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Le député LFI des Bouches-du-Rhône, était l’invité du Grand rendez-vous, ce dimanche 19 mars, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur Jean-Luc Mélenchon : «Ce que nous avons construit avec la Nupes et autour de Jean-Luc Mélenchon est l’alternative politique pour ce pays».

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Transcription
00:00 Il me paraît évident qu'à partir du moment où ce qu'on observe là,
00:04 c'est une Macronie qui est à bout de souffle, qui est en fin de règne.
00:07 D'ailleurs, je retrouvais un extrait de Bruno Le Maire
00:11 dans la mandature de François Hollande au moment où l'article 49.3 avait été utilisé.
00:17 Et Bruno Le Maire disait "mais le recours au 49.3, c'est le signe d'une fin de règne".
00:21 Alors, je reprends ses termes et ses propos.
00:23 Le recours au 49.3 est le signe d'une fin de règne.
00:25 Donc, la question qui va être posée, c'est la question de l'alternative politique au macronisme.
00:29 Et clairement, ce que nous avons construit avec la NUPES,
00:32 et en particulier autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle,
00:36 est l'alternative politique pour ce pays.
00:38 Finalement, si c'est une crise de régime, l'alternative c'est vous ou Marine Le Pen.
00:42 C'est possible que ce soit comme ça que ça se termine, effectivement.
00:45 Et donc moi, je dis aux gens qui nous écoutent,
00:47 dans cette bataille notamment sur les retraites,
00:49 le Rassemblement national a été aux abonnés absents.
00:52 Il n'a pas mené la bataille, il n'est pas dans les manifestations,
00:55 il ne soutient pas les grévistes.
00:56 Il n'était pas invité dans les manifestations.
00:58 Non mais d'accord, mais il n'a jamais été dans aucune manifestation,
01:02 et s'il n'est pas invité dans les manifestations,
01:04 il devrait se poser la question de savoir pourquoi.
01:06 Vous n'étiez pas accueillis avec des roses et des accolades.
01:07 Moi, je me souviens de ce qu'avait dit M. Martinez sur Jean-Luc Mélenchon,
01:10 ça ne sentait pas l'amitié à tout vent.
01:12 Je vous propose, Sonia Mabrouk, de venir faire un petit tour
01:14 dans la prochaine manifestation avec moi jeudi prochain à Marseille,
01:17 vous verrez, si vous le souhaitez.
01:19 Mais M. Mélenchon, je parle...
01:20 Mais Jean-Luc Mélenchon, il est aussi dans les manifestations à Marseille.
01:23 Ce n'est pas ta question, heureusement qu'il peut y être.
01:25 Et je peux vous dire que...
01:25 Mais si M. Martinez avait entendu ce qu'il a dit sur Jean-Luc Mélenchon.
01:28 Mais alors, répondons à votre question.
01:30 Est-ce que nous sommes bien accueillis dans les manifestations ?
01:32 Je pense qu'il suffit de venir avec nous pour voir que c'est le cas,
01:35 parce que les gens se disent "merci, c'est beaucoup de merci,
01:38 merci, c'est bien qu'on ait des députés qui portent notre parole à l'Assemblée nationale.
01:41 Pour le reste, Philippe Martinez est à l'intersyndicale
01:44 et à l'initiative des mobilisations,
01:47 et nous, nous les appuyons et nous les soutenons.
01:48 Vous avez compris qu'ils ne veulent pas de récupération, ni de votre part, ni de...
01:52 D'ailleurs, c'est légitime de leur part.
01:53 Oui, c'est tout à fait légitime et aucun d'entre nous n'a l'intention de récupérer quoi que ce soit.
01:57 Mais notre place, c'est d'appuyer les mobilisations, de soutenir les grévistes.
02:00 Je vous donne un exemple.
02:01 On a fait une caisse de grève,
02:03 elle a réuni plus de 500 000 euros pour soutenir les grévistes.
02:06 Je pense que les grévistes, ils sont contents
02:08 de recevoir l'appui financier de la France insoumise.
02:10 Ça ne veut pas dire qu'ils sont obligés de devenir militants au soutien de la France insoumise.
02:14 C'est encore là sa place.
02:15 C'est encore l'avenir de votre mouvement, Jean-Luc Mélenchon ?
02:18 Je pense qu'en tout cas, il participe de l'avenir de notre mouvement.
02:22 Mais heureusement, il n'y a pas que Jean-Luc Mélenchon dans notre mouvement.
02:24 Je comprends ce que vous dites, mais on a aussi, et d'ailleurs,
02:26 c'est je crois un sujet sur lequel on peut rendre hommage à Jean-Luc Mélenchon.
02:30 Il a fait émerger, entre guillemets, des figures, des personnalités politiques ces dernières années.
02:36 Et c'est une bonne chose parce que maintenant, on a une richesse,
02:39 on a un embarras du choix pour la suite.
02:40 Mais Jean-Luc Mélenchon, il participe, c'est une évidence.
02:42 [Musique]
02:46 [SILENCE]

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