Adrien Cornet, délégué syndical CGT de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), était l’invité de 22h Max sur BFMTV ce mercredi soir.
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00:00 deux moyens d'élargir cette grève, de faire en sorte que le monde du travail s'arrête ensemble.
00:03 La première c'est la question des mots d'ordre. Je l'ai dit, la préoccupation salariale des gens,
00:09 des travailleurs, des travailleuses, c'est maintenant. C'est pas dans quatre ans avec
00:13 les prochaines élections. C'est maintenant qu'il faut remplir le frigo et c'est maintenant qu'il
00:17 faut aller chercher l'indexation des salaires sur l'inflation, en même temps que la retraite
00:20 à 60 ans. Et la deuxième possibilité de l'élargir, c'est de faire en sorte que l'intersyndicale,
00:25 elle mette l'ensemble des fonds qu'elle a en argent en fait dans les caisses de grève. Qu'au lieu
00:30 d'aller discuter avec Macron, de demander de lui envoyer une lettre, il faut que l'intersyndicale
00:35 se rende sur les piquets. Dise à quel point on va faire une cotisation spéciale, faire un fonds
00:40 propre pour faire en sorte que l'ensemble des travailleurs précaires se mettent tous en grève
00:43 et que les millions de gens qui sont contre cette réforme arrêtent le pays par la grève. Par la
00:49 grève parce que c'est la seule force des travailleurs.