Marc Ferracci, député "Renaissance" des Français de l'étranger et membre commission affaires sociales, était l’invité de BFMTV ce mercredi soir. Il réagit aux propos d'Emmanuel Macron qui "regrette qu'aucune force syndicale n'ait proposé un compromis".
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00:00 disant aux syndicats qu'ils n'avaient porté aucun compromis social.
00:04 C'est-à-dire qu'ils ont aussi leurs responsabilités dans ce blocage.
00:08 Est-ce qu'ils disent qu'on vaut une vérité, à moins qu'ils ne mettent encore de l'huile sur le feu, et ce volontairement ?
00:13 Non, je pense qu'il n'y a aucune volonté de mettre de l'huile sur le feu.
00:16 Il y a simplement le constat d'une divergence profonde qui s'est exprimée de la part de toutes les organisations syndicales
00:21 sur la nécessité de reculer l'âge légal.
00:25 C'est là-dessus qu'il n'y a pas eu de compromis qui a pu être trouvé.
00:28 Il aurait pu y avoir des propositions sur la table à l'automne,
00:31 visant par exemple à dire "ça n'est pas 64 ans mais 63, mais on va en même temps rallonger la durée de cotisation,
00:38 et peut-être que ça nous permettra d'équilibrer notre système de retraite par répartition en 2030,
00:44 comme c'est l'objectif de cette réforme".
00:46 Ce type de propositions n'ont pas été formulées.
00:48 Et moi ce que je regrette, c'est effectivement qu'on ne se soit pas donné collectivement les moyens
00:53 de répondre à cette question fondamentale qui est "que fait-on de notre système de retraite par répartition ?"
00:59 Et toutes les propositions qui ont pu être faites,
01:01 et notamment les propositions qui ont été faites de taxer plus encore les entreprises qu'elles ne le sont aujourd'hui,
01:06 sont des propositions dont nous pensons qu'elles sont délétères pour l'emploi,
01:09 qu'elles sont délétères à la fin pour le pouvoir d'achat des Français.
01:13 C'est pour ça qu'aucun compromis n'a pu être trouvé sur ce sujet.
01:16 Je le regrette, mais je le constate.