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Transcription
00:00 Le nouvel impérialisme chinois, vendredi, thématique de la rédaction d'Europe 1,
00:04 la Chine, un big brother qui a l'oeil sur tous ses citoyens à travers le monde.
00:09 Et la France ne fait pas exception.
00:10 Chez nous aussi, les Chinois qui militent pour la défense des droits humains ou qui
00:14 critiquent le régime sont sous surveillance.
00:16 William Molligny a pu en rencontrer certains.
00:18 Une parole rare en exclusivité sur Europe 1.
00:21 « Cet étudiant chinois de 25 ans exige l'anonymat car critiquer le parti communiste chinois
00:25 même à 8000 kilomètres de Pékin pourrait lui causer des ennuis.
00:28 Si je ne vous donne pas mon nom, mon téléphone ou mes informations personnelles, c'est parce
00:32 que les agents du parti sont vraiment très forts pour nous surveiller.
00:35 » Lui et ses amis se disent suivis de très près par l'ambassade de Chine dans la capitale
00:39 qui déploie des moyens électroniques, des écoutes téléphoniques et exerce une pression
00:43 sur les familles de la diaspora.
00:44 Les militants hostiles au régime redoutent les postes clandestins de la police chinoise,
00:49 sortent d'œil de Pékin en plein Paris.
00:51 Selon eux, certains se trouveraient dans des appartements anonymes des tours du 13e arrondissement.
00:56 « Je pense que ces commissariats ne se limitent pas à arrêter les gens et à les renvoyer
01:00 en Chine, c'est aussi dans une certaine mesure pour défier les pays étrangers.
01:04 »
01:05 Cet autre chinois de 40 ans, installé depuis 8 ans en région parisienne, a fait l'erreur
01:08 de critiquer le régime autoritaire et c'est sa famille aujourd'hui qui en fait les frais.
01:12 « Ma famille qui est restée là-bas est harcelée par la police.
01:15 Mes parents, ma sœur, tous reçoivent des coups de téléphone.
01:18 On leur pose des questions, on leur met la pression pour me forcer à rentrer.
01:22 »
01:23 Il a proposé de l'argent pour son retour, ce qu'il considère être un piège car,
01:27 dit-il, il aurait alors fini dans une cellule de prison.
01:30 William Molynier du service Police Justice d'Europe.

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