Aujourd’hui, nous allons vous parler des clauses contractuelles les plus surprenantes dans la grande ligue. Il y a les clauses de contrat standards, comme l’interdiction pour les joueurs NBA de s’adonner à des activités potentiellement dangereuses telles que la moto, la boxe, le ski, le parachutisme, la lutte ou encore le deltaplane.
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00:00 Salut tout le monde, aujourd'hui nous allons vous parler des clauses contractuelles les plus surprenantes dans la grande ligue.
00:05 Pour commencer il y a les clauses de contrat standard, comme l'interdiction pour les joueurs NBA de s'adonner à des activités potentiellement dangereuses
00:11 telles que la moto, la boxe, le ski, le parachutisme, la lutte ou encore le deltaplan.
00:16 En 2008, Montaely s'avait ainsi écopé de 30 matchs de suspension par les Warriors pour avoir menti sur l'origine de sa blessure.
00:22 Il avait raconté s'être tordu la cheville en jouant au basket alors qu'il avait tué un accident de scooter.
00:27 En 2003, le prometteur Jay Williams a lui ruiné sa carrière après un grave accident de moto alors qu'il n'avait ni casque ni permis.
00:34 Ensuite dans cette catégorie des clauses classiques, on retrouve aussi les player options, les trade kickers qui octroient un bonus aux joueurs en cas de transfert
00:41 ou encore la no trade clause.
00:43 Elle permet à un joueur dans la ligue depuis au moins 8 ans et avec son équipe actuelle depuis au moins 4 ans de mettre son veto à tout trade pendant son contrat.
00:50 Cette saison, seul Bradley Bill avec Washington en bénéficie.
00:54 Et puis il y a les autres clauses aussi, négociées au cas par cas.
00:56 Parmi elles, on connaît bien les bonus financiers qui tombent pour les joueurs sélectionnés au All-Star Game, dans une All-NBA Team ou qui remportent un trophée.
01:03 Mais vous allez voir qu'au milieu de tout ça, il y a aussi des clauses plus originales.
01:06 On vous a par exemple déjà parlé de la clause "Love of the Game" de Michael Jordan dans une précédente vidéo.
01:10 Allez voir ça si ça ne vous dit rien.
01:12 Aujourd'hui, on va se pencher sur les clauses les plus originales, surprenantes, voire carrément farfelues qui ont pu être signées au fil des années.
01:18 Quel est le point commun entre Glenn Davis, Boris Diaw, Zion Williamson et Mario Chalmers ?
01:22 Tous ont été concernés à un stade de leur carrière par une clause concernant leur poids.
01:27 Le contrat de Davis avec les Celtics en 2009 incluait ainsi un possible bonus de 500 000 dollars s'ils respectaient un certain poids à certains stades de la saison.
01:34 Même chose pour Diaw en 2014 avec les Spurs.
01:37 150 000 dollars s'ils pesaient 115 kilos au moins au 25 octobre.
01:40 150 000 dollars s'ils pesaient 115 kilos ou moins après le All-Star break.
01:44 Et 200 000 dollars s'ils pesaient 115 kilos ou moins le 1er avril.
01:48 L'année dernière, Williamson a re-signé pour 193 millions de dollars sur 5 ans.
01:51 Avec un contrat pouvant atteindre les 231 millions selon certaines conditions.
01:56 Notamment s'il est élu dans une All-NBA Team, MVP ou Défenseur de l'année.
02:00 Mais vous vous en doutez, si on en parle, c'est que le montant dépend aussi de son nombre de matchs joués et de son poids.
02:05 Son contrat stipule en effet qu'il doit se peser périodiquement pendant toute la durée de ce dernier.
02:09 La somme de son poids en pounds et de son pourcentage de masse grasse doit être inférieure à 295.
02:15 Sachant que 295 pounds = 133,8 kilos.
02:19 Si ce n'est pas le cas, le montant de l'argent garanti dans son contrat pourra être réduit.
02:22 Quant à Mario Chalmers, le 8 lui avait promis un petit bonus de 19 580 dollars
02:27 s'il suivait un programme de remise en forme spécifique et disputait la Summer League.
02:30 Et puis en 2010, les Lakers ont aussi négocié avec leur rookie Derek Caracter
02:34 un bonus qui pouvait faire passer son salaire de 275 000 à 500 000 dollars
02:38 s'il atteignait un certain poids cible pour le début du training camp.
02:41 Choisi en 1ère position de la draft 1987 après 4 ans passés à l'Académie Navale Américaine,
02:45 David Robinson a lui dû effectuer 2 ans de service avant de pouvoir démarrer sa carrière de basketeur.
02:50 Or, il existait à l'époque dans le règlement une Military Clause
02:54 qui stipulait que si un joueur drafté en NBA devait servir dans l'armée avant de rentrer dans la ligue,
02:58 il avait la possibilité de se réinscrire à la draft une fois son service effectué
03:02 à condition de ne pas avoir signé de contrat auparavant.
03:04 Sur une idée du dirigeant des Spurs Bob Bass pour l'encourager à s'engager avec San Antonio,
03:08 un contrat un peu particulier a été négocié.
03:10 Les deux camps se sont mis d'accord sur un deal de 26 millions de dollars sur 8 ans,
03:13 dont 1 million de dollars pour chacune de ces 2 années passées à la Navy.
03:16 Une clause stipulait par ailleurs que le salaire de Robinson ne devrait jamais être inférieur
03:20 à celui du deuxième joueur le mieux payé de la ligue après la 5ème année de son contrat,
03:23 avec la possibilité pour les Spurs, en cas de refus de matcher le chiffre en question,
03:27 de laisser Robinson tester le marché et de s'aligner sur toute autre offre faite par une autre équipe.
03:31 Avec les nouveaux contrats signés tous les ans, son salaire était donc chaque année recalculé
03:35 sur la moyenne de ceux du premier et du deuxième joueur le mieux payé de la ligue.
03:39 Un autre joueur a aussi été payé alors qu'il ne jouait pas au basket, Michael Jordan.
03:43 Au moment de prendre sa première retraite, la star des Bulls avait encore 4 millions de dollars restants sur son contrat.
03:47 Et alors qu'il démarrait sa brève carrière dans le baseball, Jerry Reinsdorf, le propriétaire des Bulls,
03:51 mais aussi des White Sox et des Birmingham Barons, pour qui Jordan jouait en ligue mineure,
03:55 lui a versé 100% de son salaire NBA en guise de merci pour tout ce qu'il avait fait pour la franchise de Chicago.
04:00 En 1979, lors de sa signature avec les Clippers, Bill Walton a lui eu une demande assez unique en fin de négociation de contrat.
04:06 Il voulait 8 billets pour chacun des 7 concerts de Bruce Springsteen prévus à la Sports Arena fin octobre cette année-là.
04:12 Oui, il voulait un total de 56 billets.
04:15 Attention, le MVP était prêt à les payer, mais il fallait les lui fournir.
04:19 Et après moult coups de téléphone, il les a finalement obtenus.
04:22 En 1996, John Stockton prolongeait lui au jazz en réussissant, avec l'accord du propriétaire Larry H. Miller,
04:27 à faire sauter la fameuse interdiction de pratiquer certains sports et activités car il représente un risque de blessure.
04:33 Le meneur, 34 ans à l'époque, voulait pouvoir entre autres jouer au foot, au baseball et faire du vélo.
04:38 Avec ses 4 enfants, sans mettre en danger son contrat.
04:40 Vous vous rappelez de Steve Novak, le shooter d'Enix entre 2011 et 2013.
04:43 Il paraît que son contrat lui interdisait d'avoir un chien.
04:46 Ouais, en fait, Lely était allergique aux poils de chien.
04:49 Et il était prévu dans son contrat qu'il fasse un don de 100 000 dollars en cas de non-respect de cette clause.
04:54 Autre shooter, Matt Bonner. En 2010, il aurait pu empocher 100 000 dollars de bonus de la part des Spurs
04:58 s'il bouclait sa saison avec un pourcentage combiné de 169% entre son pourcentage global, son pourcentage au lancé franc et son pourcentage à 3 points.
05:05 Ce n'était pas inatteignable, puisqu'il avait terminé la saison précédente à 167%.
05:09 Mais hélas pour lui, lors de la campagne en question, il a fait moins bien, avec 157% de réussite au total.
05:15 Les Blazers ont eux mis au défi Moore-Claes en 2016.
05:17 500 000 dollars lui étaient ainsi promis à la condition suivante, terminer la saison à au moins 35% de réussite à 3 points.
05:23 C'était un vrai challenge pour Lely qui sortait d'une année à 28%.
05:26 Mais son compteur affichant un 35,1% de réussite de loin à 4 matchs de la fin de l'exercice,
05:31 il n'a pas tenté un seul 3 points sur les 4 dernières rencontres pour être sûr d'encaisser.
05:36 Plusieurs équipes ont elles décidé de viser carrément les étoiles concernant certains joueurs.
05:40 Nick Collison, lorsqu'il jouait au Thunder, aurait par exemple pu recevoir 100 000 dollars s'il avait terminé MVP.
05:46 Oui oui, MVP. Allez savoir pourquoi.
05:48 L'ancien warrior Adonalf Hoyle s'était lui vu promettre 500 000 dollars s'il était élu Most Valuable Player.
05:53 Puis autant s'il terminait l'année avec le trophée de MVP des finales dans les bras.
05:57 Et tant qu'on est sur les awards, pensez à Luke Ridenour, ancien meneur des Seattle Supersonics,
06:00 qui a fait une croix sur 1,5 million de dollars en n'étant pas élu défenseur de l'année.
06:04 Mais ce qui est cocasse, c'est qu'un scénario contraire existe avec Baron Davis en 2009 chez les Clippers.
06:09 L'équipe lui garantissait 1 million de dollars de bonus s'il jouait au moins 70 matchs,
06:13 et que la team gagnait seulement 30 matchs sur 82.
06:16 Le meneur était bon avec ses 75 matchs joués, mais LA, cette année-là, n'a remporté que 29 matchs.
06:21 Dans un autre genre, à son arrivée en NBA en 1993, Chris Webber a signé un contrat de 15 ans avec les Warriors.
06:27 Dans ce dernier, figure est une clause lui permettant de sortir de son contrat au bout de seulement un an.
06:32 Et c'est ce qu'il a fait.
06:32 En froid avec son coach Don Nelson, il a fait ses bagages dès l'été suivant,
06:36 rejoignant son pote Jwan Howard chez les Bullets de Washington, où il sera ensuite resté 4 ans.
06:40 Et devinez un peu combien Spencer Dean Whitty, arrivé à Dallas en provenance de Washington à la deadline l'an dernier,
06:46 aurait pu empocher si les Mavs avaient fini champion.
06:49 Un dollar.
06:50 Et oui, son contrat avait été au préalable signé avec les Wizards,
06:53 l'équipe avec laquelle il jouait, et dont les espoirs de titre étaient disons beaucoup plus faibles.
06:57 Mais les clauses ne concernent pas forcément toujours que les joueurs.
07:00 Doc Rivers par exemple est arrivé aux Clippers en provenance de Boston en 2013,
07:03 en échange d'un futur premier tour de draft.
07:05 La raison derrière cette compensation ?
07:07 Une clause dans le contrat du coach stipulant qu'il lui était interdit de coacher pour une autre équipe NBA
07:11 durant toute la durée de son contrat avec les Celtics.
07:14 Or, au moment de son départ, il avait encore 3 ans et 21 millions de dollars restant sur son contrat.
07:18 Et puis on va remonter encore plus loin dans le temps pour vous expliquer comment les propriétaires des Spirits de Saint Louis,
07:23 les frères Ozzy et Daniel Silna, s'en sont mis plein les poches
07:27 alors même que leur équipe ne faisait pas partie des 4 franchises NBA reprises par la NBA en 1976.
07:32 Tout ça, si ça vous intéresse de connaître l'histoire dans les moindres détails,
07:35 on l'évoquait dans une vidéo dédiée, sortie il y a quelques mois.
07:37 Mais en résumé, tristes de voir leur équipe disparaître,
07:40 ils ont refusé les indemnités proposées par la NBA.
07:42 Cette dernière, désireuse de voir la fusion NBA/NBA valider le plus rapidement possible,
07:46 a donc cédé à la demande suivante, verser 1/7 des revenus des droits télé
07:50 générés par les 4 équipes NBA choisies par la NBA.
07:53 Nets, Nuggets, Pacers et Spurs.
07:55 Aussi longtemps que la NBA existera.
07:57 Or, depuis cette époque, les montants des droits télé ont explosé.
08:00 Chaque année, la NBA a versé des sommes de plus en plus astronomiques aux frères Silna,
08:03 qui avait acheté les Spirits pour 1 million de dollars seulement en 1970.
08:07 Tout ça, ça a perduré, perduré et perduré encore,
08:10 jusqu'à ce qu'un accord de buy-out à hauteur de 500 millions de dollars
08:14 soit trouvé entre les deux camps en 2014.
08:16 Autre histoire, incluant un propriétaire, ou plutôt une propriétaire, Shelley Sterling.
08:21 Son mari infidèle banni à vie par la NBA pour ses propos racistes,
08:24 elle s'est occupée de la vente des LA Clippers en 2014.
08:26 A l'occasion, elle a posé ses conditions, au nombre de 5.
08:29 1. Qu'elle soit reconnue comme la fan number one des Clippers.
08:32 2. Qu'elle soit aussi reconnue comme propriétaire émérite des Clippers.
08:36 3. Qu'on lui alloue 12 billets pour chacun des matchs de l'équipe,
08:40 dont 2 en courtside.
08:41 4. Qu'on lui alloue 6 places de parking et 12 passes VIP.
08:44 5. Qu'elle reçoive 3 bagues en 4 titres des Clippers.
08:48 Décidément, elle était gourmande, cette Shelley Sterling.
08:50 Mais en WNBA aussi, on négocie.
08:52 Après sa draft en première position par le Phoenix Mercury en 2013,
08:56 Brittany Greener a demandé une petite faveur à son équipe.
08:58 Pouvoir continuer à faire du skate, son autre passion.
09:01 Et cette passion d'ailleurs, lui avait déjà causé une fracture au poignet
09:03 durant son cursus universitaire.
09:05 Ça peut faire peur.
09:06 La franchise a néanmoins accepté, lui autorisant la pratique du skate,
09:09 mais sous certaines conditions, pour limiter les risques.
09:11 En 2015, Diana Torazi a, elle, accepté de faire une croix sur sa saison aux Etats-Unis
09:14 à la demande de son club d'Ekaterinbourg,
09:16 qui lui, en échange, proposait un bonus de 200 000 dollars.
09:19 Logique, puisqu'à l'époque, son salaire WNBA était de 107 000 dollars,
09:23 contre 1,5 million de dollars en Russie.
09:25 Comme vous le voyez, des clauses, ça en fait.
09:27 Et il y en a un paquet encore que nous n'avons pas abordé,
09:30 car moins intéressante.
09:31 Dites-nous en commentaire, celle que vous avez préférée.
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09:38 mais aussi à celle du 6e homme pour avoir deux visions complémentaires de la NBA.
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