Le maire LR dénonce "l'hypocrisie" d'Anne Hidalgo face à la grève des éboueurs.
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00:00 Vous souhaitez quoi du coup ? Une sorte de réquisition immédiate pour mettre un terme à ce problème presque sanitaire ?
00:11 Je demande à la maire de Paris qui a dit depuis de nombreuses années que les maires d'arrondissement avaient le pouvoir de propreté
00:17 de nous laisser la possibilité de recourir à des sociétés privées pour déblayer les rues.
00:22 Ça n'est pas casser la grève.
00:23 Il y a des sociétés privées qui ont des marchés à Paris.
00:26 Je rappelle qu'il y a la moitié de Paris qui est ramassée par la régie municipale.
00:31 J'estime qu'on est dans une situation exceptionnelle et que la mairie de Paris peut recourir aux privés.
00:36 D'ailleurs, elle le fait. Elle le fait la nuit, Bruce Toussaint.
00:38 Tout ça est scandaleux de la part de la mairie de Paris.
00:41 J'ai des informations ce matin qui montrent que la nuit, dans les arrondissements qui sont sous gestion municipale, il y a des bains privés.
00:50 Donc tout ça est scandaleux. Tout ça est politicien de la part de la maire de Paris.
00:54 En douce, vous voulez dire ?
00:54 En douce, tout à fait.
00:55 Donc ce sont des sociétés qui seraient engagées par la mairie de Paris pour venir nettoyer certains quartiers seulement ?
01:02 Oui, certaines zones.
01:03 Et je vais vous dire que dans le cadre de la reprise qui va un jour arriver, on espère qu'elle sera la plus rapide possible,
01:09 vous verrez que la mairie de Paris aura recours au secteur privé pour accélérer le déplaiement.
01:14 Donc l'hypocrisie, le double discours d'Anne Hidalgo, son mutisme,
01:19 parce qu'aujourd'hui, ce qui finalement frappe, c'est qu'elle est totalement absente.
01:22 Elle tweet quelque chose sur les investissements ce matin, mais elle n'est pas à la hauteur.
01:27 Elle n'est pas à la hauteur d'être maire de Paris sur ce sujet.
01:30 Quelle est une position personnelle pour soutenir la grève ?
01:33 Bien sûr, elle peut l'avoir.
01:35 Mais elle est otage, soit des organisations syndicales et de son positionnement politique.
01:40 Et là, elle n'est pas au service de l'intérêt général, elle n'est pas au service des Parisiens.
01:43 Elle est à côté de la plaque.
01:45 Elle est contre cette réforme, comme 60 ou 65 % des Français.
01:51 – Oui, mais elle a affiché son opposition, souvenez-vous,
01:55 ça a fait polémique d'ailleurs, à la Chambre de Parvis, de l'Hôtel de Ville.
01:58 Donc aujourd'hui, ça paraît compliqué pour elle de renoncer à ce soutien.
02:03 – Elle est rattrapée par la patrouille. – Si on est cohérent.
02:05 – Mais elle est maire, elle doit assurer un service.
02:07 Il y a des sociétés privées qui sont parfois en grève
02:09 dans les autres arrondissements de Paris, qui sont gérées en privé.
02:12 Ça n'éteint pas la grève. C'est surréaliste.
02:18 – J'aimerais que M. Olivar-Tosquy réagisse.
02:20 Je rappelle que vous êtes secrétaire fédéral de la CGT et du service public.
02:23 D'abord, vous avez entendu parler de ce que dénonce M. Boulard,
02:27 le maire du 17e arrondissement de Paris.
02:28 Dans certains quartiers, il y aurait un ramassage d'ordures en douce la nuit.
02:34 – On a quelques éléments, mais là n'est pas l'essentiel.
02:37 C'est que la grève aujourd'hui, elle est massive.
02:40 – Pardonnez-moi de vous couper juste sur ce point-là.
02:41 Après, on parlera du reste.
02:43 Vous avez quelques éléments, donc oui, c'est vrai.
02:45 – C'est certainement vrai, mais je dirais qu'on n'a pas d'élément précis,
02:49 puisque encore une fois ça se fait la nuit comme vous venez de le dire.