Le Secrétaire général de "Force Ouvrière", Frédéric Souillot, était l'invité de BFMTV ce vendredi soir. Il est revenu sur le courrier d'Emmanuel Macron à l'intersyndicale. Il a dénoncé une réponse "méprisante" de la part du Président.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Vous en parlez d'Emmanuel Macron, de la réponse qu'il vous a faite dans ce courrier.
00:05 Il a tout de même tenté de parler encore de dialogue, même s'il n'est pas question de vous rencontrer.
00:10 On va revoir un petit peu ce qu'il vous dit.
00:12 Le gouvernement n'est pas resté silencieux.
00:14 Il rappelle qu'il avait rencontré les syndicats.
00:16 Il dit que tous les points de vue se sont exprimés.
00:18 Et maintenant, c'est le temps parlementaire.
00:21 Pour vous, comment vous avez reçu cette réponse ?
00:26 Je ne voudrais pas dire qu'aujourd'hui, c'est la mode du bras d'honneur du côté de l'exécutif, mais quand même.
00:34 Allusion effectivement aux ministres de la Justice.
00:36 Mais c'est méprisant.
00:38 Tant ce que vous citez là.
00:40 Il est de mon devoir de préserver ce temps parlementaire qui est l'essence même de notre démocratie.
00:47 C'est ce qu'il dit.
00:49 Et au même moment où il nous écrit ça et nous l'envoie,
00:52 il met en place le 44-3 au Sénat pour bloquer le vote.
00:56 Mais il vous dit que ça fait partie de la Constitution.
00:58 Il ne l'a pas inventé, il ne l'a pas sorti de son chapeau, ça existe.
01:01 La grève aussi, elle est constitutionnelle.
01:03 Et c'est le même Emmanuel Macron qui avait sorti les réquisitions au mois d'octobre
01:08 quand les grèves dans les raffineries l'ennuyaient.
01:11 Donc, je dis d'un côté, mais je fais autrement de l'autre.
01:16 Donc, pour nous, organisation syndicale, c'est méprisant.