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NewsTranscription
00:00 - Hier, aux Pays-Bas, Emmanuel Macron a été interpellé sur ce qui se passe en France.
00:03 Il a été interrompu au début de son discours à La Haye,
00:06 sur la démocratie dans l'Hexagone par des militants,
00:09 et sur la volonté du peuple sur les retraites.
00:11 Comment vous avez réagi à cette séquence ?
00:13 - Ça veut dire quelque chose...
00:14 Alors, j'ai vu cette petite blague de...
00:16 C'était à La Haye, et ça a été le tribunal de la UE en référence au tribunal de La Haye.
00:21 Mais ça veut dire quelque chose que Emmanuel Macron, aujourd'hui,
00:24 ne peut plus mettre un pied dehors sans qu'on lui rappelle la réforme des retraites,
00:28 sans qu'on lui rappelle la brutalité sociale et démocratique avec laquelle il gouverne notre pays.
00:34 Et c'est vrai en France comme c'est vrai à l'étranger.
00:36 Je rappelle qu'il a annulé sa venue au Stade de France,
00:39 et qu'à la minute 49 et 30 secondes, il y a eu des sifflets,
00:43 qu'il a annulé son déplacement dans le Var.
00:45 - C'est spécifique à Emmanuel Macron ?
00:46 - Il est allé dans le lac de Sarconson à ce point-là ?
00:48 - Les derniers présidents aussi ont eu des difficultés à sortir.
00:50 - Moi, je me souviens quand j'étais petite...
00:51 - On leur a dit "emmurez dans l'Elysée".
00:52 - Non, moi, je me souviens quand j'étais petite,
00:54 je voyais des présidents de la République qui faisaient des bains de foule.
00:56 Aujourd'hui, Emmanuel Macron en est incapable.
00:58 Et oui, il est un peu comme un forcené retranché à l'Elysée.
01:01 - Vous reprenez ce mot de "forcené" ?
01:05 - Je pense qu'il est tellement isolé aujourd'hui.
01:08 Vous le voyez, il prend un hélico pour aller faire un déplacement sur l'eau.
01:11 Tout le monde voit qu'il essaie de tourner la page de force.
01:14 Mais moi, je le dis à Emmanuel Macron,
01:16 non, en fait, la page, elle ne va pas se tourner.
01:18 Tous les matins, tous les jours, il y a encore des actions.
01:21 - Mais je veux parler de ces actions qui se déroulent à bas bruit
01:24 et que finalement, on s'est presque habitués...
01:27 - De quelles actions vous parlez ?
01:28 - Mais plein d'actions.
01:29 J'entendais, par exemple, ce matin,
01:31 il y a un blocage d'un dépôt frigorifique
01:33 qui va bloquer tous les supermarchés de Auchan.
01:37 - Mais il y a une raison, il y a une date.
01:39 Il y a une décision du Conseil constitutionnel.
01:40 Vous la respecterez ?
01:41 - Bien sûr que je la respecte.
01:42 Mais le droit n'est pas la légitimité politique.
01:46 - Ah, mais quand vous dites "oui, mais" vous la respectez un peu moins ?
01:49 - Non, non, attendez. D'abord, d'un point de vue juridique,
01:51 il y a des motifs de rejet juridique.
01:54 - Le Conseil constitutionnel va en décider ?
01:56 - Il y a des motifs de rejet juridique.
01:57 - Vous ne pouvez pas préjuger Mme Rory ?
01:59 - Moi, j'espère que cette loi sera censurée
02:02 et auquel cas, on a gagné.
02:04 Si ce n'est pas le cas, ça n'enlève rien au rejet démocratique,
02:07 au rejet politique, au rejet social.
02:10 - Ça veut dire que la parenthèse ne sera pas refermée ?
02:12 - Non, et je le dis à Emmanuel Macron,
02:14 mais il se fourvoie complètement...
02:15 - Il se fourvoie, ce sera le Conseil constitutionnel qui aura à décider ?
02:18 - Mais, Sonia Mabrouk, après trois mois de mobilisation,
02:21 vous en parlez tous les matins quasiment à cette antenne,
02:23 je pense que vous en avez même marre de parler de ce sujet.
02:26 - Non, c'est un sujet important qui nous concerne tous.
02:28 - Et donc, tout le monde aimerait passer à autre chose,
02:30 mais pour passer à autre chose, pour laver la colère du pays,
02:32 il faut qu'il retire cette loi, il n'y a pas d'autre alternative.
02:34 - Il ne le fera pas. Donc, décision du Conseil constitutionnel.
02:37 - Et donc, s'il y a une décision, le Conseil constitutionnel,
02:39 elle est double. On attend aussi celle du référendum d'initiative partagée.
02:42 S'il est validé, on part en campagne dans la seconde.
02:45 S'il est invalidé, ce sera 49-3, mais puissance 10 en matière de colère dans le pays.
02:50 - Et ça donne quoi, 49-3, puissance 10 ?
02:52 - Des mobilisations spontanées. J'en ai déjà vu qui seront prévues.
02:55 - Mais, Mme Aubry, c'est comme si vous pouviez claquer des doigts
02:57 que les gens descendent dans la rue. Vous voyez bien qu'il y a une démobilisation.
03:00 On peut le comprendre, après 11 ou 12 mobilisations dans la rue.
03:03 - Justement, c'est la 12e journée de mobilisation.
03:05 Moi, j'ai 33 ans, je n'ai jamais vu une mobilisation aussi longue,
03:08 aussi forte, qui marque l'histoire, et qui est en train de marquer l'histoire de notre pays.