• il y a 2 ans
Présent sur le plateau de Soir Info, Jonathan Siksou s'est exprimé sur le cas de la femme en garde à vue après avoir insulté Emmanuel Macron sur Facebook. Selon le journaliste de Causeur, «si d’autres s’étaient amusés à le faire, ils auraient reçu une lettre de la gendarmerie pour les inviter à se rendre au commissariat pour en parler».

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Transcription
00:00 -Le terme a été dit deux fois, je vais le répéter une troisième fois,
00:02 c'est la disproportion.
00:03 Ce n'est pas l'injustice du siècle, mais c'est incompréhensible.
00:08 C'est parce qu'on a suffisamment d'exemples face à nous
00:13 de cérébrés qui tirent sur des policiers dans une intention assassine.
00:20 Quand vous tirez sur un policier avec un mortier d'artifice,
00:24 avec des boules de pétanque, etc.
00:26 -Ce qu'on a vu à Saint-Sauline.
00:27 -Ce qu'on a vu, par exemple, à Saint-Sauline
00:29 et dans tant de manifestations désormais,
00:31 et qu'on voit la gentillesse avec laquelle on les appréhende,
00:35 voire les poursuit en justice, on peut être étonné,
00:39 et notamment étonné d'une chose,
00:40 c'est que cette dame n'ait pas, par exemple, été convoquée.
00:43 On est allé l'arrêter chez elle, à son domicile.
00:46 Il y a un déploiement de mesures autour de cette personne.
00:50 Judith a raison d'être précise et de dire qu'on ignore ses antécédents.
00:55 -Si elle en a. -Si elle en a.
00:58 -Toujours est-il que ce sont là des mots.
01:00 Certes, on n'insulte pas le chef de l'État,
01:03 ça tombe sous le coup de la loi,
01:04 mais je pense que si d'autres s'étaient amusés à le faire,
01:08 ils auraient reçu une lettre de la préfecture,
01:11 de la gendarmerie de leur coin ou autre,
01:13 pour les inviter à se rendre au commissariat ou à la gendarmerie
01:16 le jour de la convocation pour en parler,
01:19 voir une garde à vue,
01:20 mais pas être comme ça réveillé par des flics au réveil.
01:24 (Générique)
01:27 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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