Olivia Grégoire : «C'est une réforme difficile mais elle est indispensable»

  • l’année dernière
Olivia Grégoire, sur la reforme des retraites : «C'est une réforme difficile mais elle est indispensable».

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00:00 Jamais depuis 25 ans, aucune opposition n'a repris une réforme des retraites.
00:04 Donc oui, c'est une réforme difficile, il faut qu'on avance, elle est indispensable.
00:07 - 25 ans, il n'y a pas eu de réforme sur Nicolas Sarkozy ?
00:10 - Si, mais aucun... Beaucoup ont critiqué à l'époque,
00:13 mais personne ne l'a retouchée derrière.
00:15 C'est toujours la posture des oppositions qui sont dans la posture d'opposition,
00:19 qui préfèrent dire "dormez tranquilles",
00:20 c'est un peu ce que j'appelle la démocratie pyjama,
00:22 "rêvez doucement et vos rêves se chargeront du reste".
00:26 C'est pas ça être responsable.
00:28 - Est-ce que l'arbitre va siffler la fin de la partie ?
00:30 On parlait des commerçants qui n'en peuvent plus.
00:31 Est-ce qu'il ne faut pas faire une pause ?
00:33 Une médiation, comme le proposent les syndicats.
00:36 Olivier Véran a balayé ça d'un envers de la main,
00:38 nul besoin d'une médiation. Qui croit ?
00:41 - La médiation...
00:42 Alors, vous m'autoriserez plutôt à adhérer aux propos du gouvernement,
00:46 en tant que membre du gouvernement.
00:47 La médiation suppose qu'il n'y aurait pas de dialogue.
00:49 Ce n'est pas le cas.
00:50 Bon, donc c'est pour ça que... - Non, il n'y a pas de dialogue.
00:52 - C'est pour ça qu'Olivier Véran a réagi ainsi.
00:55 La porte n'a jamais été fermée pour discuter,
00:57 ni du côté d'Elisabeth Borne.
00:59 Elle a toujours été ouverte.
01:00 Je ne veux pas revenir sur le nombre de réunions qu'il y a eu avant.
01:02 - Elle a renvoyé à plusieurs reprises sur Olivier Dussopt seulement.
01:06 - Mais ce n'est pas anormal.
01:07 - La porte de McKinnon n'était pas ouverte.
01:08 - Ce n'est pas anormal aussi que le ministère du Travail ait reçu
01:11 une dizaine de fois les syndicats.
01:12 On aurait envoyé les syndicats chez Emmanuel Macron.
01:15 J'aurais été ce matin à commenter le fait que c'est jupitérien
01:18 et qu'on écrase le gouvernement.
01:19 On a laissé bosser les ministres, sous l'égide de la Première ministre.
01:22 Tout ça me sent plutôt bien.
01:23 Les gens critiquaient le fait que pendant un mois, un mois et demi,
01:25 le président de la République a laissé le dialogue parlementaire se fermer.
01:28 Heureusement, moi, j'ai été député, ça m'insupportait.
01:31 Quand l'exécutif venait interférer dans les travaux parlementaires,
01:34 il a laissé le Parlement s'exprimer.
01:37 J'ai bien compris, notamment à l'extrême gauche,
01:41 que la censure populaire était poussée au maximum
01:44 au détriment de la démocratie parlementaire.
01:46 J'ai bien compris, et nous voyons bien la délégitimation en cours
01:50 de tous les axes de notre Constitution, par LFI précisément.
01:54 Pour autant, le Parlement s'est exprimé.
01:57 On a aujourd'hui un texte au Conseil constitutionnel.
01:59 Il y aura un après aussi, très certainement,
02:01 avec un fandom d'initiatives partagées.
02:03 Il y a beaucoup d'initiatives en cours.
02:04 [musique]
02:08 [SILENCE]

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