Jérôme Seydoux auditionné par la commission de la culture du Sénat sur l'avenir du cinéma français

  • l’année dernière
Auditionné par la commission de la culture du Sénat, Jérôme Seydoux livre son analyse sur les difficultés du cinéma français 

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Transcript
00:00 Bon alors, d'abord la France n'a pas que pâté. Il y a d'autres opérateurs qui ont d'autres opinions, qui défendent éventuellement d'autres stratégies.
00:13 Et je pense que la France a beaucoup de chance sur deux points de vue. Un parc de salles qui est très diversifié parce que nous on est catalogués comme cinéma commercial.
00:27 Mais il existe aussi des cinémas à réessais, des cinémas de villes, de villages qui sont d'ailleurs presque toujours subventionnés.
00:36 Donc la France est quand même au point de vue cinéma très bien équipée. Je pense qu'on n'est pas loin d'être un des pays les mieux équipés au monde.
00:47 De ce point de vue là, la diversité existe et ceux qui considèrent que c'est trop cher ou que ce n'est pas les films, ils peuvent aller ailleurs.
00:55 Donc on n'est pas de ce point de vue là. Deuxièmement, vous posez la question du nombre de films. C'est évidemment pas à nous de répondre à cette question.
01:05 Ardavant a expliqué que de notre point de vue, du point de vue de la gestion de l'entreprise, nous allions nous concentrer pour faire moins de films.
01:14 Et il se trouve qu'effectivement la France produit beaucoup de films. Mais je pense que véritablement, s'il doit y avoir une évolution de la réglementation,
01:25 c'est au CNC qu'il faut poser la question. Parce que c'est vraiment le CNC qui décide, si vous voulez, de comment le nombre de films est quand même lié au système de l'avance sur recette, des subventions.
01:38 Et ces subventions pourraient peut-être être données d'une manière différente. Mais ce n'est pas à nous de répondre à cette question.
01:48 Il est toujours certain que si on fait trop de choses, ça a un avantage. C'est qu'on ouvre, si vous voulez, des possibilités peut-être à des gens qui ne feraient pas de films.
02:01 Mais en ouvrant, on a tendance un peu à saupoudrer. Et à saupoudrer, on est éventuellement moins efficace.
02:09 Donc si on veut être plus efficace, il faut peut-être avoir des règles un peu plus strictes sur la sélection des gens qui reçoivent des subventions.
02:18 Mais ce n'est pas à nous de répondre à cette question. C'est, je pense, d'une partie peut-être à vous, peut-être au CNC, puis peut-être au public.
02:28 Mais je pense très réellement qu'il y a une évolution pour aller au cinéma, pour les gens qui vont au cinéma, qui est une évolution qui est aux États-Unis depuis très longtemps,
02:37 qui existait avant le Covid. C'est qu'aller au cinéma par rapport à rester chez soi, à regarder la télévision, c'est un certain effort.
02:49 Et vous avez cité une phrase, je ne me reciterai pas moi-même parce que j'avais trouvé que j'avais peut-être été un peu vulgaire ce jour-là.
02:56 Mais voilà. Donc je pense qu'aller au cinéma, qui demande un certain effort, on y va pour son plaisir. Même si quel que soit le film qu'on va voir.
03:11 [Musique]

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