Emmanuel Macron est de retour sur le terrain ce jeudi, dans l’Hérault, après un premier déplacement mouvementé mercredi en Alsace. À peine arrivé à Ganges, pour y rencontrer des professeurs et des élèves, les premières tensions ont éclaté avec ses opposants. La CGT Énergie a même affirmé avoir coupé l’électricité dans le collège qu’il doit visiter, et le chef de l’État a été accueilli par des manifestants scandant «Macron démission». Selon l’avocat Pierre Gentillet, «Emmanuel Macron ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de mobilisation à chaque déplacement».
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00:00 Emmanuel Macron ne s'attendait pas et ne s'attend pas à ce qu'à chaque
00:04 déplacement, il y ait autant de mobilisation.
00:07 On va voir si cette mobilisation va durer, mais enfin, pardon,
00:10 on peut dire qu'Emmanuel Macron a du cran, effectivement, d'y aller.
00:14 Moi, je pense, et pour avoir eu certaines images où il a été un peu pincé,
00:17 à mon avis, moi, ce que j'ai compris, c'est qu'il était surpris
00:20 et évidemment très déçu de voir qu'il y a toujours autant de mobilisation
00:25 parce qu'il pense notamment avec cette fameuse stratégie des 100 jours.
00:28 Et c'est pour ça, c'est pour ça qu'il sort de son palais,
00:30 c'est pour ça qu'il va voir les gens, parce qu'il veut passer cette séquence.
00:33 Seulement, voilà, peut être, peut être que cette réforme des retraites passera
00:36 parce que dans mon vieux fond légaliste, excusez moi, je vous rappelle
00:40 qu'il y a encore un RIP, un référendum d'initiative partagée
00:43 qui est toujours à l'examen du Conseil excel et j'attends toujours cette décision.
00:47 Mais si cette réforme passe,
00:50 restera toujours jusqu'à la fin de son quinquennat.
00:54 Et peut être pour les précédents, s'il décide de se représenter,
00:57 cette méthode et ce comportement.
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