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Jeudi 13 avril 2023, SMART TECH reçoit Michel Van Den Berghe (Président, Campus Cyber) , Laurent Daudet (Directeur Général cofondateur, LightOn) , Alain Staron (Fondateur, Artifeel) , Yann Lechelle (Entrepreneur de la Tech et PDG, Sens Digital) , Stanislas Verjus (Fondateur, Traverse.ninja) et Marie-Christine Levet (Fondatrice, Educapital)

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00:00 Bonjour à tous ! Qui en France pourrait éventuellement rivaliser avec ChadGPT avec les modèles d'OpenAI ?
00:14 Quand je pose la question régulièrement en plateau, il y a un nom qui ressort de plus en plus, c'est celui de Lighton.
00:20 On l'a déjà reçu il y a un an dans Smartech. Aujourd'hui c'est la nouvelle star promise à un grand succès sur ses IA génératives.
00:27 C'est l'interview, vous allez le découvrir davantage dans cette émission en ouverture.
00:32 Ensuite ce sera le grand débrief de l'actualité avec mes commentateurs qui sont déjà installés en plateau.
00:37 On parlera notamment d'un nouveau grand projet dans le cloud souverain, d'un nouveau grand projet pour héberger nos données de santé.
00:44 Évidemment on reviendra sur ChadGPT mais aussi sur la fracture numérique, sur comment raccorder l'ensemble des français à la fibre optique.
00:50 Et puis dans une deuxième partie je proposerai de découvrir la no-code ville et de regarder où va le web.
00:56 D'abord Lighton, ce français qui rivalise avec ChadGPT, c'est l'interview dans Smartech.
01:01 Sur le plateau de Smartech aujourd'hui, mes commentateurs Marie-Christine Levey, fondatrice d'Educapital, Alain Staron, président d'Artifil et Yann Lechel, entrepreneur, PDG de Science Digitale.
01:18 Bienvenue à tous les trois. On va débriefer ensemble de l'actualité de la semaine, de ces jours-ci et puis aussi de notre premier sujet.
01:26 On est très honoré de recevoir Lighton en plateau.
01:29 Bonjour Laurent Daudet, vous êtes à la tête de cette startup dont tout le monde me parle.
01:34 J'ai reçu hier le coordonnateur de la stratégie nationale pour l'intelligence artificielle qui m'a parlé de Lighton.
01:40 J'ai reçu le Hub France IA lundi qui a publié sa cartographie des startups de l'IA
01:46 et qui m'a parlé également de votre startup.
01:49 Vous êtes notre futur champion, paraît-il, dans ces intelligences artificielles génératives qui font beaucoup parler d'elles.
01:56 Au départ, Lighton, c'est une spin-off d'universitaire.
02:01 Je voulais vous faire réagir là-dessus aussi.
02:03 C'est Guillaume Averin, hier, dans sa grande interview, qui nous disait
02:07 « C'est vrai qu'on a les technos, on a les talents, on a vraiment tout ce qu'il faut pour réussir. »
02:12 Je me suis remarqué qu'il nous manquait quand même les champions économiques.
02:16 Là-dessus, il me dit « C'est vrai qu'il faut aussi qu'on apprenne à penser pas seulement offre, c'est-à-dire prouesse technologique, mais aussi demande. »
02:24 Ça vous parle, ça ?
02:25 Oui, tout à fait.
02:26 Je pense qu'on arrive à un moment de l'histoire où l'IA n'est plus juste une question d'ingénieur.
02:32 On est vraiment à un moment très singulier.
02:34 Maintenant, cette IA est prise en main par des gens dans les entreprises, dans des business units très différents.
02:42 Des gens du marketing, des gens du service de R&D, des gens en production, etc.
02:48 En service client, tout un ensemble d'activités qui autrefois ne prenaient pas en main ça.
02:54 Et maintenant, ça passe en production.
02:55 On n'est plus à l'étape de la découverte, on est vraiment à l'étape de mise en production économique.
02:59 Ça veut dire aussi que c'est une nouvelle façon de penser son entreprise.
03:04 Les deep tech jusqu'ici travaillaient quand même sur de la recherche et développement,
03:09 pas forcément en s'intéressant derrière ou à la demande du marché, aux attentes, aux usages, aux nouveaux usages.
03:15 Oui, vous avez raison.
03:16 Et ces IA permettent de valoriser ces données, de faire des gains de productivité extrêmement importants.
03:24 Parfois, on peut diviser par 10 le temps passé sur une tâche donnée.
03:30 On peut vraiment le penser en termes de facteurs de gains de productivité pour l'entreprise, maintenant, aujourd'hui.
03:37 Quand je vous ai reçu il y a un an, en plateau dans Smartech, on parlait de repousser les limites de l'intelligence artificielle.
03:46 Depuis, il y a eu la sortie de ChatGPT par OpenAI qui a surpris tout le monde, je crois.
03:52 Et vous avez vous-même opéré un virage en 2020 vers ces IA génératives.
03:59 Vous pensiez que ça allait rencontrer un tel succès ?
04:02 Oui, pour nous, effectivement, c'était mai 2020 quand OpenAI a sorti l'ancêtre de ChatGPT, c'était GPT-3.
04:08 Et pour nous, c'est là où on a eu cette révélation, où on s'est dit le futur de l'IA, c'est ça.
04:12 D'abord, d'un point de vue technique, ça nous a absolument scotché ce truc où on scale des modèles,
04:17 on fait des modèles à 175 milliards de paramètres et là on voit arriver des propriétés émergentes,
04:21 ce qu'on appelle le "zero-shot learning".
04:23 En gros, ça sait faire des tâches sur lesquelles ça n'a pas été explicitement entraîné.
04:26 Donc, d'un point de vue des gens qui sont des chercheurs sur l'IA, c'est absolument nouveau.
04:31 Mais après, on a vu aussi le potentiel économique de ça.
04:35 On s'est dit, ça va changer la façon dont les gens interagissent avec le texte, ça va révolutionner le tertiaire en quelque sorte.
04:41 Donc, votre plateforme, l'équivalent de ChatGPT, notre futur champion mondial, on va même l'appeler comme ça, s'appelle Paradigm.
04:49 Est-ce que ça fait exactement la même chose que ce qu'on a pu nous expérimenter avec ChatGPT ?
04:54 Alors, c'est très similaire d'un point de vue cœur technique.
04:58 Par contre, on est très différent d'un point de vue modèle de distribution.
05:01 On va s'installer sur les serveurs des entreprises directement, "on-premise" comme on dit,
05:05 ce qui fait qu'il n'y a aucun problème de confidentialité de données.
05:09 Je ne sais pas si vous avez entendu parler la semaine dernière de Samsung,
05:12 qui s'est rendu compte qu'il y a eu plein de ces données qui sont parties dans la nature
05:15 parce que ses employés utilisaient ChatGPT, à l'insu probablement de Samsung.
05:20 Quand vous utilisez les modèles d'OpenAI, quand vous êtes sur des API sur leur serveur,
05:25 vous ne savez pas trop ce qui va advenir de vos données.
05:28 Elles sont même parfois réutilisées pour la prochaine génération de modèles.
05:31 Alors, au contraire, nous ce qu'on propose, c'est tout un environnement logiciel
05:34 où vous contrôlez totalement qui a accès à vos modèles, ce qu'ils en font,
05:38 quelle prompt ils utilisent, c'est-à-dire comment ils interagissent avec le modèle,
05:41 de façon à ce que vous puissiez après améliorer le modèle.
05:45 Donc ça ne parle pas sur des serveurs cloud américains ?
05:47 Non, ça tourne sur les serveurs de l'entreprise de nos clients.
05:51 Donc modèle différent sur la confidentialité, mais sinon, en termes de fonctionnement, d'utilisation, c'est la même chose ?
05:58 Sinon, ça fait exactement le même type de fonctionnalité.
06:03 Vous pouvez faire des résumés, vous pouvez demander à faire des systèmes de questions-réponses, par exemple, sur des documents.
06:09 Vous pouvez faire des systèmes de générer des outils pour le marketing, vous pouvez analyser des avis clients.
06:19 Vous pouvez faire tout ce qu'on peut faire avec les modèles ChargeAPI.
06:22 Ce sont des modèles de langage uniquement, ou vous travaillez aussi sur l'image ?
06:27 Non, on se concentre sur les modèles de langage, ce qui est déjà extrêmement complexe.
06:31 Mais de toute façon, le langage, c'est l'épine dorsale de tous ces très grands modèles.
06:40 L'image est une extension, mais ça repose avant tout sur ces modèles qui ont une vision du monde, si on peut dire, dû au modèle de langage.
06:48 Et alors, comme vous êtes français, une entreprise française, est-ce que vos IA sont plus pertinentes dans notre langue ?
06:55 Déjà, effectivement, oui. Il y a eu beaucoup de français dans le corpus d'apprentissage.
07:00 Les modèles qu'on propose parlent environ 10 langues, les 10 langues principales européennes.
07:05 Et on insiste beaucoup sur ces enjeux de souveraineté, effectivement.
07:10 Bien sûr, j'ai déjà parlé de la souveraineté des données, mais il est important qu'en Europe, il y ait des alternatives qui soient faites ici, localement, sur les langues européennes,
07:21 qui comprennent peut-être mieux ce que c'est que la culture européenne, unies dans la diversité, comme dit la devise européenne.
07:27 Vous avez comparé, justement, les types de réponses qu'on peut avoir. Est-ce qu'il y a... Parce qu'on parle souvent de l'importance culturelle, en fait, que peut véhiculer un outil comme Tchad GPT.
07:39 Est-ce que vous avez pu constater qu'il y avait des réponses plus à l'américaine du côté de Tchad GPT, plus à l'européenne de votre côté ?
07:45 Ah oui, il y a eu un grand drame, là. Un jour, Tchad GPT... Alors, j'ai essayé il y a quelques mois, j'ai pas essayé la version la plus récente,
07:51 mais Tchad GPT m'a dit que le Mont-Saint-Michel était en Bretagne ! Quelle horreur !
07:55 Je vois qu'il n'est pas encore totalement acclimaté. Bon, alors, sur l'actualité autour de ces modèles d'IA générative et de Tchad GPT en particulier,
08:05 on a l'acnie italienne qui a vraiment précisé quelles étaient ses conditions pour lever les limitations d'utilisation des données des Italiens.
08:14 La deadline, c'est le 30 avril, ils ne rigolent pas, les Italiens. Donc, il faut pouvoir s'opposer facilement à l'utilisation de ces données personnelles,
08:20 interdiction d'utilisation aux mineurs, faire aussi acte de pédagogie, vraiment, si je résume dans les grandes lignes.
08:27 Comment vous réagissez-vous à ce qu'impose aujourd'hui l'acnie italienne ? Est-ce que vous pensez que ça peut déboucher sur des normes plus largement européennes ?
08:36 J'ai tendance à penser que cette nouvelle génération d'IA, effectivement, pose de nouvelles questions par rapport aux régulations sur les données personnelles
08:46 ou par rapport à tout ce qu'on peut faire en termes d'automatisation des processus. On peut imaginer de l'IA qui va travailler sur des données médicales
08:53 ou sur des CV en ressources humaines, etc. Donc, c'est important qu'il y ait, effectivement, une réflexion sur ce qu'on doit faire avec les données personnelles,
09:02 ce qu'on doit faire avec ce type d'IA. Ceci dit, il est vraiment important de réfléchir sur, de découpler le fond de la technologie et les usages qu'on en fait.
09:12 Parce que le risque, c'est quoi ? C'est de freiner, justement, la technologie en Europe ?
09:16 Exactement. Je pense qu'il est important que les régulateurs comprennent qu'il y a de l'innovation extrêmement pointue en Europe.
09:23 Il faut trouver le bon équilibre, je dirais, entre l'innovation et le besoin nécessaire de régulation sur le type d'usage, effectivement, qu'on peut faire,
09:33 qui peut être parfois... qui pose des questions, certainement.
09:37 En tout cas, Guillaume Averin, le coordonnateur de la stratégie nationale pour l'intelligence artificielle, dit qu'on ne freine pas du tout sur les IA génératives.
09:45 Au contraire, on accélère en France, ce qui n'empêche pas de se poser des questions, quand même, sur les limites juridiques, les questions éthiques.
09:52 Vous avez une réaction là-dessus, sur la sortie de la CNIL italienne ? Ou aussi, la plainte déposée par le député Eric Bottorel pour fausses informations à son sujet ?
10:02 Une plainte auprès de la CNIL ?
10:04 En Europe, c'est tout à fait légitime, en tout cas, de se poser des questions par rapport au framework, en tout cas, au cadre RGPD.
10:11 Mais la solution viendra d'entités comme Lighton, qui fournira un modèle "on premises", c'est-à-dire sur site,
10:18 qui répondra à la fois aux enjeux de souveraineté de la donnée, de la donnée personnelle, et qui rentrera dans les cadres.
10:24 Donc cette réflexion est tout à fait parfaite.
10:26 Mais ça veut dire qu'on n'ouvre pas au grand public, aussi, parce que...
10:28 En fait, c'est ça, c'est-à-dire qu'on peut se dire "moi, je suis plutôt pour freiner la régulation, pour justement encourager l'innovation, on vit tous dans le même bateau".
10:36 En l'occurrence, vu les drames rapides provoqués par le RGPD...
10:41 Le drame GPT, oui, bravo !
10:43 Je ne veux pas le dire.
10:45 Effectivement, il est important de s'y prendre à l'avance.
10:49 Et j'irai plus loin que le RGPD, parce que typiquement, vous répondez au RGPD à 100%.
10:54 Oui, oui, oui.
10:55 Mais des sujets plus proches de l'éthique, qui est "est-ce que les messages délivrés sont pas susceptibles de manipuler à leur insu les utilisateurs, même si c'est dans un monde professionnel ?"
11:06 Ça, c'est une question qui n'est pas traitée par le RGPD, et qui est posée par les IA Génératives.
11:10 Marie-Christine ?
11:11 Je dirais qu'on a tendance, quand même, en France, à toujours trop réguler, et à un moment donné, à laisser aussi les Américains avancer.
11:19 Et du coup, ne jamais s'avoir de champion français ou européen.
11:24 Et c'est clair qu'il faut mettre quelques règles, mais il ne faut vraiment pas freiner l'innovation.
11:29 Par exemple, interdire aux mineurs, je pense que c'est une bêtise, parce qu'ils iront le faire ailleurs.
11:35 Et au contraire, il vaudrait mieux les éduquer, leur apprendre à l'utiliser, etc., plutôt que d'être toujours en défensive.
11:41 Oui, on voit ce que ça a fait l'interdiction des réseaux sociaux aux mineurs.
11:45 Mais le moratoire qui a été signé par de nombreuses personnes, dont moi-même, a invité à ralentir la recherche sur des modèles supérieurs à RGPD 4.
11:54 Donc la France n'est pas dans la course aujourd'hui.
11:56 Enfin, je ne sais pas, on va poser la question à Layton !
11:59 Notre ambition est d'être dans la course, donc après, l'histoire le dira.
12:03 Oui, bon. Il faut attendre combien de temps pour être vraiment dans la course ?
12:07 Ça peut aller vite ?
12:09 Ça va extrêmement vite, effectivement.
12:13 On est vraiment sur une accélération exponentielle du type d'investissement dans ce genre de technologies.
12:18 Dans le monde entier, chaque année, c'est multiplié par 10, peut-être, les montants qui sont mis, le nombre d'ingénieurs qui travaillent là-dessus.
12:27 Donc, effectivement, les constantes de temps, c'est à l'échelle de quelques mois. On ne parle pas à l'échelle de quelques années.
12:34 Merci beaucoup ! C'est tout ce qu'on souhaite, en tout cas.
12:36 Laurent Daudet, Layton, futur champion dans ces IA génératives.
12:41 À suivre tout de suite, c'est le reste du débrief de l'actu.
12:44 On a commencé à débattre de l'actualité autour de Tchad GPT.
12:53 On va continuer avec mes commentateurs, Marie-Christine Leveille, fondatrice d'Educapital, Alain Staron, président d'Artifil et Yann Lechel de Sens Digital, entrepreneur de la tech.
13:03 Et rester avec nous, Laurent Daudet, directeur général et cofondateur de Layton, notre champion dans ces IA génératives.
13:10 Merci de nous avoir expliqué ce que vous faisiez et à quel point ça s'accélérait aussi en France.
13:14 On va commencer avec cette actualité, un nouveau grand projet autour du cloud en France.
13:20 C'est Octave Clabat qui s'unit avec la Caisse des dépôts pour créer ce champion européen.
13:25 Alors, est-ce que c'est l'énième futur champion du cloud ?
13:29 On annonce, mais on ne voit toujours pas arriver.
13:34 On disait en aparté avant de commencer, il faut sauver le solde à compte.
13:37 Effectivement, on va préciser que dans ce projet, il s'agit de mettre les ressources de Shadow, Shadow racheté par Octave Clabat,
13:48 qui permet de déporter la puissance informatique dans le cloud, mais aussi d'y ajouter Quant, qui est en chute libre, on peut le dire.
13:59 Alors, pour l'instant, l'acquisition n'est pas finalisée.
14:02 Oui, d'ailleurs, tout ça est sujet à la finalisation de l'acquisition. Donc, on prend des bouts de ce qui existe ailleurs,
14:08 on essaye de les mettre ensemble, on essaie de faire mieux de ce qui existe ailleurs.
14:12 Pourquoi pas ?
14:13 Pourquoi pas ?
14:14 Non.
14:15 Tout va vite.
14:16 Moi, j'y crois. En tout cas, j'étais personnellement intéressé par le dossier Quant au moment où Eric Léandrier est sorti de l'aventure.
14:25 Donc, il a créé une marque. On peut lui reconnaître cette avancée-là.
14:30 Respectueuse de la protection des données personnelles.
14:33 Absolument. Donc, Eric a fait ce travail, en tout cas extrêmement volontaire et musclé, pour faire exister une marque autour de cet alternatif potentiel.
14:40 Ensuite, évidemment, le modèle économique n'est pas simple puisqu'il s'empêche de monétiser de la même manière que le fait Google.
14:46 Donc, évidemment, il y a besoin de montants conséquents. Les montants qui ont été investis sont finalement assez faibles,
14:54 si l'on compare évidemment aux montants investis par Google.
14:57 Donc, globalement, on est dans une aventure qui continue, une entreprise qui, évidemment, peine à lever des fonds.
15:04 Mais moi, je salue en tout cas la vision d'Octave qui, en dehors d'OVH, désire consolider le marché pour créer une offre entière, full stack,
15:14 c'est-à-dire la totalité de la pile de la suite logicielle pour les individus en B2C, pour fournir une offre.
15:21 Donc, moi, je trouve qu'il est cohérent et qu'il est constructif dans son approche.
15:27 Dans la suite logicielle, il n'y a quand même pas grand-chose. Il y aurait un moteur de recherche, il y aurait la puissance de calcul dans le cloud.
15:35 Ce n'est pas l'ensemble des services des Gala, aujourd'hui.
15:38 Ce qui est intéressant, c'est qu'à un moment de rupture technologique, comme ce qui se passe en ce moment avec l'IA générative,
15:44 la recherche sur le net est en train d'être totalement bouleversée.
15:48 Donc, je trouve que c'est intéressant ce genre de mouvement de rapprochement.
15:51 Est-ce que ça, ce serait un débouché possible pour l'ITOG, de composer ses IA génératives sur un moteur de recherche ?
15:55 Alors, c'est clair que nous, on travaille sur des technologies de moteur de recherche interne aux entreprises.
16:00 Donc, pourquoi pas, après, qu'on a créé avec…
16:03 Marie-Christine, juste.
16:04 Oui, moi, je pense qu'on ne peut que saluer l'ambition de créer des champions européens de suite logicielle.
16:11 Parce que c'est vrai qu'en termes de souveraineté numérique, pour la France et l'Europe, il nous faut des champions.
16:16 Après, moi, je suis un petit peu d'accord. Il faut un peu sauver ce soldat pointe.
16:22 C'est quand même un bric à broc de différentes choses qui ont un peu échoué.
16:25 Et je me demande si le combat n'est pas un peu trop tard sur la recherche.
16:29 Alors, je vous écoute avec intérêt, mais ça fait quand même 25 ans que Google existe,
16:33 qu'il a développé un moteur qui est utilisé par tous avec satisfaction et avec des centaines et des centaines de millions d'investissements.
16:43 Je me demande quand même si ce n'est pas un peu tard.
16:45 Après, la seule chose qu'on peut dire, c'est que le taf là-bas est un bon entrepreneur.
16:48 Est-ce que la force d'un entrepreneur pourra arriver à sauver ce soldat et apporter cette vision ?
16:56 Et des fois, je me demande si c'est la bonne vision qu'il faut porter.
16:59 Est-ce que des fois, on n'est pas un peu trop tard sur ce sujet ?
17:01 Et on devrait aller sur d'autres sujets, comme l'IA, etc., sur lesquels on pourrait déjà prendre plus d'avance.
17:06 Le meilleur moyen de rattraper ce retard, c'est au moment du changement de paradigme.
17:09 Il y a un modèle qui s'essouffle, d'autres modèles arrivent.
17:11 Passer du search au prompt, c'est un changement de paradigme.
17:14 Et moi, je ne mettrais pas beaucoup de copecks, sans jeu de mots, sur Google.
17:19 En revanche, pour Octave se dire "je vais plutôt vers un light-on et je fais mon intégration verticale directement sur les choses qui sont en train d'arriver".
17:30 Et quelque part, tant pis pour le moteur de recherche.
17:32 Je saute trois marches et je me positionne tout de suite dans le futur.
17:38 Il y a aussi autre chose qui m'intéresse, c'est que cette nouvelle entité s'appelle Symphonium.
17:43 Derrière, on retrouve la caisse des dépôts.
17:45 Mais la caisse des dépôts, on les retrouve aussi derrière NumSpot, qui est le nouveau futur géant du cloud français.
17:52 Ça fait beaucoup de promesses.
17:54 Ce sont des promesses, mais c'est surtout un soutien massif qui est nécessaire.
17:58 Est-ce qu'on ne se disperse pas trop ?
18:00 Non, je pense que l'écosystème doit fournir des solutions à peu près sur toutes les verticales, notamment les verticales qui sont anciennes.
18:05 Je suis en désaccord en réalité là-dessus parce que, d'un point de vue de la souveraineté, on doit assurer nos arrières.
18:11 Aujourd'hui, Quanta a une interface qui fonctionne.
18:14 Moi, j'utilise personnellement DuckDuckGo, donc je n'utilise pas Google au quotidien.
18:18 Pas du tout, mais ça va très bien.
18:20 Ça va très bien.
18:21 Vous trouvez quand même des informations ?
18:22 Bien sûr.
18:23 Il y a un beau chemin à faire.
18:25 Il y a 0,5% des Français qui utilisent Quanta.
18:28 Mais ça ne veut pas dire que le retard est bon.
18:31 C'est ça aujourd'hui le sujet. Ce n'est pas tellement la solution technologique.
18:35 C'est quel est le modèle qui fait qu'on va créer cette nouvelle puissance économique en Europe ?
18:39 Là, on a le problème de l'Europe dès qu'on parle en bitcoussis ou dès qu'on parle de langage.
18:43 C'est-à-dire que si on fait un système français, on parle sur 60 millions de Français contre 400 millions d'Américains.
18:48 Mais c'est là aussi où ces technologies de modèles de langage qui sont multilingues peuvent permettre justement d'aller au-delà.
18:55 Nous, par exemple, vous me donnez un texte en anglais, je lui dis faites-moi un résumé en français et il fait le résumé en français.
19:00 Donc il peut vraiment transférer l'information d'une langue à l'autre au-delà de la traduction.
19:04 Mais il faut revenir sur le fait que ce soit Octave qui lui-même a réussi avec OVH.
19:08 Et donc il est en train de déporter son temps personnel, son intérêt sur une consolidation.
19:15 Et il faut la déraison d'un entrepreneur qui a réussi pour consolider correctement.
19:19 Très bien, on le salue.
19:21 Alors autre projet qui est intéressant, ça ne vient pas d'Octave Clabat directement.
19:26 Mais enfin c'est quand même du côté d'OVH-Clab que ça se passe.
19:30 Et de l'APHP, donc l'hôpital public, qui annonce avoir signé un partenariat pour co-développer une plateforme technologique d'entrepôt de données de santé.
19:40 Moi je croyais qu'on en avait une avec le Health Data Hub.
19:44 Qui est chez Microsoft, rappelons-le.
19:46 Absolument.
19:47 Donc il me semble que le Health Data Hub...
19:49 Dont on attend toujours un nouvel appel d'offres pour donner sa chance à des acteurs européens.
19:54 Mais les deux instruments sont différents.
19:56 D'ailleurs les hôpitaux, les APHP sont un système à part entière.
20:01 Alors que le Health Data Hub travaille sur des abstractions qui sont générales de santé.
20:06 Donc ce ne sont pas du tout les mêmes infrastructures d'une part.
20:09 Et d'autre part ici on peut saluer le fait que l'APHP ait fait ce partenariat vers un acteur régional, souverain.
20:15 Donc il n'y a pas de polémique sur le sujet.
20:17 Au contraire, on peut souhaiter que ces solutions soient ouvertes, basées sur l'open source.
20:21 C'est ce qui a été annoncé.
20:23 Voilà, tout à fait.
20:24 Donc c'est plutôt une très bonne chose.
20:27 Enfin c'est quand même le développement de briques technologiques justement.
20:31 Open source, donc ça veut dire qu'ils vont nous montrer comment est-ce qu'on peut faire un entrepôt de données de santé.
20:36 On montre comment on peut refaire finalement un Health Data Hub.
20:39 Ou on le laisse déporter par grandes entités hospitalières ou cliniques.
20:43 Plutôt d'une version centralisée qui était le Health Data Hub.
20:46 On était très colbertistes.
20:48 On se disait mais l'avenir est peut-être Web 3.
20:51 Laissons chacune des entités développer son système.
20:54 Faisons ça en open source et faisons en sorte que le système collabore.
20:57 Parce qu'à la fin, il faut être capable de partager des données de cancer ou que sais-je de quelle maladie.
21:01 Ça permet de davantage personnaliser aussi ces plateformes.
21:04 Ça permet de soin d'être plus près de la source des données.
21:07 Effectivement, parce que qui sait mieux de quoi il y a besoin en termes de données que le médecin qui est au chevet des malades.
21:11 Et l'abstraction finalement on s'en passe.
21:14 Avec des bonnes API, la pression elle est faite.
21:17 C'est un beau pied de mie, Marie-Christine Levet au Health Data Hub.
21:19 C'est une belle initiative.
21:21 Il faut encourager les initiatives d'entités publiques à travailler avec des champions européens et des champions français.
21:29 On voit dans un domaine que je connais bien qui est l'éducation.
21:32 On voit tellement l'emprise de Google et d'Amazon Web Services dans les salons de l'éducation etc.
21:37 Où tous les profs viennent, tous les élèves viennent.
21:39 Il n'y a vraiment que des énormes bannières Amazon.
21:42 Il faut vraiment encourager ce partenariat public-privé.
21:45 Ce sera la seule manière pour créer des champions français et qui deviendront des champions européens.
21:50 Et Michel Poland appelle à ce qu'il y ait plus de commandes publiques évidemment vers les clouds régionaux.
21:55 On ne peut que saluer cela.
21:57 Autre actus, c'est 8,2 millions d'abonnés à la 5G à la fin 2022.
22:03 J'ai titré "oui mais" parce qu'on a une croissance quand même assez significative d'adoption de la 5G.
22:11 Mais enfin sur le marché des télécoms, les choses se compliquent pour les opérateurs du côté des revenus.
22:17 Peut-être déjà une réaction sur l'adoption de la 5G en France.
22:21 Ce n'est pas non plus un emballement incroyable.
22:24 Cela ressemble à la 3G il y a 20 ans finalement.
22:28 Les usages sont les mêmes et la demande en quantité d'informations n'a pas été fondamentalement bousculée.
22:34 Et puis tout ce qui était de l'ordre de la promesse autour des IOT, de la voiture connectée n'est pas encore arrivé.
22:43 On attend la vraie 5G toujours.
22:46 Oui, mais 3G, 4G, 5G, 4G a fait un petit saut, 5G un tout petit saut.
22:53 Ce n'est pas différent. Pourquoi ça se déploie maintenant ?
22:55 Parce que les terminaux sont là à peu près au prix des terminaux précédents.
22:58 Donc il n'y a rien à faire.
23:00 Il faut juste dire j'ai envie de m'acheter un nouveau téléphone mais ils sont 5G.
23:02 Donc je prends du 5G. Les opérateurs font des cartes SIM 5G au même prix.
23:05 Donc du coup il n'y a zéro envolée économique.
23:08 Les sites se déploient un peu partout en France.
23:10 Voilà, en fait la 5G, on l'a toujours dit, elle n'est pas faite pour le grand public.
23:14 Elle est faite pour les professionnels.
23:16 Elle est faite pour la IOT, pour la IOT industrielle, pour l'agriculture, pour tout ce qui est milieu diffus.
23:20 Nous on l'utilise dans ma startup. Voilà, c'est ça qui est utile.
23:23 Alors avant de vous faire réagir Marie-Christine, je voulais justement qu'on diffuse un reportage,
23:26 une interview réalisée sur le FIC, le forum sur la cybersécurité,
23:30 à propos de cette industrie 4.0 qu'on attend toujours et qui a besoin de la 5G.
23:34 Christophe Auberger, CyberSécurité Evangélie chez Fortinet.
23:38 Fortinet c'est une entreprise historique presque du FIC.
23:41 Vous êtes là tous les ans, vous proposez diverses solutions de sécurité.
23:45 Je trouvais intéressant qu'on se retrouve devant cette démonstration de robot industriel.
23:51 C'est vraiment un sujet de développement important, la cybersécurité dans l'industrie.
23:55 La cybersécurité et la cybersécurité industrielle, c'est deux choses.
23:59 C'est deux mondes différents en fait, avec des dimensions qui sont similaires,
24:04 puisque les systèmes sont assez similaires, même s'ils sont utilisés de manière différente.
24:09 Et donc avec des risques qui sont importants, et d'autant plus importants dans le domaine industriel,
24:14 qu'on peut en plus mettre des vies en jeu, et qui sont des environnements qui sont différents dans leur utilisation.
24:20 Aujourd'hui quand une industrie achète un outil de production,
24:23 elle va l'acheter pour 15, 20, 30 ans, 60 ans dans le nucléaire.
24:26 On comprend bien qu'au niveau informatique, ça pose un problème,
24:29 ne serait-ce que de gestion de vulnérabilité, d'évolution d'OS, etc.
24:32 Et du coup il y a une vraie problématique de cybersécurité dans ces environnements-là.
24:36 Et les objets connectés sont souvent décriés pour leur absence de sécurité inhérente.
24:41 Alors ça bouge au niveau de l'Europe.
24:43 Il y a un projet aujourd'hui de régulation qui va imposer une sécurité minimum sur ces objets.
24:49 Ça suffira ? Ça suffira pas ?
24:51 La régulation au moins a le mérite d'exister.
24:54 Le mérite d'exister, ça va probablement améliorer les choses.
24:56 Parce qu'aujourd'hui, c'est vrai que ce qui prévaut à la conception d'objets connectés,
25:01 quels qu'ils soient, c'est la capacité d'en produire beaucoup et de les sortir rapidement.
25:05 Pas forcément la sécurisation.
25:07 Donc cette notion de security by design, elle est assez absente.
25:10 D'où l'importance des équipements et des approches de cybersécurité et de cyberdéfense
25:14 qu'on va pouvoir mettre en place dans ces environnements-là.
25:16 Parce que la plupart des équipements sont dépourvus.
25:18 Et pour certains, en fait, ils sont extrêmement simples.
25:21 Et il ne sera pas possible d'aller mettre de la sécurité à l'intérieur.
25:23 Je pense notamment à des roulements à billes connectés,
25:25 qui sont très très simples, qui remontent des infos.
25:28 Et la sécurité, elle ne pourra pas être intrinsèquement dans l'équipement,
25:31 mais dans la gestion des flux ou dans les systèmes qui vont centraliser les informations.
25:35 Ça fait deux sujets. Parce qu'au FIC, on parle beaucoup du cloud,
25:38 l'importance de basculer sur le cloud, est-ce que le cloud c'est sécurisé ?
25:41 Avec l'industrie, on n'est pas tellement sur une stratégie cloud ?
25:44 Non, c'est vrai que l'industrie aujourd'hui, l'adoption du cloud,
25:47 elle se fait de manière très ralentie.
25:50 Probablement qu'il y en a beaucoup qui n'iront pas.
25:52 Parce qu'il n'y a pas forcément le besoin.
25:54 La contrainte opérationnelle est différente de la partie IT.
25:57 Et le côté agilité, rapidité d'adaptation,
26:00 n'est pas forcément ce qui prévaut au niveau de l'outil de production.
26:04 Pour autant...
26:06 Vraiment proposer des nouvelles solutions, vraiment adaptées à l'industrie.
26:10 Oui, tout à fait. Alors, adaptées à deux niveaux.
26:12 La première, c'est adaptées physiquement.
26:14 Puisqu'effectivement, on est dans un environnement avec des contraintes qui peuvent être lourdes.
26:17 Ce sont des équipements spéciaux qui tournent sans ventilateur,
26:19 qui ont des plages de fonctionnement en termes de température, de vibrations,
26:23 et de choses comme ça très élevées.
26:25 Ça, c'est le premier point.
26:26 Et puis le deuxième point, ils sont adaptés au niveau de tout ce qu'ils recherchent sur les menaces.
26:31 Toute la CTI.
26:32 Parce qu'effectivement, les attaques qui se jouent dans le monde industriel
26:35 ne sont pas forcément les mêmes que celles de l'IT.
26:37 Les équipements ne sont pas les mêmes.
26:39 Et du coup, on a une CTI qui est complètement adaptée à ce domaine-là.
26:43 Merci beaucoup, Christophe.
26:44 Merci.
26:45 Le débat continue en plateau sur tous ces sujets.
26:48 On va parler ensemble, Marie-Christine, vous les connaissez bien, les opérateurs télécoms,
26:52 pour y avoir été.
26:53 Vous êtes encore aux côtés du board de Frics.
26:56 Non, je ne suis plus au board de Frics.
26:57 Ah, bon, mais vous êtes là il n'y a pas très longtemps.
26:59 Du côté des revenus des opérateurs, ça se tend énormément.
27:03 Quelle issue vous voyez pour eux ?
27:05 Parce que c'est vrai qu'il y a les investissements dans la 5G, les investissements dans la fibre,
27:09 les prix, bon, ils les ont augmentés, sauf Frics, mais on ne peut pas les augmenter non plus énormément.
27:15 Alors je dirais que le fait que les revenus se tendent, c'est la tendance de l'histoire.
27:19 Ça devient normal parce qu'on est en France à 93% de pénétration du haut débit et du très haut débit.
27:24 Les gens peuvent en faire prendre deux abonnements par personne.
27:27 La moyenne européenne est à 60%.
27:30 Donc la France a été vraiment le champion de la démocratisation de l'accès Internet au débit.
27:35 Et on a aujourd'hui plus d'abonnés fibre que d'abonnés haut débit.
27:39 Donc la fibre, il y a eu quand même une énorme démocratisation de la fibre.
27:43 Alors on peut le voir, pas encore dans toutes les régions de France,
27:46 mais quand même de manière générale, on a fait un grand bond en avant sur la fibre.
27:49 Vous savez à combien est l'abonnement fibre aux Etats-Unis ? Un abonnement moyen ?
27:53 Oulah, ça doit être très cher !
27:54 130 euros.
27:55 J'allais dire 100 dollars, oui.
27:57 Et en France, on est autour de 30.
28:00 Donc le fait que les revenus ne vont plus croître indéfiniment, c'est un peu normal aussi.
28:05 Il y avait eu aussi à un moment donné, pendant le confinement,
28:08 une explosion de tous les revenus d'Atta, et une explosion aussi de tout ce qui était SMS, etc.
28:14 Ça diminue un peu avec aussi toute l'utilisation...
28:16 Alors pas des revenus d'Atta, du volume !
28:18 Explosion du volume, oui.
28:20 Explosion des revenus aussi SMS, qui diminue aussi avec l'utilisation de toutes les messageries.
28:24 Donc il va falloir être innovant pour trouver de nouveaux services.
28:27 Alors innovant, en Europe, on s'est dit "tiens, on va faire payer les GAFA"
28:30 pour participer justement davantage à l'occupation du réseau
28:37 et aux investissements de nos réseaux en Europe.
28:41 C'est un vrai sujet.
28:42 Nos champions sont dans la commodité, et cette commodité, comme partout, est utilisée...
28:47 Pour que nos champions payent des impôts pour pouvoir aider à fibrer le territoire.
28:52 Oui, enfin voilà.
28:54 Avant de les faire peut-être payer des impôts, ça serait bien.
28:58 Bon, alors on peut enchaîner, mais très vite, sur cette déclaration aussi de Jean-Noël Barraud
29:03 qui dit qu'il faut trouver un nouvel accord entre l'État, les opérateurs, avec les collectivités
29:09 pour terminer ce raccordement des Français très haut débit à la fibre optique.
29:14 Il nous dit que le plus important c'est de franchir cette dernière marche
29:17 de ce grand chantier de la fibre et de passer du raccordable au raccordé.
29:21 C'est clair, ça coûte très cher d'amener la fibre jusqu'au consommateur.
29:25 Il faut tirer des lignes de fibre.
29:27 Mais faut-il le faire ?
29:29 Est-ce qu'on va y arriver ? Est-ce qu'il faut aller jusqu'au bout ? Est-ce qu'il faut trouver d'autres options ?
29:32 Ça existe, SpaceX.
29:35 Ah ben bravo !
29:36 Je suis désolé, mais...
29:37 Vous voulez dire les constellations satellitaires ?
29:39 Oui, OneWeb, pardon.
29:41 Mais qu'importe, il faut arrêter de se dire "j'ai une solution qui va servir 100% des problèmes".
29:47 Enfin, je veux bien le diriger sur le français, mais un moment pour...
29:50 Après, il y a le problème de l'adoption aussi, c'est-à-dire qu'il y a des foyers qui sont raccordables,
29:53 mais qui ne souhaitent pas basculer.
29:55 Je pense que quand les gens ont goûté à la fibre à l'avènement au début,
29:59 ça s'est quand même énormément démocratisé.
30:01 Tout le monde a envie d'avoir de la fibre, tout le monde a envie d'avoir des téléchargements plus rapides.
30:05 Toutes les familles ont des adolescents qui jouent.
30:07 Mais quand on a un ADSL qui fonctionne bien aussi, on se dit...
30:11 Parce que là, la question aussi, c'est la fin du cuivre.
30:14 On va tous être obligés de basculer.
30:17 La question, c'est celle du maillage du territoire.
30:19 Il faut que le territoire soit maillé,
30:21 parce que tous les services administratifs dépendent de l'Internet aujourd'hui.
30:24 Il ne faut pas laisser sur le côté une partie de la population parce qu'elle n'est pas au bon endroit.
30:29 Que ce soit la 5G, que ce soit la fibre, il faut qu'il y ait une couverture.
30:33 Je ne suis pas forcément d'accord avec les maisons isolées.
30:36 Les gars, ils se payent leur accordement à l'eau potable.
30:39 Ils se le payent.
30:40 À un moment, l'État, dans sa mission, ne peut pas non plus servir 100% des intérêts particuliers.
30:46 Bien sûr, mais je te rejoins sur le Starlink.
30:50 Et après, il y a la question du prix de l'abonnement.
30:54 Jean-Noël Barraud évoque la mise en place de tarifs sociaux, par exemple,
30:59 de débit minimum, d'une aide à l'installation,
31:01 quand les travaux sont vraiment trop onéreux.
31:04 On va suivre ça ensemble.
31:05 Je voulais qu'on termine avec l'actu de Marie-Christine Levé et du Capital en particulier.
31:12 Merci.
31:13 Ça tombe bien que je sois là aujourd'hui.
31:15 On a annoncé hier le closing de notre fonds 2 à 150 millions d'euros,
31:21 tel que notre objectif a été atteint.
31:24 Et on est aujourd'hui le plus large fonds dédié à deux piliers,
31:29 le secteur de la tech et le secteur du future of work.
31:31 On est ravis, puisque comme on l'a vu depuis ce matin,
31:34 il y a tellement d'innovations qui arrivent en ce moment
31:37 qui vont aussi beaucoup disrupter le secteur de l'éducation.
31:41 On pense que c'est vraiment le meilleur moment pour investir dans ces domaines.
31:46 Un commentaire ?
31:47 C'est vital pour nous.
31:48 L'Europe doit s'occuper de ses enfants.
31:50 Donc bravo.
31:51 J'ai quelques start-up à te présenter.
31:54 Bon, light on dans l'éducation ?
31:57 Mais pourquoi pas.
31:58 Mais voilà, ça y est.
32:00 Il passe le bac à la place des enfants.
32:02 Les enveloppes sont réparties.
32:03 Donc il va falloir réfléchir.
32:04 Il va falloir réfléchir.
32:05 Ça pose des questions intéressantes.
32:07 Tout à fait.
32:08 Le futur, il faut vous parler.
32:10 C'est le futur de l'éducation.
32:11 Merci beaucoup Marie-Christine Levet, d'Educapital,
32:13 Alain Staron, d'Artifil,
32:15 Yann Lechel, de Sens Digital,
32:17 et Laurent Daudet, de Light On.
32:19 À suivre, petite pause,
32:20 et ensuite on va parler du no code dans la no code ville.
32:22 Deuxième partie de Smart Tech.
32:30 On va rester avec moi au plateau,
32:31 Laurent Daudet, directeur général cofondateur de Light On,
32:34 Marie-Christine Levet, fondatrice d'Educapital,
32:36 et Yann Lechel, entrepreneur de la tech,
32:38 PDG de Sens Digital.
32:40 C'est le moment de notre interview avec Stanislas Vergiusseux,
32:43 fondateur de Traverse,
32:44 membre fondateur de la communauté No Code France.
32:47 J'ai promis que vous alliez nous faire découvrir la no code ville.
32:50 Je vous l'ai, merci beaucoup pour l'invitation.
32:51 Donc vous administrez une ville dans un univers 100% virtuel.
32:56 C'est ça.
32:57 Pourquoi ?
32:58 En fait, l'idée c'était,
32:59 on avait des entreprises de l'écosystème de la no code France,
33:01 ce qu'est la communauté,
33:02 qui utilisaient déjà un outil qui s'appelait Gazeur,
33:04 qui permet de créer des environnements virtuels.
33:06 Et un soir, un dîner avec des amis,
33:07 on s'est dit que ce serait intéressant
33:08 de regrouper huit entreprises au sein d'un même endroit,
33:11 ce serait la no code ville,
33:12 et de tous les jours pouvoir venir discuter avec les gens,
33:14 échanger, discuter,
33:15 et vraiment se retrouver sur une seule carte en 2D.
33:18 Donc c'est un métavers qui ressemble un peu à,
33:21 pas forcément à Minecraft parce que c'est le 3D,
33:23 mais c'est un aspect un peu jeu en 8 bits,
33:24 un peu 2D Pokémon à l'époque.
33:26 Et le but c'était vraiment de se retrouver là-dedans
33:28 pour pouvoir discuter, échanger, créer.
33:30 Mais qu'est-ce qu'on fait dans la no code ville ?
33:31 À quoi elle ressemble ? Qu'est-ce qu'on y trouve ?
33:33 Alors elle ressemble à quoi ?
33:34 Elle ressemble à une, vous avez un petit parc au milieu,
33:36 il y a des petites routes, il y a un espace de coworking,
33:37 il y a un café, il y a des entreprises qui ont des bureaux.
33:39 Donc les gens l'utilisent pour travailler,
33:41 c'est ce qu'on peut appeler un métavers de productivité,
33:43 un monde virtuel en 2D.
33:44 Donc les gens s'y connectent pendant qu'ils travaillent,
33:46 ils s'y retrouvent, ils peuvent travailler et faire ce qu'ils veulent,
33:48 et s'ils veulent discuter,
33:49 on a quelques petites images de bureaux.
33:51 Ils peuvent venir se déplacer avec des petits avatars,
33:53 et ensuite venir discuter et échanger.
33:55 En fait c'est vraiment un outil qu'on va utiliser pour les entreprises
33:57 dans le no code qui travaillent beaucoup en remote,
33:59 donc à distance.
34:00 Alors en quoi ça différencie d'une réunion en visio à plusieurs ?
34:04 Alors c'est une bonne question.
34:05 En fait ça permet, avec le format qu'on a fait de no code ville,
34:08 les entreprises ne discutaient pas forcément ensemble,
34:10 il n'y avait pas forcément d'échange,
34:11 parce qu'on n'était pas dans la même entreprise,
34:12 on n'avait pas tous des slacks ou des choses comme ça.
34:13 Donc ça, ça permet de créer du lien,
34:15 d'avoir des discussions beaucoup plus simples,
34:16 et surtout on ne passe pas sa journée en réunion en visio,
34:19 alors que là dans le no code ville,
34:20 on va passer sa journée à être connecté,
34:21 à pouvoir se déplacer, échanger avec les personnes.
34:23 Donc ça vient vraiment, quand on travaille à distance en remote,
34:26 remplacer un peu ces petits échanges qu'on peut avoir à la machine à café,
34:29 ces discussions qu'on peut avoir sur le moment,
34:31 aller discuter ou aller taper sur l'épaule de son voisin de bureau.
34:34 On peut jouer aussi, on peut bâtir des choses, comme dans Minecraft ?
34:38 Alors on peut jouer, s'il y a des courses de cartes qu'on peut faire,
34:41 c'est très chouette, on a un petit kart,
34:42 et le but c'est de faire du circuit, un peu à la Mario Kart.
34:44 C'est l'équivalent du babyfoot à la cafette en fait ?
34:47 C'est un peu ça, c'est un peu l'équivalent du babyfoot
34:49 et de la table de ping-pong.
34:50 Et on peut construire, après on peut designer son bureau.
34:52 Et donc après, chaque personne peut avoir la main
34:54 pour venir designer un peu son espace,
34:55 venir un peu implémenter des arbres,
34:58 un peu designer vraiment son bureau comme il le souhaite,
35:01 en fonction de ses envies.
35:03 Alors, quand vous m'avez parlé de ce projet,
35:05 ça m'intéressait parce que c'est aussi autour de la communauté NoCode.
35:09 Elle en est où cette communauté ?
35:11 Est-ce qu'elle grandit ?
35:12 On nous a promis aussi là, monts et merveilles autour du NoCode.
35:15 Ce n'est pas un peu chahuté avec ce qui se passe justement du côté des IA Génératives ?
35:21 C'est assez intéressant.
35:22 Sur le côté NoCode, elle est au-delà de toutes nos attentes.
35:25 On l'a démarré avec les gens de chez Compte-Fondament à l'époque, en 2019.
35:29 Aujourd'hui, on a dépassé les 10 000 membres.
35:31 Donc c'est la plus grosse communauté mondiale autour du NoCode.
35:33 Donc ça, c'est assez incroyable.
35:35 La France est leader en termes de communauté sur le NoCode.
35:37 Il se passe énormément de choses.
35:39 Les éditeurs et les éditrices d'outils NoCode aiment beaucoup la France
35:41 parce qu'il y a beaucoup d'utilisateurs et d'utilisatrices.
35:43 Il y a des chaînes Twitch, il y a un podcast qui est sorti, il y a des événements.
35:46 Il y a énormément de choses qui se passent autour de ça.
35:48 Et justement, c'est intéressant avec l'univers un peu futur du NoCode.
35:51 Il y a beaucoup d'outils qui se développent pour faire des sites et des choses comme ça.
35:54 On a eu une discussion avec un ami il n'y a pas longtemps autour de l'IA et ces choses-là.
35:57 Il y a beaucoup de gens qui utilisent l'IA pour venir générer du code, pour créer des outils.
36:00 C'est ça.
36:01 Alors qu'en fait, le NoCode est fait pour ça.
36:03 Le NoCode est techniquement fait pour faire des sites ou des applications
36:05 sans avoir à générer de code.
36:07 Et donc, c'est assez drôle parfois de voir des gens qui ne sont pas forcément techniques
36:09 demander à Twitch GPT ou à OpenAI de générer du code alors que le NoCode est fait pour eux.
36:14 C'est finalement un nouveau canal de distribution.
36:18 Oui, mais après, si on n'est pas technique, demander des bouts de code pour créer des choses,
36:23 même si générer, autant aller directement sur un outil NoCode.
36:26 Par exemple, pour faire un site aujourd'hui, il y a plein d'outils qui sont hyper utiles.
36:29 Ou pour faire des applications, il y a plein d'outils qui sont top pour le faire directement
36:32 sans forcément générer du code derrière.
36:33 D'accord. Donc, vous pensez que ça reste plus performant d'aller chercher des briques NoCode
36:39 plutôt que d'essayer de se les créer soi-même dans un chat GPT ou demain un Lighton ?
36:44 Je dirais que tout dépend de si on est technique ou pas,
36:47 si on comprend le code qui va être généré.
36:49 Si on ne le comprend pas ou si on ne le comprend qu'à moitié,
36:51 je ne vois pas forcément l'intérêt.
36:52 Et surtout, ça va être plus long que d'aller sur un outil NoCode, de cliquer sur, de faire ça.
36:56 Et la communauté NoCode n'utilise pas justement ces IA génératives pour créer de nouvelles briques ?
37:02 Alors ça, c'est une bonne question parce que ça dépend.
37:04 Je pense qu'il y a peut-être des éditeurs qui l'utilisent.
37:06 Je sais qu'il y a beaucoup d'éditeurs qui l'implémentent.
37:08 Notamment, je pense que c'est beaucoup OpenAI au sein de leur outil.
37:10 On crée un peu des copilotes et des choses comme ça pour vraiment aider.
37:13 Je sais que chez WeWeb, ils ont organisé ça pour faire un copilote.
37:15 Chez Glide aussi pour du chat.
37:17 Donc, ils utilisent quand même ces IA au service de l'utilisateur et de l'utilisatrice.
37:20 Après, dans les gens de tous les jours, il y en a qui doivent sûrement l'utiliser
37:23 pour sortir un peu des formules, des choses comme ça.
37:25 Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, le no-code permet quand même de ne pas forcément avoir à passer
37:28 via ces IA génératives pour produire des sites web ou des applications.
37:31 Julian, vous connaissez cette communauté du no-code en France ?
37:34 Oui, et je pense qu'en réalité, le no-code, c'est du code en quelque sorte,
37:37 dans la mesure où on assemble des abstractions.
37:40 Et les modèles de langage aujourd'hui ont été entraînés sur des corpus
37:44 qui sont issus de Stack Overflow ou autres.
37:46 Donc, ils ne connaissent que le code à l'ancienne, entre guillemets.
37:49 Mais dans quelques années, il n'y aura aucune difficulté pour demander un modèle type LLM
37:54 de sortir une infrastructure complète avec du no-code.
37:58 Oui, tout à fait. Je pense qu'effectivement, ce n'est pas en opposition le no-code et cet IA génératif.
38:06 C'est une autre façon de voir la génération de code,
38:10 que ce soit des bouts de code ou des projets entiers, ou le produit final.
38:15 Marie-Christine, on n'arrête pas de nous dire qu'il faut apprendre le code à l'école.
38:18 Mais est-ce qu'il ne faudrait pas apprendre le no-code ?
38:20 Il y a beaucoup de no-code qui se créent et qui ont d'ailleurs pas mal de succès.
38:25 Après, moi, ce que je me demande, c'est est-ce qu'à un moment donné,
38:27 ça sert à quelque chose d'apprendre le no-code si la machine, demain, saura faire du no-code à notre place ?
38:32 Stanislas ?
38:33 C'est une très bonne question.
38:35 Je pense que dans tous les cas, le no-code, ce n'est jamais magique.
38:40 C'est-à-dire qu'il faut quand même se former à ces outils,
38:41 parce que les outils peuvent être assez complexes et commencent énormément à se complexifier.
38:45 Moi, je donne des cours dans des écoles. D'ailleurs, cet après-midi, hier, j'en ai fait.
38:48 Et on voit qu'en fait, même pour les étudiants qui ne sont pas forcément techniques,
38:50 arriver à apprendre les outils, ça demande de se former, de comprendre l'outil.
38:54 Donc, même si c'est généreux automatiquement, je pense que c'est plus simple,
38:57 et ce sera même plus à l'aise dans l'envie d'avoir un métier ou de construire des choses,
39:00 de comprendre ce qu'on fait.
39:01 Et je pense qu'il y aura quand même ce besoin toujours de comprendre comment ça fonctionne,
39:04 pour générer ça.
39:05 Et c'est vrai que pour le no-code et le parallèle avec le code,
39:06 c'est vrai que maintenant, on parle aussi beaucoup de programmation visuelle
39:09 et plus forcément de no-code, parce que là, c'est vraiment du visuel.
39:12 On a besoin d'attraper des composants, les déplacer pour construire des sites ou des applications.
39:15 Peut-être que demain, vous renommerez la no-code ville alors.
39:17 Sadislas, vous restez avec nous. Tout le monde reste.
39:20 On va commenter cette autre actualité à suivre dans notre chronique Où va le web ?
39:24 Aujourd'hui, c'est Eva qui nous raconte pourquoi et comment Disney fait marche arrière,
39:33 justement, sur les métavers.
39:34 Disney abandonne le métavers.
39:38 Après Méta, il y a quelques semaines, c'est désormais aux géants du divertissement
39:42 de faire machine arrière.
39:43 Le groupe tire un trait sur son unité de nouvelles narrations.
39:47 C'est le nom qui lui avait été donné.
39:49 50 personnes au total chargées de raconter autrement des histoires
39:54 grâce aux nouvelles technologies et donc au métavers.
39:57 Les histoires qu'on connaît tous, déjà Aladin, Toy Story, Tarzan, Coco.
40:02 Disney prévoyait en effet de s'appuyer sur sa vaste bibliothèque de propriétés intellectuelles.
40:09 Le groupe travaillait par exemple sur un dispositif pour interagir avec ses visiteurs.
40:14 Des parcs d'attraction, il voulait projeter des images 3D sur des objets du monde réel.
40:20 L'objectif était celui de créer une toute nouvelle manière d'engager le public.
40:25 Sauf que Disney, lui aussi, est en quête d'économie, concurrencée d'un côté par le streaming,
40:31 impactée aussi par la baisse des revenus de la télévision et celle des recettes de cinéma.
40:37 Disney veut faire 5,5 milliards de dollars d'économie très précisément
40:42 et va pour ça supprimer 7000 emplois, soit 3% de ses effectifs mondiaux.
40:48 Il faudra donc attendre un peu pour voir le métavers devenir la prochaine grande frontière narrative.
40:55 Il s'agit des mots du précédent PDG de Disney, Bob Chapek.
40:59 Stanislas Verschies, vous êtes un spécialiste des bureaux virtuels avec Traverse.
41:03 Comment vous entendez ce type d'actualité ?
41:06 Je pense que c'était une suite logique après l'annonce de Meta et ses arrêts.
41:10 Je pense qu'il y a eu un énorme engouement qui a été fait quand Meta a annoncé le métavers
41:13 avec beaucoup d'espoir, un peu à la Ready Player One et ces choses-là.
41:16 En mettant des casques Oculus et en allant sur Horizon World, on s'est rendu compte que c'était différent.
41:20 Moi j'ai passé du temps, c'était sympa pendant deux heures, après il n'y avait pas grand chose à faire.
41:24 Je pense que la vision est hyper intéressante et moi aujourd'hui je dirais qu'il y a deux types de métavers à mon sens.
41:28 Les métavers en 3D qui sont vraiment pour du divertissement.
41:30 Je pense que le jeu vidéo a beaucoup à prendre par rapport à ça.
41:33 Et après plutôt les métavers en 2D pour la productivité et le travail au quotidien.
41:36 Je pense que sur le côté divertissement, il y a quelque chose d'intéressant.
41:39 Après qu'ils arrêtent, je pense qu'on a vu sur les coûts et ces choses-là.
41:42 En plus ça coûte très cher alors qu'en 2D j'imagine que c'est...
41:45 Ça coûte cher aussi mais moins cher à...
41:47 On peut le rentabiliser par la productivité, c'est ça ?
41:50 On peut essayer de le rentabiliser.
41:51 Merci beaucoup, merci à tous de nous avoir suivis.
41:53 Merci à mes commentateurs qui sont restés jusqu'au bout.
41:55 Laurent Daudet, directeur général et cofondateur de Lighton.
41:58 Marie-Christine Leveille, fondatrice d'Educapital.
42:00 Yann Lechel, entrepreneur, PDG de Sciences Digitales.
42:03 Et Stanislas Verjus, fondateur de Traverse.
42:06 Membre fondateur de la communauté NoCodeFrance.
42:09 Je vous souhaite une excellente journée.
42:11 Demain ce sera le best-of de Smartech.
42:13 [Musique]
42:22 Smart Cyber vous est présenté par Lefic, forum international de la cybersécurité.
42:28 [Musique]
42:38 Michel Vandenberghe, présent sur Lefic bien évidemment.
42:41 Président du campus Cyber.
42:43 Grosse actualité pour le campus Cyber,
42:45 puisque ça y est, il y a un nouveau campus Cyber qui va ouvrir en province
42:49 et même ici à Lille en fait.
42:50 Effectivement, ce soir on fera l'inauguration du campus des Hauts-de-France.
42:54 Donc un campus qu'on avait labellisé au FIC l'an dernier.
42:57 Et puis ce matin par exemple, on a aussi labellisé le campus de Nouvelle-Aquitaine.
43:01 Et on a reçu deux nouveaux dossiers.
43:03 Le dossier de la Bretagne et le dossier de région PACA.
43:07 Pourquoi c'est important de reproduire ce modèle de campus un peu partout en France ?
43:12 C'est important parce qu'on a vraiment besoin de faire connaître
43:17 le métier de la cybersécurité dans les territoires.
43:19 Faire à ce qu'on puisse être le plus proche des clients.
43:23 Les cyberattaques, elles ne ciblent pas que Paris.
43:25 Elles ciblent, on l'a vu, la mairie de Lille par exemple.
43:27 Donc c'était important de développer une expertise cyber aussi ici dans les territoires.
43:32 Et c'est à ça que sert le campus ?
43:34 Parce que c'est un mix de différents profils.
43:38 Autour d'un campus, on trouve de la recherche publique, privée.
43:41 On trouve des offreurs de solutions.
43:44 C'est ce mix-là qui permet de répondre mieux aux défis de la cybersécurité ?
43:50 Le campus, d'abord, c'est un lieu où les gens déjà peuvent venir
43:53 pour pouvoir rencontrer l'écosystème.
43:55 Puis c'est un lieu qui sert à faire à ce que l'écosystème puisse travailler ensemble.
43:58 Donc on est vraiment une sorte d'agent de liaison entre l'État,
44:01 entre les offreurs, entre les clients finaux, entre les associations, entre les écoles.
44:05 Notre rôle, c'est ça. C'est d'être une sorte de chaîne de maillage
44:08 qui fait à ce que les gens puissent se rencontrer.
44:10 Et tant qu'à faire, qu'ils le fassent dans un lieu qui est connu par tout le monde.
44:13 Mais alors là, quand vous êtes sur le FIC, c'est vous qui allez rencontrer d'autres personnes,
44:17 qui allez élargir l'écosystème.
44:19 Quel est le principal intérêt pour le campus cyber de se présenter sur un salon comme le FIC ?
44:25 Pour le campus cyber, mettons, moins.
44:27 Parce qu'effectivement, il y a deux ans, on cherchait à recruter des membres.
44:30 À vendre les espaces du campus cyber national.
44:33 Maintenant, ce stand, c'est un peu le stand de l'écosystème de la cybersécurité.
44:37 Ceux qui n'ont pas forcément de stand, ou qui ont des stands, se retrouvent ici.
44:40 Parce qu'ils savent que c'est un endroit qui va être bien accueilli et où il y aura du dialogue.
44:43 Et alors, c'est aussi un endroit où ça débat.
44:45 Il y a des tables rondes, des choses qui sont annoncées.
44:47 Thierry Breton a annoncé, pas ici, mais juste avant d'arriver, il va en parler tout à l'heure,
44:51 la création d'un bouclier européen sur la cybersécurité.
44:56 Quelle est votre réaction là-dessus ?
44:58 Ça veut dire quoi ? Qu'en Europe, on manquait d'armes de répression ?
45:02 Je pense, parce que quand on voit la façon dont nos entreprises subissent les cyberattaques,
45:06 et même certains États subissent des cyberattaques, ça montre bien qu'on n'est pas bien protégés.
45:11 Donc le rôle, justement, de l'écosystème, c'est d'essayer d'inverser la tendance
45:14 et de faire à ce qu'on puisse être un peu plus fort qu'aujourd'hui que les cyberattaquants.
45:17 On doit détecter, mais on doit aussi se protéger.
45:21 Donc un bouclier, ce n'est pas si mal que ça.
45:23 Et effectivement, en France, on avait été précurseur.
45:25 Jean-Noël Barraud avait annoncé le bouclier cyber.
45:28 On est en train de le mettre en œuvre.
45:30 Que l'Europe suive, on trouve ça vachement bien.
45:32 Merci beaucoup Michel.
45:33 Je vous en prie.
45:35 Smart Cyber vous a été présenté par le FIC, Forum international de la cybersécurité.
45:41 [Sonnerie]