Un enregistrement audio transmis à plusieurs médias met en cause le comportement de membres de la BRAV-M. Des manifestants interpellés sont insultés et menacés par des agents. Matthieu Vallet, secrétaire national adjoint du syndicat indépendant des commissaires (SICP) rappelle aux forces de l'ordre, qu'il "faut rester professionnel jusqu'au bout" malgré les provocations.
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00:00 Ce que je dis à mes collègues, et ils le savent, c'est qu'ils font un travail formidable mais exigeant,
00:04 passionnant, exaltant, mais aussi de haute importance pour notre société.
00:08 Et effectivement, on a façonné des activistes, des spécialistes du désordre,
00:11 des personnes qui veulent provoquer les policiers,
00:13 pour les emmener au dérapage, pour montrer que les policiers sont violents,
00:16 alors que la réalité est toute autre.
00:17 On a eu 441 policiers genre un blessé pour la journée de mardi,
00:20 presque 1000 depuis trois mois.
00:22 Sachant que là, on est quand même sur un individu au sol, assis,
00:24 qui ne peut que menacer éventuellement par un sourire
00:27 ou par des provocations verbales les policiers.
00:29 Tout à fait, mais en plus, ces policiers à moto,
00:32 ces brigades de répression d'action violente,
00:34 elles sont chargées uniquement d'être projetées pour interpeller les fauteurs de troubles,
00:38 les délinquants, ceux qui sèment le chaos, ceux qui font des violences,
00:40 ceux qui incendient les poubelles, qui peuvent provoquer des drames
00:42 par la propagation aux habitations et aux résidents qui sont mis en danger,
00:45 d'ailleurs qui sont sauvés dans une habitation, je le disais il y a quatre jours, des personnes.
00:50 Ensuite, ce qui est important de préciser, c'est que sur ces sept personnes interpellées,
00:54 il y en avait trois qui étaient présumées auteurs d'incendie,
00:56 et donc je dis qu'ils font un excellent travail
00:58 et que jusqu'au bout, il faut rester professionnel, même si c'est difficile,
01:01 même si la fatigue est là, même si les heures supplémentaires s'accumulent,
01:04 parce qu'on a besoin d'eux comme des brigades anticriminalités
01:06 pour interpeller ces personnes qui sont de oublie.
01:07 On entend bien leur devoir, encore une fois, certains policiers,
01:09 mais là, très clairement, on est en dehors de ce qu'on fait.
01:12 On est en dehors de la déontologie.
01:13 Moi, je suis très satisfait que dans les traits de droit,
01:15 le préfet de police ait saisi l'inspection générale de la police nationale.
01:18 C'est une inspection de qualité, d'excellence,
01:20 qui enquête sur les policiers sous l'égide des magistrats en matière de judiciaire
01:23 et sous l'égide des autorités qui sanctionnent,
01:25 puisque la profession de policier n'est plus à contrôler,
01:28 elle n'est plus sanctionnée de la fonction publique.