Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros, au moment où les soignants non-vaccinés
00:00:05 retrouveront le chemin des hôpitaux ou des EHPAD.
00:00:08 Il est utile de rappeler qu'il y a trois ans, nous étions en plein confinement.
00:00:13 Les Français sont restés chez eux, ils ont touché leur salaire.
00:00:16 On en voit les conséquences.
00:00:18 L'argent est devenu magique, l'argent a coulé à flot.
00:00:20 On en voit les conséquences.
00:00:22 Le gouvernement a privé les enfants, les adolescents de sport et de plein air, ils
00:00:26 ont végété dans le canapé ou devant les écrans.
00:00:29 On en voit les conséquences.
00:00:31 Les Français n'ont jamais eu leur mot à dire sur les décisions qui étaient prises.
00:00:34 On en voit les conséquences.
00:00:37 2020 restera comme une rupture.
00:00:39 Le Covid était une maladie.
00:00:41 Les médicaments, les antidotes, les pansements qu'on a imaginés sur la société produisent
00:00:45 aujourd'hui des effets que je pourrais qualifier d'indésirables.
00:00:48 Le Covid est une maladie.
00:00:50 Il est possible que les remèdes administrés soient pires que le mal.
00:00:55 Il est 9h.
00:00:57 Audrey Bertheau.
00:00:59 À Lyon, Nantes, Lille, Paris et d'autres villes de France, des milliers de personnes
00:01:05 se sont rassemblées hier soir contre la répression à Sainte-Sauline et les violences policières
00:01:10 dans des manifestations pour la plupart interdites.
00:01:13 À Paris notamment, il y a eu des tensions lors de ces manifestations à Sauvage.
00:01:17 7 interpellations ont eu lieu.
00:01:19 C'est un mois de mars rempli de poubelles qui se termine pour les Parisiens.
00:01:23 Nous avons l'intention d'adresser la facture à l'État, déclarait le premier adjoint
00:01:26 à la mairie de Paris.
00:01:28 Emmanuel Grégoire estime que le gouvernement, en maintenant sa réforme des retraites et
00:01:33 responsable des grèves et des manifestations, c'est donc à l'État d'assumer.
00:01:37 Enfin, Hervé Renard a été nommé sélectionneur de l'équipe de France féminine jusqu'en
00:01:41 août 2024.
00:01:42 Il n'a jamais dirigé d'équipe féminine.
00:01:44 Il aura donc comme mission de faire briller les bleus avec un E lors de la prochaine Coupe
00:01:49 du Monde organisée du 20 juillet au 20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande.
00:01:53 Charlotte Dornelas est là, avec nous Noemi Schultz, Georges Fenech, Paul Melun.
00:01:57 Philippe Guibert, vous êtes resté là cette nuit ?
00:01:59 J'avais mon lit.
00:02:00 Vous avez dormi dans notre studio ?
00:02:02 C'est très bien installé.
00:02:04 C'est bien.
00:02:05 Bon, on parlera évidemment tout à l'heure de ces effets indésirables du Covid, mais
00:02:09 tout le monde peut répondre et contester ce que je dis.
00:02:14 Moi, j'ai l'impression que voilà, on en est là.
00:02:16 On a distribué l'argent magique.
00:02:18 Va dire aux gens qu'il n'y a plus d'argent après tout ce qu'on a dit, etc.
00:02:21 Mais Noemi Schultz, c'est avec vous que nous souhaitions commencer cette émission.
00:02:25 Un des deux manifestants grièvement blessés samedi lors de la manifestation interdite
00:02:28 contre les méga bassines à Saint-Saëlin est sorti donc du coma aujourd'hui.
00:02:31 Est-ce qu'on a des informations plus précises encore ?
00:02:35 Non, on a peu d'informations sur le volet médical.
00:02:39 C'est une nouvelle plutôt rassurante pour un des deux manifestants.
00:02:41 Pascal Régnaud Dubois était ce matin sur RTL.
00:02:46 Elle dirige les compagnies de CRS.
00:02:48 Et c'est bien que la police prenne la parole, qu'elle ne laisse pas le terrain médiatique
00:02:54 aux manifestants notamment, ou aux associations.
00:02:59 Je voudrais qu'on l'écoute.
00:03:00 Elle a évidemment rejeté le terme de violence policière.
00:03:06 Est-ce que vous condamnez le terme de violence policière ?
00:03:08 Je condamne le terme de violence policière.
00:03:10 Pour moi, c'est une expression que je ne comprends pas.
00:03:15 Ça voudrait imaginer que la police est violente.
00:03:19 Non, la police n'est pas violente.
00:03:21 Je rappelle que l'emploi de la force lors des manifestations doit s'inscrire dans un cadre
00:03:27 extrêmement strict qui a été rappelé dans le cadre du schéma national du maintien de l'ordre.
00:03:32 La force utilisée par les policiers est une force légitime.
00:03:36 C'est une force légitime parce que bien évidemment, elle doit répondre à deux principes fondamentaux.
00:03:42 Le premier, c'est que la force n'est utilisée que lorsqu'elle est nécessaire.
00:03:46 Et ensuite, lorsqu'elle est utilisée, elle est utilisée dans un cadre proportionné.
00:03:51 À partir du moment où vous avez une manifestation qui dégénère avec des groupes de casseurs
00:03:57 qui s'en prennent au commerce, qui s'en prennent aux forces de l'ordre,
00:04:01 les forces de l'ordre sont tout à fait légitimes à répliquer par l'usage de la force.
00:04:06 On écoutera tout à l'heure Mme Régnaud-Dubois, mais je salue l'arrivée sur ce plateau
00:04:10 avec un poil de retard de Timothée Adolphe. Bonjour !
00:04:13 - Bonjour, désolé.
00:04:14 - Et merci, je vous en prie, merci beaucoup d'être avec nous.
00:04:17 Vous êtes venu d'ailleurs avec votre chien, qu'on peut voir j'imagine à la caméra.
00:04:23 Vous êtes non voyant.
00:04:25 Vous êtes surnommé le guépard blanc.
00:04:26 Vous êtes champion du monde du 400 mètres et vice champion paraolympique du 100 mètres.
00:04:32 Vous êtes 13 fois champion de France depuis 2011.
00:04:34 Vous vous préparez à 2024.
00:04:35 Et peut-être les téléspectateurs ont-ils entendu parler du malheur qui vous est arrivé,
00:04:41 en tout cas de l'inconvénient qui s'est passé,
00:04:44 puisque la compagnie aérienne EasyJet a exprimé son refus d'accepter votre chien
00:04:50 lorsque vous embarquiez dans un avion.
00:04:53 Et on en parlera peut-être plus longuement tout à l'heure, mais comment ça s'est passé ?
00:04:58 - Alors en fait, ce qui s'est passé, c'est que je devais être sur un vol Paris-Toulouse.
00:05:05 Je devais me rendre à Toulouse pour une opération pour un de mes sponsors.
00:05:08 Et donc c'est mon sponsor qui a voulu faire la réservation de ce vol.
00:05:14 Ils sont passés par un prestataire externe qui est revenu vers eux en leur disant
00:05:18 que EasyJet n'acceptait plus les chiens guides.
00:05:22 Donc tout le monde est un petit peu tombé des nues.
00:05:25 Ils ont même dit qu'il y a peut-être une incompréhension.
00:05:29 Donc ils ont appelé eux-mêmes.
00:05:31 Le refus a été confirmé.
00:05:33 - C'est un premier temps.
00:05:35 - Et puis finalement, ça s'est arrangé.
00:05:37 Ils sont venus vers vous pour faire un geste commercial.
00:05:41 Mais je le disais, on en parlera plus longuement.
00:05:44 Votre chien s'appelle Japlou d'ailleurs.
00:05:45 Il est là. Il est sage.
00:05:48 Il est sage comme tout.
00:05:50 Japlou.
00:05:51 Et c'est un...
00:05:53 Quelle race est-il ? C'est un berger allemand ?
00:05:55 - Alors c'est un berger allemand croisé Golden Retriever.
00:05:58 - Oui, effectivement, je trouvais qu'il ne ressemblait pas forcément...
00:06:00 Regardez comme il est beau.
00:06:02 Regardez comme ce chien est beau.
00:06:04 Regardez comme ce chien est magnifique.
00:06:06 Et vous l'avez depuis combien de temps, Japlou ?
00:06:08 - Alors, Japlou, on est un binôme ensemble depuis janvier 2016.
00:06:13 - Bon, et on verra tout à l'heure comment vous vous entraînez,
00:06:16 parce que c'est tout à fait impressionnant quand vous courez avec quelqu'un qui est à côté de vous.
00:06:20 Mais l'actualité ce matin, elle est importante,
00:06:24 puisqu'on vient d'apprendre qu'il y avait un nouveau secrétaire général à la CGT.
00:06:30 C'est Sophie Binet.
00:06:32 Et je vais demander peut-être à Gauthier Lebrecht
00:06:36 de venir quelques secondes à la place de Noémie Schultz,
00:06:41 parce que Sophie Binet, personne n'en avait entendu parler, me semble-t-il.
00:06:45 Elle n'était pas dans les candidates annoncés.
00:06:48 Donc c'est après une nuit de jeudi à vendredi mouvementée,
00:06:50 marquée notamment par le rejet de la candidature de Marie Buisson,
00:06:53 qui poussait Philippe Martinez.
00:06:55 Le Parlement de la CGT a élu Sophie Binet à la tête de la CGT.
00:06:59 Elle est née en 1982.
00:07:01 C'est une conseillère principale d'éducation,
00:07:05 qui est actuellement secrétaire générale de l'Union des ingénieurs cadres.
00:07:08 Qui est-elle ? Quelle ligne est-elle ?
00:07:09 Elle représentait les cadres.
00:07:11 Alors c'est une ligne intermédiaire parce que, vous l'avez dit,
00:07:14 Marie Buisson, qui était la candidate de Philippe Martinez, a été rejetée cette nuit d'un court rejet.
00:07:19 Il paraît qu'elle a même quitté le congrès de Clermont-Ferrand.
00:07:22 Elle pourrait même présenter sa démission selon les informations des Échos.
00:07:26 Et face à elle, il y avait une ligne plus radicale.
00:07:28 On parle souvent d'Olivier Matheux, mais il y avait Céline Verzeletti.
00:07:31 Olivier Matheux avait d'ailleurs proposé à Céline Verzeletti de co-diriger la CGT.
00:07:34 Ce qu'elle avait refusé.
00:07:36 Céline Verzeletti, donc, tenant d'une ligne plus radicale que Philippe Martinez,
00:07:39 qui aurait préféré que la France soit davantage à l'arrêt, davantage bloquée.
00:07:42 Et là aussi, elle n'a pas réussi à rassembler massivement sur son nom, Céline Verzeletti.
00:07:48 Donc, il y a une troisième voie entre la ligne de Philippe Martinez
00:07:51 et la ligne plus radicale de Céline Verzeletti et d'Olivier Matheux.
00:07:54 Cette femme, Sophie Binet, qui est donc la première femme à diriger la CGT,
00:07:58 qui va prendre les rênes de la CGT, qui prend les rênes de la CGT
00:08:01 et qui va avoir une première décision très importante à prendre,
00:08:04 aller ou non, à la table des négociations mercredi à Matignon.
00:08:07 Bon, écoutez, on va apprendre à la connaître, cette jeune femme,
00:08:11 et de voir la ligne que vous nous avez proposée, si cette ligne est celle qu'elle tiendra.
00:08:18 Voilà, elle a réussi à rassembler les pro-Martinez et les éléments plus radicaux.
00:08:22 J'avais compris.
00:08:24 Très bien, alors je m'en vais.
00:08:25 Merci Pascal, c'était un plaisir.
00:08:26 Non, non, restez bien sûr avec nous.
00:08:29 Alors, on jongle un peu.
00:08:30 Je laisse ma place à Noemi maintenant.
00:08:31 Oui, restez effectivement, laissez la place quelques secondes à Noemi,
00:08:35 parce que nous jonglons, mais c'est le principe de l'émission,
00:08:37 tout ça se fait en direct et c'est bien normal.
00:08:40 Donc, je voulais revenir sur Sainte-Céline Deux-Secondes.
00:08:42 On a écouté Mme Pascal Régnault-Dubois.
00:08:46 Je voudrais qu'on écoute maintenant M. Nunez, préfet de police, sur...
00:08:51 Ah, que me dit Marine Lanson ? On ne l'écoute pas tout de suite ?
00:08:55 Alors, on va écouter de nouveau Mme Régnault-Dubois,
00:09:02 sur la détermination, cette fois, des manifestants,
00:09:05 parce que c'est extrêmement important de l'écouter.
00:09:09 On a entendu en début de semaine sur RTL le témoignage d'un policier
00:09:11 qui avait été blessé à Marseille.
00:09:13 Je précise que ce n'est pas un CRS, mais il expliquait aujourd'hui
00:09:16 que les manifestants étaient beaucoup plus organisés qu'avant
00:09:20 et beaucoup plus déterminés pour certains.
00:09:22 Quand on entend "certains sont là pour casser du flic, pour tuer du flic",
00:09:26 c'est vraiment ça ?
00:09:27 Bien sûr. Malheureusement, oui. Malheureusement, c'est ça.
00:09:30 Pour avoir discuté hier encore avec les collègues qui ont été blessés,
00:09:34 il me rapportait le niveau de violence en face.
00:09:37 Il suffit de regarder les projectiles qui aujourd'hui sont lancés
00:09:40 sur les forts de Londres.
00:09:41 Des boules de pétanque remplies d'acide, des pavés,
00:09:44 mais quand on parle de pavés, c'est de véritables pavés.
00:09:46 On a devant nous des gens qui malheureusement veulent s'en prendre
00:09:50 physiquement aux forts de Lornes.
00:09:51 Ce n'était pas le cas avant.
00:09:52 Et pendant l'époque des gilets jaunes, vous étiez à la tête des CRS,
00:09:55 mais vous étiez numéro 2.
00:09:56 On a connu ça également pendant la période des gilets jaunes,
00:10:00 mais malheureusement, ce phénomène s'accentue.
00:10:02 Le niveau de violence est de plus en plus élevé.
00:10:04 Je disais tout à l'heure, c'est important que les policiers prennent la parole
00:10:07 parce qu'il y a une offensive, et parfois médiatique, via la presse,
00:10:11 idéologique, qui explique que les policiers sont responsables
00:10:15 de ce qui peut se passer sur le terrain.
00:10:17 Noémie Schultz.
00:10:18 - Là, comme c'est la patronne des CRS, elle parle des policiers,
00:10:21 mais en fait, on peut dire la même chose de ce qu'ont vécu les gendarmes
00:10:24 à Sainte-Sauline.
00:10:25 Moi, j'ai pu m'entretenir avec des gendarmes qui étaient à Sainte-Sauline
00:10:28 ce week-end et qui vous parlent effectivement de la détermination
00:10:33 de ceux qui étaient là uniquement pour des actes de violence.
00:10:36 Ils estiment à environ 6 à 8 000 personnes qui étaient présentes
00:10:40 sur le site de Sainte-Sauline et là-dedans,
00:10:42 1 000 personnes qui n'étaient là que pour casser,
00:10:45 qui effectivement ont des armes, qui prennent des pierres.
00:10:49 On m'a parlé de lapidation de véhicules de gendarmerie,
00:10:52 vous savez, les IRIS-BUS, ces petits camions de gendarmerie
00:10:55 qui se sont retrouvés sous le feu des manifestants.
00:10:59 Il dit, l'inconnu, c'est toujours le volume, le nombre de casseurs qu'il y aura,
00:11:03 le mode d'action et la détermination.
00:11:07 Il dit, ce sont les personnes qui interviennent,
00:11:09 ils ont comme été formés, c'est des groupes de 80 à 100 personnes
00:11:13 qui entourent les gendarmes et c'est très dur d'intervenir.
00:11:17 Il y a deux autres éléments qui expliquent que ça a été très compliqué
00:11:20 ce week-end à Sainte-Sauline.
00:11:22 D'abord, c'est le fait qu'on n'est pas dans un milieu urbain,
00:11:25 donc c'est difficile de neutraliser les casseurs.
00:11:29 Et puis, il y avait quelques chemins d'accès au bassin de la retenue
00:11:34 et ils étaient sur tous ces chemins d'accès.
00:11:36 C'est ce qui a rendu les conditions extrêmement difficiles pour les gendarmes.
00:11:42 Il y a des gendarmes, on le rappelle, qui ont été blessés.
00:11:44 Et c'est vrai que les gendarmes avec qui j'ai pu m'entretenir
00:11:46 balayaient totalement de la main la polémique sur l'intervention des secours
00:11:49 en disant, évidemment, il n'y a jamais eu d'ordre qui a été donné pour ne pas intervenir,
00:11:53 mais il faut voir la difficulté qu'il y avait à pouvoir intervenir
00:11:56 et à pouvoir aller chercher les personnes qui étaient blessées.
00:11:59 Mais ce qu'a dit Gérald Darmanin, ce qu'a dit M. Nunes ce matin
00:12:02 sur la difficulté des policiers, ce que dit cette femme également,
00:12:06 moi, je ne vais pas le dire tous les matins, mais je trouve ça sidérant.
00:12:09 Le Monde, le grand journal Le Monde, ce que dit Le Monde, ce qu'écrit Le Monde,
00:12:16 ce n'est pas convenable.
00:12:18 Vous le disiez d'ailleurs hier soir.
00:12:19 - Oui, il y a une évolution du Monde que je trouve beaucoup trop militante.
00:12:23 - Avec plusieurs lignes à l'intérieur.
00:12:25 - Oui, absolument.
00:12:26 Qu'il y ait des partis pris idéologiques, pourquoi pas ?
00:12:28 Mais ça n'empêche pas de faire honnêtement l'établissement des faits.
00:12:32 Et là, c'était complètement biaisé, puisqu'ils n'ont pris que l'enregistrement,
00:12:37 ils n'ont voulu rien entendre des autres informations.
00:12:40 - Et c'est vrai que l'enregistrement, il est troublant,
00:12:42 puisqu'on entend quelqu'un du SAMU qui dit
00:12:45 "on n'a pas l'autorisation, on ne peut pas intervenir".
00:12:48 - Mais c'est ça le métier, il faut vérifier avant.
00:12:50 C'est-à-dire qu'en fait, tu es avec des idéologues aujourd'hui
00:12:53 qui sont des journalistes, dès qu'ils imaginent quelque chose
00:12:56 qui peut servir leur cause ou leur idée, et servir leur cause,
00:12:59 c'est de taper sur des flics.
00:13:00 C'est ça, aujourd'hui, une partie de la presse française,
00:13:03 on tape sur des flics.
00:13:04 Donc c'est incroyable.
00:13:06 Et dans les rédactions, je vous montrerai tout à l'heure,
00:13:09 la société des journalistes du Parisien,
00:13:11 comme la société des journalistes de France 3,
00:13:13 a fait aujourd'hui un communiqué pour regretter
00:13:16 que son journal soit trop pro Macron.
00:13:19 C'est les journalistes qui écrivent ça.
00:13:21 Et les journalistes disent "attention, vous ne parlez pas des violences policières".
00:13:24 Donc vous avez entre la direction, un peu comme France 3,
00:13:27 entre la direction du Parisien et sa rédaction,
00:13:32 un affrontement idéologique.
00:13:33 Mais si les journalistes veulent être des militants, qu'ils le disent,
00:13:35 qu'ils prennent leur carte.
00:13:37 Il faut rajouter à ce que vous dites aussi la charge,
00:13:40 il faut le dire, des institutions.
00:13:42 Je pense notamment à la Ligue des droits de l'homme,
00:13:44 pas une institution, association en l'espèce,
00:13:46 le Défenseur des droits qui s'est auto-saisi,
00:13:48 les instances européennes, internationales,
00:13:51 et tout cela, effectivement,
00:13:55 moi ce qui me rassure dans tout cela, finalement,
00:13:56 c'est que les Français ne sont pas dupes.
00:13:58 Vous avez encore une large majorité de Français, très large même,
00:14:01 qui fait confiance en sa police.
00:14:03 Et d'ailleurs les images que l'on voit et que vous êtes en train de diffuser
00:14:06 montrent bien ce qui s'est passé.
00:14:07 On avait des policiers qui étaient statiques, des CRS statiques,
00:14:10 qui protégeaient les mégamassines,
00:14:13 et qui ont été victimes de...
00:14:15 qui ont été assaillis par des gens armés, formés, déterminés.
00:14:19 – Qui n'étaient là que pour la France.
00:14:21 – Ce qui n'empêche pas d'avoir un regard sur cette réforme des retraites
00:14:25 et sur la politique d'Emmanuel Macron, très critique, ce que nous avons ici.
00:14:29 Donc il y a une ligne, évidemment tu peux défendre la police
00:14:32 et ce qu'elle fait sur le terrain, et en même temps souligner
00:14:35 que les gens n'ont pas été entendus,
00:14:39 que hier le président Macron s'est déplacé, il est devenu inaudible.
00:14:43 C'est-à-dire que ce qu'il dit on ne l'écoute même plus,
00:14:46 et on n'entend qu'une chose, c'est la manière dont il est intervenu.
00:14:49 C'est-à-dire que c'était Joe Biden,
00:14:52 – Il y avait un cordon de sécurité autour du président de la République.
00:14:54 – Il y avait une colonne blindée, non mais c'est vrai,
00:14:58 c'est un vrai problème pour un président de la République
00:14:59 qui est devenu aujourd'hui inaudible.
00:15:01 – On va le faire sortir en papamobiles sous cloche pour pas qu'il voit les gens.
00:15:04 – Oui, c'est intéressant la société de la journalisation,
00:15:07 c'est très intéressant ce qui se passe.
00:15:08 – C'est une histoire de génération aussi.
00:15:09 – C'est une question de génération.
00:15:10 Le bureau de l'ASDJ a rencontré ce mardi Nicolas Charbonneau,
00:15:13 par exemple, qui est le directeur du Parisien,
00:15:15 pour évoquer avec lui le traitement de la séquence de la réforme des retraites
00:15:18 et des mouvements sociaux qui l'accompagnent.
00:15:19 Nous lui avons fait part de la grande préoccupation de la rédaction
00:15:21 quand un traitement jugé partisan s'y est orienté
00:15:23 dans un journal traditionnellement respectueux
00:15:25 de toutes les sensibilités républicaines et démocratiques.
00:15:29 C'est formidable, c'est-à-dire qu'il y a une fronde à l'intérieur du Parisien.
00:15:33 – Là c'est moins scandaleux que ce que vous nous aviez lu sur France 3 l'autre jour.
00:15:36 Là ils peuvent discuter en effet de la ligne éditoriale dans leur journal,
00:15:39 ils ne prennent pas un parti…
00:15:42 – Oui, je suis d'accord, vous avez raison,
00:15:44 mais c'est pour ça que j'ai dit fronde, il y a une fronde,
00:15:46 c'est-à-dire qu'on considère que le Parisien,
00:15:49 les journalistes de la rédaction considèrent que…
00:15:51 – Mais France 3, la dernière fois, ce que vous nous aviez lu du communiqué de la SDJ,
00:15:54 il prenait carrément position disant que c'était honteux,
00:15:57 qu'on ne parle pas des violences policières condamnables avant même qu'il y ait…
00:15:59 – Alors, je n'ai pas entièrement le communiqué de la Société des journalistes le Parisien,
00:16:03 mais évidemment c'est un journaliste qui parle des journalistes,
00:16:06 généralement ça ne se fait pas, Gérard Leclerc ne veut pas parler des journalistes,
00:16:09 mais ça fait partie de l'espace médiatique et politique.
00:16:12 – Ne vous inquiétez pas, il parle de vous, vous pouvez y aller.
00:16:14 – Oui, j'ai vu.
00:16:16 – Je voulais dire un dernier mot sur Sainte-Sauline,
00:16:20 sur les problèmes de maintien de l'ordre,
00:16:22 c'est aussi ce que me disaient en tout cas les gendarmes avec qui j'ai pu m'entretire,
00:16:26 le problème de la foule autour, c'est-à-dire qu'encore une fois,
00:16:28 ces mille casseurs, ils peuvent s'en prendre aux policiers
00:16:33 parce qu'il y a toute une foule autour d'elle,
00:16:35 et ce que me disait un des gendarmes, c'est le problème,
00:16:37 ce qui est embêtant c'est que la foule, elle n'est pas hostile, elle l'accompagne,
00:16:40 c'est-à-dire que sans la masse de personnes qui étaient venues effectivement pacifiquement,
00:16:44 mais qui quelque part, a laissé faire, je ne sais pas ce qu'elle pouvait faire,
00:16:48 mais en tout cas a permis, fait corps, et peut-être ne se désolide pas suffisamment
00:16:53 de ceux qui viennent pour casser.
00:16:54 – Alors restez quand même quelques secondes avec nous,
00:16:56 parce que je voulais qu'on entende cette fois le préfet Nunes,
00:16:58 qui était ce matin avec Laurence Ferrari,
00:17:00 cette fois sur le maintien de l'ordre à Paris, et sur ce qui se passe à Paris.
00:17:03 Il y a eu des choses d'ailleurs cette nuit dans Paris,
00:17:06 c'est des manifestations sauvages.
00:17:08 – Oui, ça se dissémine, il y avait un rassemblement,
00:17:10 vous savez il y avait cet appel à se rassembler devant les préfectures,
00:17:13 ça avait été interdit devant la préfecture de Paris,
00:17:15 donc les gens se sont rassemblés devant l'hôtel de ville,
00:17:18 et en fait assez rapidement vous avez des petits groupes qui se dispersent,
00:17:23 qui partent dans les rues et qui allument des feux par-ci, par-là,
00:17:26 et ça crée effectivement…
00:17:27 – Alors écoutons ce que disait ce matin le préfet de police sur le maintien de l'ordre.
00:17:32 – Hier il y avait une manifestation déclarée, qui a réuni 4 500 personnes,
00:17:35 et puis à la fin, 1 500 personnes sont parties en déambulation sauvage dans Paris,
00:17:39 en petits groupes, en brûlant des poubelles,
00:17:42 en commettant aussi des exactions contre des commerces, des dégradations,
00:17:45 moi je ne parle pas de manifestation dans ces cas-là,
00:17:47 ce n'est pas déclaré, il y a des exactions de commises,
00:17:50 donc évidemment les policiers interviennent, ils le font quand même avec prudence,
00:17:53 parce qu'on avait beaucoup de jeunes hier évidemment,
00:17:56 même si une nouvelle fois on a vu évidemment des militants d'ultra-gauche à la manœuvre,
00:18:00 qui dirigent ces jeunes dans les rues de Paris pour commettre des exactions,
00:18:04 mais on intervient évidemment avec beaucoup de prudence et de précaution,
00:18:07 mais on a évidemment endigué ce mouvement, et on y a mis un terme assez rapidement.
00:18:11 Je veux saluer le travail encore une fois des policiers, des gendarmes,
00:18:14 et de l'Obravem qui était évidemment engagé hier soir,
00:18:17 et qui ont été très précieux pour endiguer ces groupes qui étaient très mobiles,
00:18:22 et qu'il fallait récupérer de manière très mobile,
00:18:24 et donc les motos et le déplacement en moto facilite évidemment ce maintien de l'ordre.
00:18:28 Le paradoxe Charlotte, et on l'a dit plusieurs fois,
00:18:30 c'est que l'ultra-gauche est l'allié objectif d'Emmanuel Macron.
00:18:33 Oui c'est ça, tout à l'heure vous disiez, on peut défendre en tout cas globalement,
00:18:39 c'est-à-dire la police qui en effet est attaquée à Seine-Solide,
00:18:42 et par ailleurs être critique envers la réforme des retraites,
00:18:45 et surtout envers l'absence de considération de l'ampleur de la manifestation,
00:18:50 mais c'est pire que ça, c'est que les casseurs contribuent à l'invisibilisation totale
00:18:55 de la masse qui s'oppose à cette réforme,
00:18:57 puisque finalement on a même les forces vives,
00:19:02 qui font le plus de bruit dans l'opposition à cette réforme,
00:19:04 qui finissent par commenter le travail de la police,
00:19:07 plutôt que celui du gouvernement.
00:19:09 Et dans l'autre sens, les casseurs, et en tout cas l'augmentation du nombre de black blocs,
00:19:14 de violences etc. est aussi le corollaire du mutisme du gouvernement
00:19:19 face à la mobilisation pacifique bien organisée par les syndicats.
00:19:23 C'est qu'à un moment donné, le signal qui a été envoyé,
00:19:25 il est tragique, c'est le même que pendant les gilets jaunes,
00:19:27 c'est que finalement le gouvernement réagira s'il y a de la violence,
00:19:30 et ça c'est absolument incroyable, et il ne faut pas l'accepter du tout.
00:19:34 Et ça a contribué à la démobilisation, à la baisse de la mobilisation.
00:19:38 Il y a de quoi avoir peur.
00:19:40 On va marquer une pause, mais on est vraiment content d'être avec Timothée Adolphe,
00:19:46 qui est donc surnommé, je le disais, le guépard blanc.
00:19:48 Il vous est arrivé quand même quelque chose d'étrange dans la société d'aujourd'hui,
00:19:52 puisqu'on ne vous a pas permis de monter avec votre chien dans un avion EasyJet.
00:19:57 Je voudrais qu'on le revoie d'ailleurs, Jean-Plau, parce que ce chien qui est avec vous,
00:20:03 il est très sage, manifestement.
00:20:05 C'est une bonne chose d'ailleurs, parce qu'on est juste à côté.
00:20:07 Oui.
00:20:08 Non mais on est pas rassuré.
00:20:10 De toute façon, les chiens gris sont éduqués,
00:20:12 donc ça reste du chien d'élite de toute façon.
00:20:16 Donc oui, ils savent se tenir en toutes circonstances.
00:20:18 Bon, vous pensez, j'imagine, vous pensez chaque jour aux Jeux Olympiques de 2024 ?
00:20:24 Tout à fait, bien qu'on a quand même des échéances qui sont très importantes avant,
00:20:28 notamment dans 3-4 mois, des championnats du monde qui sont à Paris.
00:20:32 Donc step by step, ça reste des championnats du monde,
00:20:36 donc c'est pas du tout anodin et c'est pas qu'une étape et un point de passage.
00:20:41 Bon, vous communiquez pas mal sur Instagram.
00:20:45 On est d'accord ?
00:20:47 On essaye, alors qu'en tant que déficient visuel,
00:20:50 c'est pas forcément facile de créer du contenu.
00:20:54 Donc c'est tout un travail avec l'ensemble de mes guides aussi.
00:20:58 Et on va voir comment vous vous entraînez,
00:21:00 parce que je rappelle que vous êtes champion du monde de 400 mètres
00:21:02 et vice-champion paralympique du 100 mètres.
00:21:06 Vous êtes quand même en 10 secondes 90 au 100 mètres.
00:21:09 C'est ça, c'est la deuxième perte de l'histoire sur la distance.
00:21:13 Donc regardez cette séquence parce qu'on voit sur Instagram comment vous vous entraînez.
00:21:18 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1.
00:21:26 [Musique]
00:21:48 À chaque fois que vous vous entraînez, vous pouvez pas être seul ?
00:21:50 Alors moi, étant donné que je suis en situation de cécité totale,
00:21:54 non, effectivement, il y a très peu d'exercices que je peux exécuter seul.
00:22:00 Du coup, je suis tout le temps avec un de mes guides,
00:22:02 en sachant qu'ils sont entre 3 et 5.
00:22:06 Bon, vous restez avec nous.
00:22:07 L'actualité, elle est multiple ce matin.
00:22:10 On avait prévu de vous recevoir.
00:22:12 On parlera également de l'intelligence artificielle.
00:22:16 Il y a beaucoup de choses à dire, bien sûr.
00:22:19 C'est toujours un patchwork parfois, notre émission le matin,
00:22:23 mais c'est l'actualité du jour et c'est intéressant de l'évoquer, je pense, de cette manière-là.
00:22:27 Merci Noémie et bon week-end à vous.
00:22:29 Vous aussi, bon week-end.
00:22:30 Vous allez vous reposer ce week-end un peu ?
00:22:32 Je ne travaille pas en tout cas.
00:22:33 Je serai à la rédaction.
00:22:36 Eh bien, écoutez, c'est un repos bien mérité parce que vous travaillez beaucoup.
00:22:40 Et le petit scarabée va prendre votre place dans une seconde.
00:22:44 Gautier Lebrecht, à tout de suite.
00:22:49 Timothée Adolphe est avec nous ce matin et on parlera, pourquoi pas,
00:22:53 tout à l'heure des Jeux olympiques qui arrivent en 2024.
00:22:57 Et on parlera évidemment de la mésaventure qui lui est arrivée
00:23:00 et qui en dit non parfois sur la société française d'aujourd'hui.
00:23:04 Mais Audrey Bertheau nous rappelle les titres du jour.
00:23:06 À la surprise générale, Sophie Binet est élue secrétaire générale de la CGT.
00:23:14 Elle remplace donc Philippe Martinez, anciennement secrétaire générale de la Fédération des cadres.
00:23:19 Sophie Binet devient la première femme à occuper ce poste depuis la création de l'organisme en 1895.
00:23:25 En France, une personne sur 10 est immigrée, soit 10% de la population.
00:23:29 Un chiffre en hausse par rapport à la fin des années 60 où 6,5% de la population était immigrée.
00:23:35 Un tiers de la population française a donc un lien avec l'immigration.
00:23:39 Plus d'un tiers de ces personnes ont acquis la nationalité française depuis leur arrivée.
00:23:43 Tous ces chiffres sont issus d'une étude de l'INSEE.
00:23:46 Enfin, Donald Trump va devoir se rendre à la justice.
00:23:48 C'est une première pour un président américain.
00:23:50 Donald Trump a été inculpé dans une affaire d'achat du silence d'une star du porno en 2016.
00:23:55 Il devrait comparaître mardi devant la justice pénale de New York.
00:23:58 - Timothée, Adolphe et Japlouz sont avec nous ce matin.
00:24:04 Timothée, vous n'avez pas toujours été non-voyant ?
00:24:06 - Exactement.
00:24:07 Je fais partie de ces personnes qui sont nées avec un handicap et qui a évolué au cours de la vie.
00:24:14 Donc je suis né mal voyant.
00:24:16 Je voyais flou de l'œil gauche et relativement bien de l'œil droit.
00:24:20 Et on va dire que je suis un peu poissard et j'ai eu quelques incidents.
00:24:25 J'ai été opéré de la cataracte des deux yeux à l'âge de 3 ans.
00:24:30 Sauf qu'une dizaine de jours plus tard, j'échappe à la vigilance des personnes chez qui je suis en garde.
00:24:34 À venir de sprinter ou pas, je me mets à courir dans une cage d'escalier.
00:24:38 Et il faut croire que je devais être plus fait pour l'athlète que pour la boxe pour un premier KO
00:24:42 puisque je prends une porte vitrée de plein fouet.
00:24:45 Ce qui provoque un décollement de rétine de l'œil droit.
00:24:49 Et trois ans plus tard, je prends un coup de pied dans l'œil gauche.
00:24:52 Ce qui crée un ulcère de la cornée.
00:24:55 Donc entre 3 et 6 ans, évidemment, je ne vois plus que de l'œil gauche et j'ai à peine un 20ème.
00:24:59 L'ulcère de la cornée ne provoque pas de chute de la vue en soi.
00:25:02 Ça va être un long processus.
00:25:04 Sauf qu'à 13 ans, j'ai une embrouille à l'internat en pleine nuit.
00:25:10 Et je tombe sur un jeune de 17 ans qui passe une flamme de briquet dans l'œil gauche.
00:25:16 Donc ça ne va pas arranger les choses.
00:25:18 Quelques années plus tard, je n'ai plus qu'une perception lumineuse.
00:25:20 Et en parallèle du sport, vu que je fais aussi de la musique, je descends de scène.
00:25:24 À l'âge de 19 ans, il y a un léger mouvement de foule.
00:25:27 Parce que je ne remplis pas Bercy.
00:25:29 Mais il y a un léger mouvement de foule et je prends un coup de coude sur l'œil gauche.
00:25:32 Et là, c'est game over.
00:25:34 Fermer le rideau, circuler, il n'y a plus rien à voir.
00:25:36 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous êtes dedans.
00:25:39 Il n'y a aucune perception, ni même de la lumière.
00:25:42 C'est ça.
00:25:43 Notre actualité aujourd'hui, c'est Emmanuel Macron.
00:25:47 Je disais tout à l'heure qu'il ne peut plus sortir de Paris.
00:25:49 C'est un paysan, un président.
00:25:52 Il y avait des paysans.
00:25:53 Vous savez que les gens de Zap' ils n'ont jamais vu autant de policiers.
00:25:56 Ah oui, ils n'ont jamais vu ça.
00:25:59 Bon, hélicoptère.
00:26:02 Donc oui, hélicoptère, ça c'est pour l'écologie.
00:26:04 C'est le président de l'écologie.
00:26:05 Il ne veut pas prendre le chemin de fer.
00:26:09 Donc vous avez un président qui ne peut plus sortir, qui est bunkerisé
00:26:11 et qui est inaudible.
00:26:13 C'est-à-dire qu'il a parlé de l'eau hier, mais
00:26:16 personne ne reprend ce qu'il a pu dire.
00:26:19 En plus, sujet important.
00:26:20 Oui, surtout qu'il a été interrogé sur les retraites juste avant et sur Sainte-Solide.
00:26:23 Et c'est ces sons-là qui sont restés.
00:26:25 Alors, je voulais qu'on voit quand même le sujet.
00:26:27 Oui, logique.
00:26:28 Il a fait 30 secondes sur les retraites.
00:26:29 Oui, il n'est plus le maître des horloges.
00:26:31 Oui, il a dit que...
00:26:32 C'est exactement ça.
00:26:33 Exactement. Il avait dit qu'il avait clarifié la situation.
00:26:35 C'est sympa, puisque lundi, ils vont...
00:26:37 On ne sait pas pourquoi ils vont d'ailleurs.
00:26:39 Mercredi.
00:26:40 Mercredi. Il a dit "c'est clarifié".
00:26:42 Hop, circulez, il n'y a rien à voir.
00:26:44 Mais alors pourquoi il y a une réunion derrière ?
00:26:45 Mystère et boule de gomme.
00:26:47 En revanche, je voudrais qu'on voit la journée d'hier
00:26:49 dans les Hautes-Alpes.
00:26:53 Il s'agit justement d'un projet qui correspond aux critères que nous évoquions tout à l'heure.
00:26:59 On en a besoin pour avancer sur les questions d'eau.
00:27:04 Il faut le faire avec des concertations.
00:27:06 Elles ont eu lieu avec beaucoup de respect pour les parties prenantes.
00:27:09 Et c'est aussi pour ça que je remercie tous nos élus de mener ce travail.
00:27:13 Qu'il y ait des contestations, c'est une chose.
00:27:15 Rien ne peut justifier la violence.
00:27:16 Il y a des gens qui venaient contester et qui étaient là en famille,
00:27:21 qui d'ailleurs, à Mel, le lendemain, ont tenu un moment plus festif
00:27:24 qui n'a donné lieu à aucun débordement.
00:27:27 Mais vous avez des milliers de gens qui étaient simplement venus pour faire la guerre.
00:27:31 C'est inacceptable.
00:27:33 Et donc je réaffirme mon soutien aux élus et aux forces de l'ordre.
00:27:38 Et nos forces de l'ordre, avec beaucoup de courage, ont avancé.
00:27:41 Et ça montre bien qu'il y a chez certains une forme d'habitude de la violence qui s'installe.
00:27:45 Il faut la combattre avec beaucoup de fermeté.
00:27:47 Et je demande à toutes les forces politiques républicaines
00:27:51 d'être parfaitement claires sur ce sujet.
00:27:53 Il n'y a rien qui justifie la violence dans une société démocrate.
00:27:56 Illustration de ce que vous disiez, Philippe.
00:27:58 Je vous disais la journée d'hier.
00:28:00 Qu'est-ce qu'on retient ? Ce n'est pas tant de l'eau.
00:28:02 C'est ce qu'il a dit sur Saint-Saëlin.
00:28:03 Il faut contrôler le sujet, on le lira mal.
00:28:05 Et c'est pour ça que j'ai voulu effectivement commencer cette journée par ce qu'il a dit.
00:28:10 Mais ça, il fait exprès aussi d'employer un mot fort, celui de "guerre",
00:28:13 pour incarner encore une fois le parti de l'ordre.
00:28:15 Oui, mais c'était la guerre pendant le Covid, c'était la guerre à Saint-Saëlin.
00:28:19 Il parle des forces républicaines.
00:28:21 Il sous-entend que la guerre va vraiment arriver.
00:28:23 Je ne sais pas ce qui va se passer.
00:28:24 Et il sous-entend que Jean-Luc Mélenchon ne fait plus partie de l'arc républicain.
00:28:27 Oui, mais là-dessus, il a raison.
00:28:29 Non, je ne pense pas.
00:28:30 Si, il a raison sur Jean-Luc Mélenchon.
00:28:34 Non, je ne pense pas.
00:28:35 Il réduit toutes les oppositions au rang de "n'est pas républicain",
00:28:37 à part le Parti Socialiste et LR.
00:28:39 Évidemment, l'un et l'autre sont à moins de 5%.
00:28:41 Ce que dit Jean-Luc Mélenchon, en tout cas, est contestable sur le plan républicain.
00:28:49 Pourquoi pas ?
00:28:50 La polysthuse est contestable sur le plan républicain.
00:28:52 Bien sûr, mais là, c'est le serpent qui se met en la queue.
00:28:56 C'est-à-dire que c'est comme quand Emmanuel Macron avait dit,
00:28:58 à l'époque des Gilets jaunes, il a dit "il ne peut pas y avoir de violence policière
00:29:02 parce qu'on est en démocratie".
00:29:03 Mais le jour où on constate une violence policière,
00:29:04 du coup, on n'est plus en démocratie.
00:29:05 Je veux dire, c'est la définition des mots qui tourne à vide,
00:29:07 en réalité, chez Emmanuel Macron.
00:29:09 Et par ailleurs, lui, sa responsabilité, c'est précisément...
00:29:12 Parce que la violence en politique, elle a toujours existé.
00:29:14 C'est assez récent, le fait qu'elle ait complètement été expurgée,
00:29:17 la violence réelle, de notre vie politique.
00:29:19 Et donc, il faudrait qu'il se pose la question, lui aussi,
00:29:22 de savoir qu'est-ce qui potentiellement génère la violence.
00:29:25 Et par exemple, sortir de l'arc républicain,
00:29:27 comme si c'était une réponse argumentée,
00:29:30 toutes les oppositions conséquentes dans ce pays,
00:29:33 ça génère, au minimum, de la colère,
00:29:35 qui pourrait se transformer très rapidement en violence,
00:29:38 et qui se transforme déjà, pour une part, en violence,
00:29:40 mais de gens qu'on connaissait déjà sur le terrain de la violence.
00:29:43 Mais si la colère de Français qui n'ont pas choisi la violence jusqu'à maintenant
00:29:46 se transforme en violence, là, on va basculer dans autre chose.
00:29:49 Et ce serait bien qu'il commande ça,
00:29:50 plutôt que de tourner à vide avec des mots vidés de son.
00:29:52 - Alors, voyons quand même ce qui s'est passé dans les Hautes-Alpes hier.
00:29:55 - Avec, je dis, personne n'avait jamais vu autant de policiers.
00:29:59 - De force de l'ordre.
00:30:00 - La retraite !
00:30:02 À 60 ans !
00:30:04 On s'est battus pour la gagne !
00:30:06 - Quand on est au bord de la route par les forces de l'ordre,
00:30:08 près de 200 manifestants d'organisations syndicales
00:30:11 ou de confédérations paysannes
00:30:13 donnent de la voix pour accueillir le président de la République.
00:30:16 Sur les pancartes, des références au 49-3 ou au 64 ans.
00:30:21 Pour son premier déplacement en France
00:30:23 depuis la présentation de la réforme des retraites en janvier,
00:30:26 les manifestants veulent montrer à Emmanuel Macron
00:30:29 que le combat n'est pas terminé.
00:30:31 - Le chemin démocratique, s'il connaît un petit peu l'histoire,
00:30:33 il sait aussi que les grandes conquêtes sociales,
00:30:36 elles ont été faites dans la rue et sûrement pas à l'Assemblée.
00:30:38 Donc il faut bien qu'il y ait un contre-pouvoir aussi,
00:30:40 et il est dans la rue.
00:30:42 Depuis les bords du lac de Serre-Ponçon,
00:30:44 plus grand réservoir d'eau douce d'Europe de l'Ouest,
00:30:46 à l'écart des manifestants,
00:30:48 Emmanuel Macron réfute l'idée d'une crise politique.
00:30:51 La contestation, selon lui, ne doit pas l'empêcher d'avancer.
00:30:55 - Il y a une contestation sociale qui existe sur une réforme,
00:30:58 mais ça ne veut pas dire que tout doit s'arrêter.
00:31:00 Et c'est normal, on continue à travailler.
00:31:03 Un discours loin de convaincre les manifestants.
00:31:06 - Macron, démission !
00:31:08 - On n'écoute plus, on n'écoute plus en fait.
00:31:11 - Il faut qu'il démissionne, simplement,
00:31:14 s'il est incapable de gouverner, ce monsieur.
00:31:16 Avec ce retour sur le terrain et la présentation de son plan haut,
00:31:20 Emmanuel Macron voulait prendre de la distance
00:31:22 avec la réforme des retraites et surtout,
00:31:24 montrer à ses opposants qu'il ne reste pas enfermé dans une tour d'ivoire.
00:31:29 - Il perd 10 points ?
00:31:31 - Sondage Okdoxa pour le Figaro ce matin,
00:31:34 Emmanuel Macron atteint 23%, donc quasiment son score
00:31:36 au moment de la crise des Gilets jaunes.
00:31:38 Et effectivement, il perd 10 points depuis janvier.
00:31:39 Vous voyez, Elizabeth Borne perd 4 points et est à 25%.
00:31:42 - Ah oui, mais Philippe Guibert ne l'a encore pas rejoint.
00:31:45 - Oui, c'est ça.
00:31:46 - Je vous rappelle que Philippe Guibert a participé...
00:31:48 - Moi, je n'interviens qu'à partir de 16%.
00:31:50 - Philippe Guibert était à Matignon avec Jean-Marc Ayrault
00:31:53 quand le premier ministre a été le plus bas historiquement
00:31:56 sous la Ve République.
00:31:57 - Et il y a un autre chiffre très intéressant,
00:31:58 parce qu'on explique depuis le début des violences...
00:32:00 - Je n'interviens qu'en dessous de ma pensée, Philippe.
00:32:02 - Personnellement, je...
00:32:03 - Pardon, Gauthier.
00:32:04 - Je vous en prie, Gauthier.
00:32:05 - Il y a un autre chiffre très intéressant dans cette enquête,
00:32:07 parce qu'on parle du pourrissement, de la stratégie du pourrissement
00:32:09 pour essayer de renverser l'opinion.
00:32:11 Depuis le début des violences, après le 49-3,
00:32:13 66% des Français soutiennent encore la mobilisation
00:32:17 et une majorité d'entre eux s'attendent à ce qu'elle soit de plus en plus violente.
00:32:21 - Mais alors, il est quoi ? Il est dans le déni ?
00:32:22 - Il est dans le déni le plus complet,
00:32:24 parce que la popularité, il revient à son minimum.
00:32:27 Il fait mine de continuer à avancer, mais il n'a pas de majorité.
00:32:30 Avec quoi ? Comment il va gouverner ?
00:32:32 - C'est la question.
00:32:32 - Il n'est pas dans le déni, il est dans l'organisme.
00:32:34 - Il n'a absolument pas de majorité.
00:32:36 Changer de premier ministre si tu n'as pas de majorité solide,
00:32:40 ça ne sert pas à grand-chose.
00:32:41 Le futur premier ministre va se retrouver face au même problème.
00:32:45 Il ne veut pas dissoudre parce qu'il perd,
00:32:47 il ne veut pas faire un référendum parce qu'il perd.
00:32:50 - Il ne veut pas démissionner ?
00:32:51 - Il ne veut pas démissionner non plus, parce qu'il ne peut pas décemment...
00:32:55 - Et donc ?
00:32:56 - Et donc, il est complètement coincé.
00:32:57 - Donc la question qu'on doit se poser aujourd'hui,
00:32:59 que je me pose en tout cas,
00:33:00 c'est quand les choses vont-elles reprendre leur cours normal ?
00:33:03 C'est-à-dire quand le pays...
00:33:04 - Ah, il n'y a pas de question.
00:33:07 - C'est une bonne question, parce que c'est vrai.
00:33:08 - L'important, c'est de dire des choses essentielles dans cette émission.
00:33:11 - C'est pour ça qu'on invite les amis.
00:33:12 - Le président de l'Emploi, il a quand même dit ceci,
00:33:15 les choses ne s'arrêtent pas.
00:33:16 - Bien sûr.
00:33:16 - Sauf qu'il n'y a plus de dialogue social.
00:33:18 - Pour lui, elles sont arrêtées.
00:33:19 - Oui, c'est ce que je veux dire.
00:33:20 - Non, mais pour les syndicats, il n'y a plus de dialogue social.
00:33:22 Il y a la loi sur le travail et l'emploi,
00:33:24 comment les choses vont-elles se passer.
00:33:25 - Bon, il est dans le déni ou il est dans l'orgueil ?
00:33:27 - La loi immigration qui est saucissonnée.
00:33:29 Enfin bon, on voit bien que les choses ne peuvent pas repartir comme ça.
00:33:32 - Non, mais pour moi, le déni,
00:33:33 c'est-à-dire qu'il feint le déni en effet dans ses prises de parole,
00:33:36 mais il ne peut pas ignorer la situation telle qu'elle est.
00:33:38 Enfin, je veux dire, ou alors...
00:33:39 - Je veux dire, à ce moment-là, qu'est-ce qu'il fait ?
00:33:40 - Quelle est l'initiative ?
00:33:41 - L'orgueil peut le conduire à nimer le déni, en tout cas.
00:33:43 - Oui, c'est ça, exactement.
00:33:44 - Bon, je voulais vous montrer quand même le climat qui règne aujourd'hui.
00:33:47 On a, vous allez voir ce qui s'est passé dans Paris hier soir, rue du Temple.
00:33:53 C'est évidemment à la fois anecdotique, sans doute,
00:33:57 mais ça montre l'état d'exaspération du pays.
00:34:01 Et pour le moment, il n'y a pas eu de drame encore.
00:34:03 Mais regardez cette vidéo.
00:34:05 Donc c'est rue du Temple, dans Paris, vous voyez des policiers qui ont bouclé le quartier.
00:34:11 Et pourquoi ont-ils bouclé le quartier ?
00:34:13 Parce qu'il y a un homme excédé par les manifestants
00:34:17 qui avait sorti une arme dite "factice".
00:34:20 Mais il n'empêche qu'avec cette arme factice, on pouvait imaginer qu'elle ne le soit pas.
00:34:25 Donc le quartier a été bouclé.
00:34:27 Nous avons recueilli un témoignage d'une connaissance de cet homme
00:34:31 qui était sorti avec cette arme factice et écoutez son témoignage.
00:34:38 Les manifestants sont descendus de la rue du Temple, par l'hôtel des villes.
00:34:41 Ils ont commencé à cramer les poubelles en bas de chez nous.
00:34:44 Notre collègue n'a pas apprécié, donc il est sorti avec son extincteur pour éteindre la poubelle.
00:34:48 Et maintenant, les manifestants l'ont pris à partie.
00:34:50 En mode, si tu éteins les poubelles, t'es un facho d'après eux.
00:34:52 Ça veut dire qu'ils sont venus beaucoup, ils ont commencé à courir vers lui.
00:34:55 Lui, il a pris peur, il avait un petit truc factice sur lui qui fait juste du bruit.
00:34:58 Il l'a sorti, il a tiré en l'air pour leur faire peur et c'est tout.
00:35:00 Ils nous ont confinés dans notre magasin, ils ont bloqué la rue et tout.
00:35:04 Ils ont essayé de le faire sortir, mais lui, en fait,
00:35:07 il ne comprenait pas ce qu'il avait fait de mal en soi.
00:35:09 Pour lui, il était en mode autodéfense.
00:35:11 Il disait "moi, je ne suis pas armé, tout ça, je n'ai pas de problème" et tout.
00:35:13 Et au final, ça a duré un petit peu longtemps en attentant de parler avec lui.
00:35:15 Après, il s'est rendu calmement.
00:35:17 C'est intéressant ce que vous disiez tout à l'heure,
00:35:18 parce qu'à force de monter les uns contre les autres,
00:35:22 à travers les exemples que vous avez pris d'ailleurs,
00:35:24 d'expliquer pendant la campagne électorale, il n'y a pas eu de campagne électorale,
00:35:28 je précise, bien sûr, il n'y a pas eu de campagne présidentielle,
00:35:30 mais à force de dire que les gens du Rassemblement National sont des fascistes,
00:35:35 je vais vite pour Emmanuel Macron vis-à-vis du Rassemblement National,
00:35:38 on crée ces tensions dans la société française.
00:35:43 Vous aviez dit un jour que le président Macron n'avait pas besoin de rassembler,
00:35:45 c'était le premier, qu'il n'avait pas besoin de rassembler,
00:35:47 ce qui pose un vrai problème, parce qu'à part ça, il n'a pas réussi.
00:35:50 Il n'a pas besoin de rassembler puisqu'il est élu au nom de la division
00:35:53 qui incarnerait ses opposants.
00:35:54 C'est quand même énorme, en fait.
00:35:55 C'est énorme comme procédé rhétorique.
00:35:58 C'est-à-dire que les autres divisent et lui, par opposition,
00:36:01 puisqu'il est dans le camp raisonnable et dans le cercle de la raison,
00:36:04 et on part du principe qu'il ne divise pas.
00:36:06 Mais en effet, il n'a jamais eu besoin de rassembler,
00:36:07 il n'a jamais cherché à le faire, jamais, dans aucune crise.
00:36:10 Mais ces tensions-là montrent, et en même temps,
00:36:12 moi je ne dirais jamais dire que le président est illégitime.
00:36:15 Attention.
00:36:15 Ce n'est pas du tout une question d'illégitimité.
00:36:17 Moi je ne dirais jamais ça, il a été élu président de la République, jamais.
00:36:20 Mais là, encore une fois, c'est la question de la poule et l'œuf,
00:36:24 un peu dans le choix des mots.
00:36:25 Évidemment qu'il n'est pas illégitime dans la mesure où il est élu
00:36:28 par le biais des institutions et du vote et des gens qui se sont exprimés.
00:36:32 Mais si on veut que ça finisse vraiment très mal,
00:36:34 on fait comme si de plus en plus de Français n'allaient même pas aux urnes,
00:36:38 comme si de plus en plus de Français ne choisissaient pas des partis
00:36:41 qu'on ne considérait même pas dans le débat public,
00:36:43 comme si les gens qui s'expriment dans la rue sont quantité négligeable,
00:36:47 comme si l'assemblée d'outils en outils n'était pas complètement rejetée
00:36:52 dans le processus démocratique.
00:36:54 Et tout ça fait que ça ne remet pas en cause la légitimité institutionnelle du président,
00:36:58 mais politiquement ça vient de priver.
00:37:00 Il est légitime institutionnellement, mais lui-même délégitime toutes ses oppositions,
00:37:04 c'est-à-dire qu'il jette l'opprobre sur toute personne qui s'opposerait à lui
00:37:06 et qui sort, selon lui, de l'arc républicain.
00:37:08 C'était Clément Beaune qui parlait du camp de la raison.
00:37:11 Hormis le camp de la raison démacroniste, vous êtes l'anti-république, vous y êtes.
00:37:15 Nous ne comprenons rien.
00:37:16 Et donc on ouvre avec 25% de France Unie.
00:37:20 Avec 25%.
00:37:21 On ne va rien dire de nouveau sur ce sujet puisqu'on dit à peu près...
00:37:23 Éteindre un footboubal, c'est du fascisme.
00:37:24 Il faut commander ça à l'esprit, on va tous finir fachos rapidement.
00:37:28 On est tous en train de voir ça être fachos.
00:37:29 La lune du Figaro aujourd'hui.
00:37:31 Mais alors vous trouverez ça que...
00:37:33 Cette information n'est pas reprise par tout le monde, je ne sais pas pourquoi.
00:37:35 Partout en France, la part de l'immigration continue d'augmenter.
00:37:38 C'est une information qui est intéressante parce qu'aujourd'hui,
00:37:41 selon les derniers chiffres de l'INSEE, la population française compte
00:37:43 désormais 10% d'immigrés.
00:37:45 Heureusement qu'on a les chiffres de l'INSEE.
00:37:46 Oui, c'est intéressant.
00:37:48 Sur trois générations, l'immigration représente plus de 19 millions de personnes.
00:37:51 Bon, c'est factuel.
00:37:54 Évidemment que la société change, on peut l'admettre.
00:37:57 Il faut que l'intégration fonctionne.
00:37:59 Mais c'est toujours pareil.
00:38:01 Il faut dire les choses.
00:38:03 Il ne s'agit pas de le regretter, il ne s'agit pas de le contester,
00:38:05 il ne s'agit pas de le condamner.
00:38:07 Mais il faut dire...
00:38:08 On peut condamner le défaut d'intégration quand même.
00:38:10 Oui.
00:38:11 C'est à l'origine de beaucoup de nos problèmes.
00:38:13 Alors j'ai regardé, moi, en 1920,
00:38:15 il y avait quasiment 6% de populations étrangères en France d'immigrés.
00:38:20 Essentiellement polonais, italiens, etc.
00:38:22 Et tous ces gens devenaient français.
00:38:24 Migration européenne.
00:38:25 Voilà. Et tous ces gens étaient naturalisés.
00:38:27 Je voudrais qu'on voit le sujet.
00:38:29 Et vous allez me dire si, pour vous, c'est important,
00:38:31 ce sujet est important et les conséquences pour la société française.
00:38:35 Selon le dernier rapport de l'INSEE,
00:38:39 6,9 millions d'immigrés vivaient en France en 2021,
00:38:42 soit 10,3% de la population.
00:38:45 Parmi eux, 36% ont acquis la nationalité française depuis leur arrivée.
00:38:50 En 1968, les immigrés représentaient 6,5% de la population.
00:38:56 À l'époque, l'immigration de travail fonctionnait à plein.
00:39:00 La croissance de l'économie française était de l'ordre de 4-5% par an.
00:39:05 Et c'était donc l'économie qui tirait l'immigration.
00:39:08 Aujourd'hui, ce qui tire l'immigration,
00:39:10 c'est d'une part l'immigration étudiante,
00:39:13 et d'autre part le maintien de l'immigration familiale à un niveau élevé.
00:39:19 Il y a 50 ans, il venait majoritairement d'Europe du Sud.
00:39:23 Aujourd'hui, près de la moitié des immigrés sont originaires d'Afrique,
00:39:27 dont 2 millions du Maghreb.
00:39:29 C'est une réalité qui s'explique à la fois par les liens
00:39:33 qui nous unissent à nos anciennes colonies,
00:39:36 d'une part, et par l'importance de la demande d'asile en France.
00:39:40 Et c'est une réalité qui nous distingue de la plupart des autres pays européens.
00:39:47 Selon l'INSEE, cette immigration se concentre dans les grandes agglomérations.
00:39:51 20% de la population parisienne est immigrée,
00:39:55 et 32% en Seine-Saint-Denis.
00:39:58 - C'est très intéressant ce qu'a dit M. Stefanini,
00:39:59 quand il dit "ça nous distingue des autres pays européens".
00:40:02 Peut-être pas de l'Angleterre d'ailleurs.
00:40:03 - Pas de tous, pas de la Belgique non plus.
00:40:05 - Mais quand vous allez en Espagne, quand vous allez en Italie,
00:40:08 les choses sont différentes.
00:40:10 Évidemment, ça change forcément une...
00:40:13 - Les conséquences.
00:40:15 - Ça change. Alors comment on fait pour que ça aille...
00:40:17 - Non mais la population, elle change.
00:40:19 Mais les conséquences, elles sont terribles,
00:40:22 parce que vous avez des phénomènes de communautarisme
00:40:25 auxquels la France n'était pas véritablement habituée,
00:40:27 un peu à l'anglo-saxonne.
00:40:29 Vous avez l'obligation aujourd'hui de créer une loi sur le séparatisme.
00:40:34 Je crois qu'on est les seuls en Europe et au monde à avoir créé,
00:40:37 voté une loi sur le séparatisme, pour lutter contre le séparatisme.
00:40:40 Et l'autre conséquence, et maintenant c'est admis plus au niveau de l'État,
00:40:44 c'est le lien entre une immigration sauvage, un contrôlé et la délinquance,
00:40:49 qu'on y ait jusqu'à une époque récente.
00:40:51 Aujourd'hui, le président de la République, Darmanin, a reconnu ce fait.
00:40:55 Donc les conséquences, elles sont terribles.
00:40:57 Ce n'est pas uniquement une question de changement de population,
00:40:59 c'est qu'on est tombé dans une société qui risque de se fracturer de plus en plus.
00:41:04 Et la seule solution, et j'entendais Mme Sonia Bakkes ce matin sur Cnews,
00:41:09 c'est de recontrôler nos frontières, de manière à éviter...
00:41:14 Parce que l'intégration, c'est un échec.
00:41:16 - Un échec, oui.
00:41:17 - De ces immigrations extra-européennes, j'entends.
00:41:19 - Oui, mais le contrôle des frontières, la problématique que l'on a,
00:41:22 c'est aussi l'intégration européenne.
00:41:23 - Il ne faut pas généraliser, il y a des domaines, par exemple,
00:41:25 où l'intégration est réussie.
00:41:27 Quand vous voyez l'équipe de France de football aujourd'hui,
00:41:30 et en sport, c'est une intégration réussie.
00:41:32 - Il faut le dire.
00:41:33 - Il réussit bien, il faut bien le dire.
00:41:35 Mais vous avez une forte minorité qui refuse l'intégration.
00:41:39 - Et puis même dans le sport, il y en a qui finissent par se retourner contre la France,
00:41:41 qui ont pourtant ces règles.
00:41:43 - Oui, mais il y a des domaines et c'est intéressant.
00:41:45 C'est des sujets dans lesquels il faut être toujours mesuré.
00:41:51 - Il ne s'agit pas de généraliser, mais il s'agit quand même d'étudier un phénomène
00:41:54 qui, décennie après décennie, a profondément modifié ce qu'est le pays
00:41:59 par rapport à ce qu'il était dans les années 60, et qui a contribué à le modifier.
00:42:02 Et notamment, à mon avis, à cause de deux facteurs,
00:42:05 le fait que cette immigration soit massive,
00:42:07 parce qu'effectivement, le président de la République a eu cette déclaration
00:42:09 sur l'immigration et dans l'ADN de la France.
00:42:11 Effectivement, au 19e siècle, il y avait une immigration,
00:42:13 mais elle était tout à fait marginale, elle était européenne, elle était chrétienne.
00:42:17 Là, il y a une nouvelle forme d'immigration qui vient de nouveaux territoires.
00:42:20 Et ça, c'est un changement de paradigme fondamental.
00:42:22 Et le deuxième facteur, et Georges le disait un peu, c'est l'intégration.
00:42:25 Moi, je parlerais même d'assimilation.
00:42:27 C'est qu'effectivement, on a renoncé aussi à faire des Français
00:42:29 et qu'on a embrassé un modèle multilatéral plutôt à l'anglo-saxon.
00:42:33 - Ils se sont exclus.
00:42:34 - Oui, mais ça a fonctionné dans les deux sens.
00:42:37 - On a parlé d'assimilation comme d'une violence.
00:42:39 - Alors même que l'assimilation était un concept plutôt républicain.
00:42:42 - Je vous en prie, ils se sont auto-exclus.
00:42:44 Je ne reprends pas cette formule à mon compte.
00:42:47 - Eh bien, moi, je l'affirme, Pascal.
00:42:50 J'affirme que dans certains quartiers, je ne généralise pas.
00:42:55 Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
00:42:57 Je ne généralise pas.
00:42:59 Je me dis qu'il y a des gens qui vivent hors la loi, totalement hors la loi,
00:43:03 qui considèrent la police comme des bandes rivales,
00:43:06 qui protègent une criminalité souterraine
00:43:08 et qui considèrent que leur religion est plus importante que la loi de la République.
00:43:13 - Mais j'ose espérer que ce n'est pas la majorité.
00:43:16 - Mais qui a dit "slam" ?
00:43:17 - Dans le "heel", ils se sont expliqués.
00:43:19 - Je parle de cette frange.
00:43:21 Je parle de cette frange qui est apparue dans les années 70.
00:43:24 - Eh bien, c'est très bien de le dire.
00:43:26 - Ce n'est pas une question d'accuser tel ou tel.
00:43:28 C'est-à-dire que nous n'avons pas voulu comprendre.
00:43:30 Et d'ailleurs, tout le monde a fait très naturellement
00:43:32 la distinction entre une immigration européenne et chrétienne,
00:43:35 donc de civilisation européenne,
00:43:37 et l'immigration extra-européenne, qui est sur un autre terrain civilisationnel.
00:43:40 Et pendant des années, on a considéré que tout le monde,
00:43:43 tous les gens dans le monde étaient des personnes interchangeables
00:43:47 et pas porteuses d'une civilisation.
00:43:49 - Notre ami...
00:43:49 - Non, mais tout à l'heure, vous faisiez le lien, juste simplement,
00:43:52 vous faisiez le lien entre le Covid
00:43:54 et tout ce qu'on avait vécu pendant le Covid et les conséquences.
00:43:56 C'est parfois difficile de mettre des mots sur des conséquences
00:43:58 dont on a l'intuition par rapport à l'enfermement, par rapport à tout ça.
00:44:02 Et bien là, c'est pareil, la dislocation de l'harmonie culturelle,
00:44:05 elle pèse lourd sur la population française.
00:44:07 - Bon, notre ami Timothée Adolphe est avec nous aujourd'hui.
00:44:10 Je ne sais pas si vous êtes engagé dans la vie politique
00:44:14 ou si parfois, dans le sport, on a...
00:44:17 C'est plus fraternel peut-être dans le sport
00:44:20 et toutes les communautés coexistent
00:44:24 peut-être plus pacifiquement que dans la vie civile.
00:44:26 - Beaucoup plus facilement en tout cas,
00:44:28 parce que c'est vrai que le sport est une école de la vie
00:44:32 assez incroyable où il y a des valeurs de tolérance
00:44:35 et aussi, je pense, on nous apporte des valeurs d'éducation.
00:44:43 Il y a beaucoup de jeunes dans tout milieu
00:44:46 et le sport contribue par plusieurs paramètres
00:44:51 à éviter justement la délinquance.
00:44:56 Et notamment, un de mes guides le dit ouvertement
00:44:58 que lui, il voudrait que ses enfants fassent du sport
00:45:01 parce que lui, ça lui a permis d'échapper à la délinquance.
00:45:04 - Mais c'est des choses, je vous assure,
00:45:06 c'est des choses de bon sens que vous dites là.
00:45:08 Moi, j'ai été élevé par des parents
00:45:10 qui mettaient leurs enfants au sport dès l'âge de 4, 5, 6 ans.
00:45:15 C'était une...
00:45:16 Quand je dis une fraternité, je ne veux pas jouer les bisounours,
00:45:19 mais il y avait une réalité,
00:45:20 c'est-à-dire que tu étais confronté à tous les milieux sociaux,
00:45:23 tu étais confronté à toutes les intelligences
00:45:26 et tu étais discipliné.
00:45:29 Avec un cadre, tu étais discipliné,
00:45:31 tu avais le sens de l'effort,
00:45:32 tu avais le sens de la compétition, c'était essentiel.
00:45:34 Donc c'est bien que vous disiez ça
00:45:36 parce que le sport, effectivement, est une école.
00:45:37 - Après, c'est pas comme vous le disiez,
00:45:40 c'est pas non plus le monde des bisounours.
00:45:42 Il y a aussi des problèmes de violence
00:45:46 qui existent dans le sport sur lesquels on doit travailler.
00:45:48 Mais c'est vrai qu'on a moins de problèmes,
00:45:52 on a moins ces problèmes-là dans le sport.
00:45:55 - Alors en revanche, ce que les gens parfois ignorent,
00:45:57 c'est que le sport de haut niveau comme vous est incroyablement sélectif.
00:46:00 Très souvent, je dis que c'est plus sélectif que l'ENA ou Normal Sup.
00:46:04 Un vestiaire de football, ben oui.
00:46:06 - On peut pas tricher.
00:46:07 - On peut pas tricher, exactement.
00:46:10 En 2024, quelle sera votre ambition ?
00:46:14 - Alors, soit 2024 ou même sur ces championnats du monde cette année,
00:46:17 ce sera d'aller chercher le doublé sur 100 et sur 400.
00:46:20 Sur 400, déjà aux championnats du monde,
00:46:22 on a un titre à défendre puisqu'on est champion du monde.
00:46:24 Sur 100, on est 8 champions du monde,
00:46:26 donc il faudra aller chercher à monter sur la marche un petit peu plus haute
00:46:32 et puis concrétiser ça sur les Jeux de Paris un an plus tard.
00:46:36 - Timothée, c'était un plaisir de vous recevoir.
00:46:38 D'abord, votre énergie et votre beauté,
00:46:40 auxquelles je pense que les téléspectateurs et téléspectatrices
00:46:43 auront été sensibles durant cette heure.
00:46:45 Vraiment, c'était un plaisir.
00:46:46 Vous êtes devenu, avec Japlou, qu'on va également voir de nouveau.
00:46:51 - Il y a souvent plus de succès que moi.
00:46:54 - Il fait une petite sieste.
00:46:56 - Donc vraiment, c'était un plaisir.
00:46:58 C'est bien de mettre un focus régulièrement,
00:47:01 et on ne le fait pas assez pour tout vous dire,
00:47:02 sur ceux qui sont en situation de handicap.
00:47:04 Et c'est vraiment bien de vous écouter, tout simplement,
00:47:10 de voir comment vous vivez et comment ça se passe dans la société.
00:47:12 En dehors d'ailleurs de l'activité sportive,
00:47:15 quel métier vous exercez ?
00:47:16 - Alors, je travaille pour Keneo,
00:47:19 qui est une société d'événements sportifs,
00:47:23 qui travaille avec pas mal de fédérations.
00:47:27 Moi, je suis plus sur de la communication.
00:47:29 On m'a demandé de créer une formation dans le domaine de la communication,
00:47:32 et plus particulièrement sur l'écoute.
00:47:34 Dans une époque où on a un peu du mal à s'écouter les uns les autres.
00:47:38 Et ça peut être utile et à la fois dans le domaine professionnel et personnel.
00:47:42 Et puis, à titre personnel, je fais aussi pas mal de musique,
00:47:47 et je me lance dans le stand-up.
00:47:48 Et aussi, je gère une petite start-up.
00:47:52 On est plusieurs associés pour sortir...
00:47:54 - Donc, effectivement, vous ne chômez pas, si j'ose dire.
00:47:56 Bon, avec EasyJet, tout est rentré dans l'ordre.
00:47:58 Ce sera le dernier mot.
00:48:00 - On s'est mis autour de la table.
00:48:01 Ils ont envie de faire avancer les choses aussi en interne.
00:48:04 Donc, il y a beaucoup de discussions.
00:48:07 Mais je tenais juste à dire la dernière activité que je faisais,
00:48:11 parce que c'est aussi important, c'est en termes d'accessibilité,
00:48:14 parce que l'accessibilité numérique,
00:48:17 on y travaille trop peu en 2023, alors qu'on a les outils pour.
00:48:21 Et même avec des petits budgets, on peut le faire.
00:48:25 Donc, on est une start-up dans le domaine du jeu vidéo,
00:48:28 qui fait partie de la culture moderne.
00:48:30 Et on va sortir le premier jeu mobile au monde.
00:48:34 Grand public accessible à tout type de handicap.
00:48:36 - On le présentera.
00:48:37 Et donc, je disais, avec EasyJet, tout est rentré dans l'ordre.
00:48:40 Vous étiez venu effectivement ce matin,
00:48:41 parce que vous n'aviez pas pu entrer dans un avion d'EasyJet,
00:48:45 qui a du coup fait une jolie publicité.
00:48:48 Grâce à cela, on vous salue, vraiment, on vous remercie.
00:48:50 Merci grandement.
00:48:51 Et merci aussi à Japlou, qui a été très sage.
00:48:53 On est un poil en retard, mais c'est pour la bonne cause.
00:48:56 Donc, à tout de suite pour la dernière partie de l'émission.
00:48:59 Restez avec nous, parce qu'on va parler de l'intelligence artificielle.
00:49:02 C'est sidérant, ce qui arrive.
00:49:05 À tout de suite.
00:49:06 Il est 10h01, Audrey Bertheau.
00:49:12 - À Bordeaux, après une semaine d'occupation,
00:49:17 les forces de l'ordre ont procédé à l'évacuation du campus de la Victoire.
00:49:20 Des étudiants, du personnel ou encore des sans-abri
00:49:23 avaient pris possession des lieux.
00:49:25 Les forces de l'ordre sont intervenues tôt ce matin.
00:49:28 80 CRS étaient mobilisés.
00:49:30 39 personnes ont été délogées de ce campus, totalement saccagées.
00:49:34 La consommation des ménages a reculé de 0,8% en février
00:49:39 par rapport au mois précédent.
00:49:41 Ce sont les chiffres de l'INSEE, publiés ce matin,
00:49:43 en cause des dépenses plus faibles dans l'alimentation
00:49:46 et les biens fabriqués pour les ménages français.
00:49:49 Et puis, deuxième nuit à l'hôpital pour le pape François.
00:49:51 Le souverain a passé la nuit sereinement, selon le Vatican.
00:49:54 Son état de santé est en nette amélioration,
00:49:56 toujours selon la même source.
00:49:58 Hier soir, les équipes médicales ont précisé
00:50:00 qu'il reçoit un traitement antibiotique pour une bronchite infectieuse
00:50:03 et que le pape pourrait sortir de l'hôpital dans les prochains jours.
00:50:06 - On parlera des non-vaccinés tout à l'heure,
00:50:08 on a décidé de ne plus les emmerder, manifestement.
00:50:11 On rappelle Sophie Binet.
00:50:13 Sophie Binet, qui est la première femme à diriger la CGT,
00:50:15 elle vient d'être élue.
00:50:16 C'était pas du tout... - C'était une surprise.
00:50:17 - C'était une totale surprise, puisqu'elle n'était même pas citée.
00:50:20 Vous la voyez à l'écran.
00:50:21 Elle n'était même pas citée parmi les candidates.
00:50:23 Alors pourquoi elle se retrouve aujourd'hui à la tête de la CGT ?
00:50:26 Parce que la candidate nommée par...
00:50:29 désignée par Philippe Martinez a été désavouée.
00:50:31 Elle ne s'est pas fait élire.
00:50:32 Marie Buisson, elle a même apparemment quitté le congrès de la CGT précipitamment.
00:50:37 Et face à elle, il y avait Céline Verzeletti,
00:50:39 tenant d'une ligne plus radicale,
00:50:40 qui n'a pas non plus réussi à réunir.
00:50:42 Donc la synthèse de ces deux lignes, c'est Sophie Binet.
00:50:45 Et elle prend aujourd'hui la tête de la CGT.
00:50:46 Elle va devoir décider si elle se rend à Matignon ou non la semaine prochaine
00:50:50 pour discuter avec Elisabeth Borne.
00:50:51 - Si vous avez regardé notre émission hier,
00:50:52 vous avez peut-être découvert le visage d'Olivier Zelters.
00:50:55 Bonjour. - Bonjour.
00:50:57 - Et j'étais tellement fasciné par ce que vous disiez
00:50:59 que je vous ai demandé de venir ce matin.
00:51:02 Bon, vous êtes...
00:51:04 Comment on dit ? Yokaï ? - Yokaï, tout à fait.
00:51:06 - C'est la start-up que vous avez montée. - Absolument.
00:51:08 - Vous l'avez compris, on va parler quelques secondes d'intelligence artificielle.
00:51:11 C'est une start-up spécialisée dans la génération de photos d'humains.
00:51:16 La mission de Yokaï est d'automatiser la production de contenus visuels
00:51:18 de marques pour des réseaux sociaux.
00:51:20 Il y a quatre employés, simplement.
00:51:21 Vous avez trois ans et demi et vous-même, vous étiez passé par l'ESSEC.
00:51:25 Vous êtes chef d'entreprise, vous êtes entrepreneur.
00:51:26 Bon, vous nous avez apporté des photos.
00:51:28 Mais avant ça, pour qu'on comprenne bien l'enjeu, quand même,
00:51:32 de ce qui va se passer ces prochaines années,
00:51:34 je vais vous demander un cas d'école.
00:51:35 Vous allez me dire si dans trois ans, c'est possible.
00:51:38 J'invite régulièrement le président Macron.
00:51:39 Bon, il ne veut pas venir.
00:51:42 - On va le faire venir de force.
00:51:43 - Pas grave.
00:51:44 Est-ce que dans trois ans, je peux avoir en face de moi,
00:51:48 pour le téléspectateur, Emmanuel Macron avec sa voix ?
00:51:53 Moi l'interrogeant, un faux Emmanuel Macron, on a compris,
00:51:56 et que le téléspectateur puisse se dire
00:52:00 Emmanuel Macron est sur CNews.
00:52:03 Est-ce que ça, c'est possible ?
00:52:06 - Très probablement que oui.
00:52:07 Je dirais que potentiellement, ça serait déjà possible aujourd'hui,
00:52:12 moyennant un petit peu de travail.
00:52:14 Après, oui.
00:52:15 - Je vous disais, moi, mais ça,
00:52:16 mais alors il faut que vous nous fassiez ça lundi.
00:52:18 C'est pas possible.
00:52:20 - Ne participez pas à ça.
00:52:22 - Non, mais vous vous rendez compte, la fake news ?
00:52:24 Je dis, monsieur le président, est-ce que vous souhaitez
00:52:26 retirer votre réforme des retraites ?
00:52:29 Oui, je crois que j'ai vraiment fait une connerie.
00:52:30 Ça va pas du tout.
00:52:32 J'ai bien compris. J'ai écouté les Français.
00:52:33 Tout ça, c'est possible ?
00:52:36 - Oui, il y aurait différentes manières de le rendre possible
00:52:39 dès aujourd'hui, moyennant un peu de travail.
00:52:42 - Oui, mais c'est sidérant.
00:52:44 - Oui, oui, c'est sidérant.
00:52:49 Absolument. C'est-à-dire que ces toutes dernières années,
00:52:52 les percées scientifiques dans ce domaine
00:52:57 ont été vraiment vertigineuses.
00:53:01 Il y a un nombre d'équipes de recherche qui travaillent
00:53:02 dans ces domaines dans le monde, mais vraiment,
00:53:04 enfin, mineux, ce serait difficile de tous les quantifier.
00:53:07 Petite anecdote amusante, il y a un compte Twitter
00:53:11 qui, depuis quelques années, référence tous les papiers
00:53:15 de recherche qui sortent dans ce domaine.
00:53:17 Et il y a quelques mois, il a publié qu'il était au bord
00:53:19 du burn-out parce qu'il n'arrivait plus à suivre.
00:53:21 - Bon, ce matin, dans Le Parisien, vous avez peut-être lu le papier
00:53:24 d'un chercheur au laboratoire des sciences du numérique
00:53:27 à Nantes, je crois, qui s'appelle Colin de la Higuera.
00:53:30 Il dit "le problème, ce n'est pas tant la menace,
00:53:32 c'est qu'on n'a pas le temps de s'y adapter.
00:53:33 L'intelligence artificielle avance plus vite que les gardes fous
00:53:36 qui sont censés l'accompagner.
00:53:38 On peut vite se laisser déborder par la tentation
00:53:40 de remplacer les humains, pas seulement pour les petites jobs,
00:53:43 les travaux pénibles, mais aussi pour les métiers épanouissants.
00:53:45 Quelque part, on s'est tiré une balle dans le pied."
00:53:47 Enfin, moi, je vous assure, je trouve,
00:53:50 j'en parle tous les jours désormais, mais c'est terrifiant,
00:53:52 ce qui peut arriver.
00:53:53 Il existe deux risques connus, la manipulation des opinions
00:53:56 publiques avec la diffusion de fausses informations
00:53:58 sur les réseaux sociaux.
00:54:00 L'autre risque est la suppression massive d'emplois.
00:54:03 C'est quand même pas rien, mais on n'en sait rien, dit-il.
00:54:06 Alors vous, vous nous avez apporté, par exemple, des images
00:54:09 qu'on va voir et on en a déjà vu hier, un lot d'images
00:54:13 que vous avez faites vous-même, nous sommes d'accord.
00:54:15 - Que notre algorithme a généré, oui.
00:54:17 - Bien sûr. Alors, bon, ça, par exemple, bon, celle-là...
00:54:20 - Ça, c'est une image 100% générée.
00:54:22 - Donc cette image... - Cette femme n'existe pas ?
00:54:24 - Cette femme n'existe pas. - Cette femme n'existe pas du tout,
00:54:25 ni la robe. Il n'y a pas un seul pixel de cette image.
00:54:29 - C'est dommage qu'elle n'existe pas en même temps.
00:54:31 - Bon, alors là, pour le coup, on a une personne qui existe vraiment.
00:54:34 Ça, ce sont des vraies photos prises avec un appareil photo d'une vraie mannequin.
00:54:38 Voilà, là également, qui nous a prêté son apparence.
00:54:43 On l'a licencé très officiellement et légalement.
00:54:45 - Vous avez quoi par "licencé" ?
00:54:47 - "Licencé", c'est vrai qu'il n'y a malheureusement pas vraiment de terme
00:54:50 équivalent en français.
00:54:51 - Et là, alors, attendez qu'on comprenne ce que vous avez fait.
00:54:53 Donc, on la voyait, elle était mannequin.
00:54:54 Et là, quel est l'intérêt de cette photo, par exemple ?
00:54:57 - Alors, là, donc cette photo-là est 100% générée.
00:54:59 Et donc, l'idée, c'est de permettre...
00:55:01 - Donc, il n'y a plus de photographe.
00:55:03 - Là, il n'y a pas de photographe.
00:55:04 - Mais ce n'est pas qu'il n'y a pas de photographe, c'est que cette scène n'a jamais existé.
00:55:06 - Donc, le photographe, on le vire, par exemple.
00:55:09 Il n'y a plus besoin d'avoir un photographe.
00:55:11 - Non, mais non seulement le photographe, on le vire, mais vous, on vous cale où vous voulez.
00:55:14 - Celui qui, par exemple, est directeur de magazine photo,
00:55:17 il n'a plus besoin de photographe.
00:55:19 - Alors, on pourrait résumer les choses comme ça.
00:55:24 Après, il y a plusieurs types de photographes, à plusieurs niveaux.
00:55:29 Est-ce qu'il y a un photographe, quelqu'un qui se contente d'appuyer sur un appareil photo,
00:55:33 d'appuyer sur le clic d'un appareil photo ?
00:55:36 Un photographe, notamment dans la mode, c'est également un directeur artistique.
00:55:40 Voilà, et peut-être que certains directeurs artistiques voudront vraiment avoir un contrôle
00:55:45 pixel par pixel de l'image qu'ils produisent.
00:55:48 En revanche, s'il n'y a pas ce niveau d'exigence par rapport à l'image finale,
00:55:52 oui, on va de moins en moins...
00:55:53 - Mais ça, ça n'existait pas déjà, là, par exemple, ces images.
00:55:55 On ne pouvait pas déjà faire ça sur ce qu'on appelle un fond vert.
00:55:58 On ne pouvait pas le faire en montage ?
00:56:02 - Moyennant, peut-être pas avec ce niveau de résultat et moyennant,
00:56:06 vraiment infiniment beaucoup de travail.
00:56:08 Là, aucun de ces chats n'existe.
00:56:10 - C'est terrible.
00:56:11 - Ce sont des chats qui n'existent pas.
00:56:13 - C'est terrible parce que...
00:56:14 - Ça aurait pu être des chiens.
00:56:15 Et d'ailleurs, en quelques secondes, on pourrait les remplacer par des chiens.
00:56:18 Oui, ils sont des chats.
00:56:20 - Donc là, on dirait l'escalier du...
00:56:23 - Donc, vous créez un monde virtuel.
00:56:25 - Oui, tout à fait.
00:56:26 - Et donc, vous créez un monde où il n'y a plus de vrai et de faux.
00:56:29 - Alors, en fait...
00:56:34 - Il y a une apparence du vrai, mais tout est faux.
00:56:36 - Tout est synthétique.
00:56:38 - Non, mais faux dans la mesure où ça n'a pas existé.
00:56:42 Donc, l'information...
00:56:43 - Ça n'est pas factuel.
00:56:44 Ce ne sont pas des photos...
00:56:45 - C'est la dissolution de la réalité.
00:56:47 - Mais ce que je ne comprends pas...
00:56:48 - C'est le mimétisme de la réalité.
00:56:49 - Ça, c'est pour la photo.
00:56:50 Mais ce que je ne comprends pas, moi, j'ai du mal à comprendre.
00:56:52 Par exemple, je vous entendais hier dire un scénario
00:56:56 ou une histoire romanesque peut être inventée en 10 secondes.
00:57:00 Oui, c'est ça que je ne comprends pas.
00:57:02 C'est-à-dire ?
00:57:03 - En fait, tout repose sur le fonctionnement de ces intelligences artificielles.
00:57:07 Elles sont extrêmement fortes à reproduire des exemples qu'on leur a fournis.
00:57:16 Et en l'occurrence, les intelligences artificielles
00:57:20 dont on parle beaucoup comme chat GPT, ont vu des milliards d'exemples
00:57:24 et ont une capacité d'apprentissage profond.
00:57:28 C'est pour ça qu'on parle de deep learning, d'apprentissage profond.
00:57:30 C'est qu'elles arrivent à analyser les schémas littéraires de très grande profondeur.
00:57:37 - Alors, par exemple, si je rencontre tout Alexandre Dumas,
00:57:40 est-ce que je peux sortir un nouvel Alexandre Dumas ?
00:57:42 - Absolument, sans problème.
00:57:43 - Ça, c'est bien, ça.
00:57:44 - En donnant un scénario.
00:57:45 - C'est-à-dire que c'est une histoire qui n'aura jamais été écrite par Dumas,
00:57:51 qui ressemblera à Dumas.
00:57:53 C'est un peu comme Canada Drive, c'est à la couleur de l'alcool,
00:57:56 mais ce n'est pas de l'alcool.
00:57:57 Ça sera écrit, il y aura des dialogues.
00:57:58 Vous êtes...
00:57:58 Mais ça, c'est possible aujourd'hui ou c'est possible bientôt ?
00:58:00 - Non, non, c'est possible aujourd'hui.
00:58:02 Là, au moment...
00:58:02 Ah si, non, mais sans aucun problème, je vous le certifie.
00:58:04 - Mais je peux...
00:58:05 Alors, pour Balzac, pour Stendhal, pour Proust ?
00:58:08 - Ah oui, oui, absolument.
00:58:09 Et non seulement, vous pourriez produire une oeuvre, mais une infinité même.
00:58:13 - Qu'est-ce que ça veut dire, sortir un Dumas ?
00:58:15 - Bah oui.
00:58:16 - Qu'est-ce que ça veut dire concrètement ?
00:58:17 Ça veut dire qu'il va écrire comme Dumas ?
00:58:19 - Oui.
00:58:20 - Il va raconter une histoire comme Dumas ?
00:58:23 Est-ce que ça a le même génie ?
00:58:24 Parce que pour moi, c'est ça les limites.
00:58:26 - Ça pose la question du génie.
00:58:27 Qu'est-ce que le génie ?
00:58:28 Et pour moi, dans la notion de génie, il y a la notion d'originalité, d'innovation.
00:58:33 Là, on a une formidable machine à imiter.
00:58:36 - Mais l'éditeur...
00:58:37 - Est-ce que l'imitation, c'est du génie ?
00:58:39 - Mais l'éditeur, par exemple, l'éditeur...
00:58:41 Franchement, tous les écrivains ne sont pas des génies, hein.
00:58:43 - Non, ça l'est.
00:58:44 - Donc l'éditeur, par exemple, qui édite un best-seller...
00:58:49 - Vous allez prendre l'exemple d'un non-génie, là ?
00:58:50 - Je vais...
00:58:50 - C'est un vrai genie.
00:58:51 - J'allais citer deux ou trois...
00:58:52 - Un non-génie.
00:58:53 - Bon, mais il n'a plus besoin d'écrivain, alors.
00:58:55 Il n'a plus besoin d'écrivain, l'éditeur.
00:58:56 Il dit, voilà, moi, je veux un livre comme Guillaume Musso ou comme Maxime...
00:58:59 C'est Maxime Lévy ?
00:59:01 - Non.
00:59:02 - Marc Lévy.
00:59:04 - Guillaume Musso, ceux qui vendent le plus...
00:59:06 Faites-moi du Lévy !
00:59:07 - Il n'y a même plus besoin d'éditeur.
00:59:09 - Eh, ben, il n'y a plus besoin d'éditeur.
00:59:11 Mais c'est terrible.
00:59:11 - À partir du moment où vous avez besoin d'un livre dans le style 2,
00:59:15 ça, l'IA, elle sait faire aujourd'hui.
00:59:16 À partir du moment où, dans votre phrase, il y a "dans le style 2",
00:59:19 il n'y a pas trop de problèmes.
00:59:20 Après, c'est pas...
00:59:22 Je veux dire, je ne suis pas un spécialiste de Marc Lévy,
00:59:23 mais je ne sais pas à quel point tous les Marc Lévy ont été d'immenses succès.
00:59:28 Et ça, c'est vrai qu'avec une IA, aujourd'hui,
00:59:30 et il y a des travaux de recherche dans ce sens,
00:59:32 est-ce qu'on pourra garantir que le livre produit par l'IA sera un succès ?
00:59:35 Ça, c'est une autre histoire.
00:59:36 En revanche, est-ce qu'on aura l'impression de lire du Marc Lévy ?
00:59:39 Oui, ça...
00:59:40 - En fait, c'est la vieille technique.
00:59:41 - On voulait vous avoir ce matin.
00:59:42 Moi, je trouve ça absolument sidérant, ce qui se passe.
00:59:45 Pour tout vous dire, je ne vous crois pas.
00:59:47 Je me dis, ce n'est pas possible.
00:59:48 - On n'a pas envie de vous croire.
00:59:48 - Ce n'est pas possible, encore.
00:59:49 Je trouve que...
00:59:50 Ça me paraît, l'histoire de Dumas, ça me paraît...
00:59:53 Je voudrais vraiment vérifier et lire.
00:59:55 Ça, j'ai du mal.
00:59:56 Mais je trouve extraordinaire.
00:59:57 - On a d'autres photos à proposer.
01:00:00 - En fait, c'est la vieille technique du pastiche.
01:00:02 - Celle d'hier, par exemple.
01:00:02 - Les faussaires qui est venue...
01:00:05 - Non, mais là, c'est plus que des faussaires.
01:00:06 Ce n'est pas juste du plagiat.
01:00:07 C'est de la création.
01:00:09 - Oui, c'est...
01:00:09 - Ça ressemble.
01:00:10 - C'est là qu'on connaît du scientifique.
01:00:11 - T'avais des plaintes sur une création.
01:00:12 T'avais des plaintes qui créaient des rembombes à la manière de rembombe.
01:00:15 C'est un autre sujet.
01:00:16 - Regardez, par exemple, ça, c'est des images du pape,
01:00:19 qui, aujourd'hui, on en a peu parlé parce qu'il n'y a pas de nouvelles
01:00:22 par rapport à ce qu'on disait hier, mais c'est vrai qu'avec sa douce...
01:00:25 - Mais vous avez vu comme ça a fait réagir ?
01:00:26 - Oui.
01:00:27 - Vous avez vu comme ça a fait réagir tout le monde en disant
01:00:29 "c'est quoi cette douce image ?"
01:00:30 Là, c'est un sujet où on s'en fout un peu.
01:00:32 Mais je veux dire, vous manipulez notre matière journalistique,
01:00:36 on va dire, mais comme vous...
01:00:37 Bah voilà, le mariage du pape, tiens.
01:00:39 - Ah oui, le mariage du pape.
01:00:40 Sacrilège.
01:00:41 - Je n'étais pas prête.
01:00:42 (Rires)
01:00:44 - Mon père chante.
01:00:45 - Bon, merci vraiment, monsieur Olivier.
01:00:48 Alors, vous travaillez pour les particuliers aussi ?
01:00:52 - Actuellement...
01:00:53 - C'est parce qu'elle est intéressante, c'est parce que...
01:00:55 - Oui, la solution...
01:00:56 - Moi, je voudrais... Est-ce que vous pourriez m'inventer six,
01:00:58 comme ça, il ne viendrait plus rien du tout ?
01:01:00 Ça serait dommage.
01:01:01 - Il y a des start-up qui proposent déjà ça,
01:01:03 de créer des avatars hyper réalistes, vidéos, de vraies personnes.
01:01:07 - Alors, si vous pourriez faire mon avatar, comme ça,
01:01:09 je ne viendrai pas le soir.
01:01:10 Je ferai une petite sieste, je dirai à monsieur Neidjar
01:01:12 "qui vient ce soir ?"
01:01:13 "C'est mon avatar, Serge, ce n'est pas moi."
01:01:15 Donc, ça, ce n'est pas mal.
01:01:17 - C'est ça aussi.
01:01:18 - Il me dirait peut-être "ok, mais je ne paye pas l'avatar", d'un côté.
01:01:21 Donc, je reviendrai à ce genre-là.
01:01:23 Bon, merci, c'est formidable que vous soyez avec nous ce matin sur ce sujet.
01:01:28 L'autre sujet du jour, c'est la Haute Autorité de Santé
01:01:31 qui a recommandé hier de lever l'obligation de vaccination
01:01:33 contre le Covid pour les soignants.
01:01:34 La ministre de la Santé, François Braune, a déclaré qu'il suivra cet avis.
01:01:37 Bon, je connais votre position, Charlotte, depuis le départ sur les non-vaccinés.
01:01:41 On le disait hier avec Philippe Guibert, et tout le monde n'était pas au courant.
01:01:45 Ils ont été à l'abandon, les non-vaccinés.
01:01:49 Ils n'avaient même pas le droit au chômage.
01:01:51 - C'est ça qui est incroyable.
01:01:52 - On les a vraiment laissés...
01:01:53 - Ni payés, ni au chômage.
01:01:55 - Et ça, c'est une délicieuse, parce que même la pire entreprise capitaliste
01:01:59 ne fait pas ça, dans notre système.
01:02:01 Là, l'État employeur, c'est qu'on te portait comme un voyou.
01:02:04 - On verra si, comme dans certains pays...
01:02:06 - Non, mais vous êtes de plus en plus...
01:02:08 - Non, comme un voyou.
01:02:09 - Comme un voyou.
01:02:10 - Vous ne mettez pas les gens dans la mouise, je suis désolé.
01:02:12 - Il s'agit de les emmerder, remarquez, c'était assez gai.
01:02:14 - Vous ne mettez pas les gens dans la mouise.
01:02:16 Vous pouvez prendre des sanctions, ça y est, à droit,
01:02:18 mais vous ne mettez pas les gens dans la mouise, ça, ce n'est pas possible.
01:02:21 - Écoutez une infirmière qu'on a interrogée.
01:02:23 - Ce n'est pas qu'une question de vaccination, en fait.
01:02:29 Moi, je suis soignante.
01:02:30 Et dès l'été 2021, le non-accès aux soins pour tous,
01:02:35 le fait d'avoir interdit et empêché des patients
01:02:41 de recevoir la visite de leur famille, etc.,
01:02:44 toutes ces choses qu'on a fait subir, nous, en tant que soignants,
01:02:47 on a volé quelque chose aux patients, à leur famille.
01:02:50 Tout cet autoritarisme qu'on a subi pendant toute cette période Covid,
01:02:57 moi, c'est contre tout ça, en fait, que je me suis vraiment dressée.
01:03:01 Ce n'est pas une question de vaccin pour ou contre la vaccination.
01:03:04 Je crois que ça a été un peu la goutte d'eau,
01:03:07 cette obligation vaccinale qui est tombée sur les soignants.
01:03:11 - Cette séquence est folle, la séquence du Covid,
01:03:14 qu'elle a déréglé notre société.
01:03:17 Je citais l'exemple des gosses qu'on a empêchés de faire du sport,
01:03:21 qui me paraît quasiment le plus important.
01:03:23 - On a masqué. - L'argent facile.
01:03:25 - On a privé les corps. - Bien sûr.
01:03:27 Mais je trouve ça incroyable.
01:03:28 Je trouve ça incroyable.
01:03:29 Et même aujourd'hui, je pense que chacun s'en rend compte.
01:03:32 Et des conséquences.
01:03:34 - Vous savez ce qui rend fou ?
01:03:35 Parce qu'il y a la question de l'enfermement, les enfants,
01:03:37 vous avez parfaitement raison.
01:03:39 Ce qui rend fou, l'intelligence et la non-contradiction,
01:03:41 le principe de non-contradiction qui, jusqu'à maintenant,
01:03:43 quand même était la base.
01:03:44 C'est-à-dire qu'on ne peut pas penser une chose
01:03:46 et le contraire d'une chose en même temps.
01:03:47 C'est absolument impossible.
01:03:48 Or, toute cette période a été basée sur des décisions
01:03:50 qui étaient prises par des choses qui changeaient d'un jour à l'autre.
01:03:53 Cette histoire de vaccination de soignants,
01:03:55 je suis absolument d'accord avec elle, avec tout ce qu'elle a dit.
01:03:57 On leur a imposé, d'imposer des choses à certains Français
01:04:00 qui n'avaient aucun sens, qui n'avaient aucun sens humain.
01:04:03 En tout cas, vous privez de voir votre mère qui est en train de mourir.
01:04:06 Je ne sais pas qui a eu cette idée-là, dans quel bureau, mais c'est monstrueux.
01:04:10 Et la question qui se pose derrière avec la vaccination,
01:04:13 c'est que vous disiez "j'ai toujours su ce que vous aviez pensé".
01:04:15 C'est-à-dire que malgré la haute autorité,
01:04:17 j'ai toujours pensé que deux et deux faisaient quatre.
01:04:19 En fait, ça n'est que ça.
01:04:20 C'est-à-dire que la question, c'était la transmission.
01:04:22 Ce vaccin n'empêchait pas la transmission.
01:04:23 Par ailleurs, ils accueillaient des patients qui, potentiellement,
01:04:25 n'étaient pas vaccinés.
01:04:26 Ils vous diront qu'ils ne le savaient pas.
01:04:27 Ils vous diront qu'ils ne savaient pas tout.
01:04:28 Sauf que nous, ici, autour de cette table, déjà, en 2000, c'est la même chose.
01:04:32 Je veux dire, moi, je ne me suis jamais dit par principe, je pense ça ou ça.
01:04:35 Simplement, avec l'expérience que nous avions tous,
01:04:37 et qu'ils avaient eux aussi, il y avait des décisions, des conclusions qu'on pouvait avoir.
01:04:42 La raison à ça, parce qu'il y en a une, c'est le principe de précaution.
01:04:45 C'est que les politiques se protègent.
01:04:47 Ils ont une trouille qu'aujourd'hui, tu ne peux plus gouverner.
01:04:49 Oui, les précautions qui ne prouvent pas du tout.
01:04:50 En fait, aujourd'hui, pour gouverner, il faut avoir beaucoup de courage.
01:04:54 Et donc, le principe de précaution sur les enfants, sur les conséquences psychologiques des adultes.
01:04:58 Parce que tu sais, quand tu es au gouvernement, que tu as plus de risques à prendre
01:05:04 si tu prends une décision courageuse de ce type, on pourra te la reprocher.
01:05:08 Alors que dans l'autre, comme il y a consensus, tout le monde fait la même chose.
01:05:12 On te dira, ben oui, mais ils ont fait la même chose en Allemagne.
01:05:14 Non seulement, il y a consensus, mais en plus, il faut avoir beaucoup de courage.
01:05:18 Ce sont des conséquences difficiles à mesurer.
01:05:20 Le principe de précaution.
01:05:22 La Cour du juge s'en est saisi.
01:05:24 Mais là aussi, il y a une responsabilité.
01:05:26 C'est une réalité.
01:05:28 En fait, il y avait une chose à dire, qu'on a dit tout de suite.
01:05:30 Les gens fragiles, vous vous protégez.
01:05:32 Oui, mais il ne voulait pas.
01:05:34 Et les autres, vous continuez de faire.
01:05:36 C'était aussi simple que ça. C'est ce qu'avait dit Delphrécy au départ.
01:05:39 Mais au-delà de ça, vous voyez l'hystérie pendant laquelle nous avons vécu.
01:05:43 Et là, il y a une responsabilité encore médiatique qui est chargée du commentaire sur ce qui est en train de se passer.
01:05:48 Mais regardez ce qu'on est en train de découvrir sur l'origine de ce virus.
01:05:52 Et dire à l'époque, moi je me souviens très bien, j'ai eu des débats, j'ai dit, moi je ne sais pas d'où vient ce virus.
01:05:57 Mais vous, apparemment, vous le savez. Je ne sais pas comment vous le savez, mais apparemment, vous le savez.
01:06:00 Oui, vous êtes en train de remettre en cause, vous faites peur aux gens, vous voulez tuer des gens.
01:06:03 Simplement parce que vous posiez une question.
01:06:05 Moi, je disais aux gens en face, vous savez que ce virus est sorti de tel endroit.
01:06:09 Vous l'avez vu, vous l'avez lu quelque part.
01:06:11 C'était impossible, ça n'existait pas.
01:06:13 Eh bien si, ça existait dans la tête de ce qu'il fallait dire.
01:06:16 Donc de tout le monde.
01:06:18 Et ça, c'est quand même dingue.
01:06:20 Si on pouvait avoir au moins le retour sur cette expérience-là,
01:06:23 qui a été assez ramassée dans le temps et qui est assez récente,
01:06:26 ce serait formidable, ça nous ferait tous progresser.
01:06:28 Votre exemple sur l'origine du virus et sur ce débat est très très emblématique
01:06:31 de la teneur des débats sur le Covid.
01:06:33 C'est-à-dire que ça rejoint ce qu'on disait tout à l'heure sur le camp de la raison.
01:06:35 C'est-à-dire que c'était la raison de la vaccination, des autorisations de sortie,
01:06:39 de tout ce qui a été mis en place, des QR codes, etc.
01:06:42 À tout de suite l'anathème de dire "eh bien j'ai face à moi un complotiste, un antivax".
01:06:47 Et donc on a paralysé le débat, mais un peu comme on le fait finalement
01:06:50 sur les problématiques économiques, sur l'insécurité, sur l'immigration.
01:06:53 Avec le politique, et avec évidemment les médias.
01:06:56 Oui, une bonne partie en tout cas.
01:06:57 C'est-à-dire que j'entends des médias, et quand moi j'invite Mme Henrion Côte,
01:07:01 c'est bien ça, je me fais allumer par des confrères
01:07:05 qui me disent "vous n'avez pas le droit de lui donner la parole".
01:07:07 Ça veut pas dire que vous partagez ses opinions.
01:07:08 Mais évidemment, évidemment.
01:07:10 Mais comme cette dame, à mes yeux, elle est crédible,
01:07:15 puisqu'elle a travaillé pendant de nombreuses années,
01:07:18 c'est une chercheuse de haut niveau,
01:07:20 elle a un regard sur la RN qui n'est manifestement pas consensuel,
01:07:25 je l'invite, c'est comme Didier Raoult.
01:07:27 Je l'invite, je lui donne la parole.
01:07:29 Mais le monde journaliste dit "ah non, vous n'avez pas le droit, complotiste".
01:07:33 Bon, là on n'en sort pas.
01:07:35 Si on est complotiste, c'est parce qu'on fait le débat contradictoire.
01:07:37 Je salue souvent Nathalie Cricorian qui nous écoute
01:07:40 et je lis très souvent ses messages.
01:07:41 Elle me dit "mon Dieu, j'entends des âneries".
01:07:43 Ça arrive.
01:07:44 L'intelligence artificielle ne produit pas une création,
01:07:46 la photographie est un air, rien à voir avec ces images,
01:07:48 il faut distinguer les deux.
01:07:50 Ça, c'est le truc le plus simple que vous entendrez
01:07:52 toujours et tout le temps sur ces sujets-là.
01:07:54 Bon, voilà.
01:07:55 Et c'était la question d'Humas aussi, ou El Génie, bien sûr.
01:07:58 L'homme crée et invente, la technique de l'intelligence artificielle
01:08:00 est inventée par l'homme, c'est une machine
01:08:02 et cela demeure un moyen, une machine sans âme.
01:08:04 Le danger de l'intelligence artificielle, si l'on veut en voir,
01:08:08 réside dans le fait que cela va creuser un fossé déjà existant
01:08:12 dans toute société, entre la masse et une élite éduquée, dit-elle.
01:08:16 Et elle a dit, et elle ajoute,
01:08:18 elle me fait une petite remarque personnelle,
01:08:21 que personne ne m'a jamais fait,
01:08:22 elle me dit "je le dis pour vous, souvent, votre émotion manque d'un esprit philosophique".
01:08:26 Ah, votre émotion, votre émotion.
01:08:28 On n'osait pas vous le dire, mais c'est...
01:08:30 Mais je lui réponds que...
01:08:32 Ça doit être émission, je pense.
01:08:34 Mais je lui réponds que Charlotte Dornelas est là pour ça.
01:08:37 Ah bon ?
01:08:38 Ok, j'ai essayé de porter l'émission.
01:08:41 Vous êtes là pour apporter...
01:08:42 Je comprends ce qu'elle veut dire sur la question de création,
01:08:44 évidemment que la création n'est pas...
01:08:46 On disait création, c'est un raccord systématique pour expliquer que cette photo
01:08:49 ne révèle aucune réalité, cette scène n'a pas existé.
01:08:52 C'est un outil de mimétisme, en fait, pas de crotte.
01:08:54 En tout cas, voilà ce qu'on pouvait dire.
01:08:55 Vous voulez dire un dernier mot avant de nous quitter,
01:08:57 vous n'interviendrez plus sur le sujet Trump ?
01:09:00 Trump s'ouvrira et je disparaîtrai.
01:09:02 Non, je voulais juste dire, oui, sur la réintégration des soignants.
01:09:05 Florian Tardif viendra à votre place.
01:09:07 Je me demandais si vous alliez lire un texto de Florian Tardif.
01:09:09 Moi, je ne prendrais pas.
01:09:10 Parce que Pascal essaye de créer une animosité.
01:09:13 Ah oui ?
01:09:14 Sur la niche...
01:09:16 Je vous rappelle que les parlementaires avaient essayé de réintégrer les soignants
01:09:19 contre l'avis du gouvernement.
01:09:20 Il y avait suffisamment eu de parlementaires pour voter la réintégration des soignants
01:09:24 lors de la niche des Insoumis.
01:09:26 Mais le gouvernement avait fait de l'obstruction pour empêcher que le vote ait lieu avant minuit.
01:09:30 Le RN avait essayé de récupérer la proposition Insoumise.
01:09:33 Mais pour que le Rassemblement national ne vote pas avec les Insoumis,
01:09:36 les Insoumis l'avaient retirée.
01:09:37 Bon, merci cher Gauthier.
01:09:41 Vous êtes en week-end également ?
01:09:43 Absolument.
01:09:44 J'ai un mariage. Pas le mien.
01:09:46 Mais c'est bientôt le vote.
01:09:48 C'est bientôt le mien.
01:09:49 Vous n'avez pas encore répondu d'ailleurs, Pascal.
01:09:52 Non, mais je réserve ma réponse.
01:09:55 Je consulte les assemblées.
01:09:57 Bon, on va être avec Jacques Vendroux dans une seconde.
01:10:00 C'est Vendredi Vendroux.
01:10:01 On écoutera également Philippe Labrault, comme tous les vendredis,
01:10:06 qui reçoit Jean-Pierre Lavoignin pour un livre formidable, d'ailleurs,
01:10:10 qu'il a écrit sur Romy Schneider et sur Claude Sautet.
01:10:13 On verra également avec Brigitte Millot.
01:10:16 Alors, je ne sais pas si on est déjà avec Jacques Vendroux.
01:10:18 D'ailleurs, je pose la question à…
01:10:20 Ah, on est déjà avec Jacques Vendroux.
01:10:22 Jacques Vendroux.
01:10:23 Vrai Jacques Vendroux.
01:10:24 Ce n'est pas un avatar, c'est un vrai de vrai.
01:10:26 Il est avec nous, Vendredi Vendroux, générique.
01:10:28 Jingle, bien sûr.
01:10:33 Je croyais que c'était Jacques Vendroux qui sortait d'une roulotte.
01:10:47 Oui, moi aussi.
01:10:48 Je me suis dit que que se passe-t-il ?
01:10:49 Vous avez reconnu Jarland, bien sûr.
01:10:51 Ce n'est pas du tout une chanson de Luis Mariano.
01:10:53 Je l'ai dit plusieurs fois.
01:10:54 Oh là là !
01:10:55 Mais vous êtes où ?
01:10:57 Vous êtes dans une auto-tamponneuse ?
01:10:58 Bonjour Jacques Vendroux.
01:11:00 Que se passe-t-il ?
01:11:01 Avec son avatar.
01:11:05 Il est immobile.
01:11:06 Là, il est immobile.
01:11:07 On a perdu Jacques Vendroux.
01:11:08 C'est une intelligence artificielle.
01:11:09 Jacques, Jacques, que se passe-t-il ?
01:11:10 Vous êtes où, cher Jacques Vendroux ?
01:11:12 Ah, connexion en cours.
01:11:14 Bon, écoutez, on peut peut-être dire un petit mot de Donald Trump.
01:11:19 Écoutez, Elisabeth Guedel, puisque Donald Trump a été inculpé.
01:11:25 Oui, c'est une première.
01:11:26 Je ne pense pas qu'ils vont l'incarcérer quand même.
01:11:29 Mais c'est une manière effectivement de le faire taire.
01:11:34 On n'a pas réussi sur d'autres affaires bien plus importantes.
01:11:38 Et bien plus graves.
01:11:39 Et bien plus graves.
01:11:40 Et on va sortir une petite histoire, une banalité, enfin une petite histoire.
01:11:44 On qualifiera de corne-cul.
01:11:45 Oui, de corne-cul, si on peut le dire.
01:11:48 Une prostituée qui aurait fait chanter pour l'abattre.
01:11:52 Une actrice porno.
01:11:53 Pour l'abattre politiquement.
01:11:56 Bon, écoutons Elisabeth Guedel.
01:11:58 C'est une actrice.
01:12:01 Écoutez, Donald Trump, c'est la grande question.
01:12:06 Est-ce qu'il va être arrêté ?
01:12:08 Ça sera violent.
01:12:09 En fait, Donald Trump devrait se rendre de lui-même à New York pour sa mise en examen.
01:12:14 Ça devrait être en effet mardi devant un juge au tribunal.
01:12:18 Alors, les termes de cette comparution sont en train d'être discutés entre les avocats de Donald Trump et le juge.
01:12:23 Mais on s'attend à une comparution très rapide.
01:12:25 10 à 15 minutes.
01:12:26 Procédure quasi normale avec prise de photo, des empreintes digitales.
01:12:31 Évidemment, ça sera dans des conditions exceptionnelles avec le Secret Service qui l'entoure.
01:12:35 Ce service de protection dont bénéficient tous les anciens présidents américains.
01:12:39 Donald Trump saura alors qu'est-ce qu'on lui reproche.
01:12:42 Il connaîtra l'acte d'accusation.
01:12:44 Les médias américains parlent d'une trentaine de chèvres d'accusation liées à des fraudes fiscales comptables,
01:12:50 dont celle liée au paiement de Stormy Daniels en 2016.
01:12:55 Alors, il faut s'attendre à une longue procédure judiciaire, bataille judiciaire.
01:12:59 Ça peut prendre des mois, des années avant un éventuel procès.
01:13:02 Ça ne devrait pas empêcher Donald Trump de faire campagne.
01:13:05 Évidemment, on va entendre beaucoup parler d'acharnement politique, de persécution dont il se dit victime.
01:13:10 Pour le moment, la famille politique républicaine, son propre camp, le soutient, ainsi que sa base électorale.
01:13:18 Mais personne ne sait actuellement quel sera vraiment l'impact de cette mise en examen sur ses chances d'être élue l'année prochaine.
01:13:25 Donc le nom de scène de cette dame, eh bien Stormy Daniels.
01:13:28 C'est ça, c'est une actrice porno.
01:13:30 Littéralement, la tempête Daniels, il veut dire tempête.
01:13:32 Je devrais créer la rubrique "l'invité mystère" ou le "SMS mystère".
01:13:36 Je ne cite pas, évidemment, ceux qui m'envoient, mais une personne assez importante, je peux le dire, me dit
01:13:41 "il faut supposer que Monsieur Melin et Madame Dornelance sont pour la liberté de dire et défendre l'idée que la Terre est plate".
01:13:47 Oh là !
01:13:48 Mais la personne qui vous écrit ce texto, elle précisément alimente le raisonnement qu'on avait, je crois, avec Charlotte.
01:13:53 Ce qui est que dès que vous appelez un peu de pluralisme, vous êtes du côté de "la Terre est plate".
01:13:57 Par ailleurs, je n'ai aucun problème à laisser parler la personne qui dit ça, parce que je pense que le meilleur moyen de l'empêcher de faire des petits, entre guillemets,
01:14:05 c'est de lui répondre.
01:14:06 Or, il est possible de répondre, en l'occurrence, là-dessus.
01:14:09 Donc, je ne vois pas pourquoi on a peur de gens qui disent n'importe quoi, en fait.
01:14:13 Écoutez, ça a montré quand même l'état du débat public en France.
01:14:18 La réponse de notre "invité mystère" est très intéressante, d'ailleurs.
01:14:21 C'est-à-dire qu'il y a des points...
01:14:24 "Invité mystère" ?
01:14:25 Il y a des points Godwin, tu vois.
01:14:26 Mais c'est ça.
01:14:27 La Terre plate, c'est un point Godwin.
01:14:29 Comme Hitler, c'en est un autre.
01:14:31 Absolument.
01:14:32 Ah oui, mais tu vas dire que la Terre est plate ? Bon, bah ok, d'accord.
01:14:34 Je vous ai entendu, nous n'aimons pas la science, nous pensons...
01:14:37 Exactement.
01:14:38 C'est-à-dire que donner la parole à Madame Côte-Henrion, c'est considérer que la Terre est plate.
01:14:44 C'est très intéressant comme raccourci théorique.
01:14:47 Surtout bloquer toute discussion comme ça, c'est empêcher la science, qui n'avance que par le mot.
01:14:51 Monsieur Vendredou, très vite, parce que là, du coup, on est en retard.
01:14:55 Allez.
01:14:56 Cheveux au ventre.
01:15:05 Bon, manifestement, vous êtes dans une auto tamponneuse, cher Jacques, parlez bien dans le micro.
01:15:11 Voilà, parce que, Pascal, demain, c'est le début de la fête du trône.
01:15:15 La foire du trône.
01:15:16 C'est demain.
01:15:17 Premier avril.
01:15:19 Donc, je suis dans une voiture tamponneuse de mon ami Louis Joubert, dit petit Louis.
01:15:26 Et je dois vous dire que la fête de la foire du trône, c'est un truc formidable.
01:15:30 Tenez-vous bien, il y a près de 300 attractions, 300 familles de forains.
01:15:35 Il y a des animations incroyables.
01:15:39 Et ce que vous ne savez pas, Pascal, c'est la plus vieille fête de France et même d'Europe.
01:15:47 Elle a été créée en 957 et c'est l'édition 1066.
01:15:54 Voilà, ça a été créé par le roi Lothaire.
01:15:57 J'ai quand même bien travaillé mon histoire.
01:15:59 Et je voulais vous dire, pour faire un petit rapprochement football,
01:16:02 qu'ils sont tous supporters du Paris Saint-Germain.
01:16:05 C'est pour ça que j'ai amené le Bayot pour vous le présenter une nouvelle fois.
01:16:08 Il joue contre l'Olympique Lyonnais, vous le savez, dimanche soir.
01:16:12 Et il y a quelques supporters de l'Olympique de Marseille.
01:16:16 Et surtout, qu'on parle 30 secondes de cette communauté des forains.
01:16:21 Ce sont des gens qui sont très intelligents, très sympas.
01:16:24 Et ils ne demandent qu'une seule chose.
01:16:26 Donc on passe par votre intermédiaire, mon Pascal.
01:16:29 Eh bien, ils demandent à s'installer dans les centres-villes.
01:16:32 Ils sont systématiquement virés, comme ici à Paris.
01:16:35 Là, ils sont dans le Bois-de-Vincennes.
01:16:37 Ce n'est pas idéal pour eux.
01:16:39 Dans tous les cas, ce sont des gens merveilleux.
01:16:41 Ce sont des gens qui nous ont bien reçus.
01:16:43 Et je voudrais terminer par...
01:16:44 - Ah non mais vite Jacques, Jacques, on est très en retard.
01:16:46 - Ah je ne peux pas terminer, bon d'accord.
01:16:47 - Jacques, 10 secondes.
01:16:48 - Je rentre chez moi, d'accord, pas de problème.
01:16:50 - Mais vous avez bien bossé le roi Lothaire Orvange.
01:16:53 Elle marche, votre voiture, là ?
01:16:55 - Mais bien sûr qu'elle marche.
01:16:56 - Eh bien, faites-la marcher.
01:16:58 - Eh bien, je peux la faire marcher si vous voulez.
01:17:00 - Eh bien, faites-la marcher, appuyez là.
01:17:02 Appuyez.
01:17:03 - Ah ben, je vais appuyer.
01:17:04 - Ben oui, quand même.
01:17:05 - On pourrait le voir disparaître.
01:17:07 - On ne peut pas rien faire.
01:17:08 - Regardez, regardez, il y a de la fumée partout.
01:17:11 - Vous pouvez vous mobiliser.
01:17:12 - Toutes les voitures sont posées.
01:17:14 - Il y a de la fumée de ça.
01:17:16 - En tout cas, vous avez gagné un tour, manifestement.
01:17:18 Vous vous y amenez aux amis.
01:17:20 - Pascal, Pascal, Pascal, Pascal.
01:17:22 Je vais terminer par une autre footballistique qui va vous faire plaisir.
01:17:25 Il y a un site argentin qui a écrit
01:17:27 "la meilleure équipe du monde de tous les temps".
01:17:30 Bouffonne dans les buts.
01:17:31 Cafou.
01:17:32 - Ah non, il y en a 11.
01:17:33 Non, non, il y en a 11.
01:17:34 Non, non, on ne va pas.
01:17:35 Non, non, Jacques, c'est fini.
01:17:36 C'est fini.
01:17:37 Jacques, Jacques, c'est fini.
01:17:38 - Il faut qu'on connaisse la meilleure équipe de tous les temps.
01:17:39 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:40 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:41 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:42 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:43 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:44 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:45 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:46 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:47 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:48 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:49 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:50 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:51 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:52 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:53 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:17:54 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:22 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:25 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:26 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:27 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:28 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:29 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:30 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:31 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:32 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:33 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:34 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:35 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:36 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:37 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:38 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:18:39 - C'est la plus belle équipe du monde.
01:19:04 - L'essentiel chez Labraud, ne manquez pas ce rendez-vous dimanche soir.
01:19:09 Philippe reçoit le journaliste, dont j'ai oublié le nom, à l'instant, qui a écrit
01:19:19 un livre formidable sur Claude Sautet et Romy Schneider.
01:19:22 Je ne connais évidemment que lui.
01:19:25 Et vous allez Jean-Pierre Lavagnat, bien sûr.
01:19:28 Jean-Pierre Lavagnat, qui est un journaliste absolument formidable.
01:19:30 Et le livre est formidable et l'émission est formidable.
01:19:33 Donc écoutez.
01:19:34 - Claude Sautet, lui, il a fait deux films.
01:19:37 Il rêve de cinéma depuis tout jeune.
01:19:40 Il a fait deux films qui n'ont pas marché du tout, dont les conditions de tournage ont
01:19:44 été difficiles, tout ça.
01:19:45 Si bien qu'il a décidé d'arrêter la mise en scène.
01:19:48 - Il gagne sa vie en devenant ce qu'on appelle le ressembleur.
01:19:51 - Voilà, c'est Truffaut qu'il appelait le ressembleur de scénario.
01:19:54 - Ce qu'on appelle aussi dans le métier, script doctor.
01:19:56 - Script doctor, voilà.
01:19:57 - C'est l'expression.
01:19:58 - Il travaillait sur les scénarios des autres et en même temps, il repeignait les appartements
01:20:01 de ses copains.
01:20:02 Mais il avait décidé d'arrêter la mise en scène.
01:20:05 Jusqu'au jour où un jeune auteur qu'il avait rencontré sur un projet qui ne s'est pas
01:20:09 fait, qui s'appelait Jean-Loup Dabadie, vient lui parler d'un livre qu'il a lu, "Les choses
01:20:15 de la vie", écrit par Paul Guimard avec qui il est ami.
01:20:18 Et ils ont décidé d'en faire un film.
01:20:20 Mais, donc ils ont fait une petite adaptation tous les deux, sauf qu'ils ont trouvé un
01:20:25 producteur, mais ils ne trouvent pas de metteur en scène.
01:20:27 Claude Chabrol a dit non, Alain Cavalier a dit non, Volker Schlöndorf a dit non.
01:20:32 Et un jour, député Dabadie appelle Sauter et lui dit, toi qui connais tout le monde,
01:20:38 tu ne veux pas lire ça et tu me diras à quel metteur en scène on peut le confier.
01:20:42 - Et Sauter rentre chez lui, le lit et le fait lire à Gradiela, son épouse.
01:20:47 - Elle le lit même avant lui.
01:20:48 - Elle lui dit, c'est pour toi.
01:20:50 - C'est pour toi.
01:20:54 C'est dimanche, c'est à 23h, chez Labros, c'est sur C8.
01:20:57 Et c'est après le film "Les choses de la vie", qui est un film extraordinaire, que
01:21:01 vous pourrez voir et revoir avec Romy Schneider et Michel Piccoli, bien évidemment.
01:21:07 Samedi à 10h, ça c'est demain, ne manquez pas "Bonjour docteur Millaud".
01:21:11 Brigitte vous expliquera l'importance de connaître ses chiffres de tension artérielle.
01:21:14 Vous connaissez votre tension artérielle ?
01:21:16 - Oui.
01:21:17 - Combien ?
01:21:18 - 12,7.
01:21:19 - Ouh, c'est bien.
01:21:20 - Bravo.
01:21:21 - Écoutons Brigitte Millaud.
01:21:24 - Il ne faut pas oublier qu'il y a toujours deux chiffres, tu sais.
01:21:27 Quand on donne une pression artérielle, on donne toujours deux chiffres.
01:21:30 - Oui, qui correspondent à quoi du coup ?
01:21:31 - Alors en fait, à chaque contraction du coeur, donc quand le coeur va éjecter du sang,
01:21:36 ça va être avec une grande force, quand il se contracte, pour aller nourrir toutes nos cellules,
01:21:40 irriguer toutes nos cellules.
01:21:42 Et donc à chaque contraction, ça va être le chiffre supérieur.
01:21:45 On appelle ça aussi la pression systolique, tu vois.
01:21:48 Quand le coeur se contracte, forcément, il est plus élevé.
01:21:51 - D'accord.
01:21:52 - Après, il y a aussi un autre chiffre qui est la pression diastolique.
01:21:57 C'est quand le coeur est au repos.
01:21:58 - Donc ça veut dire que même quand le coeur est au repos, il y a quand même une pression exercée dans les vaisseaux ?
01:22:04 - Oui, il faut bien qu'il y ait du sang qui circule, sinon toutes nos artères, les parois de nos artères,
01:22:09 elles se colleraient les unes aux autres.
01:22:11 Donc il y a toujours du sang qui circule, mais beaucoup, avec moins de pression,
01:22:15 puisque c'est au repos du coeur.
01:22:17 Et ça, c'est évidemment 80 fois par minute en moyenne.
01:22:20 Aussi, j'aimerais bien savoir, Pascal, si vos invités autour de la table connaissent les chiffres de leur tension artérielle.
01:22:26 Ils ne sont pas obligés de nous le dire, sauf s'ils veulent, mais j'aimerais bien savoir s'ils les connaissent.
01:22:30 - Bon, 13.
01:22:31 - Pas du tout.
01:22:32 - 13 ?
01:22:33 - Oui.
01:22:34 - Et le deuxième ?
01:22:35 - Vous connaissez 13 ?
01:22:36 - Le deuxième, je ne connais pas.
01:22:37 - Il faudrait que je m'y intéresse un peu.
01:22:38 - L'important, c'est de ne pas avoir d'autres tensions.
01:22:39 - Oui, vous m'avez permetté.
01:22:40 - Moi, j'ai une peau ici.
01:22:41 - Moi, je ne vais jamais chez le docteur, je ne sais pas du tout.
01:22:43 - Ah, chez le docteur, vous dites ?
01:22:44 - Je ne vais jamais chez le docteur, chez mon docteur.
01:22:46 - Vous êtes jeune, encore.
01:22:47 - Moi, je ne raconte plus que j'allais chez Pédiatre jusqu'à 18 ans, parce que ça fait rire les gens, mais c'est vrai pour le temps.
01:22:52 Benoît Daragon, que je salue, est membre de la Société des journalistes du Parisien.
01:22:57 Il me dit que tout à l'heure, on n'a pas été tout à fait complet.
01:22:59 Alors, il m'envoie tout le communiqué, je n'ai pas le temps de le lire, mais il dit simplement,
01:23:02 "Nous avons souligné que depuis plusieurs semaines, toutes les grandes interviews de la Une avaient été faites soit avec les membres du gouvernement,
01:23:07 Gabriel Attal et Elisabeth Borne, en tout cas uniquement avec des partisans de cette réforme largement contestée dans l'opinion et au Parlement.
01:23:15 Bien entendu, nous convenons avec le directeur des réactions que donner la parole à un interlocuteur ne signifie pas lui donner le tapis rouge
01:23:21 et nous faisons totalement confiance à nos collègues, mais cette surexposition donne, selon nous, le ton d'une ligne éditoriale qui n'est plus neutre."
01:23:27 C'est ce que j'ai dit. Il me semble que c'est plutôt ce que j'ai dit tout à l'heure, que la rédaction était en opposition avec sa légitimité.
01:23:35 En tout cas, je le remercie, monsieur Daragon. On est très en retard. On est très en retard. On est très en retard.
01:23:41 Je vous dis que Justine... Jacques Vandrouw ! Jacques, au revoir ! De la foire au pain d'épices !
01:23:48 Regardez, la voiture, elle marche ! Regardez, la voiture !
01:23:50 Oh là là ! Oh, Jacques Vandrouw ! Magnifique ! J'adorais ça, les auto-tamponneuses !
01:23:55 Et la foire à Nantes, elle était quand même dans le centre-ville, elle était courte Saint-Pierre, derrière la cathédrale.
01:24:01 Vous voyez, je vous présente le livre de la foire du trône. Il est magnifique. Voilà, vous savez tout.
01:24:08 C'est fini. Mais ça fume beaucoup, quand même, cette voiture.
01:24:11 J'espère que c'est pas vous, Ami ! Parce que là, si il y avait un accident, ça serait dommage.
01:24:18 Gérald Vandrouw a été à la réalisation. Merci à Gregory Posseidalo.
01:24:22 Au revoir, au revoir, Jacques !
01:24:25 Cette émission, Samuel a été à la vision, Marine Lanson, bien sûr, Justine Cerquera.
01:24:30 Je suis sûr, parfois, je suis très inquiet moi-même de ce que nous proposons.
01:24:36 Merci, Jacques ! Merci, merci ! Bon week-end ! Bon week-end !
01:24:40 Et à lundi. Je remarque mon rendez-vous dans une seconde.
01:24:43 *Bruit de pas*