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00:00 toujours plus fort à deux, sauf face à la Chine.
00:02 Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont tout tenté, mais Pékin n'a pas bougé sur l'Ukraine, ou si peu.
00:08 Seule concession de Xi Jinping. Il accepte l'idée d'appeler Volodymyr Zelensky le moment venu.
00:13 Voilà pour le seul résultat tangible. On ne sait pas si le président français et la chef de la Commission européenne
00:18 s'étaient répartis des rôles. À Emmanuel Macron, la rondeur. À Ursula von der Leyen, les mots qui fâchent.
00:24 Sébastien Lebel, ZIC correspondant d'Europe 1 Pékin.
00:26 Elle a à peine mentionné le nom d'Emmanuel Macron dans la conférence de presse qui a suivi ses entretiens avec les officiels chinois.
00:32 La présidente de la Commission européenne a joué sa propre partition,
00:35 déroulant hier un discours de fermeté,
00:38 critiquant violemment la Chine, à la fois sur les droits de l'homme et surtout pour son soutien à Moscou.
00:43 Sur ce sujet, elle a été une nouvelle fois très ferme et très claire.
00:46 Nous comptons sur la Chine pour ne pas fournir d'équipements militaires
00:51 directement ou indirectement à la Russie, car nous savons tous qu'armer l'agresseur irait à l'encontre des lois internationales
00:57 et cela nuirait significativement à notre relation.
01:01 Ursula von der Leyen incarne une ligne dure vis-à-vis de Pékin. Elle plaide pour une Europe plus audacieuse et plus autonome.
01:09 Elle a d'ailleurs confirmé hier que l'accord d'investissement conclu entre l'Europe et la Chine en 2020,
01:13 après dix longues années de négociations, était morné et qu'il faut désormais
01:18 redéfinir complètement les relations avec la Chine, qui reste pour l'instant son premier partenaire commercial.
01:23 Pékin, Sébastien Lebel, Zic, Europe 1.