Le philosophe, Michel Onfray, au sujet d'Emmanuel Macron : «Il y a des endroits où l'on ne s'exprime pas. Quand on est chef de l'Etat, est ce que c'est défendable ? [...] Il y a une espèce de mépris des gens [...] Il nous donne une grande leçon de gaullisme dans «Pif», mais dans la réalité, il n'y a pas de pratique de la démocratie».
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00:00 Je ne comprends pas qu'on se comporte comme ça, sauf à vouloir vraiment mépriser les gens.
00:03 Je crois qu'il y a un moment donné où j'ai été invité, enfin peu importe.
00:07 Il y a des invitations qu'on refuse, il y a des supports qu'on refuse,
00:10 il y a des endroits où on ne s'exprime pas.
00:12 Et quand on est chef de l'État, est-ce que vraiment, PIF Gadget ou PIF, je ne sais pas quoi,
00:16 est-ce que c'est défendable ? C'est bien, PIF existe, très bien.
00:19 Mais il y a des endroits où jadis, il intervenait dans la NRF, la revue de Gallimard,
00:24 et à chaque fois, il tient un discours.
00:26 C'est fait comme avec des algorithmes, je vais parler à machin, bidule, à untel.
00:30 Il y a une espèce de mépris des gens, une espèce d'arrogance du genre "je vous provoque".
00:34 Et il y a quelque chose comme une provocation, quand il dit d'ailleurs dans ce texte
00:37 que le président de la République peut effectivement remettre son mandat, il n'en fera rien.
00:42 Il nous donne une grande leçon de gaullisme dans PIF,
00:44 mais dans la réalité, il n'y a pas de pratique de la démocratie.
00:49 Sous-titrage ST' 501
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