Invité de Punchline WE, Geoffroy Lejeune s'est exprimé sur l'islamo-gauchisme à l'université. Selon le directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, «il n'y a aucune volonté politique de lutter contre l'islamo-gauchisme».
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00:00 Et maintenant, je suis absolument d'accord avec tout ce que j'ai entendu sur ce plateau,
00:03 j'aimerais juste qu'on trouve les responsables de tout ça.
00:05 Vous avez dit, Eliott, que la ministre de l'Enseignement supérieur va parler demain,
00:08 grand bien lui fasse.
00:09 La dernière fois qu'elle a parlé, qu'elle s'est saisie d'un sujet important,
00:12 que la ministre de l'Enseignement supérieur a dit "je vais réagir, je vais faire quelque chose",
00:15 c'était au sujet de l'islamo-gauchisme à l'université.
00:18 Elle a annoncé devant le Parlement, je ne sais plus si c'était à l'Assemblée ou au Sénat,
00:22 qu'elle avait diligenté une enquête sur le sujet de l'islamo-gauchisme,
00:25 parce que c'était très grave.
00:26 Et on a appris cette semaine, c'était en 2021, que cette enquête n'avait jamais été diligentée.
00:30 Donc je rappelle cette histoire juste pour dire que
00:34 je pense qu'il n'y a strictement aucune volonté de sa part,
00:36 et aucune volonté politique tout simplement, de lutter contre ça, premièrement.
00:39 Deuxièmement, qui sont les autres responsables ?
00:40 Le président de l'université qui en fait a acté la victoire de ces gens,
00:45 puisqu'il n'a rien fait pour empêcher, en tout cas pour qu'ils soient délogés.
00:51 En effet, l'affaire de Montpellier est assez éloquente,
00:53 si jamais il avait eu la volonté de faire quelque chose,
00:54 on sait que sa hiérarchie et son ministre l'auraient lâché,
00:58 comme elle avait lâché le président de Montpellier.
01:00 Ça, c'est absolument scandaleux.
01:01 Et ensuite, vous avez parlé de connivences médiatiques.
01:06 Je pense qu'on peut aller beaucoup plus loin en réalité.
01:08 Pardon, mais aujourd'hui, ce type de comportement dans l'université est quasiment glorifié.
01:13 Vous avez, tout comme Libération en fait ça une lundi,
01:16 sur les violences policières de Sainte-Soline,
01:17 enfin les violences de gendarmes de Sainte-Soline,
01:19 alors qu'ils se sont fait massacrer et qu'ils avaient 47 blessés.
01:22 De la même manière, c'est jugé romantique,
01:24 c'est jugé un acte de bravoure aujourd'hui de faire ça.
01:27 C'est la jeunesse, il faut que jeunesse se passe.
01:29 C'est formidable, je suis désolé,
01:30 mais en fait, tant qu'on aura un discours médiatique qui va dans ce sens-là
01:32 et qui impose le deux poids deux mesures systématique.
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