Christian Rodriguez, directeur général de la Gendarmerie nationale, était l’invité de BFMTV ce vendredi soir pour parler du maintien de l’ordre en manifestation, notamment à Sainte-Soline où des scènes d’une grande violence se sont déroulées en marge de la manifestation contre les mégabassines.
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00:00 L'immense majorité des grenades étaient des grenades lacrymogènes
00:03 dont le but était d'éviter le contact entre les assaillants et les gendarmes.
00:10 Quand il y a contact, ça devient très compliqué et il y a beaucoup de blessés.
00:13 De quel moyen disposaient les gendarmes ?
00:15 Vous aviez ces fameuses grenades lacrymogènes pour remplacer la glie F4, c'est ça ?
00:20 C'est une nouvelle grenade ? On est l'astomère ?
00:22 Alors c'est une grenade qui n'a qu'un effet lacrymogène pour celle-là.
00:26 Les F4 avaient un effet explosif, il y avait de l'explosif dedans
00:30 et celles-là n'ont pas d'explosif.
00:31 Donc on avait effectivement des grenades lacrymogènes classiques.
00:34 Les 4000 ?
00:36 Les deux tiers étaient des grenades lacrymogènes classiques.
00:39 Il n'y a qu'un effet lacry.
00:40 Les autres c'était ?
00:41 Les autres, il y avait des grenades de désencerclement qui ont été utilisées,
00:44 qui sont lancées à la main, qui permettent d'éviter le choc des 50, 100 derniers mètres.
00:53 Ça, ça projette ces éclats qui ont blessé des gens ?
00:55 Absolument, tout à fait.
00:57 J'ai le volume, je devrais l'avoir en tête.
01:00 On a tiré sur les grenades de désencerclement, on en a tiré 89.
01:09 Et il y a des grenades assourdissantes qui sont tirées à distance
01:14 pour garder les assaillants à plus de 200 mètres, et celles-là on en a tiré 40.