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00:00 encore du monde dans la rue aujourd'hui pour dire non aux 64 ans.
00:03 Ce 11e acte de contestation pourrait réunir jusqu'à 800 000 manifestants,
00:07 selon le renseignement. Une journée suivie de près à Matignon,
00:11 on en reparle dans un instant, mais aussi à Pékin où Emmanuel Macron
00:14 poursuit sa visite d'État. Arthur Delaborde, vous êtes l'envoyé spécial
00:17 d'Europe 1 sur place. Le chef de l'État est très attentif, mais pas inquiet.
00:20 - Eh bien d'abord, Emmanuel Macron ne s'attend pas à une mobilisation
00:23 exceptionnelle aujourd'hui. Un conseiller relativise. Il y aura ses
00:27 yeux du monde dans la rue, mais beaucoup moins que lors de certains
00:30 conflits précédents. Il relève aussi la baisse du taux de grévistes.
00:33 Qu'on ne vienne pas nous expliquer que le pays est totalement à l'arrêt,
00:36 lâche-t-il. Pour le moment, le président maintient sa confiance
00:39 envers Elisabeth Borne. Il va faire le doron jusqu'à la décision du Conseil
00:43 constitutionnel, comme si le temps était suspendu jusqu'au 14 avril,
00:48 confiant de ses proches en ajoutant qu'après cette date, le chef de l'État
00:52 aura des décisions à prendre. Il espère rebondir, reprendre la main
00:55 en multipliant notamment les sorties sur le terrain. Emmanuel Macron
00:59 souhaite par ailleurs revoir les syndicats, mais pour parler d'autres
01:03 sujets que les retraites, accompagnement des jeunes dans la vie
01:06 professionnelle, usure au travail, formation ou encore gestion des
01:09 carrières. Il imagine aussi s'exprimer une nouvelle fois devant les
01:12 Français pour fixer la feuille de route.
01:14 Arthur Delaborde, envoyé spécial d'Europe 1 à Pékin.

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