor c'est entraîneur de l'OM, du coup c'est une équipe de cyclisme aussi,
06:58 non motorisée, c'est du vélo.
07:00 - Bah écoutez, je crois, il me semble, normalement aujourd'hui Joël Tudor est allé au bout à la force de ses jambes.
07:07 - Joël Sutter, de chez Tudor, Joël Tudor.
07:10 Sinon c'est Igor Tudor.
07:12 - Non c'est Meunier, Meunier Tudor.
07:14 - Excellent, bah là on les a tous fait.
07:16 - Elle est de Cyril, je rends à Guimard.
07:18 - Cyril, sur cette équipe Tudor, pour le grand public,
07:24 vous savez que Cancelera pour le coup c'est un nom qui parle à tout le monde.
07:27 - Cancelera oui, mais l'équipe non.
07:29 - Elle va commencer à parler, on va commencer à en parler,
07:33 ça veut dire, comme le disait Pierre, deuxième compliment,
07:37 - C'est énorme, plus trop.
07:39 - Il y a pas de Cyril Guimard, c'est un peu compliqué en vrai.
07:42 - Oui oui, je t'expliquerai tout à l'heure.
07:44 - Mais quelque chose à lui demander.
07:46 - Que font en gueule dans les coulisses.
07:48 - Non, elle se donne le temps, elle se bâtit, elle se construit.
07:53 - Et quand on est parti sur ces bases là et qu'on a la certitude,
07:57 - et je pense qu'ils l'ont, la certitude d'avoir le financement à long terme,
08:01 - ils peuvent se permettre de prendre le temps et de bâtir et de construire une équipe.
08:05 - Et ça je trouve que c'est très bien.
08:07 - Non mais c'est rigolo en plus de donner le temps quand on est un sponsor Tudor,
08:10 - c'est des montres, non ?
08:11 - C'est horloger.
08:12 - Justement, ils sont à l'heure.
08:14 - Objectif World Tour, ils sont aussi en train de grappiller des points,
08:16 - même une course comme aujourd'hui ça donne des points.
08:18 - Beaucoup d'équipes ont remis les compteurs à zéro cet hiver,
08:21 - l'objectif c'est soit de garder sa place en première division mondiale,
08:24 - soit d'y accéder et Tudor a tout à fait sa place
08:27 - lorsque vont s'ouvrir de nouveau les licences pour le World Tour.
08:30 - Et on voit Fischer Black justement qui est remis ce maillot de l'IDR,
08:35 - lui qui l'a donc conservé, oui Nicolas vous vouliez dire un mot ?
08:38 - Non, non, non.
08:39 - D'accord, merci.
08:40 - Enfin si, du coup Fischer Black a passé une journée au chaud.
08:46 - On a très peu vu ses équipiers rouler.
08:50 - Le principal danger c'était Vincenzo Albanese qui ne récupère pas de bonification.
08:54 - Il partira donc demain avec toujours son petit matelas d'avance de 6 secondes dans l'étape de l'Etna.
09:01 - Et 18 secondes sur le groupe des favoris.
09:05 - La journée de Fischer Black et les perspectives pour la quatrième étape,
09:09 - on en parlera d'ici quelques instants.
09:10 - J'aimerais qu'on reste encore un tout petit peu sur Tudor et l'équipe de Cancelera.
09:14 - Cyril, est-ce que, Yoann vous vouliez prendre la main ?
09:17 - Non, du tout.
09:18 - Juste, Fischer Black il n'est pas semblé terrible dans la boss finale.
09:22 - Il n'y a pas un "nu" à eux ?
09:24 - Non, il n'y a pas un "nu".
09:25 - Ah si, il y a Diego Ulysse mais le reste...
09:27 - Non mais ils ne sont pas sur le coup là.
09:29 - Non.
09:30 - On s'est tous flantés.
09:31 - Pardon, pardon.
09:32 - Je n'osais pas le dire.
09:33 - Dans l'équipe du soir on a les cartons, il n'y en a pas mais on n'était pas loin du hors-sujet.
09:36 - Mais ça va venir, Yoann, ça va venir sur Fischer Black.
09:39 - Simplement sur Cancelera, Cyril, est-ce que, voilà, ma formation c'est plutôt le foot,
09:44 est-ce que le fait d'avoir un grand nom, d'avoir une grande carrière, ça peut favoriser ses dessins comme patron d'équipe
09:50 ou c'est deux métiers différents et ça n'a strictement rien à voir ?
09:52 Et vous vous êtes bien placé pour en parler justement.
09:54 - Oui, non, non, je pense que c'est plutôt un avantage.
09:57 D'abord parce que je pense que c'est un coureur qui était déjà intelligent.
10:01 Ensuite, il faut passer du... il faut perdre le cuissard et il faut passer de coureur cycliste à manager.
10:09 Bon, déjà il faut avoir l'âme d'être un manager et puis ensuite, bon, on peut trouver aussi dans l'organisation de son équipe.
10:20 Vous savez, le management, la première qualité c'est le recrutement.
10:23 Si Cancelera a bien recruté autour de lui et s'il recrute bien au niveau des coureurs, ça marchera.
10:30 - Et c'est un manager très proche de ses coureurs. Il roule avec eux, à l'entraînement, il dort avec eux.
10:36 - Il les lâche pas quoi.
10:38 - Après, ils ont des gens de qualité.
10:40 Reichenbach qui a été longtemps l'ange gardien de Thibaut Pinot sur l'école, notamment du Tour de France.
10:45 - Il est allé moins fort comme les dernières années quand même, non ?
10:46 - Oui, parce qu'il a pris un petit peu d'âge, c'est normal.
10:48 Mais là, il est capitaine de route de l'équipe.
10:50 On peut imaginer qu'un jour, il va intégrer le staff.
10:52 Ça serait dans une certaine compétence.
10:54 Et puis après, même il y a un coureur qui s'appelle Tom Bolli qui fait partie de l'effectif, qui a longtemps roulé chez BMC.
10:59 Ça, c'était la jeune génération des pistards suisses qui avait été lancée par un ancien de la piste suisse qui s'appelle Daniel Giesiger.
11:06 C'est une vraie école de rouleurs suisse dont fait aussi partie par exemple Stephen King qui n'est pas dans l'effectif.
11:11 - FDJ.
11:12 - Oui, qui va grandir.
11:13 - Qui pourrait peut-être y retourner d'ailleurs.
11:15 - Johan, vous l'avez fréquenté forcément, Fabien Conchelara comme coureur.
11:19 Comment est-ce qu'il était dans le peloton ?
11:21 - C'était un patron.
11:23 - Ça veut dire qu'il n'était pas sympa ça ?
11:26 - Non, pas du tout. Dans le sens, c'est un coureur qui était charismatique et qui était aussi très fort, qui savait prendre des décisions.
11:32 Je pense que dans le peloton, il y a pu, malgré l'apogée des jeunes générations qui arrivent et qui arrivent à maturité très tôt,
11:39 dès 21 ans on peut gagner un Tour de France ou des classiques ou à 22 ans comme Tadej Pokacha.
11:44 Le métier de coureur cycliste avant, il s'apprenait, il se faisait respecter dans le temps.
11:48 On ne devient pas Fabien Conchelara en 2-3 ans.
11:52 Il tapait du poing sur la table et je pense que pour compléter ce que dit Cyril, ça va être forcément quelque chose de très bien pour cette équipe
12:00 parce qu'il a un nom et pour attirer des sponsors, il assure une certaine crédibilité et ça peut être que très très bon.
12:07 - Et s'il a l'âme d'un patron, alors ça marchera.
12:10 - C'est marrant parce qu'à chaque fois, toutes les équipes suisses qui se sont montées, il y avait toujours cette âme assez familiale.
12:15 Je ne sais pas ce que tu en penses, mais l'équipe IAM Cycling, il y avait Sylvain Chavanel, Jérôme Pilon, ces coureurs-là disaient que...
12:24 - Il fallait prendre de l'argent en Suisse.
12:26 - On prend plus d'argent en France dans les équipes françaises.
12:29 - Ah bon ?
12:30 - Pas toi ?
12:31 - Je n'ai jamais couru en Suisse, mais je suppose que...
12:35 - Un petit fantasme, je pense.
12:36 - Ah ouais ?
12:37 - Ouais, ouais, c'est pas si bien payé.
12:38 - Pierre, toi qui es une petite encyclopédie, c'est lui qui arrête la course sur le tour quand il y avait eu les gros chutes ?
12:46 - Quand c'est Lara ? Ouais, c'est pour ça que moi, tu vois, quand tu dis charismatique, etc., pour moi, c'est l'envers du décor d'un type qui est quand même pas du tout sympa.
12:54 - Ah, j'avais raison donc.
12:55 - Ouais, ouais, franchement.
12:57 - Il est gentil, ouais.
12:58 - Il est capable de rigoler les coureurs, capable de...
13:00 - Le côté patron, là, un peu, ça n'a pas que des bons côtés, hein.
13:03 - Puis moi, je trouve qu'il y a quelque chose...
13:05 - Mais comme vous êtes manager, il y a un moment donné...
13:06 - Je ne suis pas d'accord avec toi.
13:07 - Quand tu es patron, tu ne peux pas t'aimer de tout le monde.
13:09 - Bien sûr, ça fait partie de la...
13:10 - Moi, je n'ai pas dit qu'il était sympa.
13:12 - Ah, ah.
13:13 - Non, non, je n'ai pas dit qu'il était sympa.
13:14 - D'ailleurs, qu'il n'était pas sympa.
13:15 - Il était charismatique.
13:16 - Oui, oui.
13:17 - Alors, charismatique, ça veut un peu de tout à rien dire.
13:19 - Je me souviens qu'au début de mes premières années, quand je faisais le tour du Qatar avec lui, il me voyait arriver, il était amateur.
13:27 - Oui, c'est ça.
13:28 - Il fallait faire partie un peu de son rôle, presque, pour être assez...
13:32 - Il avait son club.
13:33 - Mais il arrête une étape du tour, ce qui, pour moi, est un comportement quasi-mafieux, quand même.
13:36 - Autre, autre.
13:37 - Moi, je peux le dire.
13:38 - Non, non, il y avait des circonstances de course.
13:39 - Oui, parce que ses leaders avaient glissé, étaient tombés, etc.
13:43 - Il n'y avait pas que ses leaders, il y avait beaucoup de monde par terre.
13:46 - Ce jour-là, oui.
13:47 - Ce qui me vient en tête avec Famine Cancellera, c'était sur le tour d'Oman, il faisait très très chaud,
13:50 et c'est lui qui avait été voir les organisateurs en disant "on arrête, le goudron est fondu",
13:57 et ça m'avait assez marqué de sa personnalité.
14:00 - Et personne ne le ferait aujourd'hui, dans le peloton.
14:02 - Ah non, personne.
14:03 - Depuis que Gilbert a arrêté sa carrière, il n'y a plus de figure assez incontestée, incontestable, pour être représentant du peloton.
14:12 - Peter Sagan, non ? Même pas ?
14:13 - Il s'en fiche complètement, d'ailleurs.
14:14 - Il n'a jamais voulu donner une parole ?
14:15 - Il n'a jamais voulu, non.
14:16 - En tout cas, il a souvent regretté que la nouvelle génération ne respecte pas grand-chose.
14:19 En tout cas, je l'ai souvent entendu dire ça.
14:21 - Oui, mais quand il est arrivé, il ne respectait personne.
14:23 - Il l'a dit, on est d'accord, je ne l'ai pas inventé.
14:25 - D'ailleurs, c'est ce qu'il faisait son personnage.
14:28 - Il ne veut pas s'investir du tout.
14:30 - Il y a eu une controverse aussi, évidemment, autour de Fabienne Cancellera, sur ce à quoi vous y référenciez un peu plus tôt.
14:36 - Vainqueur de trois Paris-Roubaix, de huit étapes sur le tour de France,
14:39 et c'est vrai qu'il y a eu des polémiques sur l'utilisation ou pas d'un moteur.
14:42 - Oui, et puis c'est vrai qu'en tant que journaliste, quand on allait l'interviewer aux arrivées des étapes,
14:46 ce n'était pas le plus sympathique Cancellera.
14:49 Alors maintenant, dans son équipe, apparemment, j'ai eu Morgane Lamoisson au téléphone,
14:53 il me disait que c'était une crème, quelqu'un de super proche de ses coureurs.
14:58 - Comme Roglic, qui a l'air pas sympa en interview, et qui est quelqu'un de tout à fait...
15:03 - Oui.
15:04 - Qui est plutôt apprécié dans Pluton, qui est drôle, apparemment.
15:06 On dit qu'il est drôle, Roglic, attention, info la chaîne équipe.
15:09 - Je ne le voyais pas comme Gaëlle Mallet comme ça.
15:12 - Comme quoi ?
15:13 - D'accord.
15:14 - Ça dépend avec qui vous êtes.
15:15 - Il y en a un sans doute qui n'a pas envie de rire, ce soir, c'est Caruso,
15:18 et j'aimerais bien que vous puissiez commenter cette image,
15:22 que vous allez voir d'ici quelques instants,
15:24 que Thibault Duponchel va vous montrer dans les derniers hectomètres.
15:29 C'était en montée, Cyril Guimard le disait que ça pouvait être glissant,
15:33 il est en tête du Pluton.
15:35 - Les mauvaises langues diront qu'il y a un moteur dans le vélo de Damiano Caruso.
15:40 - Et ben voilà.
15:42 - C'est de l'humour, on précise pour les gens qui nous regardent, c'est de l'humour.
15:45 - Non mais qu'est-ce qui se passe ?
15:47 - Il se passe qu'on est sur une montée à 6%, je ne vais pas dire le mot
15:51 parce que je n'arrive plus à le dire et que Cyril m'a...
15:54 - La déclinaison ?
15:55 - D'éclivité ?
15:56 - D'éclivité.
15:57 - D'éclivité.
15:58 - On est sur une courbe.
16:00 - Je crois que...
16:01 Attends, je te coupe, mais il me semble, si on revoit l'image,
16:04 c'est la pédale qui touche.
16:06 - C'est la pédale qui touche.
16:07 - De toute façon, on a les droits, on peut regarder l'image 15 fois si on veut,
16:09 on va l'analyser.
16:10 - C'est pas très cher.
16:11 - C'est ce qui fait qu'il décolle la roue avant.
16:13 - Tombé en montagne, il a l'impression qu'il bloque sa roue aussi.
16:16 On va le voir peut-être.
16:17 - Un petit peu avant.
16:18 - La pédale, elle ne touche pas.
16:22 - Après, Ulysse qui fait la cale sur la dernière freine.
16:24 - On a l'impression qu'effectivement, la pression des pneumatiques à l'avant
16:29 est beaucoup gonflée, on est sur un virage à épingles,
16:32 on savait qu'il y en avait 5 des virages à lacets.
16:34 Forcément, quand on arrive vite dans ce virage, on peut aller à la faute
16:37 et tout simplement, sa roue s'est déportée, le point de gravité a complètement changé,
16:43 la roue a obliqué et hop !
16:46 - C'est quand il va pour se mettre en danseuse qu'il glisse.
16:48 - Oui.
16:49 - Cyril, là c'est de la faute à pas de chance ou pas ?
16:53 - On va dire non, c'est pas de chance, il tombe tout seul,
16:56 c'est pas un problème de malchance, c'est un problème de pilotage.
17:00 - Non, c'est le rendement. L'année dernière, à la même époque,
17:03 au même sprint intermédiaire, exactement au même endroit, il y a un petit tour.
17:07 - Peut-être même dans le même virage.
17:08 - Sans doute même dans le même virage.
17:10 - Dans ces cas-là, pourquoi il se met en danseuse s'il sait que c'est dangereux à ce moment-là ?
17:12 - Après, on est dans un final d'une course.
17:15 - Il n'y a plus qui tombe.
17:17 - Oui, c'est vrai.
17:18 - Les autres sont passés à la même vitesse, ils n'ont pas glissé.
17:21 - Je veux des réponses, moi. Vous êtes 4.
17:24 - L'autre raison, c'est peut-être qu'il a effectivement mis de la motricité trop fort à cet endroit-là.
17:31 - Ah oui, pardon.
17:32 - Et puis, on voit bien dans ce virage, qui est quand même une épingle à cheveux,
17:36 c'est lui qui rentre en tête. Il aborde avec plus de vitesse.
17:39 Il n'a pas les motos devant lui, contrairement à Joel Sutter qui était lui échappé.
17:44 - Il n'a pas coaché à Radou.
17:46 - Parfois, ça nous permet de voir au moment où le motard freine.
17:51 Là, effectivement, il voit que le virage se referme, il met un petit coup de guidon et il va à la foute.
17:57 Ça arrive à tout le monde. Petite précision, et je suis d'accord avec Nicolas,
18:01 les courses italiennes et encore plus siciliennes sont connues pour le côté gras de la route.
18:06 C'est des chaussées qui sont assez glissantes.
18:08 - Pierre, c'est à vous d'apporter votre écho à ce débat.
18:12 - Non, je regarde l'image. C'est toujours pareil.
18:14 - C'est 20 fois, là.
18:16 - On a toujours des images. Ce qui est drôle, c'est qu'on peut avoir des avis très différents.
18:20 C'est le problème de l'image, aujourd'hui. Vous avez ça, vous, dans le foot.
18:23 - Bien sûr. La vidéo, oh là là !
18:25 - Voilà, qui est censée pourtant nous donner une sorte d'œil divin.
18:28 La question des pneumatiques est posée aussi. On n'en parle pas jamais assez en course.
18:32 On se concentre beaucoup trop sur le cadre, éventuellement sur les roues, pas assez sur les pneumatiques.
18:37 Là, je m'interroge peut-être sur la qualité ou le conflage.
18:40 - C'est bien d'avoir des avis qui divergent. Et là, on voit bien quand même que c'est la roue avant qui chasse.
18:44 - C'est la roue avant qui décroche.
18:46 - Alors qu'il a le regard bien porté vers la sortie du virage.
18:50 - Une pression dans les pneumatiques.
18:53 - Est-ce qu'on peut la revoir encore une fois ?
18:55 - Oui, mais c'est cadeau. On ne le dira pas de votre salaire.
18:59 Est-ce que vous pouvez faire une boucle, comme ça, où on la voit tout le temps ?
19:03 Enfin, une image arrêtée aussi.
19:05 - Donc, la roue avant, un vine, et là, il tombe. Incroyable.
19:08 - On a tout dit ? - On a tout dit, je pense.
19:10 - Je pense qu'on a tout dit. Mais moi, je trouvais ça intéressant, franchement.
19:13 - Non, mais c'est vrai. Mais je crois qu'il est tombé.
19:15 - Oui, il est tombé. Et il est tombé seul.
19:17 On va écouter la réaction du leader de cette course.
19:21 Ce n'est pas Fischer-Black, c'est Fischer-Black, bien évidemment,
19:23 qui est toujours le leader de ce tour de Sicile après 3 étapes.
19:26 On l'écoute, il est toujours au micro de l'excellent Charlie Ford.
19:41 - Aujourd'hui, le but, c'était de garder le maillot, le plus général.
19:46 J'attendais un sprint.
19:48 Mais il y a eu des premières attaques dans les premiers kilomètres.
19:53 Essayer de rester dans les premières positions à chaque fois.
20:04 Et puis être bien placé au pied de la bosse.
20:07 Je suis plutôt content de cela aujourd'hui et de le garder pour demain.
20:10 - Votre équipe a aussi targué la victoire de la scène, mais un pilote est resté.
20:14 Qu'est-ce que vous avez appris de cela ?
20:16 - Nous avions un temps de départ à chaque fois qu'on allait dans la finale.
20:21 L'air s'étouffait, mais pas assez vite, même si nous avions beaucoup de gars qui chassaient.
20:27 C'était donc un bon tour de Joel.
20:29 - Il y a encore beaucoup de coureurs qui peuvent dans notre équipe.
20:33 - C'est un gros général.
20:35 - Un stage différent demain, avec la montagne ?
20:40 - Vous êtes confiant ?
20:42 - Je ne sais pas, on verra.
20:44 Je ne sais pas si je pourrais être au niveau de la montagne.
20:50 Je suis encore un peu à la vitesse de la grande montagne.
20:54 J'ai fait un tour du monde en montant il y a quelques semaines.
20:57 Mais c'est un niveau plus bas, j'espère.
21:00 Je pense que je peux donner un coup de main.
21:03 Mais nous avons aussi George et Rafa pour avoir une chance.
21:08 - Il est complètement déconcentré.
21:11 Il se moquait de moi.
21:13 - Il avait un accent néo-zélandais.
21:15 - Je suis très tranquille, je ne parle pas anglais.
21:17 Je suis le seul journaliste de 30 ans qui ne parle pas anglais.
21:19 Je suis très tranquille avec ça, je n'ai rien compris.
21:21 Je suis de la confiance qu'à vous.
21:23 - Il nous a parlé de George.
21:28 - Ce n'est pas une capille, rien à voir.
21:30 - Comment ?
21:32 - Il y a plein de George.
21:34 - Si il nous parle de Bennett, ça veut dire qu'on a peut-être le nom du leader de demain.
21:39 - Et justement, on allait y venir.
21:42 Yoann, pierre fait d'impatience de parler de l'état de forme tout à l'heure de Fischer Black.
21:47 Pour l'étape de demain, en perspective de ce qui va se passer,
21:51 est-ce que l'étape du jour vous laisse à penser qu'il peut être coincé,
21:55 qu'ils vont miser sur un autre cheval ou pas ?
21:58 - On n'a pas eu assez d'éléments tangibles pour prendre...
22:02 - C'est de l'intuition.
22:04 - Honnêtement, je ne vois pas Fischer Black pouvoir s'imposer.
22:07 Il y a Damiano Caruso qui marche très fort malgré sa chute aujourd'hui.
22:10 - Il a chuté ?
22:12 - On le voit, Fischer Black qui a passé la ligne dans un deuxième rideau,
22:17 aux alentours de la 20e place.
22:20 Il aura fort à faire pour défendre sa tunique.
22:23 Il y a la montée de l'Etna, mais il y a un autre col qui est aussi dur derrière.
22:27 10 km à plus de 6%.
22:30 Il n'y a pas encore forcément tous les atouts en montagne
22:33 par rapport à certains autres courants à voir.
22:36 Pendant que Cyril Guimard consulte son courrier numérique...
22:40 - Il a fait 21e de l'étape.
22:42 - Très bien, précision d'importance.
22:44 Cyril, par rapport à ce que dit Yohann,
22:46 est-ce que vous envisagiez avant cette étape-là,
22:48 est-ce que vous revisitez votre jugement ?
22:50 Vous disiez plutôt que le jeune de 21 ans, il faut lui faire confiance.
22:53 Est-ce que le fait qu'il parle de Bennett, ça change quelque chose ou pas ?
22:58 - Ou alors il a décidé de faire allégeance à son compatriote.
23:01 - Ça veut dire que ce n'est pas un champion ?
23:03 - Ce serait décevant.
23:06 - Surtout, est-ce que Bennett est un leader ?
23:08 - Justement, non, plus.
23:10 Il n'est pas connu comme être un grand leader.
23:14 Il est toujours un très bon lieutenant, un très bon numéro 2,
23:18 mais pas un leader charismatique.
23:22 Maintenant, je pense que ce n'est pas lui, aujourd'hui,
23:25 qui va dire le contraire en disant "non, demain, je tape sur la table,
23:30 il n'est pas encore Ebennepoel".
23:33 Je pense qu'il est plutôt dans un discours réservé
23:37 pour faire plaisir aussi, bien sûr, à son compatriote
23:42 et puis ne pas créer éventuellement des petits ressentis
23:47 au niveau des autres leaders charismatiques de l'équipe.
23:50 Je pense qu'il est très politique dans sa réponse.
23:52 - En termes de résultats, si on regarde quels sont les très bons grimpeurs
23:57 de ce Tour de Sicile, il y en a un qui est en embuscade au général,
24:01 dont on a très peu parlé, c'est Lutschenko.
24:03 - On n'en a pas parlé parce qu'on ne l'a pas vu, simplement.
24:06 - Oui, mais justement, parce qu'il se fait discret.
24:08 Demain, c'est une vraie étape pour grimpeur.
24:11 - Qu'on peut voir, d'ailleurs.
24:13 - On peut voir le profil.
24:15 - Exactement. Bien vu, sans transition.
24:17 - Si, pour le coup, la transition, elle est toute trouvée.
24:20 - Elle est toute trouvée. Il y a 4 étoiles.
24:23 - Giare ? - Giare.
24:26 - Giare, 216 km de main avec cette fameuse montée de l'Etna,
24:31 perchée à 1627 m d'altitude.
24:34 Première partie le long de la côte nord, en face des îles L'Y-Paris,
24:37 puis direction Foresta.
24:39 Ça va monter pendant 40 km à 3 %, des passages à 7 %,
24:43 puis l'Etna par Lingua Grossa, 17,7 km à 6,1 %.
24:48 Après une longue descente, il faudra repartir à l'assaut du volcan
24:51 jusqu'à Skorčavaka, 10 km à 6,4 %,
24:56 où nous rejoindra la route empruntée lors de la descente.
25:00 18 km ensuite de descente, et arriver en faux-plat,
25:03 montant 3 km à 2,2 %.
25:07 - Merci beaucoup, Nicolas. C'était parfait pour ce profil
25:10 de l'étape de demain. On a déjà pas mal.
25:13 - L'étape la plus longue aussi, 216 km, et la plus dure.
25:16 - La plus dure, la plus intéressante à suivre sur la chaîne L'Equipe.
25:20 Vous aurez le temps demain de parler de cette avant-course.
25:24 Nous, on va faire une petite page de publicité, très rapide.
25:27 On revient pour retrouver Claire Bricogne, depuis la Franche-Comté,
25:32 évoquer la classique Grand Besançon Doux, avec notamment la présence
25:35 de Thibaut Pinot, juste après une petite page de publicité.
25:38 ...
25:50 - De retour dans "Ça va frotter". On a largement débriefé
25:54 cette 3e étape du Tour de Sicile, et la victoire de Joël Sutter
25:58 de la formation Tudor. Rien à voir avec l'entraîneur
26:01 de l'Olympique de Marseille, c'est simplement la formation managée.
26:04 On a appris ça par Fabian Colchilara, autour du plateau,
26:07 Yohann Offredo, Pierre Carré, Cyril Guimard, ainsi que Nicolas Lodre.
26:13 Vous en avez l'habitude normalement à cette place.
26:15 Se trouve Claire Bricogne, qui est tout près de Besançon,
26:19 où se tiendra demain la classique Grand Besançon Doux.
26:22 Pas évidente à dire, comme nom d'épreuve, mais néanmoins
26:25 très intéressante vu le plateau. Ce sera demain à partir de 13h
26:28 sur la chaîne L'Equipe. On va justement la retrouver.
26:31 Bonjour Claire. Claire qui est sur ce bar, ça se voit qu'elle n'est pas
26:35 en réseau parisien. Faites attention derrière vous, il semble qu'il y ait un ravin.
26:38 Il y a un danger. On tient à vous, et il y a du danger.
26:40 Sur les images de cher Antoine Nora, on rigole, mais demain c'est l'événement
26:44 sur la chaîne L'Equipe avec la présence notamment du grand Thibaut Pinot.
26:48 Ça me fait plaisir que vous preniez soin de moi Bertrand, merci.
26:52 Je n'ai pas envie de reculer pour l'instant, mais peut-être qu'on le fera
26:55 demain en direct. On est au sommet de la Malatte, après la grande montée
26:59 de Montfaucon. Ce sera le final demain. C'est assez haut, vous le voyez,
27:02 on a une énorme vue sur Besançon derrière. Ce sera donc encore à admirer
27:06 demain pendant le plateau, parce que ça va frotter, ce sera délocalisé.
27:09 En effet, ici d'ailleurs, je vais te railler en secret tout de suite,
27:12 il y en a déjà un qui est présent juste à côté du plateau, qui est presque installé.
27:16 Ça c'est les coulisses également. Pour l'instant il est monté.
27:19 Pierre est déjà là, il a même promis de passer la nuit ici.
27:22 On va l'entrouver frigorifié demain matin ici.
27:24 Pierre, elle n'est pas facile cette montée de la Malatte.
27:26 Non, elle n'est pas facile. On est revenu vérifier quand même la difficulté
27:30 avec Patrick Chassé et Charles-Antoine Norat.
27:35 On est venu une dernière fois vérifier.
27:38 Vous êtes revenu comment ?
27:39 On est revenu à vélo, on a fait la montée.
27:42 C'est toujours aussi difficile, pas de surprise.
27:44 Ce sera un costaud qui va s'imposer. Un puncher, un grimpeur,
27:50 on ne sait pas, c'est vraiment entre les deux,
27:52 mais ce sera forcément un coureur très fort.
27:55 Il y avait eu du grabuge tout le temps l'an dernier sur ce final également.
27:59 Vous avez parlé de Thibaut Pinot, Bertrand, c'est vrai.
28:02 Il y aura aussi d'autres coureurs, Victor Laffey notamment,
28:04 Ressous Serada qui sera là avec Guillaume Martin,
28:06 une grosse écurie du côté de la Cofidis.
28:08 Et il y aura aussi d'autres coureurs qu'on va attendre, Ben O'Connor,
28:10 pourquoi pas, qui a déjà terminé quatrième du tour et qu'on pourra retrouver.
28:13 Ce que je vais faire, c'est que je vais passer une oreillette à Pierre
28:15 et puis si vous avez besoin de nous pendant les thèmes, vous nous faites signer.
28:17 Avec grand plaisir. Merci beaucoup Claire pour votre coopération.
28:21 J'ai envie d'avoir une relance pour savoir si c'est Patrick Chassé
28:24 qui a monté la bosse ou pas, parce que c'est ce que j'ai compris.
28:27 J'ai oui dire qu'il est parti avec son vélo.
28:30 Et qu'il a fait sauter Pierre Roland.
28:32 Oui, il faut que ça reste crédible.
28:34 Après si c'est les vélos de quand je suis là, c'est plus facile.
28:37 C'est reparti.
28:38 C'est plus facile.
28:39 Revoir les images s'il vous plaît.
28:40 Le tour de Sicile.
28:41 La chute de Caruso.
28:43 C'est fini, on a largement élucidé le sujet.
28:46 Peut-être que Pierre Roland est au courant de la chute de Caruso,
28:48 auquel cas il peut réagir à cela,
28:50 mais on va plutôt le prendre sur la classique grand besoin sans doux.
28:53 Bonjour Pierre.
28:55 Est-ce que Patrick Chassé a fait du vélo ?
28:57 Ça c'est quand même la première question.
28:59 Oui, bien sûr.
29:00 Il a fait du vélo.
29:01 Il était en très grande forme.
29:03 On a mis 32 minutes à monter la malade.
29:07 Oui, c'est bien.
29:09 C'est une très belle performance.
29:11 Pour les coureurs de demain, vous avez commencé à l'évoquer.
29:14 Ce sera forcément un costaud qui va s'imposer.
29:16 Est-ce que vous avez des noms qui ressortent ?
29:19 Clairement, on a déjà cité quelques-uns.
29:23 Ben O'Connor, Pierre Latour, Guillaume Martin.
29:26 Ça fait partie de Thibaut Pinot.
29:28 Ça fait partie des top coureurs.
29:31 La particularité de cette montée, c'est vraiment entre les deux.
29:35 Entre le grimpeur et le puncher.
29:37 C'est un peu trop long pour un pur puncher.
29:39 C'est peut-être un peu court pour un pur grimpeur.
29:42 Il y a vraiment cette mixité.
29:44 Un effort de 12 minutes, très raide.
29:46 Un coureur en forme, Irada, Ben O'Connor, ça reste les clients.
29:51 Merci beaucoup.
29:53 Pierre, vous voulez réagir à ce que disait Pierre Roland ?
29:58 Demain, ça va être bienvenue à Pinolande.
30:01 On va y rester pendant deux jours.
30:03 On est chez lui.
30:05 C'est pas sexy, Pinolande ?
30:07 Pinoville ?
30:09 Mélisey, c'est pas hyper sexy non plus.
30:11 Ben Janson et Mélisey, vu de loin, c'est un peu à côté.
30:16 Vu de Paris, pour moi, c'est pas loin.
30:19 Ben Janson, c'est la grande ville.
30:22 D'un côté, vous avez Belfort.
30:24 Et entre les deux, vous avez la Haute-Saône.
30:26 Cet endroit qui longtemps s'appelait la Haute-Patate.
30:29 Sur le plateau est perché Mélisey.
30:31 Les gens qui habitaient sur la Haute-Patate,
30:33 c'était les ploucs pour les habitants de Ben Janson,
30:35 pour les habitants même de Belfort.
30:37 Ce qui a changé dans le regard beaucoup,
30:40 Pinot a lu tout seul Thibaut, de son prénom,
30:42 et ainsi que l'arrivée de la planche des belles-filles,
30:44 qui sont très liées, le lieu et l'homme.
30:46 A eux tout seuls, ils ont redonné un nouveau regard,
30:50 peut-être même une dignité, à une région
30:52 qui était considérée comme très reculée, très pauvre,
30:54 un peu sauvage, un peu brute.
30:56 Et c'est drôle, il sera dans sa grande région, en tout cas,
30:58 parce qu'on va enchaîner sur la classique, le Grand Besançon,
31:00 puis il y aura le Tour du Jura, je crois, sur la chaîne aussi, samedi.
31:03 Et dimanche, pour prolonger le triptyque,
31:06 il y aura le Tour du Doubs.
31:08 Et donc, Pinot va faire sa tournée d'adieu
31:11 sur ces terres, devant son public.
31:13 Son père déclarait à France 3 que c'est la dernière fois
31:16 qu'on verra un Pinot sur le vélo, ce week-end.
31:19 Donc il y a forcément une émotion.
31:21 En fait, aujourd'hui, Thibault, on l'attend bien sûr lui-même,
31:23 espère produire des résultats sportifs, mais...
31:26 J'ai l'impression que Pierre Rolland ne l'a pas trop cité.
31:28 Non, mais si, il l'a cité, mais pour être...
31:32 Oui, parce qu'il est poli, mais...
31:34 Non, non, non, c'est pas, attention, Thibault, c'est pas...
31:36 Thibault, c'est quelqu'un qui marche à l'affect.
31:38 On sait très bien, sur les tours de France,
31:41 sur ces tours de France, ce qu'a fait la beauté de Thibault Pinot,
31:44 c'est aussi bien ses moments de gloire que ses moments de défaite.
31:46 Et Thibault, il marche avec le public.
31:48 Forcément, en haute saune, il va avoir à cœur de briller.
31:52 La soquette légère.
31:53 Cyril, avant de vous écouter, je suis obligé...
31:56 Juste une petite parenthèse.
31:58 Dites-nous.
31:59 Parce que Pierre nous a dit tout à l'heure
32:01 qu'ils étaient montés en 32 minutes.
32:03 J'ai fait à peu près le calcul, ça fait 7 km/h.
32:06 Oh là là.
32:07 Oh c'est ménange.
32:08 Je fais une parenthèse.
32:09 On m'a dit qu'il était monté à 25 km/h avec Patrick Chassy,
32:11 on ne l'aurait pas cru non plus.
32:13 Ça se situe sans doute au milieu.
32:15 Pierre Roland, manifestement, voulait parler.
32:17 Vous avez l'antenne ouverte.
32:18 Pierre, calmez-vous, vous n'avez pas non plus 10 minutes pour parler.
32:20 Ah ben voilà, c'est super.
32:27 Ça fait 10 minutes qu'on me dit "Pierre Roland veut parler,
32:29 il veut répondre, il veut répondre", et ça a coupé.
32:30 Donc dès qu'on retrouve Pierre Roland et Claire Bricogne,
32:32 on leur passe la parole.
32:34 Par rapport à ce que disaient nos deux camarades,
32:37 qu'est-ce qu'on peut attendre de Thibaut Pinot ?
32:40 C'est difficile de savoir à quel niveau il se situe,
32:43 puisqu'il n'a plus couru depuis Tireno-Adriatico, je crois.
32:46 Ça fait quand même un long bail.
32:48 Je sais que c'est un peu la mode et que maintenant,
32:51 on peut rester plusieurs mois sans courir
32:54 et puis reprendre la compétition au niveau.
32:57 Moi, je pense que pour ces courses-là, il était motivé.
33:00 Donc je crois qu'à l'entraînement, il est allé chercher
33:04 les intensités qui étaient nécessaires.
33:06 Et puis, je pense qu'il aura à cœur quand même
33:10 de terminer en beauté.
33:12 Et puis, il a peut-être besoin, souvent il commence à marcher
33:15 à partir de cette saison d'ailleurs, d'aller chercher une victoire.
33:20 Ce qui ferait dire d'ailleurs à Claire Bricogne
33:22 "Oh là là, Thibaut, il a gagné !"
33:24 Il est en préparation pour le Giro, il ne faut pas l'oublier.
33:27 Et il a l'habitude justement de peu courir,
33:30 de faire succession de stages avant ses échéances.
33:33 Surtout que demain, ce sera un petit peu son championnat du monde.
33:37 Lui qui a un fan club autour de Besançon,
33:41 le fan club qui venait l'encourager sur le Tour de France
33:43 avec les fumigènes.
33:45 Je pense que demain, dans la dernière bosse,
33:47 ça va être un joli spectacle et ça fait beaucoup de bien
33:49 pour le cyclisme français.
33:50 Parce qu'attirer du public sur "des plus petites courses"
33:55 que la renommée des grands tours, ça va donner forcément de l'aura,
34:00 ça va donner une belle reconnaissance au cyclisme français.
34:05 Mais le Tour de France n'existe que parce qu'il y a aussi des courses.
34:08 Bien sûr, évidemment.
34:09 Et c'est la raison pour laquelle la chaîne, l'équipe,
34:12 se retrouve sur le sport de course.
34:15 Vous avez raison.
34:16 Vous savez ce qu'il joue aussi, il ne joue pas que le Giro.
34:18 Il joue le Tour de France.
34:19 C'est ça le défi, le coup de poker immense.
34:23 Officiellement, il est en liste pour le Giro.
34:25 Mais aujourd'hui, l'équipe de la Groupe AMA FDJ
34:27 est complètement réinterrogée.
34:29 Est-ce qu'Arnaud Desmars va vraiment partager la fiche
34:31 avec David Goddieu ou bien est-ce que Desmars sera laissé à la cuisson ?
34:35 Pour qui ? Pour Pinault ?
34:36 Non, pour Desmars.
34:37 Pour Desmars, c'est plus compliqué.
34:38 Mais pour Pinault, par contre, alors qu'au début de l'année,
34:40 ce n'était pas du tout les plans de Marc Madiot,
34:42 aujourd'hui, entre le sponsor Nocotiquidi, il faut Thibaut Vaille-Quevaille,
34:46 Thibaut qui se laisserait tenter, pas à n'importe quel prix.
34:49 Il ne veut pas venir pour traîner sa misère.
34:51 Non, non.
34:52 Il veut venir pour ne pas aider Goddieu comme l'an dernier.
34:54 C'est ça ?
34:55 Ça, ça va faire plaisir à Cyril Doudna.
34:57 Non, mais ça, c'est intéressant.
34:59 Est-ce qu'il sait le faire ? Est-ce qu'il peut le faire ?
35:01 Il n'a jamais été équipé de sa vie.
35:02 Il ne va pas commencer.
35:03 On n'a pas le choix à 33 ans.
35:04 Mais non.
35:05 Mais il aurait envie parce qu'il n'a pas des accords fondamentaux avec David.
35:09 Ils ne s'entendent pas si mal, les deux.
35:10 Et il aimerait faire un Tour de France triomphal, aider David Goddieu,
35:14 s'échapper, aller chercher son étape et puis boucler la boucle.
35:17 Faire plaisir à tout le monde, Thibaut, c'est ça.
35:19 Il y a son public pour commencer, je pense.
35:22 Mais s'il est sur le Tour de France, forcément,
35:24 on va voir David Goddieu qui a terminé 4e du Tour l'année dernière.
35:27 On ne peut pas avoir Thibaut Pinot prétendre à des ambitions pour un classement général,
35:31 alors que c'est ce qu'on a envie, nous, les supporters de Thibaut.
35:34 Au moins qu'il vise des étapes.
35:35 Au moins qu'il puisse faire ça.
35:36 Oui, mais attendez, c'est ce qu'il a fait l'an dernier.
35:39 Bien sûr.
35:40 Ce qu'il n'a pas réussi à faire, aller chercher.
35:43 Mais en fait, il n'a jamais été au service de Goddieu l'an dernier sur le Tour.
35:49 D'où la réflexion.
35:50 Un petit peu.
35:51 Claire Bréconne, on l'a retrouvée.
35:54 Pierre Roland également.
35:55 Claire Bréconne, sur Thibaut Pinot, vous pouvez y aller.
35:57 Pierre Roland peut répondre à ce dont il a envie.
36:00 Il a été l'objet de certaines attaques, notamment de la part de Cyril Guimard.
36:03 Allez-y.
36:04 C'est surtout qu'il est équipé maintenant.
36:08 Quand je n'ai pas entendu, Cyril, il s'est lâché crânement quand je n'ai pas entendu.
36:13 Merci, je retiens, je regarderai le replay.
36:15 Ce qu'on voulait vous dire, c'est que déjà, Pinot s'est inscrit partout dans la malade.
36:18 Quand on monte jusqu'au sommet, il y a Pinot écrit partout, absolument partout.
36:22 Et puis surtout, on l'a rencontré avec Charles-Antoine Noran, il y a quelques semaines à peine,
36:25 en reconnaissance ici, mais aussi dans la dernière difficulté que vous verrez samedi.
36:29 Il a des grosses ambitions sur les deux.
36:31 Il nous a tout expliqué.
36:32 Vous le verrez d'ailleurs dans "Ça va frotter demain" et samedi, il nous a expliqué le parcours un petit peu.
36:37 Et il a très envie d'en remporter une des trois.
36:39 Parce que dimanche, il y a aussi le Tour du Doubs, en effet.
36:41 Il est très motivé.
36:42 Ça, c'est déjà quelque chose qu'il nous confiait à l'époque.
36:45 Donc la motivation n'est pas tombée.
36:48 Mais Pierre, on le met quand même dans les favoris largement, Thibaut Demand.
36:50 Oui, dans les favoris, c'est une évidence.
36:52 Il est motivé.
36:53 Après, dans une montée comme la malade, c'est les jambes qui vont décider.
36:56 Il aura beau avoir tout le public qui sera acquis à sa cause, ça on n'en doute pas,
37:00 mais ce sera quand même les jambes qui vont parler sur les trois jours.
37:03 Mais forcément, Thibaut, c'est la tête d'affiche de ce week-end.
37:07 Merci beaucoup, Claire et Pierre Roland.
37:11 Moi, j'ai mon petit Pierre Roland illustré.
37:12 Je ne le connais pas depuis très longtemps.
37:13 J'ai l'impression qu'il ne met pas sa maison.
37:16 Il ne croit pas trop, Pierrot, je pense.
37:18 Thibaut aussi ?
37:19 Voilà, merci, Johan, de relancer chacun notre tour.
37:21 Oui, il est politique.
37:23 Oui, oui, j'y crois.
37:27 J'espère pour lui qu'il va retrouver de bonnes sensations et qu'il pourra s'exprimer sur ce week-end.
37:33 En tout cas…
37:34 Attends, mais tu y crois ou tu espères ?
37:36 J'y crois.
37:40 J'espère pour lui.
37:41 Ce n'est pas moi qui vais pédaler à sa place.
37:43 Il veut rentrer un seul morceau de Besançon, surtout.
37:46 Ça ressemble un petit peu à un bisettage pour Pierre Roland pour sa première année.
37:49 On ne peut pas dire du mal de Thibaut.
37:51 En plus, il a une cote de popularité.
37:53 Mais ce que veut dire Pierre, pour résumer, c'est qu'effectivement, il y a la motivation d'un côté.
37:57 On n'a pas envie de se faire jeter des cailloux.
37:59 C'est ça.
38:00 Il a des tifosies, il a des ultras.
38:02 Il y a le cop au PSG, mais il y a le cop de Thibaut.
38:06 Et lui, il est aussi dans le cop du PSG.
38:07 Non, mais pour le coup, c'est rien contre lui.
38:10 On peut souhaiter qu'il fasse des bons résultats et s'interroger physiquement par rapport à la concurrence.
38:14 Ça me paraît légitime, ce que dit Pierre.
38:16 Ce que dit Pierre, simplement, c'est qu'il y a parfois une différence entre la motivation et les attentes du public,
38:22 et puis les jambes du coureur.
38:24 C'est tout.
38:25 Il est parti, j'ai l'impression.
38:27 Ah non, il est là, Pierre.
38:28 C'est ça, c'est exactement ce que j'ai voulu dire.
38:30 Il s'est préparé au canarien.
38:31 Ce qu'on va faire, c'est qu'on va lui poser la question à Thibaut.
38:34 Dans ce cas-là, on va la voir dans l'équipe de Greg, tout à l'heure à 18h.
38:37 Si vous voulez la réponse, vous nous écoutez en direct.
38:39 Exactement.
38:40 Un, on va vous écouter.
38:41 Deux, vous pouvez lui dire, apparemment, les consultants de la chaîne d'équipe disent que vous êtes une pipe.
38:44 Est-ce que vous allez gagner demain ?
38:45 Et là, il sera très content.
38:46 Merci beaucoup, Claire et Pierre.
38:48 Il va s'agir de ne pas rendre en retard pour qu'on ait Thibaut Pinot en direct dans l'équipe de Greg.
38:53 Nicolas Lotte, avant de se dire au revoir, on peut regarder le profil de cette classique grand besançon doux.
39:01 Puisqu'il va y avoir de sacrées côtes à se mettre sous la dent pour la grande majorité des coureurs de cette classique,
39:11 avec la côte de Chazeaux qui interviendra au kilomètre 13,5 avant de partir pour l'enchaînement de plusieurs petits répét'chauds,
39:21 comme on dit chez les cyclistes, avec la côte d'Épenier, par exemple, 4,6 km à 3,4 % de déclivité moyenne au kilomètre 92.
39:29 Et puis ensuite, on arrivera du côté de la côte de la Malatte à franchir pour une première fois 3,3 km à 9,4 %.
39:39 On arrivera autour de l'aérodrome de Besançon-Lavez pour ensuite basculer au pied de l'ascension finale, 3,8 km toujours à 9,1 %.
39:52 Une côte où on attend évidemment beaucoup d'ambiance pour encourager Thibaut Pinot dans ses derniers coups de pédale.
40:03 Et je pense qu'on en a parlé dix minutes, on a dû dire 50 fois son nom, donc le challenge est réussi.
40:07 Merci beaucoup.
40:08 Ça vous fait plaisir.
40:09 J'adore, je suis grand fan de Thibaut Pinot, mais je suis un peu lucide aussi. Malheureusement, j'ai l'impression que le meilleur est derrière nous.
40:15 Merci Nicolas Lote pour ce profil, merci à tous. C'était un plaisir. Cyril Guémard, Pierre Carré, Yoann Offredo, je me suis régalé.
40:21 J'espère que vous aussi, devant votre télé, vous avez compris. Demain à 13h30, la prise d'antenne pour la classique Grand Besançon-Doux.
40:28 D'ici quelques instants maintenant, en attendant Greg et à 17h15, l'équipe de Greg justement avec les derniers développements concernant l'affaire Galtier.
40:37 Ce n'est pas très joyeux malheureusement. Restons en trop compagnie sur la chaîne d'équipe. Bonne soirée.
40:40 [Musique]