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Transcription
00:00 Quand on a dit, vous savez, il y a des biais, il y a des conflits d'intérêts qui ne sont absolument pas déclarés,
00:04 il y a des gens qui touchent à la fois de l'argent.
00:06 Moi le premier, c'est pour ça que ça a commencé très vite, dès que j'ai commencé à parler de la cloaquine,
00:10 j'ai reçu des coups de téléphone anonymes, donc je sais maintenant qu'ils ne sont plus anonymes.
00:13 C'est le professeur Rafi de Nantes qui m'appelait, on l'a identifié grâce à la police, il a été condamné, on peut le dire.
00:19 – Vous vous appelez, vous disiez quoi ?
00:20 – Et c'est lui, il m'a donné le téléphone la nuit à minuit, pour me menacer.
00:24 – Incroyable ça.
00:26 – C'est celui qui était le numéro 1 de tous les financements, il avait reçu 600 000 euros de l'industrie pharmaceutique les 6 dernières années.
00:31 C'était le numéro 1.
00:32 Après, vous pouvez toujours dire que vous êtes complotiste, c'est possible qu'il y ait un lien,
00:36 ou c'est possible que ce soit une coïncidence, vous voyez, mais ça amène à réfléchir sur le fait,
00:42 est-ce que c'est vraiment de la recherche médicale de fournir des malades à des programmes écrits par l'industrie pharmaceutique
00:50 dont les données ne sont analysées que par l'industrie pharmaceutique,
00:53 qui fait écrire ça par ce qu'on appelle les "ghost writers", c'est-à-dire des écrivains professionnels,
00:57 et qui sont acceptés à l'avance par les plus grands journaux,
01:01 parce qu'on sait que ça va rapporter un argent fou aux journaux même qui les publient.
01:05 – Pour vous c'est un grand complot ?
01:07 – Non, pas du tout, c'est une évolution de la société auquel nous ne sommes pas préparés.
01:14 Il y a plusieurs éléments, les gens n'ont pas l'habitude qu'une molécule puisse servir à plus d'une chose, c'est un point.
01:21 Et donc les seuls qui ont vraiment travaillé là-dessus, nous on a un peu travaillé dessus,
01:25 mais c'est beaucoup les Chinois, ils ont pris toutes les molécules qui sont considérées comme non toxiques par la FDA,
01:31 c'est l'équivalent de notre ANSM, pour les tester sur le Covid.
01:35 Ils ont trouvé 20 molécules qui n'ont strictement rien à voir avec les antiviraux,
01:39 qui sont efficaces, dont des antidépresseurs, dont un anti-parkinsonien,
01:44 après on s'est rendu compte que les gens qui avaient les Parkinson faisaient des formes moins graves ou pas de Covid.
01:48 Et en réalité c'est parce qu'un des médicaments qu'on donne pour la maladie de Parkinson
01:52 est un médicament qui a une activité contre le virus si on teste l'activité sur le virus.
01:56 Il y a des neuroleptiques qui ont une activité sur le virus,
01:59 donc l'idée que chaque molécule a une activité unique,
02:03 qui est juste celle pour laquelle on l'a testée au départ, c'est un fantasme, ce n'est pas vrai.
02:08 Donc celles dont on sait au départ qu'elles ne sont pas toxiques parce qu'on les utilise depuis 20, 30, 40 ans,
02:15 qui ne coûtent pas cher parce que comme elles ont plus de 20 ans, elles ne sont plus protégées par des brevets,
02:19 c'est celles qui devraient en priorité nous intéresser.
02:22 Par exemple, on a retrouvé des travaux pour ça, quand on dit qu'il y a une très grande résistance des bactéries aux antibiotiques,
02:30 nous on a testé effectivement les 2500 molécules qui sont non toxiques.
02:34 Et parmi celles-là, on a redécouvert que l'AZT, qui était le premier médicament qu'on donnait dans le sida,
02:39 était un merveilleux antibiotique contre l'échagolie,
02:42 ce que tout le monde avait oublié et que personne ne veut re-commercialiser, ça ne rapporte rien.
02:47 Donc si vous voulez, on se heurte là, si on fait passer une idée de cette nature-là,
02:52 je ne sais pas si vous vous rendez compte, des enjeux financiers monstrueux,
02:55 mais pour tout le monde, pour l'industrie, pour les journaux scientifiques.
02:58 – Mais que se vous dit Didier Raoult aux gens qui disent "Didier Raoult il a la grosse tête", vous leur dites quoi ?
03:04 – Je ne sais pas, mesurer une taille de chapeau régulière.
03:08 – Non c'est vrai, il y en a qui disent "Didier Raoult, le professeur Raoult, il a la grosse tête,
03:12 il a la grosse tête", alors nous je ne l'ai jamais vu ici, parce que ça se passe très bien avec nous,
03:15 mais il y en a, ceux qui disent ça, c'est une manière de vous attaquer, c'est quoi ?
03:19 – Je n'en sais rien, il faut leur demander à eux ce qu'ils entendent.
03:24 – C'est quoi votre relation avec Emmanuel Macron maintenant ?
03:26 On a beaucoup parlé de votre relation avec le président de la République,
03:28 un coup vous étiez fâché, un coup il vous consultait tous les jours,
03:31 un coup vous dormiez chez lui, un coup il dormait dans un lit superposé, c'est quoi la vérité ?
03:36 – Non, c'est ni l'un ni l'autre, c'est des choses…
03:41 – Il vous a consulté un moment ?
03:42 – Oui, un moment oui.
03:44 – Il est venu vous voir directement à Montseil ?
03:47 – Oui, il a prévu, il y a eu un…
03:50 – Si vous voulez, je ne peux pas dire que j'ai été convaincu par l'enthousiasme
03:56 de la vaccination généralisée dont je pense qu'elle n'était pas…
04:00 – Il vous en a voulu pour ça ?
04:02 – Je n'en sais rien, mais en tout cas, je vous rappelais ce que je disais,
04:08 attendez, il faut aller prudemment là, parce qu'il y avait au moins trois raisons
04:12 qui laissaient penser que ça ne marcherait pas comme on prédisait que ça marcherait,
04:18 c'est qu'il n'y a aucun vaccin qui marche pour les infections virales respiratoires,
04:21 zéro, si ça marchait on aurait pu une grippe depuis longtemps,
04:24 si ça ne marche pas pour la grippe tous les ans, c'est parce qu'il y a un problème, d'accord ?
04:28 Deuxièmement, moi j'ai su un peu plus tôt que les autres
04:31 que ce virus mutait très très rapidement, ce qui était l'inverse de ce qu'on pensait
04:36 sur les coronavirus pour des raisons techniques sur lesquelles je ne veux pas m'étendre,
04:38 mais la véritable pandémie a commencé en Italie parce qu'il y a eu deux mutations
04:43 qui se sont passées, une mutation dans la machine à reproduire le virus
04:50 qui a fait qu'il fait 100 fois plus d'erreurs que tous les autres coronavirus
04:53 et c'est 100 fois plus d'erreurs, c'est ce qui explique tous ces variants.
04:56 – Donc là, tous ceux qui vont faire le rappel du vaccin,
04:59 pour eux, pour vous, c'est inutile ?
05:02 – Je ne sais pas si c'est inutile de toute manière, pour tous les vaccins,
05:07 il est question, et pour toutes les actions médicales que l'on a pour les patients,
05:13 c'est de faire la balance entre le bénéfice et le risque.
05:16 Si vous n'avez aucun risque, si vous voulez, vous n'avez aucun bénéfice à espérer.
05:20 Donc il y a une étude, indépendamment de l'autre,
05:22 on trouve la même chose, des Suédois très complets, très carrés comme les Scandinaves,
05:27 sur 10 000 personnes de moins de 45 ans qui font la maladie, il y a un mort.
05:34 – D'accord.
05:34 – Et pendant la période d'observation, il y avait 10 % de gens qui ont la maladie,
05:38 ce qui veut dire que chez les moins de 45 ans, il y avait un mort sur 100 000.
05:42 Donc vous ne pouvez pas évaluer un vaccin permettant de montrer
05:46 qu'il y a moins d'un mort sur 100 000, ce n'est pas possible,
05:48 il faudrait que vous en testiez un million avant.
05:50 – D'accord.
05:50 – Mais en revanche, comme la moitié des gens qui sont morts ont plus de 85 ans,
05:54 si vous vaccinez les gens de plus de 85 ans,
05:57 vous ne faites pas quelque chose de fou quand même, vous faites quelque chose.
05:59 Et nous on voit qu'effectivement chez les gens qui sont très à risque,
06:02 les gens de plus de 75 ans, toujours dans notre série de 30 000 personnes,
06:05 le vaccin a un effet protecteur, chez les gens de plus de 75 ans, des deux tiers.
06:11 Il y a un tiers des gens qui vont faire des formes mortelles,
06:16 s'ils sont vaccinés, donc il y a une efficacité du vaccin chez les gens.
06:21 – Si on est parisien, pour vous, le bénéfice risque n'est pas positif,
06:25 il a la balance des mauvaises.
06:27 – Oui, et puis surtout, on sait que, et nous on a su ça très tôt,
06:29 on sait qu'il peut y avoir des porteurs sains dans le même nombre,
06:33 dans le même pourcentage chez les vaccinés et non vaccinés.
06:36 [Musique]

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