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Retrouvez le replay du Grand Prix de l'Escaut du 05/04/2023.

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Sport
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00:00:32 Bonjour à toutes et à tous, soyez les bienvenus sur les routes belges du Grand Prix de l'ESCO pour la 111e édition de cette classique flandrienne.
00:00:43 Une classique qui est l'une des plus légendaires, l'une des plus anciennes du calendrier flamand.
00:00:51 Et pour la commenter, nous allons retrouver un spécialiste des classiques flandriennes lorsqu'il était encore sur son vélo.
00:01:01 C'est Johan Offredo qui est avec nous en cabine commentateur, accompagné pour la première fois les deux ex-coureurs de l'équipe Groupama FDJ
00:01:11 qui se retrouvent en cabine commentateur, accompagnés par Jérémy Roy. Bonjour messieurs.
00:01:17 Bonjour Nicolas, bonjour à tous. Bonjour Nicolas, bonjour à tous.
00:01:22 Alors une classique flandrienne, effectivement ce Grand Prix de l'ESCO, il en fait partie, c'est plus une classique de sprinter même s'il y a des secteurs pavés.
00:01:33 Les coureurs sortent du Tour des Flandres, il y aura Paris-Roubaix dimanche prochain.
00:01:39 C'est une course qui est importante, ils sont 143 coureurs au départ ce matin, depuis Ternesen direction Chauten.
00:01:47 Le Scheldeprijs, comme vous l'avez dit Nicolas, c'est une course historique en Belgique, c'est la 111e édition, elle existe depuis 1907.
00:01:55 C'est une des courses vraiment mythiques où les plus grands sprinters se sont imposés, il va forcément y avoir beaucoup de spectacles aujourd'hui.
00:02:03 Oui effectivement les plus grands sprinters et les plus grands noms aussi du cyclisme dans son histoire.
00:02:10 Le Grand Prix de l'ESCO avait vu les victoires par exemple de Roger De Vlaminck à plusieurs reprises, d'Eddie Merckx, de Rick van Leeuwen, de Freddy Martens ou encore plus récemment au cours de ces dernières décennies, Mario Cipollini, Peter van Bettengem, Tom Ecke qui s'était imposé également à son tour et Mark Cavendish qui fera partie un peu des plus grands sprinters.
00:02:32 Un peu des outsiders pour cette édition 2023, pourquoi ? Parce que des sprinters, il y en a pléthore pour aller chercher la victoire dont notamment Alexander Kristoff, le vainqueur sortant sous ses nouvelles couleurs du team Uno X Pro Cycling qui a très bien marché d'ailleurs sur le rond de Vente Vlanderen où il est allé chercher un top 20.
00:02:54 Parmi les sprinters, Caleb Ewan évidemment le coureur de l'équipe Lotto Destiny à la recherche d'une nouvelle victoire, une seule victoire cette saison pour le feu folet australien.
00:03:07 Parmi les autres sprinters, on notera également la présence d'Edward Tunz pour l'équipe Trek Sega Freddo mais il va falloir se défaire des grosses armadas emmenées notamment par l'équipe Sudal Quickstep, emmenées par l'équipe Alpecin de Quenin qu'on va y revenir.
00:03:26 Et pourquoi pas Dylan Groenewegen aussi toujours avec les grosses cuisses. Justement aujourd'hui c'est une course pour les grosses cuisses avec Groenewegen, Alexander Kristoff, Fabio Jakobsen, Jasper Philipsen, Mark Cavendish et des outsiders notamment qui vont tenter pourquoi pas d'aller se frotter au meilleur sprinter mondiaux comme Sam Welsford le coureur néo-zélandais ou encore Hugo Stettart.
00:03:54 Pourquoi pas pour l'équipe Arkea Samsic, deux équipes françaises au départ, l'équipe Arkea Samsic la formation bretonne et l'équipe Cofidis qui sera emmenée par Max Wildshade.
00:04:05 Ces coureurs messieurs on est d'accord, ils sont forcément ici pour aller remporter un beau succès, un succès de prestige sur une course historique mais c'est aussi l'occasion de parfaire sa préparation pour une certaine classique comme l'a dit en préambule Johan Offredo.
00:04:22 Bien sûr la classique Paris-Roubaix Jérémy.
00:04:26 Oui effectivement c'est vrai que cette course est placée entre le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, une répétition non parce que les coureurs sont déjà en pleine bourre et il n'y aura pas non plus de gros secteur pavé hormis sur le parcours, le circuit final mais un secteur assez court.
00:04:43 Les coureurs sont là pour continuer, pour maintenir leur état de forme sur une course effectivement que vous l'avez dit prédestinée pour les sprinteurs même si l'an passé ce fut un beau carnage avec une bordure dès le départ et 13 coureurs qui se sont projetés devant et qui ont été au bout.
00:05:00 Ça n'a pas empêché un Alexander Christophe de s'imposer mais en solitaire cette fois-ci.
00:05:05 Et puis dans cette équipe on profite des images, on voit Mathieu Van Der Poel qui lui bien sûr est l'un des favoris pour Paris-Roubaix.
00:05:12 Il faut penser qu'il vient faire la distance, qu'il vient aider son équipier Jasper Philipsen avant de partir sur une dernière reconnaissance de Paris-Roubaix.
00:05:21 C'était un peu l'invité de dernière minute Mathieu Van Der Poel, il a terminé ce Tour des Flandres fatigué, il a dit qu'il avait développé des très bonnes statistiques en termes de watts.
00:05:32 Il y a deux solutions quand on est sur cette semaine sainte entre le Tour des Flandres et Paris-Roubaix.
00:05:39 C'est soit d'aller s'entraîner seul le mercredi, de faire une grande sortie, de faire une reconnaissance et de finir derrière un scooter.
00:05:45 Soit de faire une course comme le Grand Prix de l'Escoee, en l'occurrence c'est une course qui n'est pas des moindres.
00:05:51 Je pense que Mathieu Van Der Poel il a regardé la météo, il a vu que les conditions météo lui permettaient de faire une très bonne course.
00:05:59 Et surtout d'aider son coéquipier Jasper Philipsen qui est un des grands clients aujourd'hui pour la victoire.
00:06:08 D'autant plus que Mathieu Van Der Poel part de sa patrie, il part de Terneuze.
00:06:15 Le départ pour la troisième année consécutive qui a été donnée des Pays-Bas à 12h45 très précisément pour cette édition 2023 du Grand Prix de l'Escooe.
00:06:27 Pour la sixième fois le départ a été donné dans la province de Zélande, direction Scotten donc.
00:06:34 Il y aura un petit peu plus de 204 km à parcourir avec un circuit final messieurs.
00:06:41 Et parmi ce circuit final nous aurons un secteur pavé à franchir à plusieurs reprises, un secteur pavé de 1700 mètres.
00:06:49 Alors ce ne sera pas la Tourette d'Arenberg mais ça a fait aussi par le passé quelques différences.
00:06:56 Effectivement un circuit final de 17 km, il y aura trois tours complets à parcourir mais le passage pavé sera à faire quatre fois.
00:07:06 Et un pavé c'est toujours une source de danger pour le peloton, il faut être placé.
00:07:13 Et surtout quand l'arrivée approche il faudra être d'autant plus placé sur cette course qui est relativement plate.
00:07:19 Donc ça fait partie d'une des difficultés de l'épreuve à appréhender ce petit secteur pavé.
00:07:24 Il n'y en a pas beaucoup des classiques comme celle-ci.
00:07:29 Johan, vous qui aviez l'habitude de ces campagnes flandriennes, on a quoi ? On a la panne, c'est ça ?
00:07:34 Et on a vraiment aujourd'hui le Grand Prix de l'ESCO où les purs sprinters se retrouvent en "début de saison" lors de cette campagne des classiques ?
00:07:49 Oui c'est exactement ça. Maintenant c'est la classique Bruges de Pannes qui a été remportée par Jasper Philipsen.
00:07:56 Cette course du Grand Prix de l'ESCO, ce Schöll de Prijs, fait partie des classiques qui sont vraiment destinées aux sprinters.
00:08:05 Puisque quand on peut voir le parcours, les coureurs partent de la municipalité de Ternezen, on remonte vers cette région du Zeeland, région hollandaise.
00:08:17 Un parcours quasiment plat, quasiment linéaire, aujourd'hui sans vent.
00:08:22 Un circuit local comme le disait Jérémy, avec un secteur pavé de 1700 mètres à parcourir 4 fois.
00:08:30 Un petit secteur pavé à l'entrée du circuit. Bref, toutes les conditions idéales pour une arrivée au sprint et pour une arrivée vraiment massive.
00:08:39 C'est vrai qu'on a souvent tendance Jérémy, dans le cyclisme moderne, à tursir à chaque fois les finales de course.
00:08:47 Les sprinters sont à la fête du coup aujourd'hui avec énormément de "cross-quizz" comme je l'ai dit tout à l'heure en introduction,
00:08:59 qui a fait le déplacement sur ce Grand Prix de l'ESCO.
00:09:05 Comme d'accoutumé, le parcours est si prêt, l'organisateur garde cette formule.
00:09:12 Entre deux courses très exigeantes, c'est important pour les sprinters de pouvoir s'exprimer et ne pas trop puiser dans les réserves.
00:09:21 Même si selon les années, ça peut être très compliqué comme épreuve, comme l'an passé, 48,5 de moyenne, avec le vent de côté.
00:09:30 C'était un record sur cette épreuve et aujourd'hui, certainement, ce record risque d'être battu.
00:09:35 Il n'y a pas du tout de vent et on appelle ça souvent, entre coureurs, le "championnat du monde des sprinters".
00:09:41 Parce que quand on voit la start list au départ aujourd'hui avec Fabio Jakobsen, Jasper Philipsen, Kalle Beewa, Alexander Christoph, Mark Cavendish, Gerbeth Nitzen, Sam Westford, Jordi Moes et j'en passe,
00:09:54 on pense à une arrivée massive. Il y en a 7 qui pensent autrement, qui ont pris la poudre d'escampette très rapidement.
00:10:02 Le peloton est désormais pointé à 1 minute 30.
00:10:06 On les a vu prendre la poudre d'escampette en rentrant dans le fameux tunnel de l'ESCO, le Westershelde Tunnel.
00:10:16 C'est très bien Nico !
00:10:18 C'est le fameux tunnel où on se situe en dessous du niveau de la mer ?
00:10:23 C'est tout à fait ça !
00:10:25 Et on les a vu partir à plusieurs avec notamment Joss Kentsch que vous avez vu dans un second temps revenir sur cette échappée.
00:10:35 Ils sont donc 7 coureurs à l'avant de la course mais le peloton gère pour l'instant par rapport à cette échappée, gère son avance.
00:10:46 Nous retrouvons devant Joss Kentsch pour l'équipe Bolton Equities Black Spock.
00:10:53 On retrouve également Ruben Eipers pour le team Flanders Baloise.
00:10:58 Deux coureurs du team Beat Cycling Club, l'équipe néerlandaise, dans laquelle on retrouve Bram Diesel, le Gossard 203 et Vincent Opzac,
00:11:08 deux coureurs néerlandais qui se retrouvent à l'avant.
00:11:12 Philippo Ridolfo pour le team Novo Nordisk.
00:11:17 Giulio Mazotto pour le team Koratec.
00:11:21 Et j'en ai oublié un, c'est le coureur du team Bingole, il s'agit de Cyril Diesel, le Gossard 133, pour cette équipe belge représentée à l'avant de la course.
00:11:37 Scénario classique, on va dire, pour une classique comme celle-ci, une échappée composée de coureurs majoritairement issus de la 3e division et de la 2e division.
00:11:48 Alors on rappelle qu'il y a trois divisions en cyclisme international, le World Tour, le Rock Tour et les équipes continentales.
00:11:58 Aujourd'hui on a décidé qu'à l'arrière, c'est les équipes World Tour qui mènent le train, à l'image des coureurs de la formation Alpes-Saint et des coureurs de la formation Soudal Quick-Step.
00:12:08 Tout simplement parce qu'on limite l'écart, pas de danger, 1 minute 30, on essaye d'arriver sur le circuit final groupé, il va y avoir des changements de direction,
00:12:18 on reste à l'avant du peloton et on fait travailler les équipés tout simplement pour mettre dans les meilleures conditions son sprint.
00:12:27 C'est la belle province du Zeeland où les coureurs ont ensuite franchi la frontière belge au kilomètre 74, l'entrée sur le circuit final au kilomètre 144, soit un tout petit peu plus de 60 km de l'arrivée.
00:12:55 Comme on vous l'a dit en préambule, le secteur pavé a accompli à 4 reprises la Brochstraat et ses 1700 m de pavé.
00:13:07 Ce sera une belle ligne droite de 1400 m avec un rond-point aux 300 m et on aura l'occasion de voir si le circuit a été rendu un petit peu plus difficile,
00:13:19 puisqu'il y a eu une petite modification sur le final dans les Faubourgs d'Anvers où l'arrivée de cette 111e édition du Grand Prix de l'ESCO a lieu aujourd'hui.
00:13:30 Contrairement aux deux précédentes éditions, ils feront un détour le long de la Brochstraat avant l'arrivée sur la Kjörtillland.
00:13:44 C'est en fait des noms compliqués pour cette course !
00:13:49 Thierry Maréchal m'a dit, j'ai eu tout à l'heure au téléphone le directeur sportif de l'équipe Cofidis, "évite de te lancer dans la prononciation des noms".
00:13:59 Eh bien écoutez, tant pis, je me suis fait Harakiri et on verra si...
00:14:05 C'est un bon signe d'ami pourtant !
00:14:08 C'est clair, mais bon je me suis jeté dans la gueule du loup quoi !
00:14:12 En même temps ces noms sont tellement chantants et ça sent encore, ça respire encore la Belgique et les classiques flamandes,
00:14:20 ces classiques si caractéristiques, même si aujourd'hui Jérémy, Johan, on voit que ce n'est pas vraiment un temps de flahute.
00:14:28 Les coureurs sont cuissards, maillots, manches courtes.
00:14:32 On a quoi ? Une dizaine de degrés et comme vous l'avez signalé, également pas de vent aujourd'hui contrairement aux années précédentes.
00:14:42 Pas de vent et pourtant c'est ce qui fait souvent exploser cette course là.
00:14:47 On rappelle que cette région de Zélande qui, comme le disait Jérémy, se trouve parfois sous le niveau de la mer,
00:14:55 est très exposée au vent.
00:14:57 Du coup ça donne des bordures.
00:14:59 Aujourd'hui on n'aura pas de bordures, on a les conditions vraiment idéales pour la pratique du cyclisme.
00:15:04 Devant on voit que les coureurs sont tous en cuissards courts, certains ont opté pour les manchettes.
00:15:09 On va être sur une épreuve d'endurance, il s'agit de s'alimenter encore pendant une centaine de kilomètres,
00:15:14 de collaborer pour les 7 hommes de tête et derrière de gérer cet écart.
00:15:18 Mais bizarrement on leur laisse très très peu de marge de manœuvre puisque 1 minute 38 à 100 km de l'arrivée, ça va être compliqué.
00:15:28 Une 35 d'avance, 102 km de l'arrivée pour nos 7 coureurs qui ont très rapidement dans la première heure de course pris de l'avance par rapport à ce peloton.
00:15:41 Un peloton donc, comme on vous l'a dit, également tout à l'heure dans lequel on retrouve un certain Mathieu Van Der Poel,
00:15:48 le coureur de l'équipe Alpecin de Quenync.
00:15:50 Mathieu Van Der Poel, est-ce qu'aujourd'hui on peut s'attendre à ce qu'il nous place une petite attaque dans le final ?
00:15:57 Est-ce qu'il va se tester en prévision de Paris-Roubaix ou va-t-il faire le job comme il l'avait fait récemment sur Tireno-Adriatico ?
00:16:10 Sur Tireno oui, il avait emmené Jasper Philipsen à la victoire.
00:16:17 Ici, il va être un peu dans le même rôle, mais dans les schémas stéréotypés, on aime bien mettre un petit peu de piment.
00:16:27 Ce n'est pas impossible qu'il tente sa chance sur le secteur.
00:16:33 Vu comment la course se déroule actuellement, vu que les éoliennes ne sont pas en route avec ce faible vent,
00:16:40 les coureurs ne seront pas non plus très fatigués à l'amorce du circuit.
00:16:46 Je pense qu'il y aura pas mal d'équipiers pour être vigilants en cas d'attaque.
00:16:51 C'est vrai que cette course fait partie des courses que j'appréhendais relativement.
00:16:57 On l'a rarement couru sous ces conditions météo très favorables.
00:17:01 En revanche, quand on arrive dans le circuit final, il y a énormément de tension.
00:17:05 On va pouvoir le voir sur la partie finale, il y a beaucoup de chutes.
00:17:10 On le voit Mathieu Van Der Poel qui s'alimente.
00:17:12 C'est très important sur une course comme celle d'aujourd'hui.
00:17:16 205 km plus le fictif, on est à 215 km.
00:17:19 Il a un objectif Mathieu Van Der Poel, on le rappelle, c'est Paris-Roubaix.
00:17:23 Il est passé à côté sur le Tour des Flandres, il est tombé sur un Tadej Bogacar bien trop fort.
00:17:29 Il va rentrer sur un terrain qui va lui convenir sur Paris-Roubaix.
00:17:33 On voit qu'il est encore avec le chasuble, encore avec la manchette.
00:17:37 Il est à l'entraînement, il a les barres dans les poches et il pense à s'alimenter.
00:17:43 Il a surtout un objectif en tête, c'est de préserver ses forces,
00:17:47 de faire encore le travail nécessaire pour arriver à Paris-Roubaix.
00:17:50 Aujourd'hui, pas de souci, c'est pour Jasper Philipsen.
00:17:53 Et à l'image de Christophe Laporte et de Wood Barnard,
00:17:56 je pense que Mathieu Van Der Poel a un rôle aussi de leader.
00:18:01 Et quand on veut être un leader, on capitalise sur ses équipiers.
00:18:04 Il comptera aussi sur Jasper Philipsen, vu qu'ils seront tous les deux présents à Paris-Roubaix.
00:18:10 Je ne sais pas ce qu'il faisait exactement, Mathieu Van Der Poel,
00:18:13 mais j'ai l'impression qu'il était gêné par un truc dans l'œil qu'il essayait d'enlever.
00:18:18 Un insecte, peut-être.
00:18:21 Je crois qu'il essuyait la transpiration, il avait chaud.
00:18:24 Au début, oui, je pensais aussi, mais non, c'était insistant.
00:18:28 C'est étonnant, c'était plus situé sur le casque, une aération du casque,
00:18:35 c'est plus un gros insecte.
00:18:38 En tout cas, on s'est mis en ordre de marche dans cette formation Alpe d'Hugues de Queninck.
00:18:43 On a décidé de prendre tout de suite les choses en place,
00:18:47 avec la formation Loto Destini notamment.
00:18:53 Nous sommes à 100 km de l'arrivée, 1 minute et 25 secondes d'avance
00:18:58 pour une échappée de 7 coureurs.
00:19:01 Le peloton ne laisse pas faire cette échappée,
00:19:04 partie très tôt dans la journée.
00:19:07 7 coureurs, parmi lesquels nous retrouvons deux Néerlandais
00:19:10 de la formation Beat Cycling Club,
00:19:13 le club le mieux représenté à l'avant de la course et dans le peloton.
00:19:17 C'est l'équipe Alpe d'Hugues de Queninck, celle de Mathieu Van Der Poel
00:19:21 et celle de Jasper Philipsen qui roulent au peloton.
00:19:24 L'équipe de Jasper Philipsen qui roule forcément.
00:19:28 Derrière, on voit en bleu,
00:19:30 c'est la formation Jaco Alola,
00:19:33 dans laquelle on va retrouver un autre sprinter, Dylan Groenewegen,
00:19:37 qui est très en forme depuis ce début de saison.
00:19:40 On a la formation DSM juste derrière en ordre de file,
00:19:44 puisque on a Sam Westford qui fait partie des Outsiders.
00:19:48 Il a gagné deux étapes sur le San Juan
00:19:51 et le Grand Prix Cricke Lyon très récemment en Belgique.
00:19:55 Ce qui est rigolo, c'est quand on voit la liste, la start list,
00:19:59 c'est que quasiment tous les anciens vaqueurs sont présents aujourd'hui
00:20:03 sur ce shell de Price,
00:20:06 parce que c'est les meilleurs sprinters.
00:20:09 Il n'y a que Martial Kittel qui lui a pris sa retraite
00:20:12 et qui n'est plus dans ce peloton.
00:20:16 Kittel, recordman de victoire sur cette épreuve,
00:20:19 avec cinq succès à son actif.
00:20:22 Juste après, on retrouve Cavendish avec trois victoires.
00:20:25 - Cavendish qui ? - Qui est présent, exactement.
00:20:28 Marc Cavendish, alors justement, parlons-en Jérémy.
00:20:31 Marc Cavendish, comment vous le trouvez cette saison ?
00:20:35 Un petit peu poussif quand même, j'ai envie de dire.
00:20:40 C'est vrai que sur ses dernières sorties, il n'a pas vraiment brillé.
00:20:43 Il a même, je crois, tout abandonné sur la dernière quinzaine.
00:20:47 Donc, série négative pour lui.
00:20:50 J'espère qu'il aura une issue un peu plus favorable aujourd'hui,
00:20:54 une ouverture sur une course qui peut lui convenir.
00:20:57 Mais oui, c'est vrai qu'il a eu un peu de déboires aussi à l'intersaison.
00:21:03 Une prolongation de contrat, enfin ce n'est pas une prolongation,
00:21:06 c'était un changement d'équipe qui a été assez compliqué.
00:21:10 Il devait courir pour une équipe française, finalement ça ne s'est pas fait.
00:21:13 Il a pu rebondir au dernier moment avec sa nouvelle équipe Astana.
00:21:19 Mais voilà, Marc Cavendish encore à la recherche de sa meilleure forme.
00:21:24 C'est un des courants les plus vieux de ce peloton.
00:21:27 Il a désormais 37 ans, Marc Cavendish.
00:21:29 Il a pourtant montré qu'il était capable de faire de grandes choses.
00:21:32 Et dans cette formation Astana, il sera entouré d'un très bon courant.
00:21:36 Il s'agit de Kees Bol, le courant hollandais,
00:21:40 qui lui aussi a une bonne pointe de vitesse,
00:21:42 qui a fait un bon petit début de saison.
00:21:44 Marc Cavendish, il est toujours en recherche de forme.
00:21:47 Il n'est pas à la hauteur du Marc Cavendish qu'on a connu ces dernières années.
00:21:52 Mais comme le disait Jérémy, effectivement,
00:21:55 quand on connaît un intersaison difficile, et ça a été le cas,
00:21:58 je pense au cours de cette formation BNB Hotel KTM,
00:22:02 qui a dû malheureusement s'arrêter.
00:22:04 On passe un hiver qui est difficile.
00:22:06 On pense que le métier de coureur cycliste,
00:22:09 c'est un métier effectivement où il faut pédaler,
00:22:12 mais il faut aussi avoir la tête, il faut être concentré,
00:22:15 il faut avoir des objectifs et il faut pouvoir
00:22:18 vraiment mettre l'ensemble de ses facultés.
00:22:22 Quand la tête ne suit pas, malheureusement, c'est compliqué.
00:22:24 On se doute que pour Marc Cavendish,
00:22:26 les séances à venir seront un peu plus lointaines.
00:22:30 D'autant plus qu'on connaît le garçon très émotif,
00:22:35 Marc Cavendish, sous ses airs de bad boy,
00:22:38 ça reste quelqu'un qui, lors des arrivées souvent
00:22:45 sur les grands tours, et je pense notamment au Tour de France,
00:22:49 et je pense notamment à son Tour de France,
00:22:54 où il était parti pas très loin de chez lui,
00:22:56 lorsque le Tour de France était parti du Yorkshire.
00:22:59 Il avait forcément l'envie de briller
00:23:02 et d'être le premier maillot jaune.
00:23:05 Marc Cavendish avait chuté très rapidement.
00:23:10 C'est un petit peu comme, je ne sais pas,
00:23:13 dites-moi si je me trompe, un petit peu comme un type au pinot
00:23:16 qui ne cache pas du tout ses émotions et qui marche,
00:23:19 comme vous l'avez très justement souligné, Yoann, au mental.
00:23:24 Moi, Nicolas, ce qui m'a marqué dans la carrière de Cavendish,
00:23:29 c'est son rebond et cette faculté du rebond qu'il a pu avoir.
00:23:34 Je me rappelle quand il était coureur de l'équipe Bahrein Victorious.
00:23:38 Il prenait les échappées, notamment celle de Gorn-Wewelgem,
00:23:42 qui pensait être une de ses dernières courses.
00:23:44 Il était en pleurs à l'arrivée.
00:23:46 Et finalement, il retrouve un contrat,
00:23:48 il se remet dans une nouvelle dynamique
00:23:50 et il arrive à remporter des victoires de prestige,
00:23:54 notamment sur le Tour de France.
00:23:56 La faculté des grands champions, c'est ça.
00:23:59 C'est de mettre un pied à terre, mais de se relever à chaque fois.
00:24:03 Et j'ai une petite pensée pour Yoann Laphilippe, notamment,
00:24:07 qui fait partie de ces coureurs qui sont tombés,
00:24:10 qui mettent pied à terre et qu'on pense au fond du trou
00:24:14 et qui sont capables toujours de se relever
00:24:17 et de donner le meilleur d'eux-mêmes.
00:24:20 C'est beau ça, il n'y a qu'un genou à terre, votre genou.
00:24:24 C'est ça.
00:24:25 Ce qui n'est pas à terre permet de se relever.
00:24:27 Exactement.
00:24:28 C'est magnifique.
00:24:29 C'est un poète, Yoann Othrénaud.
00:24:32 Oui, tout à fait.
00:24:34 Non, mais j'emploie toujours le…
00:24:37 On a du mal à imaginer ce peloton qui est régi par des codes.
00:24:41 Par exemple, là, vous voyez ce peloton qui prend l'ensemble de la route.
00:24:46 On a des sprinters à l'image d'Ilan Gronwegen,
00:24:49 de cette formation J-Co Alula qui s'est imposée en Arabie saoudite
00:24:53 en début de saison, qu'on a pu suivre sur la chaîne L'Equipe.
00:24:57 Il y a des codes à respecter.
00:24:59 On se place, vous voyez là, d'Ilan Gronwegen,
00:25:01 il est avec un équipier à lui,
00:25:03 et il va rester toute la journée avec son coéquipier.
00:25:05 C'est une relation presque fraternelle
00:25:08 et il va l'attendre quand il va s'arrêter pour uriner
00:25:13 ou pour s'arrêter, faire quelques besoins.
00:25:16 S'il a besoin d'un bidon, c'est son coéquipier qui va l'attendre.
00:25:20 Et chacun a un rôle bien précis dans ce peloton.
00:25:23 À l'avant, il y a les équipiers qui vont faire du travail
00:25:26 pour tenter de limiter l'écart.
00:25:28 Il y a ceux qui vont avoir un rôle plus important dans le final.
00:25:32 Là, à l'image, c'est Tim De Clercq.
00:25:34 Alors on l'appelle le "breakaway killer".
00:25:36 "Breakaway killer", pourquoi ?
00:25:38 Parce que c'est un tueur d'échappée, tout simplement.
00:25:40 Son travail, ce n'est pas de terminer la course,
00:25:44 c'est simplement de limiter l'écart entre l'échappée et le peloton.
00:25:49 Effectivement, on va faire aussi l'éloge des poissons-pilotes
00:25:59 et l'éloge des équipiers de luxe tout au long de ce commentaire
00:26:04 puisqu'on est à 94 km de l'arrivée.
00:26:06 On va pouvoir en dire et en signaler des choses
00:26:10 puisqu'on a déjà, dans un premier temps, fait un petit tour des sprinters.
00:26:16 On a parlé de Mark Cavendish, on a parlé de Mathieu Van Der Poel.
00:26:21 Et puis, tout au long de ce commentaire,
00:26:24 on aura l'occasion de faire des focus, là aussi un petit peu plus long,
00:26:31 sur des coureurs comme Fabio Jakobsen.
00:26:35 Encore comme Alexander Kristoff, dont on n'a pas parlé.
00:26:39 Son équipe, là, elle est en troisième rideau.
00:26:43 On les reconnaît bien, les coureurs de l'équipe Uno-X Pro Cycling,
00:26:46 la formation norvégienne, Alexander Kristoff,
00:26:50 qui marche bien en ce début de saison,
00:26:53 qui vient de terminer parmi les 20 meilleurs du rond de Vente Vlan de Run
00:26:58 et qui a rebondi dans cette équipe Uno-X Pro Cycling.
00:27:03 Je crois que ça faisait longtemps qu'il rêvait de se payer Alexander Kristoff,
00:27:09 la formation Uno-X, qui n'en finit pas de gravir les échelons.
00:27:13 Joli geste avec la musette qui a été distribuée à un enfant.
00:27:19 C'était aussi pour le spectateur, là, avec le beau panneau.
00:27:22 Will of Cav.
00:27:23 Will of Cav, voyons !
00:27:24 T'as vu, c'était un Will of Cav, mais c'était Will of quelqu'un d'autre avant.
00:27:29 C'était Ricto Verso, en fait, qui se défendait du coureur qu'il voyait en premier.
00:27:35 Nicolas, vous parliez de cette équipe Uno-X.
00:27:38 On rappelle qu'ils seront invités sur le prochain Tour des France.
00:27:41 Ils bénéficient d'une white card.
00:27:44 C'est une équipe jeune dans laquelle on retrouve des vrais talents,
00:27:48 notamment Christopher Halvorsen, qui est présent aux côtés d'Alexander Kristoff aujourd'hui.
00:27:53 Ils ont gagné une course chère à Jérémy Roy, la Route à Delivitré.
00:27:58 En la personne de Frédéric Zwern,
00:28:02 Alexander Kristoff a gagné une étape sur la Volta à Elgar.
00:28:06 Et puis, Soren Varenskog, le puissant coureur de cette équipe Uno-X,
00:28:11 qui s'est embossé sur la troisième étape du Sérieux Détour.
00:28:13 C'est une équipe sur laquelle il faudra compter,
00:28:15 qui court de manière décomplexée, qui ont des sprinteurs, qui ont des grimpeurs.
00:28:19 C'est vraiment une équipe en devenir, qui existe depuis longtemps,
00:28:22 mais une équipe de jeunes coureurs dans laquelle Alexander Kristoff a un rôle de grand frère.
00:28:27 Oui, c'est clair. Il ne faut surtout pas oublier les frères Johannessen,
00:28:30 qui sont l'avenir pour cette équipe.
00:28:33 C'est lequel qui marche le mieux ? Je ne sais jamais.
00:28:36 Est-ce que c'est Anders Allen ou Tobias ?
00:28:40 C'est Tobias qui a remporté le Tour de l'Avenir.
00:28:44 Oui, c'est Tobias Johannessen.
00:28:47 C'est vrai que dans cette équipe, il y a eu le renfort d'un cadre de prestige
00:28:50 avec Alexander Kristoff cet hiver,
00:28:52 qui, on peut bien se douter, accompagnera au mieux ces jeunes, les rassurera.
00:28:58 Je pense qu'il sera sur le Tour de France pour les aiguiller.
00:29:02 C'est vrai que le Tour de France, ça reste une épreuve à part,
00:29:04 quand on ne l'a jamais fait, et qu'on arrive au départ dans cette incroyable atmosphère,
00:29:10 un monde incroyable, des médias de partout.
00:29:13 Il faut quand même avoir un guide, c'est plutôt sympa.
00:29:16 Je trouve que c'est ce qui fait même l'essence du vélo,
00:29:19 le fait d'avoir ce partage d'expériences et de savoir.
00:29:24 Le métier de coureur cycliste peut paraître inné,
00:29:29 quand on voit certains champions, à l'image de Tadej Pogacar,
00:29:33 qui remporte son Tour de France quasiment dès ses premières années de vélo,
00:29:38 ou encore Jonas Vingaard.
00:29:40 Pourtant, c'est un métier qui demande beaucoup d'expérience et d'apprentissage.
00:29:43 On a l'impression que c'est facile, quand on voit ces champions-là
00:29:47 pouvoir s'exprimer au plus haut niveau et gagner un Tour de France quasiment
00:29:51 quand on est néo-pro.
00:29:53 Mais c'est un métier qui demande beaucoup d'apprentissage.
00:29:56 Et je pense que, moi, quand j'ai commencé le vélo,
00:30:00 dans cette équipe FDJ, on avait des cadres comme Frédéric Guédon,
00:30:06 comme Christophe Mangin, et ensuite, toi Jérémy.
00:30:09 - Sandy Cazard. - Et Sandy Cazard, bien évidemment,
00:30:12 qui ont fait office de cardes et qui apprenaient le métier petit à petit.
00:30:16 - C'est ça, c'est pour essayer d'éviter aux coureurs de faire des erreurs
00:30:20 ou au moins qu'ils aient l'avantage d'avoir l'expérience.
00:30:29 Du coup, ça me permet aux coureurs d'avoir un air de déjà-vu.
00:30:32 C'est pour expliquer ce qui va se passer en course,
00:30:35 ce qui va se passer au départ, pour aussi éliminer des craintes
00:30:40 ou des appréhensions pour ces coureurs.
00:30:45 - Je me fais l'avocat du diable, c'est peut-être pas toujours le cas non plus.
00:30:49 J'ai ouï dire qu'il y a aussi parfois des petits jeunes qui arrivent dans des équipes
00:30:54 et qui, justement, messieurs, vous qui êtes des anciens,
00:30:58 ont tendance à moins les écouter parce que beaucoup de fougue
00:31:03 et parce qu'il y a aussi un rapport au vélo qui est sans doute très différent
00:31:10 à l'heure où ces nouvelles générations calculent les watts,
00:31:15 calculent le moindre kilomètre, calculent les battements de son cœur
00:31:19 et partagent ça sur les différents réseaux sociaux.
00:31:22 Il y a parfois une vraie différence entre les anciens et les nouveaux.
00:31:29 - Oui, c'est sûr que l'état d'esprit de la nouvelle génération est un peu différent.
00:31:34 Ils ont évolué, grandi avec d'autres technologies.
00:31:39 Et puis maintenant, c'est vrai qu'ils s'inspirent aussi des autres jeunes
00:31:43 qui passent professionnel et qui brillent tout de suite.
00:31:46 Ils doivent se dire aussi pourquoi pas moi.
00:31:49 Mais voilà, c'est aussi en…
00:31:52 Certes, ils ont les dents longues,
00:31:54 mais c'est pas une raison pour pas écouter non plus les plus grands.
00:31:58 Mais s'ils écoutent pas, s'ils n'en font qu'à leur tête,
00:32:01 de toute façon, je pense pas que ça marchera pour tout le monde
00:32:04 et ils s'en morderont les doigts pour la plupart.
00:32:07 - Une chose est sûre, Nicolas, c'est que le cyclisme d'une manière générale a évolué.
00:32:12 D'ailleurs, c'est pour ça qu'on est en train de le commenter et qu'on n'est plus sur un vélo.
00:32:17 Il y a beaucoup de facteurs qui ont évolué.
00:32:20 Moi, je me rappelle, pour une petite anecdote comme ça,
00:32:23 mais moi, je me définissais comme un cycliste à l'ancienne.
00:32:26 Alors à l'ancienne, ça veut dire quoi ? Ça veut tout et rien dire.
00:32:29 Moi, je roulais sans compteur.
00:32:31 Je partais un peu en regardant l'heure de l'église
00:32:35 sur la grande pendule du village et puis je rentrais 6 heures plus tard en faisant les pancartes.
00:32:41 Ça, évidemment, c'est quelque chose maintenant d'inenvisageable.
00:32:44 La plupart des coureurs sont équipés de capteurs de puissance.
00:32:48 Il y a un feedback qui est très important avec les entraîneurs.
00:32:51 Il y a une recherche et développement qui est faite dans toutes les équipes,
00:32:55 sur la position, sur l'aérodynamisme, sur le travail des cadres,
00:32:59 sur l'aspect nutrition aussi, et ça, dans toutes les équipes.
00:33:03 Donc c'est un univers qui a complètement évolué et où il faut une adaptabilité
00:33:09 et que les coureurs qui sont de l'ancienne génération, notamment Marc Cavendish,
00:33:14 qui est encore présent dans ce peloton, qui lui-même a connu l'ancienne génération,
00:33:18 sont obligés de s'adapter. On est obligés de s'adapter, on est obligés d'évoluer.
00:33:21 Mais je pense que, comme dans n'importe quelle société,
00:33:24 le savoir vient aussi des anciens et il faut savoir écouter les anciens.
00:33:31 Nous sommes à moins de 90 km de l'arrivée.
00:33:33 Toujours cet écart qui oscille entre 1 minute 20 et 1 minute 30
00:33:38 pour 7 coureurs à l'avant, dont deux représentants du Team Beat Cycling Club
00:33:43 avec Bram Diesel et Vincent Opzac.
00:33:47 On retrouve ici Bram Diesel d'Ossar 203 qui prend des longs relais,
00:33:52 des relais bien appuyés, avec son équipier, ici, Vincent Opzac,
00:33:57 autre Néerlandais qui a pris les devants.
00:34:00 On retrouve également devant Giulio Massotto pour le Team Koratek,
00:34:04 Filippo Ridolfo pour le Team Novo Nordisk,
00:34:07 et puis d'autres coureurs également représentés à l'avant avec Josh Kentsch
00:34:11 pour l'équipe Bolton Equities Black Spock et la formation Bingole.
00:34:16 La formation belge représentée à l'avant avec Cyrielle Dessal et Ruben Eppers.
00:34:22 Je l'ai oublié tout à l'heure, le coureur du Team Flanders Baloise,
00:34:25 cette équipe que l'on retrouve sur le devant de la scène depuis de nombreuses années maintenant.
00:34:32 Les équipes continentales et continentales pros qui ont pris les devants très tôt dans la journée
00:34:36 parce que c'est une course aujourd'hui où il y a pléthore de sprinters
00:34:41 qui peuvent prétendre à la victoire.
00:34:43 Alexander Christophe, Fabio Jakobsen, Jasper Philipsen, Mark Cavendish
00:34:48 ou encore Dylan Groenewegen et Caleb Ewan.
00:34:51 Et parmi les outsiders, messieurs, Jérémy et Johan qui m'ont rejoint en cabine commentateur.
00:34:58 Nous avons justement des coureurs qui commencent à bien faire part les deux,
00:35:03 comme par exemple le coureur de l'équipe Bora Hansgrohe, Jordi Meus.
00:35:09 On les a vus rouler tout à l'heure en tête de peloton.
00:35:12 Les équipiers du coureur belge, l'ex-coureur de la formation Seg Racing,
00:35:17 cette équipe qui a formé des coureurs comme Stephen Williams,
00:35:22 qui brille maintenant dans les grands tours.
00:35:25 C'est un coureur qui avait battu, notamment Arnaud Desmars,
00:35:31 l'année dernière sur la Primus Classique.
00:35:34 Jordi Meus qui portera le Dossard Portebonheur 51.
00:35:37 On va faire un tour avec vous, messieurs des outsiders de ce Grand Prix de l'ESCO.
00:35:43 Il y en a beaucoup des outsiders, notamment côté français.
00:35:47 On a parlé de Hugo Stetter dans cette formation Arkea Samsic,
00:35:52 mais il est en compagnie de Dan Maclay.
00:35:56 Caleb Ewan, très bon sprinter, malchanceux cette saison, seulement une victoire, deux places de deux.
00:36:04 Aujourd'hui, je pense que s'il veut sauver sa campagne des classiques,
00:36:06 et d'ailleurs il l'a dit dans nos confrères de la presse belge,
00:36:10 sa campagne des classiques se termine aujourd'hui à KBLB1.
00:36:14 Il ne sera pas présent à Paris-Roubaix.
00:36:16 Donc s'il veut une victoire sur les classiques, c'est aujourd'hui.
00:36:21 On a Edward Turns, forcément, puisqu'il a une belle pointe de vitesse.
00:36:26 Sam Westfold de la formation DSM, l'Australien, qui va très vite.
00:36:33 Qui est-ce qu'on a encore ?
00:36:36 On a Jasper Philipsen, formé ces mois.
00:36:38 Et on a aussi un très bon coureur de cette formation intermarché Circus Huanti,
00:36:42 qui marche fort depuis le début de saison, c'est Gerben Titzen.
00:36:45 Gerben Titzen, cette saison, il a remporté une course qui a fait un peu polémique devant Caleb Ewan.
00:36:55 C'était la Breden Kocik classique.
00:36:57 Et il me semble, c'est bien ça ?
00:36:59 Non, ce n'est pas ça du tout.
00:37:00 C'est le Grand Primonceré.
00:37:02 Il y a eu une photo finish entre Caleb Ewan et Gerben Titzen qui fait polémique.
00:37:08 C'est ça, Jérémy ?
00:37:09 C'est bien ça, photo finish qui fait polémique.
00:37:12 Et d'ailleurs, l'histoire n'est toujours pas terminée,
00:37:14 puisque l'auto Destini, semble-t-il, fait appel de la décision des commissaires.
00:37:19 On va suivre ça.
00:37:21 C'est vrai qu'on voit la photo sous différents angles.
00:37:24 Il y a des angles qui peuvent péter à confusion.
00:37:27 On n'arrive pas à avoir cette photo finish officielle, vue de côté, avec la bonne résolution.
00:37:33 Donc voilà, affaire à suivre.
00:37:35 C'est vrai que normalement, c'est très normé, très cadré, ces histoires de photo finish.
00:37:39 Il y a une résolution, il y a un nombre de millième de seconde à respecter entre chaque cliché.
00:37:45 Il y a aussi une bande blanche, une bande noire, pour pouvoir bien distinguer le pneu de la ligne, etc.
00:37:51 Donc là, il faut creuser l'affaire.
00:37:53 Alors, il faut d'autant plus creuser l'affaire qu'en fait, cette formation, l'auto Destini,
00:37:57 elle ne fait plus partie du World Tour.
00:37:59 Elle est redescendue en Continental Pro.
00:38:02 Faut deux points.
00:38:03 Une course comme le Grand Prix Montserré, qui était classé 1.1, valait 125 points UCI.
00:38:10 La deuxième place vaut 85 points UCI.
00:38:13 Donc vous faites le calcul, ça fait 40 points de perdus pour cette équipe, l'auto Destini.
00:38:19 Donc forcément, il y a un recours qui est envisagé pour cette équipe,
00:38:23 parce que les places sont chères pour rester dans le World Tour ou en tout cas pour prétendre à une montée.
00:38:29 Une chose est sûre, c'est qu'il va très vite.
00:38:31 En tout cas, Gerben Thijssen, il l'avait prouvé aussi l'année dernière.
00:38:35 Souvenez-vous sur les routes du Tour de Turquie, de Pologne, pardon,
00:38:42 où il s'était imposé devant Pascal Ackermann,
00:38:45 notamment devant des coureurs comme Sam Bennett, Elia Viviani, Arnaud Desmars.
00:38:50 C'est un garçon qui a une très très belle pointe de vitesse, un garçon qui a à peine 24 ans
00:38:56 et qui se retrouve donc propulsé parmi les outsiders,
00:39:04 voire les gros sprinters de cette édition 2023 du Grand Prix de l'Escouse.
00:39:09 On ne sait pas ce qui s'est passé pour le coureur qu'on a vu sur la gauche.
00:39:12 Gerben Thijssen a buté en Tourraine il y a une dizaine de jours sur la route Tourangelle.
00:39:17 Je savais qu'il allait y venir, il fallait qu'il le place.
00:39:22 Où est-ce qu'il a buté en Touraine, Jérémy ?
00:39:25 Deuxième de la route Tourangelle au terme d'un sprint massif quasiment.
00:39:31 Une course très usante, des petites routes un peu comme le Tour des Flandres.
00:39:36 Ça m'en mériterait de s'y intéresser un peu plus.
00:39:39 La plus belle course du calendrier français, Jérémy !
00:39:42 La route Tourangelle remportée par un coureur qui est présent aujourd'hui.
00:39:45 Champion d'Irlande, qui représente l'équipe Bolton Equities Black Spoke, Richard Thunsten.
00:39:51 Voilà pour l'anecdote.
00:39:53 Est-ce qu'on va pouvoir placer Paris Tour aussi dans ce commentaire ?
00:40:00 Je cherche qui est-ce qui aurait pu briller sur Paris Tour.
00:40:03 Si, il y en a pas mal des coureurs.
00:40:05 Il y en a pas mal des sprinters qui sont capables de passer les bosses.
00:40:09 Aujourd'hui, il n'y aura pas de boss, mais c'est vrai qu'on voit les coureurs de la formation Arkea-Samsic.
00:40:14 Ça fait partie des outsiders, ils ont deux très bons sprinters.
00:40:17 Hugo Osteter qui a été un peu malheureux ces derniers temps.
00:40:20 Et Dan Maclay qui avait quitté cette formation bretonne, qui en est revenu aujourd'hui.
00:40:25 Qui a fait des très belles places.
00:40:28 Et quand on parlait de Jordi Meus, le jeune coureur belge de la formation Bora.
00:40:35 On pense aussi qu'il a un très bon lanceur.
00:40:37 Vous parliez tout à l'heure Nicolas des poissons pilotes.
00:40:40 Il aura pour poissons pilotes Danny Van Poppel.
00:40:42 Et Danny Van Poppel, c'est 5 top 10 sur le chain de prix.
00:40:46 Et c'est une meilleure place au pied de la victoire.
00:40:53 Il doit faire deuxième, je crois que c'est ça.
00:40:55 Deuxième l'an passé.
00:40:56 Et 5 top 10.
00:40:58 Et Danny Van Poppel, c'est un des très bons lanceurs.
00:41:02 Mais je pense qu'il aura du travail à faire aujourd'hui pour Jordi Meus.
00:41:06 C'est vrai qu'on a parlé des sprinters.
00:41:10 Mais parmi les poissons pilotes et les coureurs extrêmement rapides,
00:41:14 vous vous y référence notamment à Daniel Maclay.
00:41:16 Il faut dire aussi que Daniel Maclay, le coureur du team Arkea-Samsic,
00:41:20 marche très bien en ce moment.
00:41:21 Il était dans le final de Grand Vével Game.
00:41:24 Il fait sa petite carrière au service des autres,
00:41:29 au service de ses leaders.
00:41:30 Et parfois, il a une carte à jouer.
00:41:32 Donc on verra comment on va se comporter dans le final
00:41:36 en ce qui concerne l'équipe Arkea-Samsic.
00:41:39 Retour sur la tête de course avec nos hommes de tête.
00:41:43 Et les principaux relais messieurs, dites-moi si je me trompe,
00:41:45 mais ils sont pris par ces deux coureurs de l'équipe Beat Cycling Club.
00:41:49 Cette équipe née irlandaise créée en 2018.
00:41:53 Bien appuyé sur les pédales, vous allez me dire aussi,
00:41:56 c'est peut-être parce que ce sont les deux équipes les mieux représentées
00:42:00 à l'avant de la course.
00:42:02 C'est pour ça que ce sont ces deux coureurs qui font le plus de boulot devant ?
00:42:07 C'est une impression Nicolas.
00:42:11 Tout le monde passe quand même son bout de relais.
00:42:14 Ces coureurs ont quand même pris l'échappée sans trop batailler.
00:42:17 On a vu que c'est parti assez rapidement au départ.
00:42:19 Ils avaient tous l'envie de représenter leur équipe devant,
00:42:22 l'envie de participer à cette échappée.
00:42:25 Maintenant à eux de la faire vivre le plus longtemps possible,
00:42:28 parce que malheureusement, mentalement, ça doit être un peu compliqué
00:42:31 quand on a seulement une minute trente d'avance depuis le départ.
00:42:36 Un peloton qui ne veut pas laisser partir.
00:42:38 Et quand on sait la qualité, toutes les sprinters qui adhèrent,
00:42:41 et surtout tous les équipiers présents.
00:42:44 On essaie de gérer peut-être un peu pour accélérer plus tard,
00:42:48 mais c'est vrai que ça ne fait pas beaucoup de marge de manœuvre tout ça.
00:42:51 C'est vrai qu'on rappelle souvent que c'est le peloton qui décide du sort de l'échappée.
00:42:56 En l'occurrence aujourd'hui, plus que jamais,
00:42:58 puisque une minute trente seulement à 80 kilomètres de l'arrivée,
00:43:02 on a vu que les équipes de sprinters avaient simplement mis un homme, chacun à rouler.
00:43:07 Devant, on n'a pas encore accéléré.
00:43:09 On va certainement le faire à l'entame du circuit final.
00:43:12 Pourtant, la moyenne est élevée depuis le début de la course.
00:43:16 On voit que le peloton est en file indienne,
00:43:19 pour la première partie du peloton.
00:43:23 Un peloton un peu plus regroupé sur le final,
00:43:26 qui permet d'être un peu plus à l'abri.
00:43:30 Je ne donne pas cher de la peau de ces sept hommes de tête.
00:43:35 Pour compléter, on est donc à 45,5 km/h de moyenne.
00:43:42 Vous annoncez une vitesse assez rapide, Yohan !
00:43:45 Ça commence à rouler !
00:43:48 On voit que du côté de la formation Alpesan de Konink,
00:43:52 on a mis un homme, Jai Kualula, un homme,
00:43:55 la formation Soudal Quick-Step, un homme,
00:43:58 la formation Loto-Destini, un homme.
00:44:01 Bref, quasiment toutes les grosses équipes de sprinters
00:44:05 ont mis un équipier à l'avant, afin de maintenir l'écart,
00:44:09 pas de le boucher, bien évidemment,
00:44:11 simplement de garder cet écart à une minute trente,
00:44:13 qui est stable depuis maintenant une trentaine de kilomètres.
00:44:17 Pour finir notre tour des outsiders,
00:44:20 on a parlé de Garben Tyson, de Jordi Meus,
00:44:23 il y en a d'autres aussi, notamment Sam Wilsford.
00:44:27 On a déjà un peu parlé de Sam Wilsford,
00:44:30 mais c'est un coureur qui marche très bien en ce moment,
00:44:33 qui fait partie du team DSM.
00:44:35 D'ailleurs, le team DSM, on les retrouve dans la roue
00:44:38 des deux coureurs de l'équipe Soudal Quick-Step,
00:44:41 celle du champion de France, Florian Senechal,
00:44:44 ici que vous voyez quasiment plein écran.
00:44:47 C'est le team DSM,
00:44:50 on l'habitue de gérer les trains,
00:44:53 et ils auront donc comme carte aujourd'hui Sam Wilsford,
00:44:57 qui vient de réaliser quatre top six sur l'UAE,
00:45:00 et qui avait notamment été révélé l'année dernière,
00:45:04 lorsqu'il s'était imposé sur une étape au sprint,
00:45:08 avec là aussi de très gros sprinters,
00:45:11 sur les routes du Tour de Turquie.
00:45:14 Il faudra compter notamment sur Alberto Deneise,
00:45:18 l'italien de cette formation DSM,
00:45:20 qui avait remporté une étape sur le Giro l'année dernière.
00:45:23 C'est un coureur qu'on n'a pas trop vu depuis le début de saison,
00:45:26 il a terminé quatrième du Grand Prix du Sam 1,
00:45:29 mais le reste du temps, on ne l'a pas trop vu,
00:45:32 on est en deuxième rideau pour cette formation DSM.
00:45:35 Florian Senechal, lui, ne passe pas de relais,
00:45:38 le champion de France, il est dans un rôle d'équipier,
00:45:43 de protection pour l'instant, on préfère rester en tête de peloton.
00:45:47 On est sur des routes hollandaises,
00:45:49 désormais en Belgique, il me semble,
00:45:52 mais vous voyez, le mobilier urbain,
00:45:54 beaucoup de virages à gauche, à droite,
00:45:56 des terrepleins centraux,
00:45:58 il faut faire attention aux chutes,
00:46:00 certainement il va y en avoir dans le final.
00:46:03 On rappelle qu'on a un circuit local,
00:46:07 avec un secteur pavé de 1700 mètres à parcourir 4 fois,
00:46:11 il y aura un tout petit secteur pavé à l'entrée du circuit final,
00:46:15 de 500 mètres, donc il faut être vigilant.
00:46:18 On a des objectifs qui vont arriver pour certains,
00:46:21 et des objectifs sur la course aujourd'hui pour d'autres.
00:46:25 C'est intéressant aussi de voir évoluer aujourd'hui
00:46:31 Florian Senechal qui est en pleine préparation
00:46:35 pour une course qu'il aime particulièrement,
00:46:37 qu'il affectionne particulièrement,
00:46:39 c'est bien évidemment Paris-Roubaix
00:46:41 qui va se courir dans quelques jours.
00:46:43 Je voudrais aller un peu plus loin dans l'analyse
00:46:45 qu'on a faite tout à l'heure en préambule, messieurs,
00:46:48 où tout à l'heure j'ai dit que Mathieu Van Der Poel
00:46:52 et certains coureurs étaient en préparation de Paris-Roubaix.
00:46:56 Jérémy Heroy m'a repris et m'a dit
00:46:58 "T'es pas forcément en préparation
00:47:00 parce qu'il n'y a pas forcément beaucoup de secteurs pavés aujourd'hui,
00:47:03 rien à voir avec l'enfer du Nord".
00:47:07 Mais ma question, messieurs, c'est
00:47:11 quelle est la préparation idéale pour vous ?
00:47:13 Est-ce que c'est de faire des bornes,
00:47:17 comme on dit chez les cyclistes,
00:47:19 sous le soleil néerlandais et belge,
00:47:23 ou est-ce que c'est de se mettre directement dans la bulle,
00:47:26 comme le font pas mal d'équipes,
00:47:29 avec déjà les grosses armadas qui vont jouer la victoire sur Paris-Roubaix,
00:47:35 qui sont déjà sur place aux alentours de Compiègne ?
00:47:40 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:47:41 C'est laquelle la meilleure des préparations ?
00:47:44 La réponse va être toute simple, ça dépend !
00:47:48 Ça dépend, ça dépasse ?
00:47:50 Ça dépend de pas mal de paramètres,
00:47:55 ça dépend des critères individuels.
00:47:59 Le début de saison, comment il s'est passé,
00:48:01 l'état de forme du coureur,
00:48:03 le tour des flancs, comment il s'est passé,
00:48:05 est-ce que le coureur a fini,
00:48:07 la recoe de Paris-Roubaix,
00:48:09 sûrement qu'il y en aura une encore pour Mathieu Van Der Poel demain ou vendredi.
00:48:14 Là, il a décidé en dernière minute de s'aligner ici,
00:48:17 enfin en tout cas, son équipe l'a annoncé ici en dernière minute,
00:48:21 peut-être que c'était planifié d'un peu plus longue date,
00:48:23 son état de récupération du tour des flancs,
00:48:25 s'il estimait qu'il avait besoin de souffler un coup
00:48:27 avant de refaire une longue sortie en même temps que la reco,
00:48:31 il aurait attendu une journée de plus.
00:48:33 Là, ça lui permet de faire des kilomètres assez tranquilles,
00:48:36 de garder un peu le rythme avec un final qui sera complètement débridé.
00:48:41 Donc voilà, il n'y a pas vraiment de réponse toute faite,
00:48:46 qu'il ne faut pas oublier non plus,
00:48:48 que sur cette course, toutes les équipes World Tour ne peuvent pas être présentes,
00:48:51 tous les coureurs ne peuvent pas y participer non plus.
00:48:53 Il y a un quota d'équipes World Tour maximum autorisé sur cette épreuve
00:48:57 qui n'est pas une épreuve World Tour.
00:48:59 Vous voulez ma réponse Nicolas ?
00:49:02 Ah évidemment !
00:49:04 Très bien, eh bien je vais vous la donner.
00:49:06 Pour compléter ce que dit Jérémy,
00:49:09 il y a deux solutions effectivement,
00:49:12 faire une reconnaissance des secteurs Paris-Roubaix,
00:49:15 chose que la plupart des coureurs ont déjà fait,
00:49:17 dès l'hiver, on a essayé les pneumatiques, on a essayé les boyaux,
00:49:20 on a reconnu le Paris-Roubaix qui ne change pas trop,
00:49:25 l'approche des secteurs n'a pas trop changé.
00:49:27 L'avantage de faire ce Grand Prix de l'ESCO,
00:49:31 et comme le fait Mathieu Van Der Poel,
00:49:32 c'est simplement de faire les kilomètres dans un peloton,
00:49:36 de ne pas être tout seul,
00:49:38 de ne pas s'impliquer forcément une charge mentale,
00:49:40 puisqu'on voit aujourd'hui qu'il n'y a pas de vent,
00:49:42 on est dans les roues,
00:49:43 où il y a la possibilité même de contribuer à la victoire de Jasper Philipsen.
00:49:48 Il y a la possibilité de manger correctement à l'hôtel,
00:49:52 avec le nutritionniste, le cuisinier de l'équipe.
00:49:56 Il y a aussi la possibilité de se faire masser,
00:49:58 même si les Belges ont pour habitude de se faire masser régulièrement.
00:50:01 Du coup, c'est vraiment, comme disait Jérémy, tout à chacun.
00:50:07 Certains préfèrent éviter la chute,
00:50:09 éviter le risque de possibilité de mettre en péril
00:50:14 tout le travail qui a été mis en amont,
00:50:15 et pense à Florian Sénéchal, sur la gauche de l'écran,
00:50:18 le champion de France,
00:50:19 qui lui, forcément, mise beaucoup sur cette course de Paris-Roubaix.
00:50:22 Et dans le final, il va essayer de ne pas prendre de risques,
00:50:25 mais malheureusement, parfois, on ne peut pas échapper à l'inévitable.
00:50:27 Donc, il n'y a pas de réponse.
00:50:29 En tout cas, à 3, 4 jours d'une échéance comme Paris-Roubaix,
00:50:34 qui est une des plus grandes classiques historiques du calendrier,
00:50:38 il est nécessaire, le mercredi ou le jeudi,
00:50:41 de faire une sortie de grande distance.
00:50:44 Le Grand Prix de l'ESCO, c'est 205 km.
00:50:46 Nul doute qu'un coureur comme Florian Sénéchal
00:50:49 a roulé avant le début du Shell de Price,
00:50:53 ou alors il enchaînera un peu les kilomètres
00:50:55 pour arriver à 250 km,
00:50:58 même si ce n'est pas forcément nécessaire
00:51:00 dans la mesure où il a fait le Tour des Flandres.
00:51:02 C'est une habitude qui a été prise par les coureurs.
00:51:04 Ça, c'est votre côté vieux briscard,
00:51:06 de faire autant de board le mercredi.
00:51:08 Maintenant, ils sont sur Swift, messieurs.
00:51:10 C'est un entraînement à l'ancienne, ça !
00:51:12 Non, ils le font encore !
00:51:13 Bien sûr qu'ils le font encore.
00:51:15 C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs confitures.
00:51:18 En tout cas, c'est vraiment l'interrogation,
00:51:26 la question que je me posais,
00:51:28 et surtout, surtout, par rapport à Mathieu Van Der Poel.
00:51:34 Et la question que je voulais vous poser, messieurs,
00:51:36 c'est est-ce qu'il vient aussi un petit peu pour se rassurer ?
00:51:40 Est-ce que vous pensez qu'il a pris une claque
00:51:43 sur le Tour des Flandres Mathieu Van Der Poel ?
00:51:46 On vient de se regarder avec Jérémy.
00:51:48 C'est une petite claquette, c'est une petite fessée.
00:51:51 Ce n'est pas la…
00:51:53 Non, non, il ne s'est pas pris de grosse claque.
00:51:55 Il était bien présent.
00:51:57 C'était une machine, c'était une machine.
00:52:00 J'étais sur le port de la route.
00:52:02 Honnêtement, entre son pépin mécanique,
00:52:04 où il fait un effort d'une violence extrême
00:52:07 pour recoller les roues,
00:52:09 dans le Taillenberg, pour recoller les roues,
00:52:11 il a réussi à suivre, à anticiper par moments.
00:52:16 Il est tombé tout simplement sur plus fort que lui, Mathieu Van Der Poel.
00:52:20 Peut-être manger un peu de jus au départ aussi sur la petite bordure.
00:52:24 Il n'a pas dû être trop serein pendant quelques kilomètres,
00:52:27 même si ce n'était pas à lui de rouler, bien entendu.
00:52:30 Et moins de cogité.
00:52:32 Mais oui, dans le final,
00:52:34 avec le pépin mécanique qu'il a eu,
00:52:36 on l'a vu revenir faire un effort très, très violent.
00:52:39 Puis après, réattaquer pour distancer Woodvarnard.
00:52:42 Il est tombé, comme dit Ivan, sur un Pogacar qui était au-dessus.
00:52:45 Après, ils ont quand même fait jeu égal dans le final.
00:52:48 Il n'a pas perdu pied du tout.
00:52:50 Entre le Patersberg et la ligne d'arrivée à Woodvarnard,
00:52:53 je lisais qu'il avait développé plus de 400 watts.
00:52:56 Pour les spécialistes, ça va parler.
00:52:58 Pour les moins spécialistes, un peu moins.
00:53:00 Mais 400 watts, c'est quand même...
00:53:02 Au bout de 250 bornes, ouais.
00:53:04 Ouais, ça en dit long.
00:53:06 Donc, c'est ce qu'il expliquait.
00:53:08 En termes de données quantifiables,
00:53:10 Mathieu Van Der Poel, il est à 100% de ses capacités.
00:53:14 Il va arriver sur Paris-Houbaix avec une équipe très forte.
00:53:18 Il s'est imposé à Milan-Sanremo d'une manière exceptionnelle.
00:53:22 Tadej Pogacar ne sera pas présent à Paris-Houbaix.
00:53:26 Il a toutes les chances de s'imposer sur Paris-Houbaix.
00:53:31 Donc, aujourd'hui, à mon avis, tous les voyants sautent au vert.
00:53:34 Il n'a pas pris une déculottée autour des Flandres.
00:53:36 Loin de là, il va pouvoir compter sur une équipe quand même assez solide.
00:53:40 Une équipe Jumbo-Visma qui était peut-être un peu plus en retrait qu'à l'accoutumée,
00:53:45 même s'ils nous ont montré de très belles choses.
00:53:47 Entre Christophe Laporte, Woodvarnard, Olaf Kooi, Nathan Boenhooy.
00:53:52 Donc, c'est sur l'équipe qu'il faudra compter.
00:53:55 Et Mathieu Van Der Poel, s'il est là aujourd'hui,
00:53:57 c'est vraiment pour peaufiner sa forme en vue de l'Enfer du Nord.
00:54:01 Plus fort que Woodvarnard en ce moment, l'MVLP ?
00:54:05 C'est dur de conclure comme ça.
00:54:09 Sur le week-end précédent, oui.
00:54:11 Après, Woodvarnard était très très fort pour sa reprise de la saison fin février.
00:54:18 Là, je pense qu'il allait gros pour Paris-Houbaix, Woodvarnard.
00:54:23 Est-ce qu'il n'arrive pas au bout de course Woodvarnard, comparé à Mathieu Van Der Poel ?
00:54:27 C'est vrai que ça fait plusieurs années qu'ils enchaînent leurs stages spécifiques en altitude.
00:54:32 Est-ce que sur le long terme, ce genre de stage n'est pas trop épuisant ?
00:54:37 Est-ce qu'il aura suffisamment de ressources et de fraîcheur pour Paris-Houbaix ?
00:54:42 On n'aura la réponse que dimanche, mais peut-être que c'est une fin de cycle pour lui.
00:54:46 Est-ce que Mathieu Van Der Poel est adepte des stages en altitude, comme cette équipe de Jumbo-Vismar ?
00:54:52 Un peu plus discret pour ses entraînements, Mathieu.
00:54:56 On sent qu'il a ciblé différemment sa saison.
00:55:00 Même s'il est monté, il a fait un peu moins de crosses.
00:55:03 Malgré tout, il a réussi à être champion du monde, à cibler son pic de forme.
00:55:07 Mais après, on l'a vu recouper, faire un T-Reno plus tranquille,
00:55:11 pour cibler cette période clé pour lui de la saison avec ses classiques.
00:55:16 Sûrement qu'il maîtrise aussi l'altitude, je n'en doute pas.
00:55:22 Mais je ne sais pas tous les détails de ses entraînements.
00:55:25 Il n'a pas beaucoup gagné, Mathieu Van Der Poel, cette année.
00:55:29 Non, il a bien ciblé.
00:55:32 Il en a suffi d'une en même temps.
00:55:35 Plus de 60 ans après le papy, après Raymond Poulidor,
00:55:43 il y avait un autre Poulidoriste sur les routes de la Primavera.
00:55:51 C'est Mathieu Van Der Poel qui s'est imposé cette année en solitaire.
00:55:55 Ouh là, ça a été aussi une sacrée partie de manivelle.
00:56:00 71 km de l'arrivée, l'écart a légèrement fondu.
00:56:05 1 minute et 18 secondes d'avance pour cette coureur et toujours un peu le ton.
00:56:11 Emmené par l'équipe Alpecine de Queninck, l'équipe de Mathieu Van Der Poel
00:56:15 et l'équipe du Dossard 21, Jasper Philipsen.
00:56:19 Pour la petite anecdote, le papa de Mathieu Van Der Poel, Adrie Van Der Poel,
00:56:29 s'est déjà imposé sur le Schell de Pryce.
00:56:32 Je regardais un peu les fistons qui sont dans le peloton aujourd'hui.
00:56:36 On voit qu'il y a Eric Zabel pour la formation Israël Première Tech, son papa.
00:56:41 Bien évidemment, Eric Zabel s'était imposé par le passé.
00:56:45 Il y a dans le peloton, comme ça, quelques génétiques, on va dire.
00:56:51 Des fils de ?
00:56:53 Des fils de, effectivement, mais des fils de champions.
00:56:56 Et ça en fait, je pense que la génétique, je ne sais pas, du côté de Mathieu Van Der Poel,
00:57:01 on a tous les ingrédients.
00:57:04 Le papa était un champion, la maman était une championne.
00:57:08 Et forcément, ça en fait un champion.
00:57:11 On a l'impression qu'on a bien accéléré dans le peloton.
00:57:23 70 km de l'arrivée.
00:57:26 Une 15, indique l'ardoisier.
00:57:29 Une 13 sur le GPS avec toujours nos hommes de tête,
00:57:33 dont l'équipe Bingole représentée, en train de prendre son relais,
00:57:37 qui va prendre dans quelques instants son relais, emmenée par Cyril Desalle.
00:57:41 Cette équipe Bingole qui a placé un coureur à l'avant, le coureur de 23 ans.
00:57:47 Et parmi les autres coureurs que l'on retrouve à l'avant de la course,
00:57:51 ils sont tous très très jeunes, moyenne d'âge à peu près de 22, 23 ans.
00:57:56 Encore des coureurs qui évoluent dans les catégories espoir,
00:57:59 avec des coureurs qui n'ont pas d'ambition aujourd'hui en cas d'emballage final,
00:58:06 et qui ont décidé eux aussi de faire des bornes, mais plutôt à l'avant de la course.
00:58:11 Et ça a bien accéléré parce que derrière, on a un petit peu plus de mal à rentrer dans les roues,
00:58:15 avec notamment Tord-Gudmstadt, le dossard numéro 4, ici qui ferme la marche de ce peloton.
00:58:24 C'est l'exemple même de ce qu'il ne faut pas faire.
00:58:28 Très clairement, c'est de courir derrière, à l'image du coureur de la formation InnoX,
00:58:34 et du coureur de la formation Israel.
00:58:37 Quand on est dans un peloton, et qu'on approche en plus,
00:58:41 on est désormais à 70 km de l'arrivée, c'est-à-dire un peu plus d'une dizaine de kilomètres du premier secteur pavé,
00:58:47 qui va être à l'entrée du circuit final,
00:58:50 ne pas courir derrière, tout simplement pour la simple et bonne raison qu'on subit les relances.
00:58:55 Quand on a des virages à droite ou à gauche, le peloton, lui, en tout cas la tête de peloton, ne freine pas.
00:59:01 Il passe de manière très fluide, alors que derrière, on est obligé de mettre les mains sur les freins,
00:59:07 et on subit cette espèce d'élastique. Et l'élastique, au bout d'un moment,
00:59:11 à force de subir les relances et de se mettre en danseuse,
00:59:14 ça fait mal aux jambes et ça pèse dans le final.
00:59:16 Vous voyez, les coureurs de devant, même si Tim De Klerk, le coureur d'Alol Autodestiny,
00:59:21 et les coureurs qui mènent la poursuite sont eux en prise, parce qu'ils ont beaucoup de vent,
00:59:26 derrière, on ne fait quasiment pas d'effort.
00:59:29 Et là, on est dans les voitures avec Marc Kemedic.
00:59:32 Le CAF, le coureur de l'Ile-de-Man, en recherche de victoire.
00:59:39 Le coureur de l'équipe Astana, qui n'a plus gagné depuis le championnat de Grande-Bretagne.
00:59:45 D'ailleurs, il porte le maillot de champion de Grande-Bretagne actuellement.
00:59:50 Sous ces nouvelles couleurs, Marc Kemedic, qui a gagné, effectivement, à trois reprises le Grand Prix de l'ESCO,
00:59:55 2011, 2008 et 2007. Ça commence à faire.
00:59:59 Johan Offredo nous disait que c'était l'un des plus anciens du peloton,
01:00:04 avec peut-être, je ne sais pas, Alexander Christophe.
01:00:08 Si, Alexander Christophe a 35 ans.
01:00:11 Oui, 35 ans. Il y a Zinex Tibar qui a 37 ans.
01:00:14 J'avais noté le plus vieux, c'est un coureur de la formation Beat Cycling,
01:00:19 c'est le Hollandais Zoon Veld. Il a 42 ans quand même.
01:00:23 Il faut montrer la longévité quand même de certains coureurs.
01:00:27 Il y a des coureurs qui font des carrières très très longues.
01:00:30 Je pense qu'à l'avenir, je ne sais pas ce que tu en penses, Jérémy, ça va être un peu moins le cas.
01:00:34 On a vu Philippe Gilbert qui a raccroché son dossard il n'y a pas très longtemps.
01:00:39 Il a fait une carrière de quasiment 20 ans.
01:00:41 Qu'est-ce que tu en penses ? Je ne sais pas. Est-ce que tu vois, toi, les futures générations faire aussi long ?
01:00:46 Ou alors c'est un sport qui est devenu tellement exigeant que les carrières sont moins longues ?
01:00:51 Moi, je pense aussi, comme la plupart, que les carrières seront un peu plus courtes.
01:00:55 L'exigence est encore plus importante aujourd'hui.
01:00:59 Les coureurs sont aussi plus précoces.
01:01:05 C'est-à-dire qu'ils sont là, ils ne sont pas professionnels, ils sont déjà prêts à l'emploi.
01:01:10 Il n'y a plus les 3-4 saisons de formation où on atteint le pic et la maturité vers 28 ans.
01:01:17 Maintenant, à 22-23 ans, les gars, ils sont là, ils sont leaders des équipes.
01:01:22 C'est aussi de la pression supplémentaire.
01:01:26 Malheureusement pour eux, dès qu'il y aura un peu de déclin,
01:01:31 ce sera aussi pour les équipes, ils sauront aussi le dire plus facilement.
01:01:35 Ils vont dire « avant, tu étais quand même plus performant ».
01:01:38 Ça peut jouer.
01:01:40 Quand on a connu le très haut niveau, quand on est coureur, décliner, c'est aussi compliqué à accepter.
01:01:46 On se rend compte que finalement, on n'est plus assez compétitif pour satisfaire nos exigences personnelles.
01:01:51 On ne peut pas l'oublier.
01:01:53 Quand on est coureur, on aime bien performer, on aime bien participer au collectif, se sentir utile.
01:02:00 Dès qu'on voit que ça décline, c'est dur à vivre.
01:02:04 On s'en rend compte rapidement et on ne peut pas trop jouer avec ça longtemps.
01:02:08 Après, on peut se transformer, se muer dans un autre rôle, à l'image de Marco Allaire à l'antenne actuellement.
01:02:15 Le coureur de la formation Bora avec la moustache, c'est un coureur qui a de très bonnes points de vitesse.
01:02:20 Désormais, il a un autre rôle dans cette équipe.
01:02:22 On le rappelle, il y a le Belge Jordi Meus, le sprinter, et Danny Van Poppel.
01:02:26 Marco Allaire, l'Autrichien, désormais, il a un rôle d'équipier.
01:02:29 Son travail, à l'image de Tim Declare, c'est de boucher l'écart, de maintenir l'écart sur cet échappé.
01:02:35 On peut se transformer et on peut changer de rôle.
01:02:41 En tout cas, Giacomo Nizzolo, lui, il a toujours son rôle de sprinter au sein de cette équipe Israël Premier Tech.
01:02:47 Giacomo Nizzolo, ici, en train d'enlever ses manchettes qu'il distribue à son équipier.
01:02:59 Ça veut peut-être dire que c'est Nizzolo qui sera aujourd'hui à l'avant, plutôt que Rixabelle.
01:03:10 En tout cas, Nizzolo fait partie des deux coureurs protégés au sein de cette formation Israël Premier Tech.
01:03:18 On va arriver sur le secteur Belge.
01:03:25 Taïyôns à l'écran actuellement pour Israël Premier Tech qui descend.
01:03:30 Effectivement, les manchettes à la voiture du directeur sportif.
01:03:34 On arrive prochainement sur l'entrée du circuit final.
01:03:39 Sous cette météo printanière, que tous les coureurs commencent à enlever les manchettes, à enlever les chasules.
01:03:48 Et forcément le rythme qui s'accélère avec cet écart qui est passé désormais sous la minute.
01:03:53 On va avoir un premier secteur pavé qui va durer seulement 500 mètres juste avant le circuit final.
01:04:01 Le peloton n'a pas forcément décidé d'accélérer l'allure.
01:04:05 Mais c'est cette pression qui fait que tous les coureurs veulent se repositionner.
01:04:10 On l'a vu, le mobilier urbain, les virages, la pression pour toutes ces équipes de sprinters.
01:04:16 Ils sont nombreuses avec un sprinter pouvant aujourd'hui remporter la victoire.
01:04:21 Forcément, la pression est grande et la vitesse du peloton augmente.
01:04:24 Et devant, on ne peut rien faire.
01:04:26 C'est d'ailleurs des pronostics messieurs, avant d'entrer sur le circuit final.
01:04:33 Même si le but pour le peloton sera quand même pas de rentrer trop tôt,
01:04:38 de rentrer vite sur l'échappée, parce qu'on risque de nouveau de revoir des tentatives d'échappée.
01:04:44 Tant mieux pour nous pour vivre la course.
01:04:47 Mais ce sera plus dur à contrôler si ça part de tous les côtés.
01:04:52 Alors le prono, le prono, le prono.
01:04:55 Je croyais que vous alliez buter en tout ce délire.
01:04:57 C'est bon, je n'ai pas buté en tout.
01:05:01 J'ai l'avantage de parler le premier en plus.
01:05:04 Désolé, j'allais dire Jasper Philipsen.
01:05:09 Tiger Woods, on est sur un cactus de golf.
01:05:15 Il y avait un très beau 18 roues du côté de Chauton, pas très loin dans l'air.
01:05:23 Vous aussi, vous êtes amateur de golf Johan, comme beaucoup d'anciens coureurs.
01:05:31 Il y a beaucoup de cyclistes qui sont amateurs de golf et beaucoup de rugbyman aussi.
01:05:37 J'ai appris ça parce que tout simplement, ça permet de focaliser son attention sur autre chose.
01:05:44 On est sur un aspect plus tactique, plus de précision du geste.
01:05:51 Moi j'aime bien regarder, mais je ne suis pas très doué dans l'exercice.
01:05:57 Par contre, pour mon prono, je ne suis pas très doué non plus, mais je vais le donner aussi.
01:06:01 Je vais dire Gerbert Hintzen, le coureur de la formation Intermarché Circus Wempti.
01:06:06 Il m'a fait forte impression depuis le début de saison, en étant souvent placé,
01:06:11 en étant capable de s'imposer devant des très bons sprinters.
01:06:14 Il a cette capacité d'avoir un tout petit gabarit et de se débrouiller dans le final.
01:06:20 On en parlait tout à l'heure, et vous en parliez très bien Nicolas, du rôle des poissons pilotes.
01:06:24 Dans cette équipe, il pourra compter sur un autre frère Van Poppel, pas Danny Van Poppel, mais Boy Van Poppel.
01:06:30 Ils sont deux frères jumeaux, il pourra compter sur son poisson pilote.
01:06:35 Mais c'est surtout un coureur qui arrive à prendre des risques dans le final.
01:06:38 J'en parlais avec son directeur sportif, Peter Van Spijsbroek, qui lui disait
01:06:43 "Attention, ne sois pas gentil quand on est un sprinter, il faut être méchant, il faut jouer des coudes."
01:06:48 Et c'est ce qu'il a fait désormais, Gerbert Hintzen.
01:06:50 Il sait faire, et il joue des coudes, et c'est en fait mon favori alors qu'on est sur le premier secteur pavé.
01:06:56 On le disait, le Saint-Jostenwerk, 500 mètres seulement de pavé, on a les bordures.
01:07:03 Comme le disaient Nicolas et Jérémy, on n'est certainement pas sur la trouée d'Arenberg, mais ça secoue un petit peu.
01:07:09 Je l'ai mal dit Nicolas, non ?
01:07:12 Je pense qu'il faut le redire une fois, il faut le redire concentré.
01:07:16 En fait, ça me surprend parce que je me suis dit, avant de prendre l'antenne,
01:07:21 c'est cool, parce que pour les prononciations, il y en a un qui va me reprendre.
01:07:24 C'est celui qui aimait tellement les classiques flamandes,
01:07:27 celui qui a bouffé du pavé et des monts tout au long de sa carrière
01:07:34 et qui rêvait de remporter une classique.
01:07:38 Finalement, je suis désolé, j'étais un petit peu surpris.
01:07:42 Je vous déçois.
01:07:43 Je n'irai pas jusque là, mais bon...
01:07:50 J'ai l'impression que j'ai été un peu déçu.
01:07:56 Je veux dire Ryan Whelan qui est à la voiture.
01:08:00 On en profite pour prendre des bidons, pour se ravitailler.
01:08:04 On va rentrer dans la dernière heure et demie de course sur ce circuit final qui n'est pas exigeant.
01:08:09 On le rappelle, aucune difficulté.
01:08:11 En revanche, beaucoup de relance.
01:08:13 Un secteur pavé de 2700 mètres.
01:08:16 Et là, on commence effectivement à se déshabiller,
01:08:20 à prendre les dernières informations au directeur sportif.
01:08:24 On va rentrer dans une phase de course un peu plus précise
01:08:28 où les trains des sprinters vont davantage se mettre en place.
01:08:32 C'est la fin de quelque chose aussi, ce Grand Prix de l'ESCO.
01:08:38 Et surtout, dans quelques jours, le Paris-Roubaix.
01:08:43 Car pour beaucoup de ces coureurs, ce sera la fin d'un premier cycle.
01:08:50 On est d'accord, dans une saison.
01:08:53 Ils étaient 34% des coureurs présents sur ce shell de Price à disputer le Ronde Vendredi Rennes.
01:09:02 Ils seront quasiment autant à disputer le Paris-Roubaix.
01:09:07 On définissait par le passé les coureurs de classique flandrienne.
01:09:11 Les Flandriens qui brillaient entre Milan-Sanremo et le Paris-Roubaix.
01:09:16 Désormais, les coureurs nous montrent qu'il n'y a plus vraiment de recettes miracle.
01:09:22 On a un coureur comme Mathieu Van Der Poel qui n'est pas capable de s'imposer sur tous les types de terrain.
01:09:27 Ces classiques flandriennes peuvent même s'étendre, si je ne me trompe pas, Jérémy, jusqu'à l'Amstel Gold Race.
01:09:32 C'est un coureur qui ressemble à une Flandrienne, non pas par les pavés, mais par la succession des monts.
01:09:38 C'est vrai que l'Amstel a du mal à la classer.
01:09:43 C'est un mix entre une Ardennaise et une Flandrienne.
01:09:47 Ça dépend des coureurs, il y en a qui vont plus la classer en Ardennaise.
01:09:51 Puisque c'est le début de la petite période des Ardennaises, avec ensuite la Flash Wallon et Liège-Bastogne-Liège.
01:09:59 Et puis on a des coureurs comme Benoît Coste-Froi, notamment de la formation AG2R Citroën,
01:10:04 qui est capable de s'exprimer sur différents types de terrain.
01:10:08 Il était échappé sur les routes du Tour des Flandres.
01:10:11 Il avait terminé une belle deuxième place l'année dernière de l'Amstel Gold Race.
01:10:15 C'est un coureur qui est capable de s'imposer, de briller, en tout cas sur différents types de terrain.
01:10:22 L'Amstel, c'est une course où il faut être placé, il faut frotter, il faut arriver placé au pied des monts.
01:10:28 Mais effectivement, Nicolas, pour répondre à votre question, on arrive à la fin de cette période de classique flandrienne.
01:10:36 La plupart des Flandriens, comme on les appelle, vont avoir un repos de quelques jours avant d'entamer une reprise
01:10:44 pour des objectifs qui vont être désormais des courses par étapes.
01:10:53 Ça ouvrira bien sûr le champ des possibles pour la deuxième partie de saison, effectivement,
01:11:01 pour ceux qui vont se concentrer sur les grands tours et qui vont peut-être, pour la plupart,
01:11:07 on a fait pas mal d'igressions et on a parlé aussi de tous ces coureurs qui maintenant effectuent des stages en altitude,
01:11:20 des stages du côté de l'Espagne, du côté du Tédé, du volcan Tédé, avec Wout van Aert qui a l'habitude d'aller s'entraîner sur ces routes.
01:11:30 Et donc, voilà, ça marquera, ça marque en tout cas l'ouverture d'un nouveau chapitre, d'une nouvelle page au cours de cette saison 2023.
01:11:45 Le secteur pavé qui va longer, je l'ai noté tout à l'heure, le canal Albert, à 6,5 km de l'arrivée,
01:11:55 avec ce parcours qui a été légèrement modifié par rapport aux deux années précédentes,
01:12:00 où ils feront ce détour le long de la Bollker Straten, avant la ligne d'arrivée de 1200 mètres,
01:12:09 avec un rond-point qui a été signalé à peu près à 400 mètres de la ligne d'arrivée.
01:12:18 Une course promise au sprinter avec ces petits secteurs pavés courus dans des conditions optimales aujourd'hui.
01:12:24 Nous sommes à 60 km de l'arrivée, 1 minute et 21 secondes d'avance pour les hommes de tête qui font de la résistance à l'avant de la course,
01:12:32 ce Grand Prix de l'ESCO, cette 111e édition.
01:12:35 Et regardez qui est-ce qui est en train de remonter au peloton et qui demande à ses équipiers d'un geste de la tête
01:12:40 de venir se replacer, c'est Mark Cavendish, en compagnie de ses équipiers au sein de ces nouvelles couleurs, la formation Astana.
01:12:49 On arrive sur ce premier passage du Brugstrat pour le peloton, 1700 mètres de pavé, par énormément de difficultés,
01:12:57 mais on l'a dit, faites faire attention aux chutes, c'est notamment le cas pour Mathieu Van Der Poel,
01:13:02 qui, bien évidemment, a des objectifs qui sont un peu plus lointains.
01:13:06 Et car maintenu à 1 minute 20, le but pour ce peloton n'est pas de rentrer tout de suite.
01:13:11 Il y aura quatre passages sur ce secteur pavé et la sortie du dernier secteur à 7,5 km de l'arrivée.
01:13:21 On voit sur la droite de l'écran 25. Alors 25, c'est quoi?
01:13:24 C'est le panneau qui indique les 25 derniers kilomètres.
01:13:27 Donc ça, ça sera dans un deuxième temps. Ce n'est pas pour tout de suite, puisque nous sommes désormais à 58 km de l'arrivée.
01:13:34 L'écart est toujours de 1 minute 17 secondes.
01:13:37 Les coureurs les plus entreprenants pour l'instant, Jérémy, on est d'accord, ce sont les coureurs de l'équipe Bora-Hansgrohe.
01:13:46 On a vu lancer cette poursuite en compagnie et c'est désormais un équipier de Jasper Philipsen qui prend son relais en tête de peloton.
01:13:57 Les coureurs de l'équipe Alpecin de Queninck.
01:13:59 Oui, on le voit depuis la prise de l'antenne. L'équipe Alpecin, l'équipe Bora est bien présente pour mener le train derrière.
01:14:09 Mais comme les deux autres équipes qui soutiennent, l'équipe Jaiko Alula et l'équipe Lotto-Destini, c'est vraiment les quatre principales équipes.
01:14:20 Et puis sans oublier l'équipe Soudal Quick-Step.
01:14:23 Il y a quand même une cohésion pour ces équipes pour mettre en œuvre un sprint et limiter les dépenses des forces.
01:14:33 Il y a certaines équipes de sprinter, oui, effectivement, que la formation de Jaiko Alula, d'Ilan Gronovegan, bien évidemment, roule.
01:14:40 En revanche, on n'a pas vu encore, même si on les voit apparaître derrière, la formation d'Essen qui, me semble, ne roule pas.
01:14:47 Cette formation intermarchée où Gerben-Tintzen est présent, qui fait partie des outsiders.
01:14:53 On les retrouve avec les maillots jaunes fluo derrière Florian Sennescherl, le champion de France, qui, elle, ne roule pas.
01:15:00 Ils vont peut-être rouler dans une deuxième partie de course.
01:15:04 C'est certainement ce qui va s'opérer.
01:15:06 Pour l'instant, pas de danger.
01:15:08 On fait confiance à la Jaiko, à la Alpe-Saint-Denis, à la Lotto-Destini et à la formation Bora pour maintenir l'écart qui est d'une minute seize.
01:15:16 A savoir que chez les femmes, il y avait une course féminine sur le Scheldepreis.
01:15:20 C'est désormais de rigueur sur de nombreuses courses.
01:15:24 C'est Lorena Vives qui s'est embossée au sprint, la sprinteuse de l'équipe Team SD Works, devant Charlotte Cole du Team DSM et l'Italienne Chiara Consoni de la formation UAE Emirates.
01:15:39 Belle petite propriété.
01:15:47 Vous m'avez dit en rentraînement tout à l'heure, Jérémy, Johan, que vous alliez me décrire, me parler de toute l'architecture des différents lieux que nous allons traverser aujourd'hui.
01:16:06 Alors, la région d'Anvers, à part le port, je vous avouerai que je ne connais pas grand chose.
01:16:14 Mais toutefois, pour avoir couru de nombreuses fois le Grand Prix de l'ESCO, c'est une magnifique région entourée de forêts avec des très, très belles propriétés.
01:16:26 Et il me semble que le prix de l'immobilier n'est pas donné, cher Nicolas.
01:16:30 Si vous voulez investir dans le coin, il faut un certain pécule.
01:16:34 Je suis bien là dans ma tiny house, je suis pas mal. C'est bon.
01:16:38 Plus besoin de grand chose.
01:16:42 56 kilomètres de l'arrivée. L'écart, toujours en train d'osciller entre une minute, une minute vingt.
01:16:53 C'est descendu tout à l'heure à moins d'une minute à l'amorce du premier secteur pavé.
01:16:58 Et ce sont désormais les coureurs de l'équipe Loto Destiny qui se mettent en ordre de marche.
01:17:04 Les équipiers de Caleb Ewan à la recherche d'une nouvelle victoire, une victoire seulement cette année pour le sprinter australien.
01:17:13 Et Quid également du coureur de la Jayco Alula, puisque Dylan Kronovegan, on en parlait là aussi tout à l'heure, a remporté une étape sur l'UAE et sur le Saudi Tour.
01:17:26 Est-ce que vous trouvez que c'est un bon bilan pour celui qui a l'impression, c'est un point de vue assez personnel, dites-moi là aussi si je me trompe,
01:17:38 qu'il est en train de retrouver de belles couleurs après les affres de la chute, après les différents problèmes qu'il a eus ces dernières années
01:17:51 par rapport à la chute qu'il avait provoquée en mettant au sol notamment Fabio Jakobsen.
01:17:57 C'est un Dylan Kronovegan retrouvé messieurs ?
01:18:00 Il a fait trois courses à étapes cette saison, le Saudi Tour, l'UAE Tour et Tireno.
01:18:05 Il a gagné une étape sur les deux premières et il a terminé deuxième de la dernière étape de Tireno.
01:18:10 Donc effectivement c'est un bilan plutôt positif.
01:18:14 Il est passé à côté d'une classique qui aurait pu lui correspondre, c'est la classique Bruges-Depanne remportée par Jasper Philipsen devant Olaf Koy,
01:18:25 le coureur de la Jumbo-Visma et Yves Lampard.
01:18:28 Alors il est passé à côté, effectivement il termine 13ème.
01:18:32 Il y a eu des bordures sur cette course-là.
01:18:34 Aujourd'hui il n'y aura pas de bordures, c'est un coureur qui est très rapide à l'image de Kalei Boewen, le Deuxars 111.
01:18:40 C'est des coureurs qui, mine de rien, commencent à avancer un petit peu dans l'âge.
01:18:45 Alors un petit peu dans l'âge, manière de parler puisqu'il n'a que 29 ans.
01:18:49 Il a gagné une étape sur le Tour de France l'année dernière, il en a gagné en 2019, en 2018, en 2017.
01:18:55 Bref, c'est un sprinter qui est quand même complet.
01:18:59 Aujourd'hui il a toutes ses chances sur un emballage final et on le voit, l'emballage final est quand même très complexe.
01:19:08 Je pense qu'on peut être un petit peu déçu de son début de saison.
01:19:13 On peut attendre un mieux pour Dylan Ronevagen qui était bien revenu au premier plan, notamment sur le Tour de France.
01:19:20 Il a deux victoires en ce début de saison, donc Saoudi Tour, UAE Tour, deux victoires d'étape.
01:19:26 Je pense que même lui a plus d'ambition, plus d'envie pour continuer à aller chercher des victoires.
01:19:34 Parce qu'on le sait, chez les sprinters, il n'y a que la victoire qui compte.
01:19:38 Contrairement à, je ne vais pas faire d'injures aux grimpeurs, mais les grimpeurs, quand on fait un top 5,
01:19:44 on est déjà content d'avoir participé à l'emballage final.
01:19:48 Mais quand on juge à un sprinter, c'est la gagne.
01:19:51 Quand on juge à un grimpeur, il y a le classement général qui est là en ligne de compte aussi.
01:19:56 C'est un peu différent.
01:19:58 Les coureurs échappés vont pouvoir observer, même si la plupart connaissent cette course.
01:20:04 On est désormais sous la pancarte de kilomètres de l'arrivée.
01:20:08 Bien évidemment, il reste 53 kilomètres.
01:20:11 Mais ce circuit final qu'on aura à faire, on aura quatre passages sur l'aligné.
01:20:16 C'est ça, Jérémy ?
01:20:17 Trois tours complets.
01:20:19 Trois tours complets et le quatrième à l'arrivée.
01:20:21 Et regardez, là, il y a une partie qui est un peu technique.
01:20:23 Parce qu'on est sur une route qui fait à peu près 6 mètres de large.
01:20:28 Il y a ces barrières qui se rétrécissent et on va avoir un virage sur la droite.
01:20:31 Et dans l'amorce du sprint, ça va être une partie très délicate à gérer
01:20:35 puisque les coureurs vont vouloir forcément renter presque en tête
01:20:39 pour ne pas perdre de vitesse et ne pas sublir l'élastique.
01:20:42 Et on va arriver dans une partie très urbaine.
01:20:44 Le circuit final est d'une manière générale très urbain.
01:20:48 Mais regardez, il y a ces rétrécissements, il y a ces petits dos d'âne.
01:20:52 C'est la municipalité de Chauton où on aperçoit la flamme rouge.
01:20:56 Il y aura un dernier virage, une légère courbe, on va dire.
01:21:00 Et souvent, ça frotte et souvent, il y a des chutes.
01:21:03 C'est à Chauton qu'aura lieu l'arrivée...
01:21:08 Chauton, pardon Nicolas.
01:21:10 Chauton, j'ai dit Chauton.
01:21:12 Pareil, c'est Thierry Maréchal tout à l'heure qui, heureusement, m'a repris.
01:21:20 Et Scottens, donc, l'arrivée de cette 111e édition
01:21:25 qui se déroulera dans 52 kilomètres maintenant.
01:21:28 Beaucoup de monde pour accueillir les 7 coureurs à l'avant
01:21:31 qui vont passer une première fois sur la ligne.
01:21:34 L'occasion pour nous et pour les coureurs
01:21:37 de se familiariser avec ce circuit final
01:21:42 dans la province d'Anvers,
01:21:45 avec cette grande course, cette course légendaire
01:21:49 puisque c'est la plus vieille des classiques flandriennes,
01:21:53 encore plus vieille que le Tour des Flandres.
01:21:56 1907.
01:21:58 1907, merci Johan.
01:22:01 Et nous allons retrouver les coureurs qui vont passer
01:22:05 sur la ligne d'arrivée avec une petite minute d'avance sur le peloton.
01:22:11 Petite minute d'avance, ça va être compliqué,
01:22:15 même si on voit qu'on continue à bien collaborer
01:22:18 pour les 7 hommes de tête.
01:22:20 On a l'image de Seriel de Zaal qui prend son relais
01:22:24 devant le coureur de la formation Tom Sport, Ruben Eppers.
01:22:28 On a décidé de continuer l'engagement à 3 tours de l'arrivée.
01:22:35 On va voir si l'écart a diminué avec le peloton,
01:22:38 ce qui risque d'être le cas.
01:22:40 Et regardez, il y a ce petit pont, cette succession de virages.
01:22:46 Ça va être très important pour le peloton,
01:22:49 et en tout cas pour les hommes qui désirent ne pas prendre de risque,
01:22:52 de rester dans la première partie du peloton,
01:22:56 afin de gérer les virages, d'éviter toutes les chutes
01:23:00 et toutes mes aventures.
01:23:02 Ce sont donc des tours de 17 km.
01:23:07 Il y a de quoi voir venir encore pour ces coureurs.
01:23:13 On fait encore un peu de distance avant que la course s'emballe.
01:23:16 Si on insiste en un statu quo en tête de peloton
01:23:20 avec les mêmes équipes qui roulent,
01:23:22 sans se faire attaquer,
01:23:24 on peut s'imaginer que l'échappée ne se fera rattraper que dans le dernier tour.
01:23:29 Donc aux équipes adverses de nous faire mentir
01:23:32 et de relancer cette course
01:23:34 si elles veulent essayer de déjouer les plans des sprinteurs.
01:23:37 Mais quelles équipes pour relancer, Jérémy ?
01:23:40 C'est une bonne question, Yoann !
01:23:43 Toutes celles qu'on ne voit pas rouler actuellement.
01:23:46 Et puis toutes celles qui n'ont pas de sprinteurs.
01:23:48 Parce que quand on a un sprinteur,
01:23:50 on ne peut pas forcément se permettre de relancer.
01:23:54 La plupart des équipes qui n'ont pas de sprinteurs
01:23:57 sont désormais à l'avant,
01:23:59 avec les équipes continentales.
01:24:02 Donc pour relancer la course,
01:24:05 il n'y a pas grand monde.
01:24:08 On peut imaginer certainement que Yasper Philipsen
01:24:13 fait figure d'épouvantail sur ce sprint.
01:24:16 Il y a peut-être des sprinteurs d'un peu un deuxième rang,
01:24:21 si j'ose dire,
01:24:23 en tout cas qui ne sont pas attendus autant
01:24:25 et qui n'ont pas autant de prestige
01:24:27 que le courant belge de la formation Alpecin de Queninck.
01:24:30 Peut-être d'anticiper,
01:24:32 comme l'a fait l'année dernière Alexander Christophe,
01:24:34 sur le dernier secteur pavé
01:24:36 ou faire le coup de kilomètre.
01:24:38 Je ne sais pas si ça se fait encore.
01:24:40 C'est de plus en plus compliqué, il me semble.
01:24:42 Oui, c'est de plus en plus compliqué.
01:24:44 Ça dépend du nombre d'équipiers qu'il y a pour emmener le peloton.
01:24:48 Mais traditionnellement, ici, c'est quand même bien organisé
01:24:52 si la course ne s'emballe pas bien avant le dernier tour.
01:24:57 C'est ça, c'est la clé.
01:25:00 Je vois que le chrono, l'écart descend encore un petit peu.
01:25:04 On aura une version un peu pimentée cette année,
01:25:07 comme l'an passé.
01:25:09 Mais l'an passé, rappelons-le, c'était encore différent.
01:25:12 Au bout de 20 km, il y avait une quinzaine de coureurs
01:25:15 qui s'étaient propulsés devant.
01:25:17 Derrière, il y avait une quinzaine d'autres
01:25:19 sous l'effet du vent.
01:25:21 C'était des bordures.
01:25:23 Gros bras de fer entre ces deux groupes.
01:25:25 Il n'y a jamais eu de regroupement général.
01:25:27 Et s'est échappé au long cours,
01:25:29 qui était bien représenté avec des très bons coureurs,
01:25:32 qui s'est joué la victoire.
01:25:34 Effectivement, Alexandre Christophe était sorti
01:25:37 près des pavés pour aller s'imposer en solitaire ici.
01:25:40 Chose qui n'est pas courante.
01:25:43 En tout cas, l'ensemble de l'échappée,
01:25:46 des 7 coureurs de tête,
01:25:48 ils sont bien impliqués dans l'effort.
01:25:51 On voit qu'ils sont tous main en bas du guidon
01:25:54 avec des positions aérodynamiques,
01:25:56 alors que ça devient compliqué pour certains coureurs.
01:25:59 On rappelle qu'il y a quand même une grande différence,
01:26:03 un peloton complètement hétérogène,
01:26:06 à l'image de Ethan Batt,
01:26:08 le coureur de la formation Bolton Equities Black Spock.
01:26:11 Ce sont des coureurs qui courent en 3e division.
01:26:14 Pour faire un peu le parallèle,
01:26:17 c'est comme si un joueur de Ligue 1
01:26:19 jouait avec, comme on peut faire,
01:26:21 même pas la Ligue 2,
01:26:23 puisque la comparaison est assez difficile à faire.
01:26:25 Souvent, on me demande quelle différence.
01:26:28 On exerce le même métier dans tous les cas,
01:26:31 que ce soit un coureur du World Tour,
01:26:33 de ContiPro ou d'équipe continentale.
01:26:36 C'est le métier de coureur cycliste,
01:26:38 avec toutes les exigences.
01:26:40 Pourtant, les moyens mis à disposition
01:26:42 ne sont pas les mêmes.
01:26:44 Souvent, les vélos ne sont pas les mêmes.
01:26:46 Du coup, le calendrier des courses
01:26:48 n'est pas le même.
01:26:50 Ce qui engendre un niveau complètement différent
01:26:54 et avec des coureurs qui ne courent presque jamais ensemble.
01:26:58 Les meilleurs coureurs sont recrutés
01:27:00 dans les plus grosses structures.
01:27:03 Les équipes de 3e division,
01:27:07 les équipes continentales,
01:27:09 sont là dans un rôle de formation,
01:27:12 en vue de faire évoluer leurs coureurs
01:27:15 vers des plus grosses structures.
01:27:17 Ou sinon, ces équipes ont l'ambition d'évoluer
01:27:20 et de grimper en Continental Pro.
01:27:22 C'est ce qu'on appelle un calendrier.
01:27:24 Les équipes continentales,
01:27:26 c'est la structure de la course.
01:27:28 Elles essayent de conserver leurs meilleurs coureurs.
01:27:31 Le calendrier est différent.
01:27:33 On peut retrouver ces équipes
01:27:35 sur des courses de classe 2,
01:27:37 où des équipes World Tour
01:27:39 ne peuvent pas prendre le départ.
01:27:41 C'est un mélange de coureurs pro
01:27:43 et amateurs.
01:27:45 Mais on a des très bonnes surprises.
01:27:47 Des fois, il y a des coureurs
01:27:49 qui progressent rapidement
01:27:51 et qui sont des équipes World Tour.
01:27:53 Mais là, c'est un peu dur pour Ethan Batt.
01:27:56 Il a marché un peu haut
01:27:58 pour ce coureur de 24 ans,
01:28:00 coureur néo-zélandais.
01:28:02 On peut rappeler, Jérémy,
01:28:04 que beaucoup d'équipes,
01:28:06 comme Groupama et FDJ,
01:28:08 ont désormais une équipe continentale.
01:28:10 Une équipe qui fait office de réserve,
01:28:12 avec des jeunes coureurs
01:28:14 plein de talent,
01:28:16 comme Lenny Martinez, Romain Grégoire,
01:28:18 qui sont le vivier de cette équipe.
01:28:20 C'est ça.
01:28:22 Pour aller au bout des choses,
01:28:24 il faut savoir,
01:28:26 d'un point de vue réglementation UCI,
01:28:28 que toutes les équipes World Tour
01:28:30 ont l'obligation
01:28:32 d'avoir une structure de formation homme,
01:28:34 une structure femme,
01:28:36 ou d'avoir un partenariat
01:28:38 vraiment évolué et poussé
01:28:40 auprès d'une structure amateur.
01:28:42 Les équipes,
01:28:44 ou sinon, c'est une amant.
01:28:46 Tout simplement.
01:28:48 C'est depuis quand, Jérémy,
01:28:50 que l'UCI a mis en place ce règlement ?
01:28:52 Je pense que ça fait
01:28:54 depuis 3-4 ans.
01:28:56 C'est ça, tout à fait.
01:28:58 Il y avait eu des précurseurs,
01:29:00 notamment l'équipe
01:29:02 AG2R La Mondiale,
01:29:04 qui avait Chambéry Formation.
01:29:06 On a aussi, notamment,
01:29:08 l'équipe
01:29:10 de Jean-René Bernedot,
01:29:12 où on a le Vendéeu Cyclisme.
01:29:14 Ça fait partie aussi
01:29:16 de ces équipes qui sont
01:29:18 formatrices,
01:29:20 où on oblige les jeunes
01:29:22 à suivre un cursus scolaire
01:29:24 et ensuite, pour accéder
01:29:26 au plus haut niveau.
01:29:28 Il faut savoir aussi qu'il y a une passerelle,
01:29:30 qui est possible pour certains coureurs,
01:29:32 notamment pour Axel Lorenz,
01:29:34 qui fait partie de l'équipe réserve
01:29:36 de cette équipe
01:29:38 Alpecin de Queninck.
01:29:40 Je m'en mêle un peu les passos,
01:29:42 parce qu'il y a eu tout un jeu
01:29:44 de chaise musicale en Belgique
01:29:46 entre tous les sponsors,
01:29:48 mais Axel Lorenz fait partie
01:29:50 de cette équipe réserve.
01:29:52 Pourtant, il court de temps en temps
01:29:54 avec l'équipe de Miroins,
01:29:56 ce qui lui permet d'avoir un calendrier
01:29:58 de courses très variée.
01:30:00 C'est peut-être un peu exceptionnel
01:30:02 par rapport au cas
01:30:04 d'Axel Lorenz et Yoann Nant.
01:30:06 C'est surtout
01:30:08 par rapport au fait
01:30:10 qu'ils n'avaient plus de contrat
01:30:12 et qu'ils faisaient partie
01:30:14 des 29ème ou 30ème mômes.
01:30:16 Dites-moi
01:30:18 si je suis bon
01:30:20 dans le nombre de coureurs
01:30:22 qu'il y a au sein du World Tour.
01:30:24 Il faut rappeler
01:30:26 que cette partie du règlement
01:30:28 une équipe World Tour
01:30:30 à 30 coureurs maximum.
01:30:32 Il y a eu une dérogation
01:30:34 pendant la période Covid
01:30:36 où les équipes pouvaient avoir
01:30:38 jusqu'à 32 coureurs.
01:30:40 Quand les équipes ont fait le plein
01:30:42 ou que le budget est complet,
01:30:44 tout simplement,
01:30:46 ils ont réussi à trouver une solution
01:30:48 alternative avec l'équipe de formation,
01:30:50 l'équipe continentale.
01:30:52 Ils ont pu recruter
01:30:54 Axel Lorenz.
01:30:56 C'est une bonne formule
01:30:58 pour ces coureurs
01:31:00 ou même les jeunes coureurs,
01:31:02 même si on parle plus en globalité,
01:31:04 de pouvoir faire des "piges"
01:31:06 avec les équipes World Tour.
01:31:08 Ça permet de tester les coureurs
01:31:10 en conditions
01:31:12 sur des courses différentes
01:31:14 avec l'équipe première.
01:31:16 On apprend à connaître
01:31:18 la mentalité
01:31:20 et l'esprit du coureur
01:31:22 au sein de l'équipe World Tour.
01:31:24 C'est toujours intéressant.
01:31:26 Il y a un contre-exemple aussi.
01:31:28 C'est le cas de Marc Kamendic.
01:31:30 Marc Kamendic s'est retrouvé
01:31:32 sans contraint en fin de saison.
01:31:34 On a fait redescendre des coureurs
01:31:36 de première à Stana
01:31:38 dans l'équipe réserve
01:31:40 pour avoir une place
01:31:42 pour Marc Kamendic et Kees Bol.
01:31:44 Ça a fait un peu polémique
01:31:46 dans cette équipe à Stana.
01:31:48 Pourtant,
01:31:50 les coureurs sont interchangeables.
01:31:52 S'il y a de la place
01:31:54 et de la possibilité de courir
01:31:56 dans les courses World Tour
01:31:58 pour les coureurs des équipes continentales,
01:32:00 il y a la possibilité de le faire.
01:32:02 Juste pour aller au bout des choses,
01:32:04 il y a une équipe dont vous n'avez pas parlé.
01:32:06 Je trouve que ce travail
01:32:08 qu'elle effectue depuis
01:32:10 peut-être plus d'une décennie maintenant
01:32:12 est vraiment incroyable.
01:32:14 C'est un travail
01:32:16 qui est très très intéressant.
01:32:18 C'est un travail
01:32:20 qui est très très intéressant.
01:32:22 C'est un travail
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01:33:28 qui est très très intéressant.
01:33:30 C'est un travail
01:33:32 qui est très très intéressant.
01:33:34 Pas de bordure,
01:33:36 mais des équipes de sprinters
01:33:38 qui veulent en découdre.
01:33:40 C'est la raison pour laquelle
01:33:42 l'écart est maintenu aux alentours
01:33:44 de la minute entre ces 7 hommes de tête
01:33:46 partis dans la première heure de course
01:33:48 et le peloton dans lequel on retrouve
01:33:50 les Armada,
01:33:52 l'équipe Soudal Quick-Step,
01:33:54 l'équipe Alpecin de Queninck,
01:33:56 le team Bora-Hansgrohe,
01:33:58 le team Intermarché Circus Montpetit.
01:34:00 Toutes ces grosses formations
01:34:02 sont venues avec leurs
01:34:04 gros sprinters.
01:34:06 Toutes ces équipes qui sont venues
01:34:10 avec leurs sprinters ont désormais
01:34:12 tous un homme à l'avant,
01:34:14 l'Auto-Destiny en train de rouler pour Calais-Bay One.
01:34:16 C'est un ordre de marche
01:34:18 C'est un ordre de marche
01:34:20 qu'on va
01:34:22 voir se répéter tout au long de cette
01:34:24 course. Il va rester un peu moins d'une heure
01:34:26 de course. Toujours la formation
01:34:28 l'Auto-Destiny de Calais-Bay One,
01:34:30 le champion de France avec Tim De Clercq.
01:34:32 Vous savez comment on l'appelle Tim De Clercq ?
01:34:34 Vous l'avez dit tout à l'heure,
01:34:38 le "breaking back"
01:34:40 Oui, il y a un...
01:34:42 Le "breaker-eclair"
01:34:44 Mais on l'appelle le "tracteur"
01:34:46 le "tracteur" sinon, parce que
01:34:48 c'est un coureur, son rôle
01:34:50 dans le peloton
01:34:52 et dans cette équipe,
01:34:54 c'est de rouler.
01:34:56 On l'a dit tout à l'heure, effectivement,
01:34:58 je le répète parce que souvent
01:35:00 on me pose la question "Tiens, pourquoi t'étais devant
01:35:02 et puis là tu t'es relevé, et puis là t'étais pas devant
01:35:04 et puis t'as pas gagné"
01:35:06 Tout simplement parce que
01:35:08 dans une équipe de vélo, chacun a son rôle,
01:35:10 chacun a un travail
01:35:12 bien précis. Il y en a
01:35:14 pour les sprinters et les plus chanceux qui ont une pointe de vitesse
01:35:16 c'est de faire 200 mètres seulement
01:35:18 en tête et de jouer un peu
01:35:20 des coups dans le final. Il y en a
01:35:22 qui ont un travail un peu plus ingrat, à l'image de
01:35:24 Tim De Clercq en tête de peloton
01:35:26 c'est de passer les trois quarts du temps
01:35:28 en tête de peloton pour tenter
01:35:30 de boucher les écarts.
01:35:32 Florian Sénéchal, le champion de France,
01:35:34 lui, il aura un rôle un peu plus
01:35:36 de lanceur dans le final
01:35:38 pour cette formation
01:35:40 soudale Quick-Step puisque
01:35:42 il y a Fabio Jacobsen, forcément
01:35:44 et on a des coureurs
01:35:46 qui sont là, j'allais dire, pour faire de la figuration
01:35:48 c'est pas le cas, ils sont là pour apprendre
01:35:50 c'est des coureurs de formation continentale
01:35:52 et ils sont désormais
01:35:54 en échappé, ils sont 7, ils en profitent
01:35:56 pour faire des efforts, ils en profitent pour apprendre leur métier
01:35:58 Jérémy le disait tout à l'heure, c'est souvent des jeunes
01:36:00 coureurs et ça donne en plus
01:36:02 beaucoup d'exposition pour
01:36:04 leurs sponsors respectifs.
01:36:06 Il faut bien être devant, quelle que soit la course
01:36:12 dans laquelle on évolue
01:36:14 se retrouver
01:36:16 à l'avant d'une course
01:36:18 pour le moral
01:36:20 c'est toujours
01:36:22 quelque chose d'important
01:36:24 dans la carrière d'un coureur
01:36:26 Ouais, carrément
01:36:28 et en plus, quand on est échappé, on se sent acteur
01:36:30 de la course et pas seulement
01:36:32 suiveur
01:36:34 comme malheureusement, quelques coureurs
01:36:36 le font
01:36:38 en queue de peloton, si les équipes
01:36:40 stratégiquement ne veulent pas
01:36:42 participer à la poursuite, du coup
01:36:44 ces coureurs se mettent en retrait et subissent
01:36:46 la course
01:36:48 donc c'est vrai qu'être devant
01:36:50 être acteur
01:36:52 ça permet d'avoir un petit déclic pour ces coureurs
01:36:54 et permet d'enclencher une spirale
01:36:56 positive
01:36:58 Et le voilà Mathieu Van Der Poel
01:37:00 NVDP
01:37:02 en pleine préparation pour Paris-Roubaix
01:37:04 qui fait des kilomètres entre
01:37:06 les Pays-Bas et la Belgique aujourd'hui
01:37:08 toujours aussi affûté, toujours aussi
01:37:10 classeux comme disent
01:37:12 les coureurs cyclistes
01:37:14 prêts peut-être à dégainer tout à l'heure dans le final
01:37:16 même si
01:37:18 il ne va pas faire
01:37:20 Il vous a écouté Nicolas
01:37:22 attention il va reposer sur le trottoir
01:37:24 Je ne suis pas sûr qu'il va dire une petite idée
01:37:28 à Jasper Philipsen aujourd'hui
01:37:30 Non pas sûr mais il aura
01:37:32 un rôle très important
01:37:34 dans cet emballage final
01:37:36 il est capable
01:37:38 dans les tout derniers kilomètres
01:37:40 dans les tout derniers hectomètres
01:37:42 de mettre un peloton en fil, on l'a vu
01:37:44 sur Tireno-Adriatico
01:37:46 Jasper Philipsen sera
01:37:48 compté sur les talents de Mathieu Van Der Poel
01:37:50 Mathieu Van Der Poel
01:37:52 sera compté
01:37:54 sur les talents de Jasper Philipsen
01:37:56 sur le prochain
01:37:58 Paris-Roubaix d'ici quelques jours
01:38:00 C'est le plus prolifique
01:38:02 des sprinteurs Jasper Philipsen
01:38:04 parmi ces start list
01:38:06 3 victoires cette année
01:38:08 dont
01:38:10 Bruges-La Panne
01:38:12 3 victoires, oui oui c'est bien ça
01:38:14 c'est bien ça
01:38:16 je vais revérifier
01:38:18 Jasper Philipsen qui s'est imposé
01:38:20 à Tireno-Adriatico
01:38:22 2 étapes à Tireno-Adriatico
01:38:24 et la base Bruges-La Panne
01:38:26 26 victoires en carrière
01:38:28 C'est rien en cours !
01:38:32 C'est beaucoup plus sérieux dans le peloton
01:38:38 On voit Edward Tunz sur la gauche
01:38:40 de l'acron, cette formation Trek-Saga-Fredo
01:38:42 qu'on n'a pas beaucoup vu
01:38:44 depuis le début de la course
01:38:46 On voit quelques formations
01:38:48 notamment la formation InnoX
01:38:50 en bas à gauche de votre écran
01:38:52 en jaune et rouge, celle d'Alexander Christophe
01:38:54 et cette formation française
01:38:56 Cofidis
01:38:58 à l'image de Max Wildchild
01:39:00 et cette formation Arkea
01:39:02 avec Hugo Fsteter qui n'a pas encore
01:39:04 enlevé la veste
01:39:06 Il y a eu quelques déboires
01:39:08 sur le Grand Prix de Denain notamment
01:39:10 il avait cassé son cintre par deux reprises
01:39:12 un coup à gauche
01:39:14 un coup à droite
01:39:16 C'est un coureur qui est très
01:39:18 prolifique lui aussi
01:39:20 de très nombreuses places
01:39:22 souvent placées
01:39:24 Il sait aussi un petit peu tout faire
01:39:28 Il aime non seulement les pavés
01:39:30 mais aussi énormément de côté
01:39:32 Il se débrouille très bien
01:39:34 dans les emballages finaux
01:39:38 Ce sera peut-être l'un des hommes
01:39:40 que l'on verra
01:39:42 pointer le bout de son nez
01:39:44 tout à l'heure
01:39:46 soit pour aller carrément faire le sprint
01:39:48 ou bien pour épauler
01:39:52 un de ses équipiers aujourd'hui
01:39:54 Yasper Philipsen
01:40:00 C'était un petit arrêt
01:40:06 pipi
01:40:08 Un petit arrêt pipi, oui effectivement
01:40:10 à 1,37 km de l'arrivée
01:40:12 on peut encore se le permettre
01:40:14 les carrés de 45 secondes
01:40:16 Pour répondre aux nombreuses interrogations
01:40:18 des spectateurs
01:40:20 c'est vrai que souvent on nous demande
01:40:22 "Comment vous faites quand une course
01:40:24 dure 205 km ?"
01:40:26 Je demandais à Jean-Pierre Danguillaume
01:40:28 comment il faisait l'IA
01:40:30 Il y a parfois des méthodes un peu plus
01:40:32 difficiles, des méthodes un peu plus
01:40:34 simples, certains préfèrent
01:40:36 s'arrêter, certains préfèrent
01:40:38 faire leurs besoins
01:40:40 en continuant de rouler
01:40:42 Sur le Tour de France c'est compliqué
01:40:44 parfois, parce qu'il y a énormément de spectateurs
01:40:46 Là quand on est dans un
01:40:48 final comme ça, 37 km de l'arrivée
01:40:50 pas de haute pression, on peut prendre
01:40:52 le temps de s'arrêter pour satisfaire
01:40:54 un besoin personnel
01:40:56 Pas la grosse commission Nicolas
01:40:58 Jean-Pierre Danguillaume avait raconté
01:41:02 l'histoire de la casquette
01:41:04 Je ne vous en dis pas plus
01:41:06 On va mettre une pastille interdite
01:41:12 au moins de 12 ans, c'est pour l'histoire
01:41:14 Moi je la connais l'histoire, elle est très très bonne
01:41:16 Ah oui, moi c'est
01:41:18 toujours extraordinaire
01:41:20 D'écouter les anciens justement
01:41:24 Bien sûr
01:41:26 Le Kaligsberg Castle
01:41:30 Castle
01:41:32 Le château des Lannister
01:41:38 Il y a de la surface
01:41:58 Et pendant ce temps-là alors
01:42:00 Jérémy, Johan
01:42:02 Parce qu'aujourd'hui
01:42:04 il y a des coureurs
01:42:06 qui font 205 pitons
01:42:08 sur le Grand Prix de l'ESCO
01:42:10 et pour les autres alors
01:42:12 pour les coureurs de Paris-Roubaix
01:42:14 qu'est-ce qu'ils font le
01:42:16 mercredi à quelques jours de
01:42:18 Paris-Roubaix, c'est des recos, des recos
01:42:20 et encore des recos ou
01:42:22 plutôt du recos ?
01:42:24 Ils font la sieste, ils regardent le Grand Prix de l'ESCO
01:42:26 Je pense qu'on peut les saluer
01:42:28 Bonjour à tous les coureurs
01:42:30 qui seront
01:42:32 présents au départ de Paris-Roubaix
01:42:34 On leur souhaite bien évidemment
01:42:36 bonne chance et
01:42:38 une bonne route sur les pavés de l'Enfer du Nord
01:42:40 Plus sérieusement
01:42:42 qu'est-ce qu'il se passe ?
01:42:44 Eh bien la plupart ont disputé
01:42:46 le Tour des Flandres, le Tour des Flandres c'était
01:42:48 dimanche
01:42:50 on est désormais mercredi, ça dépend
01:42:52 du 2° de récupération des coureurs
01:42:54 soit on opte pour une
01:42:56 grande sortie aujourd'hui
01:42:58 une sortie qui va être
01:43:00 une sortie d'endurance, moi j'aurais
01:43:02 préféré la faire jeudi
01:43:04 pour emmagasiner
01:43:06 vraiment le maximum de repos
01:43:08 faire
01:43:10 les derniers réglages de pression
01:43:12 d'ajustement, de regarder un peu
01:43:14 les secteurs pavés
01:43:16 est-ce qu'ils sont mouillés, est-ce qu'ils ne sont pas mouillés
01:43:18 et demain faire
01:43:20 une plus grande sortie avec
01:43:22 quelques rappels
01:43:24 d'intensité, en tout cas une chose est sûre
01:43:26 c'est qu'il ne faut pas débrancher
01:43:28 on est dans cette
01:43:30 semaine sainte avec le Tour
01:43:32 des Flandres, aujourd'hui le Grand Prix de
01:43:34 l'Esco et Paris-Roubaix, pour les coureurs
01:43:36 qui ne sont pas présents aujourd'hui et qui disent "pourquoi
01:43:38 trop l'Enfer du Nord" on est dans sa bulle
01:43:40 on reste concentré, on a un objectif
01:43:42 la période des classiques passe très vite
01:43:44 on reste
01:43:46 souvent ensemble, on a un groupe
01:43:48 vraiment c'est une cohésion
01:43:50 d'équipe, on a l'habitude de
01:43:52 travailler
01:43:54 comme les échappés qui passent, il reste deux
01:43:56 tours désormais
01:43:58 pour les hommes de tête, on a l'habitude de travailler
01:44:00 ensemble pour les coureurs des classiques
01:44:02 flandriennes, on reste groupé
01:44:04 on fait les dernières reconnaissances, les derniers ajustements
01:44:06 et voilà
01:44:08 et puis surtout, comme vous le disiez très bien
01:44:10 Nicolas, il faut penser à récupérer
01:44:12 à faire des siestes, à bien s'alimenter
01:44:14 et c'est à peu près tout
01:44:16 et après
01:44:18 il y a cette possibilité, mais il y a aussi d'autres courses
01:44:20 où certains coureurs
01:44:22 peuvent participer cette semaine
01:44:24 je pense aux circuits de la Sarthe, aux ex-circuits de la Sarthe
01:44:26 région au pays de la Loire-Tour
01:44:28 où les coureurs
01:44:30 la course se termine vendredi
01:44:32 donc c'est possible de prendre part après Roubaix
01:44:34 et aussi encore plus loin
01:44:36 il y avait
01:44:38 Fred Moncassin
01:44:40 ou Gilbert Duclos-Lassalle
01:44:42 qui faisait le tour du Pays Basque
01:44:44 qui est actuellement et qui se termine
01:44:46 vendredi désormais
01:44:48 mais Gilbert Duclos-Lassalle le faisait par le passé
01:44:50 et enchaînait directement avec Paris-Roubaix
01:44:52 et Anthony Gellin aimait bien aussi
01:44:54 il me disait faire le circuit de la Sarthe
01:44:56 en préparation
01:44:58 de Paris-Roubaix, c'est vrai que
01:45:00 il y a autant de possibilités
01:45:02 qu'il y a de courses
01:45:04 on a des très belles courses en France
01:45:06 donc pourquoi pas en profiter
01:45:08 il y a des coureurs qui n'aiment pas s'entraîner tout simplement
01:45:10 c'est vrai que l'entraînement ça peut être
01:45:12 parfois un peu rébarbatif
01:45:14 on peut préférer courir
01:45:16 préférer enchaîner les kilomètres
01:45:18 mais attention, attention à ne pas tomber
01:45:20 parce que sur les courses
01:45:22 on peut tomber
01:45:24 pour l'instant on a beaucoup de sprinters à l'arrière du peloton
01:45:26 il y a Sperphi Linsen qui s'est arrêté tout à l'heure
01:45:28 mais on voit
01:45:30 le petit gabarit de Caleb Ewan
01:45:32 un peu plus devant
01:45:34 Van der Poel qui va remonter
01:45:36 à Philipsen progressivement
01:45:38 déjà
01:45:40 déjà réuni le duo de choc
01:45:42 ils peuvent compter aussi sur un renfort de choc
01:45:44 l'ex-lieutenant
01:45:46 en tout cas l'un des poissons-pilote
01:45:48 d'Arnaud Desmars
01:45:50 c'est Ramon Sinkeldam
01:45:52 qui est aujourd'hui au sein de cette équipe
01:45:54 Alpecin de Canin
01:45:56 qui est engagé sur ce Grand Prix de l'ESCO
01:45:58 il y a un autre poisson-pilote aussi
01:46:00 dans une autre équipe
01:46:02 c'est Jacopo Guarnieri
01:46:04 il me semble qu'il a quitté cette formation
01:46:06 groupe à main FDJ
01:46:08 qui était un des lieutenants d'Ardaud Nebar
01:46:10 et ils ont désormais
01:46:12 interchangé leur rôle
01:46:14 changé d'équipe
01:46:16 mais toujours avec le même rôle
01:46:18 ce rôle de poisson-pilote
01:46:20 Sander Hansen
01:46:26 petite crevaison
01:46:28 pas de panique, on change la roue
01:46:30 malgré les freins à disque
01:46:32 ça va assez vite
01:46:34 il va vite reprendre sa position en peloton
01:46:36 il y a des belles propriétés du Grand Prix de l'ESCO
01:46:38 du côté de l'ESCO
01:46:40 un jardin à la française presque
01:46:44 presque en touraine
01:46:54 je n'osais pas le dire
01:46:56 j'aurais dit "tu en fais de trop Jérémy"
01:46:58 "tu as un contrat avec...
01:47:00 ... on connait"
01:47:06 29 secondes
01:47:08 une réflexion particulière
01:47:10 pour le Loir-et-Cher
01:47:12 et pour la région d'Ourangel
01:47:14 forcément, ces paysages...
01:47:16 32 kilomètres
01:47:22 30 secondes maintenant
01:47:24 effectivement, Yohann, 30 secondes
01:47:26 30 petites secondes d'avance
01:47:28 pour ces 7 hommes de tête
01:47:30 mais qui s'entendent toujours très très bien
01:47:32 ils font de la résistance
01:47:34 les relais sont bien appuyés
01:47:36 en tout cas, personne ne les saute
01:47:38 tout le monde remplit son job
01:47:40 une seconde par kilomètre, ils vont au bout
01:47:42 et regardez cette position
01:47:46 elle ne l'est plus originale
01:47:48 Remco Evenepoel
01:47:52 et Tako van der Horne
01:47:54 avant même le coureur d'intermarché
01:47:56 Circus Wanti
01:47:58 beaucoup de coureurs ont pris cette habitude
01:48:00 de mettre les cocottes rentrées vers l'intérieur
01:48:02 Tadej Pogacar
01:48:04 Tadej Pogacar aussi
01:48:06 mais surtout Remco Evenepoel
01:48:08 à l'époque, ça paraissait un peu choquant
01:48:10 il y avait Tako van der Horne
01:48:12 le grand coureur hollandais de l'équipe intermarché Wanti-Gober
01:48:14 qui lui, avait les cocottes
01:48:16 complètement rentrées
01:48:18 mais regardez, c'est quasiment désormais
01:48:20 de rigueur, la plupart des coureurs le font
01:48:22 alors, pour quelle raison, Jérémie ?
01:48:24 est-ce que c'est une raison d'aérodynamisme ?
01:48:26 de mode ?
01:48:28 il faut savoir que le règlement ici a évolué
01:48:30 les coureurs ne peuvent plus
01:48:32 prendre leur avant-bras comme point d'appui sur le guidon
01:48:34 donc ils mettent les mains dans le vide
01:48:36 donc c'est un peu pour contourner cette règle
01:48:38 donc on rentre les poignets
01:48:40 pour pouvoir les tenir
01:48:42 sur une moindre largeur
01:48:44 d'avant-bras posés sur le guidon
01:48:46 en fait
01:48:48 et puis ce qu'on voit aussi se développer
01:48:50 c'est les guidons avec un peu de flair
01:48:52 donc un peu d'angle, donc la partie basse du guidon
01:48:54 plus large que la partie haute
01:48:56 qui tient les cocottes
01:48:58 c'est inspiré du gravel
01:49:00 pas autant marqué que le gravel
01:49:02 mais c'est vrai que c'est pour
01:49:04 pouvoir adopter
01:49:06 une position plus aéro
01:49:08 et plus confortable
01:49:10 en cas de chasse ou de poursuite
01:49:12 comme on voit actuellement
01:49:14 c'est pas très esthétique
01:49:16 est-ce que ça peut être dangereux cette position ?
01:49:18 un petit peu
01:49:24 parce que si on incline trop les poignets
01:49:26 ça veut dire que le levier de frein
01:49:28 est un peu plus difficilement accessible
01:49:30 effectivement
01:49:32 quand on a les mains dans le creux du guidon
01:49:34 tout à fait
01:49:36 en tout cas lui, Tim Declare
01:49:38 qui a décidé de mettre
01:49:40 la roue dans le bas-côté
01:49:42 du côté de la formation intermarché
01:49:44 on a décidé de prendre la piste cyclable
01:49:46 c'est signe que la course
01:49:48 commence à s'emballer légèrement
01:49:50 on voit les courants de la formation
01:49:52 Tim DSM sur la gauche de l'écran
01:49:54 au milieu de la formation InnoX
01:49:56 toujours Tim Declare
01:49:58 on le disait, les mains aux cocottes
01:50:00 l'équipe DSM et InnoX
01:50:02 étaient plus en retrait
01:50:04 bien présents devant
01:50:06 mais derrière les coureurs qui roulaient
01:50:08 ils commencent à prendre le vent directement
01:50:10 alors est-ce qu'on prépare quelque chose ?
01:50:14 est-ce qu'on décide de...
01:50:16 de rester à l'avant
01:50:18 pour éviter les chutes ?
01:50:20 je pense que là pour l'instant
01:50:22 c'est surtout un positionnement
01:50:24 pour mettre tout le monde en sécurité
01:50:26 le sprinter et le poisson pilote
01:50:28 éviter de prendre de risque
01:50:30 sur le circuit où il y a pas mal de relances
01:50:32 on entend la petite sonnerie
01:50:34 ça veut dire qu'il y a un mobilier urbain
01:50:36 ou un virage prononcé
01:50:38 nouveauté ça depuis quelques années dans le peloton
01:50:40 très bonne nouveauté
01:50:42 très bonne innovation
01:50:44 avec l'alerte sonore
01:50:46 et un panneau aussi des fois
01:50:48 un panneau lumineux avec des leds
01:50:50 qui indiquent le virage
01:50:52 ou le danger à contourner
01:50:54 est-ce qu'on entend aussi
01:50:56 ce sifflet du signaleur ?
01:50:58 on rappelle que les signaleurs sont très importants
01:51:00 sur les courses et souvent des bénévoles d'ailleurs
01:51:02 mais dans un peloton on se fie beaucoup
01:51:04 au son, on se fie beaucoup au bruit
01:51:06 parce que souvent
01:51:08 au sein même du peloton on n'a pas la possibilité
01:51:10 à moins qu'on soit grand
01:51:12 comme Team De Clercq
01:51:14 notamment
01:51:16 de voir au loin
01:51:18 ce petit sifflet que vous entendez à ce moment là
01:51:20 il indique qu'il y a un danger au milieu du peloton
01:51:22 et bien de manière instinctive
01:51:24 les coureurs font un petit signe
01:51:26 de la main, un petit signe du coude
01:51:28 pour prévenir les autres coureurs
01:51:30 et éviter la chute
01:51:32 problème de la chaîne
01:51:36 mais pour compléter ce que disait Yohann
01:51:40 effectivement le son, le bruit
01:51:42 dans le peloton c'est capital
01:51:44 on navigue avec le bruit ambiant
01:51:46 et c'est aussi pour ça que des fois
01:51:48 par exemple sur le Tour de France
01:51:50 tellement de monde, tellement d'ambiance
01:51:52 qu'on n'entend pas ce sifflet
01:51:54 sécurité
01:51:56 et c'est aussi pour ça que des fois le temps
01:51:58 le réflexe pour freiner
01:52:00 n'est pas présent puisqu'on n'a pas pu
01:52:02 anticiper ce danger
01:52:04 ça s'alerte en tout cas, cet avertissement
01:52:06 donc ça peut provoquer
01:52:08 un peu plus de chute
01:52:10 [bruit du moteur]
01:52:12 On va peut-être aussi demander à
01:52:18 le conseil de prendre
01:52:20 le dessin en main
01:52:22 parce qu'on a vu beaucoup
01:52:24 rouler des relais très appuyés
01:52:26 comme le signalait Yohann Ofrigo
01:52:28 du team de Clerc
01:52:30 maintenant c'est de nouveau
01:52:32 l'équipe Loto-Destiny
01:52:34 qui est positionnée
01:52:36 à l'avant de ce peloton
01:52:38 l'équipe Loto-Destiny pour Calabi-Wan
01:52:40 on vous le rappelle, de star 111
01:52:42 il était tout à l'heure en queue de peloton
01:52:44 il a dû remonter
01:52:46 petit à petit des places
01:52:48 parce que là maintenant nous sommes
01:52:50 un peu dans le "money time" comme disent
01:52:52 les américains à 27 km
01:52:54 de l'arrivée, 27 km de l'arrivée
01:52:56 ça s'excite à l'avant avec nos
01:52:58 7 coureurs qui ne possèdent plus
01:53:00 que 34 secondes d'avance
01:53:02 mais qui n'ont toujours pas dit leurs derniers mots
01:53:04 et le peloton qui s'organise
01:53:06 petit à petit et de plus en plus
01:53:08 pour revenir dans un premier temps
01:53:10 sur ses hommes de tête et puis pour ensuite
01:53:12 nous dérouler, dérouler
01:53:14 en tout cas le tapis rouge
01:53:16 pour leur leader
01:53:18 26 km de l'arrivée pour la première fois
01:53:22 on a vu au fond de l'écran
01:53:24 dans un premier temps les échappés
01:53:26 et un peu flouté au fond
01:53:28 le peloton, c'est pas bon signe
01:53:30 on commence à se retourner dans l'échappé, ça discute
01:53:32 malheureusement malgré
01:53:34 toute l'implication que mettent
01:53:36 les 7 coureurs de tête, on va voir
01:53:38 tout au fond, l'image du réalisateur
01:53:40 nous le montre bien, le peloton
01:53:42 le peloton va les avoir en point de mire
01:53:44 et l'écart va fondre comme neige
01:53:46 au soleil, il reste un peu
01:53:48 plus d'une demi-heure de course
01:53:50 ça va aller très très vite
01:53:52 et l'emballage des équipes
01:53:54 de sprinter qui vont se mettre
01:53:56 petit à petit en place, on a vu
01:53:58 la formation
01:54:00 Soudal Quickstep, la formation Alpecin
01:54:02 de Codin qui fait un gros travail
01:54:04 avec la formation L'Autodestinie depuis le début
01:54:06 c'est désormais la formation Uno-X
01:54:08 de Alexander Christophe
01:54:10 qu'on voit s'approcher
01:54:12 la formation DSM de Sam Westfall
01:54:14 notamment
01:54:16 On va bientôt arriver sur le secteur
01:54:20 pavé
01:54:22 avant dernier passage
01:54:24 Et là on a vu une belle accélération
01:54:28 de nos échappés
01:54:30 ce qui leur permet de grappiller
01:54:32 quelques petites secondes
01:54:34 avec ici Cyriel Desalle
01:54:36 le coureur de l'équipe Bingo
01:54:38 qui entame ce secteur pavé
01:54:40 dans sa roue
01:54:42 c'est Josh Kentsch
01:54:44 le 146 toujours à l'avant
01:54:46 le coureur de l'équipe Bolton Equities
01:54:48 qui a souvent été placé
01:54:50 sur les courses françaises
01:54:52 sur les Coupes de France par exemple
01:54:54 ou encore sur le Cres-Brest, l'une des plus belles
01:54:56 courses du calendrier breton
01:54:58 et dans sa roue les deux coureurs
01:55:00 du team Beat Cycling Club
01:55:02 cet échappé qui compte
01:55:04 également sur la présence
01:55:06 et on l'a vu prendre de beaux relais
01:55:08 également le coureur du team Flanders-Baloise
01:55:10 cette équipe que l'on retrouve
01:55:12 depuis de nombreuses années dans le peloton professionnel
01:55:14 avec un autre coureur
01:55:16 belge à l'avant c'est Ruben Eippers
01:55:18 l'ex-coureur de l'équipe Lotto-Soudal-Espoir
01:55:20 et c'est au tour
01:55:22 de l'équipe Alpecin de Queninck
01:55:24 de poser ses roues sur le pavé
01:55:26 on en est désormais
01:55:28 à quasiment 4 heures de course
01:55:30 depuis le début de
01:55:32 on a le coureur de la formation
01:55:34 Cofidis sur la droite de l'écran
01:55:36 qui commence à prendre des risques
01:55:38 je le disais déjà 4 heures de course
01:55:40 25 km de l'arrivée
01:55:42 46 de moyenne
01:55:44 pour les coureurs
01:55:46 mine de rien il y a quand même de la fatigue
01:55:48 qui commence à s'installer
01:55:50 la tension nerveuse
01:55:52 qui va monter petit à petit d'un cran
01:55:54 parce que chacun veut garder sa place
01:55:56 le peloton commence à s'étirer
01:55:58 il ne va pas falloir tomber dans le dernier passage
01:56:00 parce que sinon on fait directement un plouf
01:56:02 dans le canal
01:56:04 et là il y a ce virage à droite
01:56:06 qui va être négocié par les coureurs
01:56:08 d'Alpecin et regardez comment ça frotte
01:56:10 chacun veut garder sa position
01:56:12 on a clairement accéléré
01:56:16 on avait vu déjà sur le pavé
01:56:18 que l'échappée avait
01:56:20 augmenté son rythme
01:56:22 et ça se convertit en écart
01:56:24 et d'ailleurs des coureurs distancés
01:56:26 sous l'impulsion
01:56:28 des coureurs de tête
01:56:30 qui se sont relevés
01:56:32 des coureurs distancés sur le pavé
01:56:34 Josh Kentsch
01:56:38 avec également
01:56:40 Giulio Masotto
01:56:42 qui a été distancé
01:56:44 ils vont être avalés par le peloton
01:56:46 ils ont passé une bonne partie
01:56:48 de la journée à l'avant
01:56:50 et on voit aujourd'hui toujours
01:56:52 les mains en bas sur le pavé
01:56:54 les coureurs de la formation Cofidis
01:56:56 sur la droite de l'écran
01:56:58 Mathieu Van Der Poel toujours bien placé
01:57:00 en combat de Jasper Philipsen sur la gauche
01:57:02 et les coureurs de Thierry Maréchal
01:57:08 qui petit à petit remontent
01:57:10 en tête du peloton
01:57:12 l'équipe Cofidis
01:57:14 celle de Max Wildshade
01:57:16 vous les reconnaissez facilement
01:57:18 et en blanc qui était en train de remonter
01:57:20 sur la gauche du peloton
01:57:22 une équipe dans laquelle on retrouve
01:57:24 notamment Pete Alligart
01:57:26 qui sera l'un des derniers lanceurs
01:57:28 avec Christophe Knopp
01:57:30 pour cette équipe française
01:57:32 une équipe dans laquelle on retrouve
01:57:34 Eddy Fine et Yelly Wallais
01:57:36 une solide rouleur belge
01:57:38 des mains qui se lèvent
01:57:44 c'est vrai que quand les échappés
01:57:46 sont attrapés comme ça, avalés complètement
01:57:48 par le peloton
01:57:50 ça fait tout de suite des obstacles au milieu de la route
01:57:52 premier distancé déjà
01:57:56 à l'image de William Blumlevy
01:57:58 le jeune coureur
01:58:00 de la formation InnoX Pro Cycling
01:58:02 qui ne sera d'aucune utilité
01:58:04 pour Alexander Christophe
01:58:06 et Christopher Alborzhen dans le final
01:58:08 ils sont désormais plus que
01:58:10 4 coureurs à l'avant
01:58:12 à tenter de...
01:58:14 de résister tout simplement
01:58:16 C'est Riel Desalle, Ruben,
01:58:18 Hypers, Filippo Ridolfo
01:58:20 et Bram Diesel
01:58:22 voilà les 4 coureurs
01:58:24 à 22 km de l'arrivée
01:58:26 toujours cet écart maintenant
01:58:28 maintenu aux alentours des 40 secondes
01:58:30 mais je crois qu'on est en train de le recalculer
01:58:32 sur la course
01:58:34 avec le chronométreur officiel
01:58:36 35 secondes d'avance maintenant
01:58:38 pour nos 4 hommes de tête
01:58:40 à la morceau des 20 derniers kilomètres
01:58:42 de ce Grand Prix de l'ESCO
01:58:44 Ça va être compliqué
01:58:46 on y met beaucoup de bonne volonté
01:58:48 d'ailleurs la plupart des coureurs
01:58:50 qui sont dans cet échappé
01:58:52 sont équipés de combinaisons
01:58:54 on avait préparé déjà l'idée
01:58:56 la veille au briefing
01:58:58 quel coureur allait dans l'échappé
01:59:00 derrière le travail
01:59:02 de chaque coureur a bien été identifié
01:59:04 Tim De Clercq ne va pas tarder
01:59:06 certainement à s'écarter
01:59:08 coureur de la formation Le Sens
01:59:10 on voit Marc Hussin
01:59:12 Marc Cavendish
01:59:14 de la formation Astana
01:59:16 avec ses liseresses "Champion du monde"
01:59:18 et son maillot de "Champion de Grande-Bretagne"
01:59:20 la formation d'ESM
01:59:22 qui désormais est en fil
01:59:24 on choisit un côté
01:59:26 soit le côté gauche
01:59:28 soit le côté droite
01:59:30 c'est le côté droite de la chaussée
01:59:32 qui a été choisi pour la formation d'ESM
01:59:34 ça permet à tous les coureurs
01:59:36 de rester ensemble, bien protégés
01:59:38 ça condamne surtout
01:59:40 un côté de la route
01:59:42 pour les adversaires
01:59:44 ça ne fait plus qu'un seul côté
01:59:46 à contrôler pour ces équipes
01:59:48 on longe de nouveau
01:59:56 ce canal
01:59:58 on longe
02:00:00 ce canal Albert
02:00:04 on longe
02:00:06 on voit qu'à 21 km de l'arrivée
02:00:12 toutes les équipes
02:00:14 commencent à bien structurer
02:00:16 leur train
02:00:18 tout à l'heure on avait
02:00:20 des coureurs
02:00:22 à droite, à gauche
02:00:24 Mathieu Manderpoel
02:00:26 qui était tout à l'heure derrière
02:00:28 dans le ploto en compagnie de Jasper Filsen
02:00:30 Calabay One c'était pareil
02:00:32 tous repris à un train
02:00:34 et un plan d'action
02:00:36 pour ces 20 derniers kilomètres
02:00:38 le dernier passage sur la ligne d'arrivée
02:00:40 qui va pas tarder, les coureurs de la formation
02:00:42 Cofidis, et on prend du vent
02:00:44 on prend du vent pour ces leaders
02:00:46 on prend du vent pour
02:00:48 ces sprinters notamment
02:00:50 et pour les poissons pilotes, on aperçoit le tout petit gabarit
02:00:52 de Dylan Groenewegen, le coureur de la formation
02:00:54 Jake Walula
02:00:56 il y a une grosse travail encore de Team De Clercq
02:00:58 qui est présent
02:01:00 depuis le départ à rouler
02:01:02 à contrôler cette échappée qui accélère encore
02:01:04 on voit quand même que le rythme
02:01:06 s'est bien accéléré
02:01:08 avec des coureurs qui commencent à être distancés
02:01:10 tout à fait, Marco Haller qui lui avait travaillé
02:01:12 avec Team De Clercq, c'est déjà remis écarté
02:01:14 le coureur de la formation, Borah Ansgrohe
02:01:16 On rappelle que cette équipe, Borah Ansgrohe
02:01:22 roule pour Jordi Meus
02:01:24 le coureur belge
02:01:26 qui avait été révélé l'année dernière
02:01:28 Je disais ou pas
02:01:30 je me permettais de dire ou pas
02:01:32 parce que c'est vrai que
02:01:34 Danny Van Poppel
02:01:36 il a terminé 2ème l'année dernière
02:01:38 il a terminé 5 fois dans les 10 premiers
02:01:40 et il ne s'est jamais imposé
02:01:42 sur ce Shell de Price
02:01:44 et il n'est pas le local
02:01:46 de l'étape parce que
02:01:48 Mathieu Van Der Poel habite à quelques pas
02:01:50 du départ mais il sait quand même
02:01:52 un peu son terrain de prédilection
02:01:54 à Danny Van Poppel
02:01:56 donc je pense qu'il y aura peut-être
02:01:58 une possibilité de le voir
02:02:00 s'imposer aujourd'hui
02:02:02 alors effectivement Jordi Meus
02:02:04 est certainement le plus apte
02:02:06 au sprint
02:02:08 en tout cas avec le plus
02:02:10 de capacités en ce moment
02:02:12 mais à voir comment va se dérouler
02:02:14 ce sprint, en tout cas on va avoir la réponse
02:02:16 dans les prochains kilomètres
02:02:18 Vous avez raison
02:02:20 de me contredire
02:02:22 Johan
02:02:24 parce que lorsqu'on se réfère
02:02:26 aux accessites
02:02:28 ces dernières semaines
02:02:30 de ces deux coureurs
02:02:32 lorsqu'on compare
02:02:34 leur palmarès
02:02:36 Danny Van Poppel est peut-être le plus prompt
02:02:38 à aller chercher un succès aujourd'hui
02:02:40 Danny Van Poppel
02:02:42 qui a terminé
02:02:44 9ème de Grand Fével Game
02:02:46 qui a terminé
02:02:48 également
02:02:50 bien placé
02:02:52 sur les routes de Paris-Nice
02:02:54 en tout cas il est allé
02:02:56 chercher des accessites
02:02:58 c'est peut-être lui qui marche le mieux
02:03:00 en tout cas on aura la réponse
02:03:02 d'ici quelques minutes
02:03:04 puisque nous sommes à moins de 20km de l'arrivée
02:03:06 l'écart n'est plus que de 21 secondes
02:03:08 maintenant pour nos 4 hommes de tête
02:03:10 et ce sont toujours
02:03:12 les grosses armadas du peloton
02:03:14 qui roulent en tête
02:03:16 avec l'équipe Alpecin de Quenin
02:03:18 avec également l'équipe
02:03:20 L'Autodestinie pour Calais-Bay One
02:03:22 Regardez c'est ça
02:03:24 Là ça va être un danger pour le dernier tour
02:03:26 Franchement il y a
02:03:28 à 2km de l'arrivée il y a ce rétrécissement
02:03:30 ce léger virage sur la gauche
02:03:32 cette formation
02:03:34 L'Autodestinie désormais avec Calais-Bay One
02:03:36 en 3ème position sur la droite de l'écran
02:03:38 Marc Cavendish plein centre
02:03:40 Jasper Philipsen un peu plus sur la gauche
02:03:42 Là on a vraiment tout mis
02:03:44 on a vu très très bien placé
02:03:46 Mathieu Van Der Poel
02:03:48 qui a un double objectif aujourd'hui
02:03:50 celui de ne pas tomber
02:03:52 et celui d'emmener Jasper Philipsen
02:03:54 Mathieu Van Der Poel sur la gauche
02:03:56 Calais-Bay One plein centre
02:03:58 l'équipe de Clercq toujours un gros travail
02:04:00 pour la formation Soudal Quickstep
02:04:02 Des vétérans aussi
02:04:08 Zinex Thibard
02:04:10 contre Jake Wallola qui va faire le sprint pour Dylan Groenwegen
02:04:12 On arrive dans Scotland
02:04:16 et forcément il y aura la traversée de la ville
02:04:18 c'est pour ça aussi que malgré qu'il reste 17km à parcourir
02:04:20 et un tour
02:04:24 les coureurs se doivent d'être vigilants
02:04:26 d'être placés pour éviter toute relance inutile
02:04:28 dans le pif-paf
02:04:30 qui suivra la ligne d'arrivée
02:04:32 Je voulais dire quel boulot
02:04:34 également de
02:04:36 ce jeune coureur de 22 ans
02:04:38 Liam Slough
02:04:40 le coureur de l'équipe L'Autodestinie
02:04:42 qui roule depuis
02:04:44 7km maintenant
02:04:46 dernier tour pour les 4 hommes de tête
02:04:48 et notre peloton
02:04:50 qui maintenant
02:04:52 aperçoit quasiment les hommes de tête
02:04:54 il y a moins de 20 secondes
02:04:56 entre les 4 fuyards
02:04:58 le reste de cette échappée du jour
02:05:00 Regardez sur la gauche
02:05:02 les coureurs de la formation Intermarché
02:05:04 qui viennent se replacer
02:05:06 il y a des petits coups d'épaule assez cordial
02:05:08 mais on a envie de garder sa place
02:05:10 forcément la tension monte
02:05:12 on entend la cloche, ceux qui ont fait le travail
02:05:14 qui sont un peu juste déjà en messe relève
02:05:16 à l'image de Marco Haller
02:05:18 et il y a ce virage à gauche, cette succession de virages
02:05:20 pour aller chercher le dernier
02:05:22 le dernier passage du secteur pavé
02:05:24 où la sortie s'effectuera
02:05:26 et on sera à 7,7km de l'arrivée
02:05:28 les enjeux sont grands
02:05:30 on parlait d'élastique tout à l'heure
02:05:32 ça en est l'image, une espèce de serpent
02:05:34 et quand on prend l'élastique, ça fait mal
02:05:36 [Applaudissements]
02:05:38 On voit le relais du coureur du Team Bingole
02:05:44 Toujours ce diable de Team De Clercq
02:05:52 Incroyable !
02:05:54 Il vaut mieux l'avoir dans son équipe
02:05:56 que contre soi
02:05:58 c'est indéniable
02:06:00 Yacobsen qui s'est remplacé en 3ème position
02:06:04 Yacobsen qui ne porte pas le maillot
02:06:06 de cette équipe
02:06:08 de ces qui soudent à l'Quick-Step
02:06:10 puisqu'il est champion d'Europe
02:06:12 donc il a un maillot blanc
02:06:14 avec des petites étoiles bleues
02:06:16 C'est Marco Haller, le 55
02:06:20 coureur de la formation Browns
02:06:22 qui a terminé son travail
02:06:24 il va désormais terminer
02:06:26 en patinette dans les roues
02:06:28 L'image de Liam Slough qui redescend
02:06:30 pour l'équipe Loto-Destiny
02:06:32 qui a fait du gros travail aujourd'hui
02:06:34 Même travail, même combat pour les deux coureurs
02:06:36 Jeune coureur qui a brillé
02:06:42 sur le Tour de Normandie notamment
02:06:44 on le voit souvent échapper
02:06:46 sur des courses de cette envergure
02:06:48 et il a fait le job
02:06:50 en véritable Gregario
02:06:52 pour son sprinter Calais B1
02:06:56 aujourd'hui
02:07:00 Il y a 15 derniers kilomètres
02:07:02 il ne vaut mieux pas être dans le cerf-fil
02:07:04 on voit qu'il y a des coureurs qui commencent à s'écarter
02:07:06 il y a un premier peloton
02:07:08 le gros du peloton
02:07:10 cette espèce de...
02:07:12 la fameuse boule
02:07:14 on peut chercher le nom
02:07:16 je ne savais pas comment l'appeler
02:07:18 on bénéficie de l'aspiration
02:07:20 derrière les coureurs
02:07:22 sont en fil
02:07:24 à l'image d'Alan Banastek
02:07:26 on en fait les frais
02:07:28 il serre les dents
02:07:30 Tim De Clercq
02:07:32 quand est-ce qu'il va...
02:07:34 on peut en mettre le clignotant
02:07:36 tel un roseau il plie
02:07:38 mais ne rompt jamais
02:07:40 mais non, c'est Gérard Lirois le poète
02:07:42 c'est pas Yoann aujourd'hui
02:07:44 il est vraiment impressionnant
02:07:48 ce Tim De Clercq
02:07:50 c'est terminé devant
02:07:52 il a fait une belle partie de la journée devant
02:07:54 Vincent
02:07:56 qui avait été rattrapé par le peloton
02:07:58 qui était distancié sur les pavés
02:08:00 Vincent est toujours devant
02:08:02 les coureurs de l'équipe Cofidis
02:08:04 qui viennent se replacer
02:08:06 notamment dans ce final
02:08:08 ce Grand Prix de l'Esco
02:08:10 la 111ème édition
02:08:12 4 coureurs toujours devant
02:08:14 mais bravo
02:08:16 grand coup de chapeau à ces 4 coureurs
02:08:18 qui résistent
02:08:20 à ce peloton lancé maintenant à très vive allure
02:08:22 on ne rigole plus
02:08:24 on ne rigole pas
02:08:26 c'est un grand coup de chapeau
02:08:28 pour l'une des seules classiques belges
02:08:30 réservées aux sprinters
02:08:32 vous avez Bruges Lapanne
02:08:34 on en parlait tout à l'heure
02:08:36 en début de retransmission
02:08:38 et vous avez le Grand Prix de l'Esco
02:08:40 qui sourit quasiment chaque année
02:08:42 à un sprinter
02:08:44 c'est la raison pour laquelle
02:08:46 ils sont tous en train de s'organiser
02:08:48 Mathieu Van Der Poel le premier
02:08:50 regardez, c'est Mathieu Van Der Poel
02:08:52 c'est un bon pilote, Jérémy, Johan ?
02:08:54 Oui, sûrement par sécurité
02:08:56 est-ce qu'on peut s'attendre à un final
02:08:58 ou le ?
02:09:00 il va falloir vraiment jouer des coudes
02:09:02 peut-être qu'on joue vraiment la sécurité pour éviter la chute
02:09:04 et puis Mathieu Van Der Poel
02:09:06 il est capable de prendre du vent
02:09:08 on rappelle qu'il fait des efforts
02:09:10 en vue de Paris-Roubaix
02:09:12 le final va être un peu chaotique
02:09:14 pourquoi chaotique ?
02:09:16 tout simplement parce qu'on est encore dans un grand peloton
02:09:18 peu de coureurs ont fait des efforts
02:09:20 il y a que les 7 coureurs de tête qui étaient en échappé
02:09:22 plus Tim De Clercq
02:09:24 plus le coureur de l'auto-destiny
02:09:26 Liam Slough
02:09:28 qui a fait son travail
02:09:30 le reste on a fait de la patinette
02:09:32 donc quand on fait de la patinette
02:09:34 on va arriver dans un final de course
02:09:36 où forcément tout le monde va se sentir fort
02:09:38 et va se sentir capable
02:09:40 d'être à l'avant
02:09:42 il va y avoir forcément
02:09:44 de la bagarre, des coups d'épaule
02:09:46 et pourquoi pas des chutes
02:09:48 c'est le cas de Jean-Marc Van Der Poel
02:09:50 son travail c'est maintenant
02:09:52 il n'y a pas eu de vent aujourd'hui
02:09:54 ceux qui étaient derrière
02:09:56 les coureurs qui roulaient
02:09:58 se sont vraiment économisés
02:10:00 comme dit Johan, ils ont fait de la patinette
02:10:02 et tout le monde se sent frais pour affronter ce final
02:10:04 et chacun a envie de donner un coup de patte
02:10:06 pour son sprinter
02:10:08 ça passe par du placement
02:10:10 il n'y a pas de la place pour tout le monde
02:10:12 on n'a pas encore vu les coureurs de l'équipe
02:10:14 Arkea-Samsic
02:10:16 et la position du peloton
02:10:18 on n'a pas encore vu non plus
02:10:20 les coureurs de l'équipe Trek-Segafredo
02:10:22 pour Edouard Slot
02:10:24 Ils sont là à droite, regardez
02:10:26 sur la droite de votre écran
02:10:28 il y a cette formation
02:10:30 Jake Wallula avec Zinex Tibar
02:10:32 avec ses liserés
02:10:34 de champion de République Tchèque
02:10:36 sur la gauche de l'écran
02:10:38 Mathieu Van Der Poel avec les liserés
02:10:40 de champion des Pays-Bas
02:10:42 et ses Van Poppel
02:10:44 mais ce n'est pas Dany cette fois-ci
02:10:46 de la formation intermarché
02:10:48 qui vient se replacer pour certainement
02:10:50 anticiper la préparation du sprint
02:10:52 pour Gerben-Tintzen
02:10:54 Ils ont du mal à aller les chercher
02:10:56 Ça relance bien devant
02:11:00 ils s'entendent bien, il ne faut pas oublier
02:11:02 que c'est encore Team Declare qui roule
02:11:04 ça veut dire que le peloton a encore
02:11:06 une petite capacité à accélérer
02:11:08 pour faire injure à Team Declare
02:11:10 mais juste pour rappeler qu'ils roulent depuis le départ
02:11:12 forcément il est un petit peu entamé
02:11:14 ce qui ne l'empêche pas de continuer
02:11:16 à rouler très fort
02:11:18 mais le peloton a encore
02:11:20 la capacité d'accélérer
02:11:22 d'autant plus qu'il ne faut pas oublier
02:11:24 un petit secteur pavé d'un kilomètre 700
02:11:26 à arriver dans 3 kilomètres maintenant
02:11:28 46 de moyenne depuis le départ
02:11:36 192 kilomètres déjà ont été parcourus
02:11:40 gros coup de chapeau
02:11:42 aux coureurs qui ont été échappés
02:11:44 qui vont être littéralement avalés
02:11:46 par l'avant-garde du peloton
02:11:48 on se replace
02:11:50 on regarde où sont les sprinteurs
02:11:52 chaque train est bien aligné
02:11:54 on voit sur la gauche de l'écran la formation Cofidis
02:11:56 la formation Alpesins
02:11:58 de Keninck, de Mathieu Van Der Poel
02:12:00 et surtout de Jasper Philipsen
02:12:02 tout en bas de votre écran à gauche
02:12:04 Team Declare qui s'est remis à la barre
02:12:06 décidément infatigable
02:12:08 Ah, non, ça c'est parce que
02:12:10 il y a un virage
02:12:12 alors il en a profité pour respirer un peu
02:12:14 On a un changement de trajectoire
02:12:18 j'ai l'impression qu'un courant avait coupé
02:12:20 la trajectoire d'un autre, mais c'est bon, on a évité la chute
02:12:22 Il s'étire progressivement
02:12:30 il augmente sa vitesse
02:12:32 Il augmente de plus en plus
02:12:34 Je ne vois pas Alexandre Christophe
02:12:44 Ah non, c'est pas lui
02:12:46 Ah si, c'est lui
02:12:48 Comme scène un peu plus isolée
02:12:50 Alexandre Christophe qu'on voit dans la roue
02:12:52 de la formation Lotte-Destiny avec un casque remarquable
02:12:54 il a un casque aéro
02:12:56 le Dossard numéro 1
02:13:00 On a mis tous les atouts de son côté
02:13:02 dans la roue de Fabio Jacobsen
02:13:04 Si il est en bas de l'écran, Florian Senechal
02:13:10 avec son maillot bleu blanc rouge
02:13:12 un peu plus en retrait
02:13:14 il va falloir qu'il remonte
02:13:16 pour aider Jacobsen
02:13:18 Il cherche l'ouverture
02:13:22 On va avoir un énorme relais de Mathieu Van Der Poel
02:13:26 dans quelques kilomètres
02:13:28 celui-ci s'écartera
02:13:30 ou va-t-il peut-être
02:13:32 tout à l'heure lancer
02:13:36 son leader
02:13:38 Jaspers Philipsen
02:13:40 A mon avis il va se relever avant
02:13:42 cette partie finale
02:13:44 à 2 kilomètres de l'arrivée
02:13:46 la succession du rétrécissement
02:13:48 et du virage
02:13:50 il ne va pas prendre de risque
02:13:52 il reste 2 coureurs devant lui
02:13:54 c'est pas le dernier coureur
02:13:56 le positionnement est fait en sorte
02:13:58 que le dernier souvent est le sprinter
02:14:00 l'avant dernier le poisson pilote
02:14:02 et puis les équipiers qui vont travailler avant
02:14:04 devant encore un gros numéro
02:14:06 des 4 hommes
02:14:08 toujours 20 secondes de tête
02:14:10 C'est classe ce qu'ils sont en train de faire
02:14:12 nos 4 hommes
02:14:14 partis depuis de longs kilomètres
02:14:16 plus de 180 kilomètres à l'avant
02:14:18 et à 9 kilomètres du but
02:14:20 ils possèdent cette poignée de secondes
02:14:22 cette 20 secondes
02:14:24 mais comme vous l'avez dit très justement
02:14:26 on a eu Tim De Clercq
02:14:28 qui a pris de gros gros relais
02:14:30 il est toujours là
02:14:32 Tim De Clercq
02:14:34 à tirer la langue
02:14:36 lorsque ses premiers de cordée
02:14:38 vont mettre le clignotant
02:14:40 ce seront au plus frais
02:14:42 de se positionner
02:14:44 c'est fini pour Tim De Clercq
02:14:46 Mathieu Van Der Poel
02:14:48 qui prend les commandes
02:14:50 avant le premier coureur
02:14:52 c'est parti pour Mathieu Van Der Poel
02:14:54 je peux vous dire que
02:14:56 Renaud va fondre
02:14:58 Renaud va fondre
02:15:00 les mains aux cocottes
02:15:02 et ça va être compliqué de le remonter
02:15:04 Mathieu Van Der Poel il reste 8,6 km
02:15:06 de l'arrivée bien évidemment
02:15:08 il ne va pas aller jusqu'à la ligne comme ça
02:15:10 mais il va faire un gros travail
02:15:12 pour ses équipiers
02:15:14 il va les mettre sur orbite
02:15:16 on aperçoit l'échappé qui prend le virage à droite
02:15:18 ils vont longer le canal
02:15:20 et arriver sur ce secteur pavé
02:15:22 ce dernier secteur pavé
02:15:24 Mathieu Van Der Poel va rentrer en tête
02:15:26 pour le peloton
02:15:28 c'est pré-médité
02:15:30 bien sûr que c'était pré-médité
02:15:32 bien sûr
02:15:34 bien sûr
02:15:36 il a décidé de ne pas prendre des risques
02:15:38 il y a des risques sur les pavés
02:15:40 on le rappelle, il peut y avoir des chutes
02:15:42 on a Jasper Philipsen dans cette équipe
02:15:44 qui est un candidat à la victoire d'étape
02:15:46 Mathieu Van Der Poel il sait faire
02:15:48 il sait se positionner, il sait se placer
02:15:50 il se trouve il est superstitieux
02:15:52 en vue de ne pas rien bouffer
02:15:54 il va le secteur pavé en tête
02:15:56 je rigole
02:15:58 il a passé le relais
02:16:00 il a pris en tête le virage
02:16:02 et le tout début du secteur pavé
02:16:04 mais il vient déjà de passer le relais
02:16:06 donc on peut s'attendre à ce qu'il l'aide
02:16:08 un peu plus loin
02:16:10 son équipier Philipsen
02:16:12 c'est terminé pour les deux coureurs
02:16:14 de l'équipe Uno X
02:16:16 avec William Blum qu'on a vu rouler tout à l'heure
02:16:18 Jacobson il se débrouille tout seul
02:16:22 il se replace dans la roue des Alpes-Syn
02:16:24 à la formation de Jake Paul
02:16:28 normalement pour l'équipe Soudal Quick-Step
02:16:30 on a Bert Van Lerberg
02:16:34 qui est l'un des poissons-pilote
02:16:36 si je ne me trompe pas
02:16:40 de Fabio Jacobson
02:16:42 on a souvent Florian Senechal
02:16:44 et Bert Van Lerberg
02:16:46 pour terminer le boulot
02:16:48 c'est terminé pour Team Naberman
02:16:52 ça va être un équipier de moins
02:16:56 pour Sam Westphorne
02:16:58 pour le sprint
02:17:00 on va voir ce que ça va donner
02:17:02 en tout cas cette formation Alpes-Syn de Knack
02:17:04 a décidé de prendre les choses en main
02:17:06 on ne va peut-être pas laisser la place
02:17:08 on voit Mark Cavendish
02:17:10 sur la gauche de l'écran
02:17:12 les coureurs de la formation Cofidis
02:17:14 qui tentent de se regrouper
02:17:16 et quel est le coureur ?
02:17:18 qui est juste devant
02:17:20 Jasper Philipsen
02:17:22 c'est Ramon Sinkeldam
02:17:24 ce sera peut-être lui le tout dernier
02:17:26 de Cordée
02:17:28 le lanceur, oui, tout à fait
02:17:30 Cofidis bien présente depuis plusieurs kilomètres
02:17:34 autour de Max Weicheld
02:17:36 Max Weicheld on ne peut pas le louper
02:17:38 il fait 2,02 m
02:17:40 grande carcasse en 3ème position
02:17:42 il vient se remettre dans la roue
02:17:44 de ses équipiers
02:17:46 on a décidé de garder la gauche de la route
02:17:48 il y a beaucoup de vagues
02:17:54 pourquoi il ne roule pas au milieu ?
02:17:56 tout simplement parce que
02:17:58 comme Jérémy l'expliquait tout à l'heure
02:18:00 ça permet de garder un seul angle
02:18:02 la formation Alpes-Syn est sur la droite de l'écran
02:18:04 et sur la gauche de l'écran
02:18:06 il y a la formation Jayko Aloula
02:18:08 qui prend son relais
02:18:10 et on voit Fabio Jakobsen
02:18:12 un peu plus en retrait
02:18:14 Dylan Groenewegen bien dans la roue
02:18:16 de ses coéquipiers
02:18:18 on va avoir 2-3 virages
02:18:20 la formation Astana qui tente de se regrouper
02:18:22 autour de son sprinter Marc Cavendish
02:18:24 Marc Cavendish a pris la roue de Groenewegen
02:18:26 pour l'instant et on voyait aussi
02:18:28 Fabian Sennescal remonter progressivement
02:18:30 Marc Cavendish qui l'a remporté 2 fois
02:18:34 2007 et 2008
02:18:36 et 2011
02:18:38 il a pu reprendre le sillage
02:18:40 de ses coéquipiers
02:18:42 et 2011 aussi si je ne m'abuse
02:18:44 cher Nicolas
02:18:46 3 victoires
02:18:48 ah pardon
02:18:50 regardez on le voit sur la droite de l'écran
02:18:56 avec son gabarit bien spécifique
02:18:58 il y a beaucoup de tension
02:19:00 les coureurs de la formation Astana qui font un gros travail
02:19:02 les coureurs de la formation Trek sur la gauche de l'écran
02:19:04 je peux vous dire que
02:19:06 à ce moment là de la course
02:19:08 la tension nerveuse est énorme
02:19:10 beaucoup d'implication de la part de tous les coureurs
02:19:12 chacun fait son travail
02:19:14 chacun sait où il doit être
02:19:16 à tel kilomètre
02:19:18 qu'on sait qu'il y a un passage qui est vraiment incontournable
02:19:20 ça va être à 3 km de l'arrivée
02:19:22 alors qu'à moins de 5 km
02:19:24 les échappés vont bientôt se faire reprendre
02:19:26 je crois qu'on replaçait aussi
02:19:28 Matteo Moschetti
02:19:30 pour l'équipe Q36.5
02:19:32 36.5
02:19:34 lui toujours en queue de peloton
02:19:42 après avoir fait le boulot tout à l'heure
02:19:44 5 secondes d'avance maintenant
02:19:46 pour nos hommes de tête
02:19:48 nous sommes à moins de 5 km de l'arrivée
02:19:50 le final de la 111ème édition du Grand Prix de l'ESCO
02:19:52 promise évidemment
02:19:54 et comme à l'accoutumée
02:19:56 au Sprinter
02:19:58 avec l'équipe Jaiko Alula
02:20:00 que vous voyez sur la gauche de l'écran
02:20:02 la belle vague pour retrouver
02:20:04 le mini-MecuPack
02:20:06 tandis que devant c'est le coureur de l'équipe
02:20:08 Bingol qui essaie
02:20:10 qui jette ses dernières armes
02:20:12 dans la bataille
02:20:14 de nouveau un relais pour Mathieu Van Der Poel
02:20:16 qui va aller manger cet échappé
02:20:22 gros travail Mathieu Van Der Poel
02:20:28 là je peux vous dire que derrière
02:20:30 on a serré les calepiers
02:20:32 et puis on appuie sur les pédales
02:20:34 parce que Mathieu Van Der Poel il fait mal à tout le monde
02:20:36 4 km de l'arrivée
02:20:38 il va y avoir cette longue courbe sur la droite
02:20:40 Mathieu il ne se pose pas de questions
02:20:42 il donne son maximum
02:20:44 et puis il va s'écarter certainement avant
02:20:46 cette partie compliquée à 2 km de l'arrivée
02:20:48 cette succession de virages
02:20:50 Maccar Bendij toujours dans la roue de Kees Bol
02:20:52 Kale Beewaan sur la droite de l'écran
02:20:54 avec les maillots rouges
02:20:56 de la formation L'Autodestinie
02:20:58 la formation Intermarché en jaune fluo
02:21:00 un peu plus en retrait
02:21:02 très malin Philippe Seine qui s'est décalé
02:21:04 pour éviter de se faire remonter avant le virage
02:21:06 joli coup tactique
02:21:08 Jacob Seine dans la roue de Philippe Seine
02:21:10 et regardez il l'encourage
02:21:12 Samuel Sford dans la roue de
02:21:14 Sabio Jacob Seine
02:21:16 Ramon Sinkeldam qui encourage
02:21:18 Mathieu Van Der Poel
02:21:20 je ne sais pas s'il a besoin d'encouragement
02:21:22 mais en tout cas il lui dit "allez, allez, jusque là"
02:21:24 donc il ne sera pas le poisson pilote à priori
02:21:26 il est juste dans la roue de Mathieu Van Der Poel
02:21:28 on aurait un autre lanceur
02:21:32 on remonte sur les trottoirs pour les coureurs de la formation Astana
02:21:34 Florian Senechal avec son maillot de champion de France
02:21:36 sur la gauche de l'écran qui va tenter de remonter
02:21:38 3 km de l'arrivée
02:21:40 3 km
02:21:42 gros rétrécissement
02:21:44 c'est presque là l'arrivée
02:21:46 c'est presque à 2 km de l'arrivée où il faut être placé
02:21:48 alors ce n'est pas l'arrivée mais c'est là où il faut être
02:21:50 dans le premier tiers du peloton en tout cas
02:21:52 avec cet enchaînement
02:21:54 en ville
02:21:56 des courbes
02:21:58 bientôt un gros rétrécissement
02:22:00 les barrières vont se refermer
02:22:02 sur la gauche
02:22:04 Mathieu Van Der Poel toujours en tête
02:22:06 et là il a très bien manœuvré
02:22:08 et là ils sont sur la gauche de l'écran
02:22:12 et regardez ce qu'ils vont faire
02:22:14 ils vont tout de suite aller chercher la droite pour refermer
02:22:16 et là c'est Sinkeldam qui va donner ses ordres
02:22:18 il va le driver, il va lui dire à ce moment là
02:22:20 tu vas resserrer, tu vas resserrer
02:22:22 allez un nouveau volet
02:22:24 et regardez ce qu'il fait
02:22:26 il resserre sur la droite
02:22:28 une nouvelle accélération de Mathieu Van Der Poel
02:22:30 pour faire encore un petit peu
02:22:34 quelques watts avant Paris-Roubaix
02:22:36 et regardez il a même pris quelques longueurs d'avance
02:22:38 Mathieu Van Der Poel, il est tellement puissant
02:22:40 il s'écarte
02:22:42 c'est parfait
02:22:44 l'équipe Alpecin va réussir à reprendre le sillage
02:22:46 de l'équipe TSM
02:22:48 très bon, Ramon Sinkeldam en tête
02:22:50 avec son l'Israël
02:22:52 le coéquipier lui dit reviens dans le rang
02:22:54 remets toi derrière les courants de la formation DSM
02:22:56 encore un peu de temps, pas de panique
02:22:58 il y a de la place, l'auto remonte bien
02:23:00 et regardez c'est surtout la formation
02:23:02 Uno X1 de Alexander Christophe
02:23:04 qui s'est replacé sur la gauche de l'écran
02:23:06 c'est Nechal qui remonte aussi
02:23:08 avec Arkea Samsic
02:23:10 qui remonte au dernier moment
02:23:12 sur ce rétrécissement
02:23:14 très bien joué Florian 1, le champion de France
02:23:16 il a pu bénéficier de...
02:23:18 Fabio Jakobsen il est dans un deuxième
02:23:22 il est tout en bas de l'écran
02:23:24 il a bien reculé
02:23:26 Marc Cavendish en 10ème position
02:23:28 ils n'ont pas réussi à se trouver entre Sénéchal et Jakobsen
02:23:30 en revanche les lotos
02:23:34 font un sacré numéro
02:23:36 ils ne se sont pas laissés démonter
02:23:38 alors est-ce que c'est Sénéchal qui va faire le sprint
02:23:42 puisque Jakobsen est un peu
02:23:44 dans un temps
02:23:46 Marc Cavendish dans la roue de Keesbol
02:23:48 qui lui fait signe à 1km de la ligne
02:23:50 c'est un peu loin pour le coureur britannique
02:23:52 pour lancer son sprint
02:23:54 Marc Cavendish très bien placé
02:23:56 Dylan Cronenberg aussi
02:24:00 plein axe
02:24:02 ça va se replacer
02:24:04 Gerben Dinsen à droite de l'écran
02:24:06 dans la roue des coureurs de la formation Uno X
02:24:08 désormais tout seul
02:24:12 il faut faire attention aux coureurs qui s'écartent
02:24:14 Kaleb Ewan qui joue des épaules
02:24:16 très bien passé dans la ligne
02:24:18 Yasper Philipsen dans un fauteuil
02:24:20 il est actuellement en 2ème position
02:24:22 le coureur de l'équipe moto
02:24:24 Westinique qui lance de loin
02:24:26 Marc Cavendish à gauche
02:24:30 qui vient jouer des coudes
02:24:32 Marc Cavendish qui va essayer de faire le sprint
02:24:34 Marc Cavendish qui est bien lancé
02:24:36 qui a pris quelques longueurs d'avance
02:24:38 il est fort le coureur de l'île de Man
02:24:40 Fabien Jakobsen et Yves
02:24:42 et Philipsen qui vient s'imposer
02:24:44 Yasper Philipsen qui vient s'imposer
02:24:46 dans ce sprint
02:24:48 Yasper Philipsen
02:24:58 qui s'est glissé
02:25:00 dans ce petit trou de souris
02:25:02 dans le final
02:25:04 après avoir vu Marc Cavendish lancer le sprint
02:25:06 de très très loin
02:25:08 un petit peu plus de 200 mètres de la ligne
02:25:10 Yasper Philipsen qui remporte
02:25:14 une nouvelle victoire
02:25:16 cette saison la 4ème
02:25:18 en 2023
02:25:20 Sacrée victoire
02:25:26 un sacré sprint
02:25:28 en même temps il y avait du client
02:25:30 on a vu un très bon Marc Cavendish
02:25:32 un très bon Fabien Jakobsen remonter
02:25:34 C'était chaud avec Edward Tunz
02:25:36 qui aurait pu fermer encore plus la porte
02:25:38 ce qui aurait empêché
02:25:40 Philipsen de passer
02:25:42 mais c'était fair play, Philipsen a pu passer
02:25:44 et s'imposer
02:25:46 avec aisance j'ai l'impression
02:25:48 on verra avec la vue d'hélicoptère
02:25:50 il était vraiment le plus fort
02:25:54 aujourd'hui
02:25:56 il faudra voir Caleb Ewan aussi son sprint
02:26:00 parce qu'il a été bien emmené par ses équipiers
02:26:02 même s'il avait choisi la roue d'un adversaire
02:26:04 on a vu Mathieu Van Der Poel
02:26:06 qui désormais en termine
02:26:08 il va pouvoir
02:26:10 remercier Mathieu Van Der Poel
02:26:12 qui a fait un gros travail
02:26:14 bonne nouvelle pour Mathieu Van Der Poel
02:26:16 il termine cette course sain et sauf
02:26:18 tous les voyants sont au verre
02:26:20 pour dimanche
02:26:22 et en plus de ça on repart avec une victoire
02:26:24 de prestige quand même
02:26:26 sur ce grand prix de l'escroc
02:26:28 de l'escroc Sheldon Price
02:26:32 il n'y a pas eu
02:26:34 il n'y a pas eu d'escroquerie
02:26:36 en tout cas en ce qui concerne
02:26:38 la victoire
02:26:40 d'Yasper Philipsen
02:26:42 il a fait rouler ses équipiers
02:26:44 très tôt dans la journée
02:26:46 et il vient s'imposer grâce notamment
02:26:48 au joli travail
02:26:50 de Mathieu Van Der Poel effectivement
02:26:52 qui va maintenant pouvoir se concentrer sur
02:26:54 sur l'arène des classiques
02:26:56 qui va pouvoir se concentrer
02:26:58 sur Paris-Roubaix
02:27:00 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:02 sur l'arène des classiques
02:27:04 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:06 sur Paris-Roubaix
02:27:08 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:10 sur Paris-Roubaix
02:27:12 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:14 sur Paris-Roubaix
02:27:16 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:18 sur Paris-Roubaix
02:27:20 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:22 sur Paris-Roubaix
02:27:24 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:26 sur Paris-Roubaix
02:27:28 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:30 sur Paris-Roubaix
02:27:32 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:34 sur Paris-Roubaix
02:27:36 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:38 sur Paris-Roubaix
02:27:40 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:42 sur Paris-Roubaix
02:27:44 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:46 sur Paris-Roubaix
02:27:48 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:50 sur Paris-Roubaix
02:27:52 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:54 sur Paris-Roubaix
02:27:56 et qui va pouvoir se concentrer
02:27:58 sur Paris-Roubaix
02:28:00 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:02 sur Paris-Roubaix
02:28:04 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:06 sur Paris-Roubaix
02:28:08 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:10 sur Paris-Roubaix
02:28:12 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:14 sur Paris-Roubaix
02:28:16 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:18 sur Paris-Roubaix
02:28:20 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:22 sur Paris-Roubaix
02:28:24 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:26 sur Paris-Roubaix
02:28:28 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:30 sur Paris-Roubaix
02:28:32 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:34 sur Paris-Roubaix
02:28:36 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:38 sur Paris-Roubaix
02:28:40 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:42 sur Paris-Roubaix
02:28:44 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:46 sur Paris-Roubaix
02:28:48 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:50 sur Paris-Roubaix
02:28:52 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:54 sur Paris-Roubaix
02:28:56 et qui va pouvoir se concentrer
02:28:58 sur Paris-Roubaix
02:29:00 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:02 sur Paris-Roubaix
02:29:04 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:06 sur Paris-Roubaix
02:29:08 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:10 sur Paris-Roubaix
02:29:12 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:14 sur Paris-Roubaix
02:29:16 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:18 sur Paris-Roubaix
02:29:20 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:22 sur Paris-Roubaix
02:29:24 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:26 sur Paris-Roubaix
02:29:28 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:30 sur Paris-Roubaix
02:29:32 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:34 sur Paris-Roubaix
02:29:36 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:38 sur Paris-Roubaix
02:29:40 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:42 sur Paris-Roubaix
02:29:44 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:46 sur Paris-Roubaix
02:29:48 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:50 sur Paris-Roubaix
02:29:52 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:54 sur Paris-Roubaix
02:29:56 et qui va pouvoir se concentrer
02:29:58 sur Paris-Roubaix
02:30:00 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:02 sur Paris-Roubaix
02:30:04 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:06 sur Paris-Roubaix
02:30:08 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:10 sur Paris-Roubaix
02:30:12 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:14 sur Paris-Roubaix
02:30:16 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:18 sur Paris-Roubaix
02:30:20 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:22 sur Paris-Roubaix
02:30:24 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:26 sur Paris-Roubaix
02:30:28 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:30 sur Paris-Roubaix
02:30:32 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:34 sur Paris-Roubaix
02:30:36 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:38 sur Paris-Roubaix
02:30:40 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:42 sur Paris-Roubaix
02:30:44 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:46 sur Paris-Roubaix
02:30:48 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:50 sur Paris-Roubaix
02:30:52 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:54 sur Paris-Roubaix
02:30:56 et qui va pouvoir se concentrer
02:30:58 sur Paris-Roubaix
02:31:00 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:02 sur Paris-Roubaix
02:31:04 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:06 sur Paris-Roubaix
02:31:08 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:10 sur Paris-Roubaix
02:31:12 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:14 sur Paris-Roubaix
02:31:16 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:18 sur Paris-Roubaix
02:31:20 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:22 sur Paris-Roubaix
02:31:24 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:26 sur Paris-Roubaix
02:31:28 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:30 sur Paris-Roubaix
02:31:32 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:34 sur Paris-Roubaix
02:31:36 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:38 sur Paris-Roubaix
02:31:40 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:42 sur Paris-Roubaix
02:31:44 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:46 sur Paris-Roubaix
02:31:48 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:50 sur Paris-Roubaix
02:31:52 et qui va pouvoir se concentrer
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02:31:56 et qui va pouvoir se concentrer
02:31:58 sur Paris-Roubaix
02:32:00 et qui va pouvoir se concentrer
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02:32:04 et qui va pouvoir se concentrer
02:32:06 sur Paris-Roubaix
02:32:08 et qui va pouvoir se concentrer
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02:32:20 et qui va pouvoir se concentrer
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02:35:00 et qui va pouvoir se concentrer
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02:35:16 et qui va pouvoir se concentrer
02:35:18 sur Paris-Roubaix
02:35:20 et qui va pouvoir se concentrer
02:35:22 sur Paris-Roubaix
02:35:24 et ce peloton qui a contrôlé
02:35:26 et ce peloton qui a contrôlé
02:35:28 jusqu'à l'approche de la province d'Anvers
02:35:30 les hommes de tête qui sont passés
02:35:32 une première fois sur la ligne d'arrivée
02:35:34 avec une avance qui oscillait
02:35:36 avec une avance qui oscillait
02:35:38 aux alentours de la minute
02:35:40 ce passage pavé
02:35:42 à réaliser à plusieurs reprises
02:35:44 le long de 1700 m
02:35:46 le long de 1700 m
02:35:48 qui n'aura pas fait la différence
02:35:50 mais qui aura permis au peloton de s'étirer
02:35:52 du final
02:35:54 et ça aura aussi permis à Mathieu Van Der Poel
02:35:56 et ça aura aussi permis à Mathieu Van Der Poel
02:35:58 de se faire encore un petit peu la canne
02:36:00 avant Paris-Roubaix
02:36:02 les hommes de tête ont résisté
02:36:04 et ils étaient 4
02:36:06 à faire de la résistance
02:36:08 à l'avant à moins de 15 km
02:36:10 à moins même de 10 km
02:36:12 de l'arrivée mais le peloton
02:36:14 si bien organisé
02:36:16 a réussi à revenir dans le final
02:36:18 sur ces 4 derniers
02:36:20 fuyards pour aller se disputer
02:36:22 la victoire au sprint
02:36:24 avec un sprint assez
02:36:26 houleux tout de même
02:36:28 où tout le monde a pu prendre
02:36:30 de gros relais, toutes les équipes
02:36:32 de sprinter ont pu se mettre en place
02:36:34 notamment cette équipe
02:36:36 Pessin-Dequenin qui aura fait
02:36:38 le gros du travail
02:36:40 et on a vu également
02:36:42 venir se positionner
02:36:44 dans le final l'équipe
02:36:46 L'Auto-Destinée avec un
02:36:48 sprint royal où
02:36:50 Yasper Philipsen n'a pas
02:36:52 tremblé et a réussi
02:36:54 à se faufiler
02:36:56 sur la gauche
02:36:58 de ce sprint
02:37:00 pour aller s'imposer
02:37:02 une nouvelle fois sur les
02:37:04 terres belges, 4ème victoire
02:37:06 de la saison pour le coureur belge
02:37:08 8ème victoire pour l'équipe
02:37:10 Alpecin-Dequenin
02:37:12 Super sprint, on revoit
02:37:16 que les images étaient très
02:37:18 tendues, très houleuses
02:37:20 Marc Cavendish qui vient
02:37:22 congratuler
02:37:24 Yasper Philipsen parce qu'effectivement
02:37:26 il ne fallait pas être trop devant
02:37:28 pas trop derrière au risque
02:37:30 d'être enfermé, c'est souvent ce qui se passe
02:37:32 dans un sprint et aujourd'hui
02:37:34 dans l'exercice il y avait les meilleurs
02:37:36 sprinteurs
02:37:38 On l'écoute
02:37:40 C'était une bonne journée pour moi
02:37:42 une bonne journée pour moi
02:37:44 déjà j'avais joué la gagne
02:37:46 l'année dernière
02:37:48 C'était un bon final pour moi
02:37:52 J'étais un peu enfermé dans les barrières
02:37:56 mais bon c'était...
02:37:58 De toute façon ça partait à gauche, ça partait à droite
02:38:04 Je suis satisfait
02:38:08 Beaucoup de sprinteurs voulaient
02:38:12 s'imposer aujourd'hui
02:38:14 c'est pour ça que ça a été rendu difficile
02:38:16 C'était vraiment un final très très dur
02:38:20 Dans les tout derniers kilomètres il fallait vraiment
02:38:30 être à chaque fois très très bien placé
02:38:32 dans les 25 derniers kilomètres on l'a vu
02:38:34 J'étais vraiment chanceux de l'avoir fait
02:38:36 C'est tout à fait d'être patient
02:38:40 et de prendre les moments
02:38:42 Vos objectifs pour l'année prochaine ?
02:38:44 On verra peut-être
02:38:46 plus de stages de course au milieu de l'année
02:38:48 et on ne sait pas ce qui va se passer
02:38:50 après ça
02:38:52 On va juste prendre la étape par étape
02:38:54 et on va voir comment on développe
02:38:56 le sprint en soi
02:38:58 C'était une très bonne année pour moi
02:39:00 mais je suis vraiment fâché de revenir
02:39:02 et de faire un sprint en soi
02:39:04 J'ai envie vraiment de montrer que je suis
02:39:06 un très bon sprinteur
02:39:08 dans les prochaines semaines, dans les prochains mois
02:39:10 Voilà Sam Welsford
02:39:12 qui vient prendre la deuxième place
02:39:14 de ce Grand Prix de l'ESCO
02:39:16 Troisième l'an passé
02:39:18 deuxième cette année
02:39:20 c'est pour ça qu'il a hâte d'être l'année prochaine
02:39:22 Oui s'il ne fait que monter comme ça
02:39:24 forcément l'année prochaine
02:39:26 on le donne vainqueur en tout cas
02:39:28 il avait très très beau sprint
02:39:30 Philippe Seine sur la gauche de l'air route
02:39:32 il s'est fait enfermer, Marc Cavendish
02:39:34 lui était plein centre, Dylan Groenewegen
02:39:36 un peu en rentrée
02:39:38 et ça nous donne une belle brochette de sprinteur
02:39:40 en tout cas dans ces dix premiers
02:39:42 Visiblement c'est le prix du vainqueur
02:39:52 du Grand Prix de l'ESCO
02:39:54 Belle propriété
02:39:56 Un jardin
02:39:58 Un jardin
02:40:00 Ah bah vaut mieux
02:40:02 Parce que là le temps de tonder la pelouse
02:40:04 et de tailler les haies
02:40:06 On ne pourra pas aller où Philippe Seine
02:40:08 il faut qu'il entretienne ça
02:40:10 Il faut faire un choix
02:40:12 mais il y a certains courants
02:40:14 Philippe Seine il fait de la permaculture
02:40:16 donc il ne tonde pas les pelouses
02:40:18 Ah c'est un choix
02:40:20 Ils vont faire comme Roubaix, ils vont mettre des chèvres pour manger l'herbe
02:40:26 Tim De Clercq est lui aussi fermier
02:40:28 ça fait partie de cette particularité
02:40:34 des courants belges
02:40:36 qui sont parfois
02:40:38 le cyclisme est au coeur du pays
02:40:40 au coeur de la vie
02:40:42 et beaucoup de fils d'agriculteurs sont cyclistes
02:40:44 et l'hiver
02:40:46 ils retournent dans les champs
02:40:50 Tim De Clercq c'est le cas
02:40:52 c'est le cas de Yves Lampart aussi
02:40:54 il est aussi fils de fermier
02:40:56 pour la petite histoire
02:40:58 les cyclistes ne sont pas tous que des cyclistes
02:41:00 ou pas que des ingénieurs
02:41:02 plus des fils de fermier
02:41:04 c'est vrai que dans l'histoire
02:41:06 l'hiver
02:41:08 les coureurs
02:41:10 allaient faire leur prépa hivernal à la ferme
02:41:12 parce que c'était aussi leur deuxième métier
02:41:14 un métier très exigeant
02:41:16 qui les renforçait
02:41:18 J'aime bien ce genre de petites anecdotes
02:41:20 C'est magnifique
02:41:22 Bien sûr, le cyclisme
02:41:24 la nature, les châteaux
02:41:26 la verdure
02:41:28 ça c'est le prix du deuxième par contre
02:41:30 il a pas de chance quoi
02:41:32 et puis il y a le pont-levis en plus
02:41:36 ah non c'est pas un pont-levis mais
02:41:38 en plus d'un jardinier
02:41:40 il faut quelqu'un pour gérer l'eau
02:41:42 et les poissons
02:41:44 et les moustiques
02:41:46 c'est vrai que c'est très joli
02:41:50 ce paysage
02:41:52 et on attend maintenant le podium
02:41:54 2023
02:41:56 Jasper Philipsen
02:41:58 qui succède donc à
02:42:00 Alexander Christophe
02:42:02 le coureur que l'on n'a pas vu
02:42:04 aussi dans l'emballage
02:42:06 final
02:42:08 il n'a pas réussi à se hisser parmi les meilleurs
02:42:10 c'est toujours difficile
02:42:14 quand on change d'équipe
02:42:16 c'est le cas pour Alexander Christophe
02:42:18 qui a ce rôle de capitaine de route
02:42:20 de cette formation InnoX qui sera invité
02:42:22 sur les routes du prochain
02:42:24 Tour de France, il faut prendre des automatismes
02:42:26 prendre ses marques
02:42:28 c'est pas encore tout à fait le cas
02:42:30 mais ça va arriver
02:42:32 en tout cas
02:42:34 les coureurs qui ont désormais terminé
02:42:36 les 200 km de course
02:42:38 je sais pas si certains vont rallonger
02:42:40 je sais pas si Mathieu Van Der Poel va rallonger
02:42:42 en tout cas à mon avis c'est pas nécessaire de faire les kilomètres
02:42:44 il va laisser place
02:42:46 à la récup
02:42:48 les jambes en l'air
02:42:50 prendre la petite boisson de récup
02:42:52 et se fixer sur son prochain objectif
02:42:54 qui va être bien évidemment Paris-Roubaix
02:42:56 On se retrouvera Johan, la semaine prochaine
02:43:08 sur les routes du Tour de Sicile
02:43:10 que vous pourrez suivre sur
02:43:12 la chaîne d'équipe
02:43:14 on va avoir un beau programme de vélo
02:43:16 encore sur la chaîne d'équipe
02:43:18 avec...
02:43:20 On l'a sur les canolis les gars !
02:43:22 Oui mais ça gloutinait
02:43:26 c'est sans gluten maintenant
02:43:28 donc voilà
02:43:30 on va pouvoir faire un peu plus attention
02:43:32 On voit sur ce sprint Hugo Stetter
02:43:36 qui était en bas, qui a pas su trouver l'ouverture
02:43:38 Max Vacheil
02:43:40 qui lance son sprint
02:43:42 sur la Cofidis
02:43:44 et finalement
02:43:46 Jasper Philipsen très bien emmené
02:43:48 par Jonas Ricard
02:43:50 il a quasiment plus rien à faire
02:43:52 au moment où il déboite, c'est Edward Thunz
02:43:54 heureusement qu'il ne s'est pas refermé la porte
02:43:56 parce que sinon ça passait pas
02:43:58 Mark Cavendish plein centre, Edward Thunz qui recule un peu
02:44:00 Jasper Philipsen qui s'impose
02:44:02 presque un vélo d'avance
02:44:04 et on voit il y a toujours des mots
02:44:06 entre Dylan Gronewegen et Gerben Thinsen
02:44:08 à l'arrivée, forcément
02:44:10 il y a toujours des mots
02:44:12 puisque c'est une explication de sprinter
02:44:14 une explication de méchant
02:44:16 mais il faut être méchant
02:44:18 pour être sprinter
02:44:20 alors méchant
02:44:22 dans le bon sens du terme
02:44:24 Je vous parlais du tour de Sicile
02:44:30 mais la semaine prochaine
02:44:32 sur la chaîne L'Equipe
02:44:34 vous retrouverez également la classique
02:44:36 Granveuse en son doux
02:44:38 programme en avril
02:44:40 pour les fans de vélo
02:44:42 puisqu'il y aura également le tour du Jura
02:44:44 le tour des Alpes, le tour de Romandie
02:44:46 et le Grand Prix
02:44:48 de l'ESCO ferme
02:44:50 notre campagne des classiques
02:44:52 notre campagne des courses
02:44:54 en Belgique
02:44:56 pour écrire un nouveau chapitre
02:44:58 avec le début
02:45:00 des courses par étape
02:45:02 il y en a déjà eu quelques-unes
02:45:04 en début de saison
02:45:06 mais c'est la première de retrouver
02:45:08 la classique Granveuse en son doux
02:45:10 que vous pourrez suivre
02:45:12 toute la semaine
02:45:14 Il y a de très belles courses en France
02:45:18 la classique du doux en fait partie
02:45:20 il y a des courses
02:45:22 qui montent petit à petit
02:45:24 le fait d'être diffusé
02:45:26 à la télé
02:45:28 ça fait grandir ces courses
02:45:30 c'est très important
02:45:34 Marc Cavendish
02:45:36 l'Israël Champion du monde
02:45:38 maillot de champion
02:45:40 de Grande-Bretagne
02:45:42 il retrouve les podiums
02:45:44 Marc Cavendish
02:45:46 et lui qui a remporté à trois reprises
02:45:48 ce Grand Prix de l'ESCO
02:45:50 aujourd'hui termine 3ème
02:45:52 Allez une fois 3ème
02:46:02 une fois 2ème
02:46:04 peut-être pour l'année prochaine
02:46:06 ça sera premier pour Sam Walsford
02:46:08 le coureur de la formation DSM
02:46:10 Solitude du vainqueur
02:46:16 du coup pour longtemps
02:46:18 bientôt l'acclamation du public
02:46:20 Jansborg Philipsen
02:46:30 qui s'impose
02:46:32 sur les routes belges
02:46:34 aujourd'hui sur ce Grand Prix de l'ESCO
02:46:36 et qui s'impose
02:46:40 devant Sam Walsford
02:46:42 et Marc Cavendish
02:46:44 sur cette 111ème édition
02:46:46 Jansborg Philipsen qui on le rappelle
02:46:50 n'a que 25 ans le coureur belge
02:46:52 il est auteur d'un gros début de saison
02:46:54 avec notamment la victoire
02:46:56 sur les deux plus grandes classiques belges
02:46:58 réservées aux sprinters
02:47:00 après la classique Bruges de Pannes
02:47:02 aujourd'hui le Shell de Price
02:47:04 on attend de le voir sur Paris Roubaix
02:47:06 la semaine prochaine
02:47:08 et puis un peu plus lointain
02:47:10 sur le Tour de France cet été
02:47:12 Merci beaucoup Jérémy
02:47:18 Merci beaucoup Johan
02:47:20 et rendez-vous très vite pour du cyclisme
02:47:22 la classique Grand Besançon
02:47:24 qui se tiendra sur une journée
02:47:26 et sur plusieurs jours
02:47:28 et on vous donne rendez-vous
02:47:30 très vite pour du vélo
02:47:32 du coup sur
02:47:34 les antennes du groupe L'Equipe
02:47:36 Merci à toutes et à tous
02:47:38 Merci les gars
02:47:40 A bientôt
02:47:42 [Applaudissements]
02:47:44 [Applaudissements]
02:47:46 [Applaudissements]
02:47:48 Et il y a juste que Mme Hannelore Pottermann, Mme Lidl, aussi la flèche pour Jasper Willemsen, la flèche pour Seb et la flèche pour Mark, qui étaient déjà prêtes.
02:48:00 C'est le moment pour la champagne, les gars. Allez-y, lâchez-le, clénez ces crânes, laissez les "champagne-foutus" voler.
02:48:08 Ils sont immédiatement invités pour commencer le moment de la champagne, après ce prix. Et soyez assis, ils vont se débrouiller.
02:48:19 Avec Mark Cavendish, qui est déjà complètement prêt. Il va encore un peu plus l'enlever.
02:48:24 Jasper et Seb sont aussi en train de préparer le travail. Allez-y, les gars, c'est à vous.
02:48:30 C'est le moment de la champagne, les gars. Allez-y, laissez-les, clénez ces crânes, laissez-les.
02:48:40 Salut, les gars.
02:48:43 Ils sont en podium, après un super sprint. Applaudissez encore Mark Cavendish, Seb Olsvord, Jasper Willemsen.
02:48:57 Un super top 3, après un super sprint.
02:49:02 Le Schelter Prize a fait son honneur à la fin. Bien joué, les gars.
02:49:08 Mesdames et Messieurs, je vous remercie de votre enthousiasme pour votre participation.

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