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Guillaume Konrad, égoutier revient sur le discours tenu par Emmanuel Macron ce mercredi : «On est dans un mépris de classe».

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Transcription
00:00 typiquement dans le jeu politique, ça veut dire je passe en force la réforme des retraites,
00:05 on passe avec deux années de plus, mais ne vous inquiétez pas,
00:10 le dialogue social va se poursuivre et on va pouvoir réouvrir les négociations
00:14 sur la pénibilité, sur la difficulté au travail.
00:18 Mais si ces négociations, du moins ces échanges qui sont mis en place
00:23 ont la même qualité que ceux sur la réforme des retraites,
00:27 moi j'attends rien du tout de ce qui va se passer.
00:30 En gros, c'est appaiser un petit peu la gronde sociale en disant
00:36 vous inquiétez pas, on est là, on se penche sur la pénibilité,
00:40 mais c'est pas comme ça qu'on met pas la charrue avant les bœufs.
00:43 Identifions, il vient, M. Macron, ou du moins son gouvernement,
00:47 découvrir par la gronde sociale qu'il y avait effectivement
00:50 des emplois indispensables de première ligne,
00:54 que ce soit les éboueurs, que ce soit le personnel de ménage,
00:57 il s'aperçoit qu'en fait, effectivement, il y a cette frange de la société.
01:02 Bah oui, on voit bien qu'on est dans une lutte, un mépris de classe,
01:05 c'est ni plus ni moins que ça, et ces réformes technocratiques
01:08 ne prennent pas en cause toutes ces problématiques de pénibilité du travail.
01:13 (Générique)
01:16 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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