Louis de Raguenel : «La difficulté, c'est qu'il y a aussi beaucoup de manifestations spontanées»

  • l’année dernière
Le chef du service politique d'Europe 1, Louis de Raguenel, au sujet des dispositifs des forces de l'ordre face aux manifestations «sauvages» : «La difficulté, c'est qu'il y a aussi beaucoup de manifestations spontanées [...] Il faut à la fois mettre un dispositif pour éviter que les manifestants prennent le terrain, et en même temps, un dispositif très dynamique». 

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00:00 difficulté c'est qu'il y a aussi beaucoup de manifestations spontanées, ce qu'on
00:02 appelle des happenings, ou des "manifactions", c'est comme ça que ça
00:06 s'appelle maintenant, avec des gens qui spontanément s'organisent sur les
00:09 réseaux sociaux et décrètent qu'il y a une manifestation qui se tient à tel endroit
00:12 à un moment précis. Et donc la difficulté c'est que pour les forces de l'ordre,
00:16 surtout les professionnels du maintien de l'ordre, c'est qu'ils ont des
00:19 équipements qui souvent sont assez lourds, donc ils doivent courir, marcher
00:22 parfois des dizaines de kilomètres. Il y avait notamment un policier à Paris qui
00:27 me confiait tout à l'heure qu'hier il avait mis un podomètre, pour savoir
00:30 combien de mètres il avait marché pendant l'après-midi et la nuit, il a
00:34 marché 17 kilomètres. Il faut quand même imaginer que c'est énorme et donc avec un
00:38 équipement qui est assez lourd. Et donc la difficulté c'est qu'il faut à la
00:41 fois mettre un dispositif pour éviter que les manifestants prennent le terrain,
00:46 que s'en prennent à des établissements bancaires, tous les symboles du
00:50 capitalisme comme ça avait été évoqué avant, et en même temps il faut un
00:53 dispositif très dynamique, donc avec des policiers qui sont chargés d'aller
00:57 extraire, identifier des manifestants de manière très précise,
01:00 les extraire et ensuite permettre la judiciarisation.
01:04 [Musique]
01:08 [SILENCE]

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