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00:00 Dans les rues de Lagneville, l'affaire fait beaucoup rire.
00:03 Ils font trop de bruit dans leurs débats sexuels.
00:05 Et on a porté plainte pour ça.
00:09 C'est dans un de ces immeubles que plusieurs habitants
00:11 se sont plaints d'ébats amoureux devenus trop bruyants et trop fréquents.
00:15 Je comprends que ça puisse déranger les voisins.
00:17 Il faudrait qu'ils essayent peut-être de faire un effort,
00:19 de trouver une solution.
00:20 Je ne sais pas, isoler la chambre.
00:22 Le maire de la commune, quant à lui, s'est saisi du dossier.
00:25 Les policiers municipaux ont rencontré le couple en question
00:28 et ils espèrent que la médiatisation de cette affaire
00:30 calmera leurs ardeurs.
00:32 C'est fou, ça.
00:34 Pourquoi tu veux réagir là-dessus, en fait ?
00:37 Tu veux dire quoi ?
00:37 Le sujet m'intéresse.
00:38 Qu'est-ce que tu veux dire ?
00:41 Je suis scandalisé par l'action du maire, par les plaintes des voisins.
00:46 C'était la femme du maire qui hurlait.
00:47 C'est pour ça aussi qu'il est là.
00:56 Non mais ça va, arrête de te prendre la tête pour tout, Jean-Mi.
00:59 Le problème, ce n'est pas l'innuisance,
01:00 c'est que ça crée des problèmes dans les autres couples.
01:03 Les femmes reprochent au mari, genre "elle a de la chance".
01:05 C'est pour ça que ça fout la merde.
01:08 C'est pour ça que les voisins gueulent, parce que ça fout le bordel.
01:11 Non, non, mais c'est vrai, ça crée des frustrations.
01:12 Moi, j'ai connu ça et c'est vrai que c'était un peu d'impression.
01:15 Moi aussi, j'ai connu ça.
01:15 Toi aussi ?
01:17 Non, mais pas avec le voisin.
01:18 Vous n'avez pas de voisin, vous avez un parc autour.
01:20 Non.
01:23 Non, mais c'est incroyable.
01:27 En fait, on ne peut même plus ken tranquille aujourd'hui.
01:29 Où va le monde, en fait ?
01:34 Ça, c'est le plus bel apte qui existe sur Terre
01:36 et on ne peut même plus le faire de manière libérée.
01:39 J'ai le même problème.
01:40 Ah bon ?
01:40 Mais c'est quoi votre problème exactement ?
01:41 J'ai le problème, j'ai le problème.
01:43 C'est-à-dire ?
01:43 Mais dans quelle chance ?
01:44 C'est vous qui faisiez du bruit ?
01:45 Non, non, non, non, c'était mon grand-père.
01:51 Je ne peux pas.
01:52 Non, mais je peux comprendre Delphine, mais une fois, deux fois,
01:55 si ça se passe dix fois, vingt fois, si ça réveille les enfants,
01:58 si c'est l'énorme bordel.
01:59 Ne m'habitez jamais à côté de chez moi.
02:00 Très bien, mais voilà.
02:02 Et à ce moment-là, il faut être un peu quand même dans la médiation.
02:04 Il faut en parler.
02:05 C'est la médiation.
02:07 Non, mais il faut être dans la médiation.
02:09 Sauf que tu ne peux pas contrôler, tu peux baisser la musique.
02:12 Là, quand tu es en espace, tu vois une fille qui faisait la hola,
02:15 qu'elle policie.
02:16 Il se réveille.
02:16 Oui, je l'ai dit.
02:17 Il y a une fille qui faisait la hola.
02:20 Elle m'applaudissait tout le temps, mais je ne pouvais pas lui dire.
02:22 Je lui disais, applaudis-moi fort, mais c'est incontrôlable.
02:25 Moi, j'ai vécu ça.
02:26 J'habitais dans un complexe d'appartements à Los Angeles,
02:28 à un moment où il y avait des voisins qui faisaient ça.
02:31 Mais non.
02:32 Pardon d'habiter à Argento.
02:34 Nous, on habite dans un complexe d'appartements à Juvisie,
02:37 à Los Angeles.
02:38 Et il y avait un couple de voisins.
02:41 Ils faisaient exprès d'ouvrir les fenêtres.
02:43 C'était de l'exhibitionnisme.
02:46 Et une fois, ça fait marrer, deux fois, trois fois.
02:49 Et au bout d'un moment, on n'en peut plus.
02:50 Ça devient super relou.
02:51 Tu les rejoins, tu les rejoins.
02:52 Peut-être que c'est ce qu'ils voulaient.
02:54 Peut-être que c'était un message.
02:56 D'ailleurs, on a le coupable, il est à côté, c'est dicté.
02:59 Oui, vous savez, j'ai eu le même problème, moi, dans un hôtel.
03:02 Moi aussi.
03:03 J'étais au Normandie pendant le festival de Dublin.
03:05 Et il y avait une chambre comme ça, où le mec, il en a, s'excitait comme des oufs.
03:09 Et on s'est tous retrouvés sous le palier, parce que personne n'arrivait à dormir.
03:13 On a porté plainte pour que les mecs...
03:15 - Oh, les aigris ! - Et sachez que la police est arrivée, ils
03:22 lui ont coupé le skate !
03:23 - Non, mais imaginez, imaginez que ça se reproduise comme ça tous les soirs.
03:26 - Laissez jouer tranquille.
03:27 - T'allais pas rester 10 ans au Normandie, ces deux soirs.
03:28 - Tu crois que je vais regarder les autos ?
03:29 - Redonne-moi les dates, quand même, pour savoir qui c'était.
03:36 [Musique]