Olivier Mateu (CGT): "La violence, elle est du côté du gouvernement et du patronat"

  • l’année dernière
Olivier Mateu, secrétaire de l'union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône, est l'invité du Live Toussaint au lendemain de l'utilisation du 49.3 par le gouvernement pour adopter la réforme des retraites. L'intersyndicale appelle à une nouvelle grande journée de mobilisation le 23 mars prochain. 

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Transcript
00:00 Écoutez, nous tout ce que nous avons fait dans ce mouvement, comme en 2019 et 2016, nous l'avons fait avec des grévistes.
00:07 Et en respectant les règles. On a face à nous un gouvernement qui n'a en réalité rien à faire de ses travailleurs, de son peuple.
00:18 Donc partant de là, on va laisser libre cours à la créativité des travailleurs sur les lieux de travail.
00:23 On va faire en sorte qu'ils se retrouvent le plus souvent possible, à la fois pendant les manifestations interprofessionnelles à l'appel de l'intersyndical,
00:31 mais entre, pour faire en sorte de peser le plus fortement possible sur l'économie.
00:36 Je veux dire tout mon soutien aux travailleurs qui ont été délogés ce matin et la réaction pour nous aussi,
00:44 la mise en grève de l'incinérateur de la métropole d'Aix-Marseille.
00:49 – Quand vous parlez de créativité, vous voulez dire en fond que vous n'empêcherez peut-être pas certains syndicalistes ou grévistes de franchir certaines lignes ?
01:02 – Si vous parlez de violence, la violence elle est du côté du gouvernement et du patronat.
01:07 C'est eux qui gazent les travailleurs qui sont en grève en toute légalité.
01:11 Donc s'ils franchissent toutes les lignes, ils auront à l'assumer et à en subir les conséquences.
01:16 Vous ne croyez pas qu'on va se laisser faire à coup de 49.3 et à coup de matraque ?
01:20 Ça c'est hors de question. Il y a dans ce pays les moyens de faire autrement et on va aller les chercher.
01:25 Et cette réforme ne le verra pas le jour, 49.3 ou pas.

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