Bruno Retailleau (LR): "Ce vote ne signifie en aucun cas un soutien inconditionnel au gouvernement"
Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, s'exprimait après le vote de la réforme des retraites au Sénat.
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00:00 Je crois qu'on a obtenu une très large majorité ici au Sénat.
00:02 Je veux rappeler que ce vote-là ne signifie en aucun cas un soutien conditionnel au gouvernement.
00:08 Simplement, cette réforme vient du Sénat, puisque nous la votons tous les quatre ans.
00:14 Nous avons été cohérents et surtout, et par-dessus tout, nous voulons sauver le régime de retraite par répartition.
00:19 C'est bien commun. Il a été construit par la droite et par la gauche à l'issue de la seconde guerre mondiale.
00:24 Et les déficits, plus de 150 milliards dans les dix prochaines années et surtout toujours plus de pensionnés,
00:30 toujours moins de cotisants risquaient de faire éclater cet édifice auquel les Français tiennent par-dessus tout.
00:37 — C'est pas surtout le quinquennat d'Emmanuel Macron que vous sauvez ce matin ?
00:39 — Je m'en fiche. Moi, je ne réagis pas de cette façon-là. Ma boussole, c'est pas Emmanuel Macron.
00:43 Ma boussole, c'est l'intérêt national. Voilà. Moi, je veux absolument, demain,
00:47 qu'il n'y ait pas une explosion du régime de retraite par répartition, parce qu'à ce compte-là,
00:50 c'est pas les riches qui vont trinquer. Les riches, il n'y a pas de problème.
00:52 Ils capitalisent de façon individuelle. C'est les Français les plus modestes.
00:56 Ce sera les jeunes aussi, qui devraient à ce moment-là payer deux retraites, la nôtre et la leur.