Le 33e Open du Havre, au Tennis Club Municipal du Havre, est de retour en 15 000 dollars la semaine prochaine, du 19 au 26 mars. L'épreuve normande avait eu la joie de se transformer l'an passé en 25 000$. Avec le Covid, de nombreux tournois avaient été retirés du calendrier et aucun 25 000 dollars n'était prévu durant cette semaine-là. L'ITF avait donc demandé à Michel Ruiz, directeur du tournoi, de faire monter en grade son tournoi. Le patron de l'épreuve et ses équipes avaient répondu favorablement au défi proposé et avait réussi avec succès leur mission. Le tournoi avait été remporté par Tamara Korpatsch, actuellement 81e mondiale, qui avait dominé Anna Blinkova, 69e à la WTA.
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00:00 Alors Michel Ruiz, 33e Open du Havre, j'imagine que c'est toujours la même excitation à l'approche du tournoi et en ce début de semaine.
00:07 On retrouve notre excitation d'il y a deux ans parce que les derniers on était sur 25 000, c'était un peu une parenthèse,
00:13 parce que notre boulot c'est le 15 000 et aider les plus jeunes à démarrer donc on retrouve cette excitation.
00:18 Les petits jeunes qui viennent gagner leur premier point, ça c'est vraiment notre job et c'est ce qu'on aime.
00:23 Justement,
00:25 cette parenthèse 25 et revenir à 15, ça n'a pas été trop dur.
00:29 On a apprécié énormément bien sûr de recevoir des filles classées 120, 140 mondiales, on a vu un beau spectacle,
00:36 on a été très fiers que l'Active F nous ait proposé ce 25 000,
00:44 on a été fiers d'avoir été choisis pour faire ce 25 000.
00:47 On a vu des beaux matchs, on est content d'avoir vu ce que l'on a vu, des nanas qui étaient 140 qui aujourd'hui sont 60 ou 80.
00:55 Mais notre job c'est d'aider les plus jeunes et on est content de revenir à notre
00:59 15 000 et retrouver les meilleures cadettes,
01:03 les meilleures françaises de 15-16 ans.
01:07 Alors vous parlez beaucoup des jeunes, vous avez eu la chance d'avoir avec Gaze Veritec par le passé et aussi beaucoup d'autres françaises
01:13 qui ont ensuite eu des belles carrières.
01:16 J'imagine que c'est une belle fierté pour vous.
01:18 Oui c'est une grande fierté et c'est aussi ça le message que je voudrais passer.
01:21 Les nanas qui viennent ici qui sont 500, 600, 700e mondiale,
01:25 je rappelle que Gaze Veritec quand elle est nûe à 16 ans et demi, elle était 700e mondiale.
01:30 Aujourd'hui elle est numéro 1. Toutes celles qui sont aujourd'hui dans les 500, 800 peuvent très bien dans 4-5 ans
01:36 toucher le top 5 ou ne serait-ce que le top 100, c'est déjà beau, mais pourquoi pas en première mondiale.
01:42 Ce n'est pas le classement d'aujourd'hui qui est important, c'est
01:46 l'avenir que peuvent avoir ces joueuses.
01:49 Il faut aussi rappeler que vous avez eu de nombreuses françaises
01:51 qui ont ensuite crevé les rampes.
01:54 Oui, autrefois, ça fait quand même la 33e Open, donc dans le temps on a eu bien entendu Amélie Mauresmo,
01:59 on a eu bien sûr Marion Bartoli, Alice Eccorne, je ne vais pas les citer toutes, mais sur les 20 premières
02:07 joueuses françaises, les 20 premiers numéros, 17 sont venues sur le Havre.
02:11 Donc on remplit notre rôle d'aider les plus jeunes à démarrer et c'est ça que l'on aime.
02:16 Cette année, vous avez quelques attractions, quelques noms de nouvelles ?
02:19 Cette année, on a fêté les 16 ans aujourd'hui
02:23 d'une petite joueuse qui démarre. C'est son premier tournoi.
02:29 Julie Milatovic, elle est française,
02:33 elle a fêté ses 16 ans, elle était ravie et là elle est en train de jouer son dernier match.
02:39 Va-t-elle se qualifier pour être là demain ? On ne sait pas encore, elle est en train de jouer.
02:43 Mais c'est vrai que ça c'est notre job, aider ces jeunes-là. On a dans le grand tableau aussi
02:48 deux cadettes
02:50 Délia Gaillard et Chloé Noël,
02:53 qui sont des juniors, qui ont 17-18 ans, sont des juniors et qui sont parmi les meilleurs juniors de France en ce moment.
03:01 J'imagine aussi que même s'il y a la fierté, il y a aussi beaucoup de stress à l'approche du tournoi,
03:08 parce que le cahier des charges est forcément important.
03:11 Est-ce qu'à chaque fois c'est un défi
03:13 qui à la fois vous excite et aussi vous donne du stress à l'approche ?
03:19 Non, moi le stress je ne connais pas. C'est de la chance, je ne suis pas quelqu'un qui stresse.
03:23 Je m'inquiète de temps en temps.
03:25 Quelquefois je m'énerve parce que j'ai dix trucs à faire en même temps,
03:28 mais ça ne me fait pas stresser.
03:29 Et puis ça me fait du bien de ne pas être stressé comme ça, parce que ça déstresse un peu les autres.
03:35 Parce qu'il y a eu des changements au club,
03:37 il y a une dame qui a dû prendre tout ça en main alors qu'elle ne connaissait pas trop.
03:41 La pauvre, elle était débordée, elle passait des coups de toussé tous les jours ou presque.
03:46 Elle a fait un énorme boulot,
03:48 mais du coup elle n'a pas stressé parce que je la déstresse.
03:51 Mais non, de toute façon, on ne peut pas stresser.
03:55 C'est quelque chose que l'on aime et c'est une passion.
03:57 On ne stresse pas.
03:58 Pour conclure, ce serait quoi un 33e Open du Havre réussi ?
04:04 Eh bien, oui, une petite Française, une des 18-19 ans qui arrive en demi ou en finale.
04:12 Il ne faut pas rêver de gagner.
04:14 Une Française qui gagne aujourd'hui, je ne saurais pas dire laquelle.
04:17 Je ne ferais pas de pronostic.
04:19 Parce qu'on a des 500, 600e qui ont 20 ans, 22 ans, qui ont de l'expérience.
04:25 Donc je ne ferais pas de pronostic.
04:28 Par contre, une Française en demi déjà, ce serait bien.