Gabrielle Cluzel : «Le climat est délétère»
Pour la directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel, le climat est délétère actuellement en France : «Le climat est délétère».
Transcript
00:00 C'est vrai que ça fait peur. Je ne suis pas certaine, au vu de ce qui s'est passé auparavant,
00:04 que les syndicats aient forcément les moyens de mettre en œuvre les menaces qui exagèrent.
00:10 Est-ce que c'est un jeu de poker menteur ? J'en sais rien, mais le climat est délétère.
00:15 Le climat est délétère et ce qui est inquiétant, c'est que le gouvernement ne s'en occupe pas,
00:17 plus que les redemontades de M. Mattew, qui est, si je me souviens bien, un ami intime de Joseph Staline.
00:24 Donc moi, depuis, ça m'a un petit peu bloquée dans mes élans vers M. Mattew.
00:30 Je crois que c'est l'opinion des Français qui est profondément intéressante.
00:36 Et ce qui est fou, c'est qu'à aucun moment, le gouvernement ne semble noter le soutien.
00:44 Il ne le souligne, il ne le remarque jamais. Alors que les syndicalistes soient dans la rue, bon, très bien.
00:50 Mais ce qui est frappant, c'est que surtout les Français sont contre cette réforme.
00:53 Et si on l'analyse, c'est les travailleurs, les gens qui travaillent et qui se disent,
00:59 mais encore une fois, c'est sur nous que l'on va taper.
01:01 Parce qu'évidemment, pour arrêter de travailler plus tôt ou plus tard, à un moment, il faut travailler.
01:06 Or, le gouvernement, avant de taper sur la tête de ceux qui travaillent,
01:09 j'aimerais pas utiliser le mot "travailleur" parce que j'ai l'impression d'être M. Mattew,
01:12 mais parlons de ceux qui travaillent, eh bien, on pourrait s'intéresser, par exemple,
01:17 aux immenses fraudes qui existent dans notre pays.
01:20 Mais ça, personne n'en dit rien. On pourrait s'intéresser à l'immigration clandestine, par exemple, qui ne cotise pas.
01:28 Et tous ces sujets-là, qui devraient être prioritaires avant d'aller chercher de l'argent dans la...
01:34 - Être à partie d'un projet de loi immigration. - Eh bien, oui, oui.
01:37 Enfin, c'est un projet de loi assez cosmétique pour le moment. Eh bien, tout cela, on ne l'a pas fait.
01:42 Mais moi, je comprends que les gens se disent, mais pourquoi je travaillerais,
01:46 alors que d'autres, finalement, se passent à côté du système ?
01:48 - Je crois que la polit...
01:50 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]