Le secrétaire nationale du PCF s'exprime en marge de la manifestation parisienne en cette 10e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites.
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00:00 De toute façon, il faut en sortir.
00:02 La médiation, c'est une solution ?
00:04 Il faut en sortir. Il n'y a pas d'autre choix que de renouer le dialogue sur cette réforme des retraites.
00:10 Par la médiation ?
00:11 De réouvrir les discussions par la médiation, la négociation.
00:14 La main tendue des syndicats, le président de la République doit la prendre.
00:18 Le gouvernement d'Elisabeth Borne, il est cramé. C'est tout.
00:21 Eux, ils peuvent dire "c'est pas possible, c'est niaise", etc.
00:23 Mais le président de la République, il doit prendre cette main tendue pour pouvoir ouvrir de nouvelles discussions, négociations avec les organisations syndicales pour une autre réforme des retraites.
00:35 C'est précis. Mais c'est ce qu'il a essayé de faire comprendre lors de son interview la semaine dernière en disant "je suis disposé à recevoir l'intersyndical pour parler notamment du travail, des carrières longues, de l'usure professionnelle qui concerne aussi les questions de retraite".
00:47 Non, non, parce qu'il a dit ça et il a tout de suite fermé la porte en même temps à des discussions sur cette réforme des retraites.
00:53 La main tendue des syndicats, c'est d'ouvrir des négociations sur ce projet de loi qui est toujours contesté aujourd'hui.
00:59 Il faut le faire. C'est indispensable, d'autant qu'il y a deux recours au Conseil constitutionnel, un sur le fond de la loi et un autre sur la mise en place d'un référendum.
01:09 Et si ce référendum est lancé, de toute façon la loi ne doit pas être promulguée, sinon il va y avoir un choc législatif.
01:17 Donc le gouvernement, le président de la République, il est dans une impasse. Il ne peut plus sortir, il a annulé son déplacement à Toulon, il n'a pas pu aller au Stade de France,
01:27 ils sont obligés de retirer le texte de loi Immigration au Sénat, ils sont dans une impasse, ils sont coincés.
01:32 Donc s'il veut sortir demain de son château de l'Elysée, il va devoir accepter ces négociations, sinon il ne sortira plus.
01:39 Il est coincé, comme les ministres, ils ne pourront plus sortir dans le pays. Ils sont coincés, ils sont dans une situation intenable, ils doivent accepter la main tendue des syndicats.
01:48 En tout cas, nous on fera tout, tout pour rendre leur position intenable. Ils ne pourront plus se déplacer en France.