Mathilde Panot, présidente du groupe "La France Insoumise" à l'Assemblée, était l'invitée du "Face-à-Face" ce mardi sur BFMTV et RMC.
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00:00 La révolution par les urnes, nous l'avons dit mille fois.
00:02 La révolution citoyenne par les urnes.
00:04 Et je vais redire pour la millième fois à ce bureau
00:08 que nous sommes contre la violence qui attaque l'intégrité des personnes.
00:12 Après, vous avez tout amalgamé sous forme de violence.
00:15 Des gens qui mettent des autocollants sur une permanence,
00:17 des gens qui vont dégrader du type brûler une poubelle.
00:21 Il faut arrêter avec ça.
00:22 Moi, je salue le calme et le pacifisme.
00:24 Vous estimez que brûler une poubelle, ce n'est pas de la violence ?
00:26 Je salue le calme et le pacifisme de ce mouvement social.
00:30 Et je vais vous dire, si pendant des semaines,
00:33 les manifestations se sont extrêmement bien passées, pourquoi ?
00:36 Parce qu'après le 49-3, il y a eu un changement de doctrine.
00:40 Et moi, j'appelle chacun et chacune...
00:41 De doctrine quoi ? De force de l'ordre ?
00:42 Mais bien sûr, les ordres qui ont été donnés.
00:44 Le problème, ce sont les ordres qui ont été donnés.
00:47 Le problème, ce sont les armes qui sont données.
00:49 Le problème, c'est la recréation de la Bravem,
00:52 ces voile-chigeurs qui avaient disparu avec le meurtre de Malik
00:56 ou Seykin et qui est revenu en 2019 avec les Gilets jaunes.
00:59 Depuis le 49-3.
01:01 Et le refus par notamment une jeunesse,
01:04 de la brutalité de ce passage en force.
01:06 Et bien, que s'est-il passé ?
01:08 De nouveau, on donne des ordres,
01:09 on voit réapparaître le spectre des Gilets jaunes,
01:11 avec une accompagnante d'élèves en situation de handicap
01:14 qui a perdu un pouce, avec un cheminot qui a été éborgné,
01:17 et avec deux personnes qui sont aujourd'hui dans le coma,
01:20 avec une entre la vie et la mort.